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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 13:50

 

 

Communiqué de France Nature Environnement :

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

VENDREDI 21 OCTOBRE 2016

Pesticides

VA-T-ON CONTINUER A ASPERGER LES RIVERAINS DES VERGERS, VIGNES ET AUTRES CHAMPS?

 

Les pommiers. 35 traitements à l’hectare. A deux pas des habitations. 35 traitements que la population riveraine reçoit de plein fouet. Les centaines de témoignages reçus quotidiennement en période d’épandage en témoignent. Pour nos associations, cette situation ne peut plus durer. Dans le cadre de la révision d’un arrêté sur les pesticides, elles demandent de mettre en place une distance de sécurité de 50 mètres pour protéger les riverains des cultures fortement aspergées de pesticides. C’est aussi une attente de 83% des Français.

 

Un arrêté en cours de révision… sans les associations !

Abrogé par le Conseil d’Etat le 7 juillet 2016 pour un vice de procédure, l’arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des pesticides est en cours de révision.Une procédure qui associe les syndicats agricoles, mais laisse les ONG de côté. Celles-ci ne seront consultées que lorsque les quatre ministères concernés (agriculture, environnement, santé et économie) se seront mis d’accord. Autant dire qu’il ne restera alors que très peu de marges de manœuvre. Peut-on laisser, seule, la FNSEA décider de ce qui est nécessaire pour protéger la santé publique ?

 

Protéger les riverains dans leur maison… et aussi dans leur jardin !

Dans le projet d’arrêté que nos associations ont pu consulter, sont en jeu les fameuses « zones non traitées », ces distances de sécurité à mettre en place à proximité des points d’eau, des forêts, mais aussi des habitations, sans oublier les jardins qui les entourent. Est-il concevable que l’on autorise la pulvérisation des pesticides à 5 mètres d’une habitation où peuvent se trouver des jeunes enfants et des femmes enceintes ? Nos associations demandent une distance de sécurité efficace le long de toute zone cultivée de manière intensive

En arboriculture, les enjeux sont particuliers. En effet, le nombre de traitements est très important (35 traitements en moyenne pour les pommiers) et le mode de pulvérisation provoque beaucoup de dérive au vent, même par temps calme (utilisation de turbines qui propulsent le produit sous les frondaisons des arbres). Il est prouvé que la dispersion des pesticides se produit jusqu’à 50 mètres du pulvérisateur. Pour ces raisons, les organisations associatives demandent une distance minimale de 50 mètres pour protéger les habitations.

Alors que pour 92 % des points d'eau surveillés en France, la présence de pesticides est avérée, « leur protection par une zone non-traitée de 5 mètres, qui existe depuis 2006, doit être maintenue » réclame GillesHuet, le délégué général d'Eau & Rivières de Bretagne. Tous les cours d'eau, définis dans la loi biodiversité adoptée par le parlement en juillet dernier, doivent être concernés par l'application de cette mesure.

« Vitesse du vent, délais de rentrées sur les parcelles, zones sans traitement sont les enjeux majeurs qui sont discutés sans la société civile et qui, en fonction des décisions prises, pourraient limiter ou aggraver l’exposition des populations concernées, qu’il s’agisse des travailleurs agricoles ou des riverains. Pour Générations Futures, toutes les dernières études tendent à prouver que les pesticides ont des conséquences néfastes sur la santé des personnes exposées et impactent durablement notre environnement. Ce sont ces éléments indiscutables qui doivent guider les choix politiques de nos dirigeants. S’ils cèdent, dans l’urgence, aux sirènes des lobbies, ils porteront la responsabilité des conséquences sanitaires induites par ces toxiques. »déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

Pour Denez L’Hostis, président de FNE : « La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt avait commencé à prendre en compte les personnes les plus vulnérables (crèches, hôpitaux, maisons de retraite…) pour les épandages de pesticides. Là, il s’agit enfin de protéger toute la population, à commencer par celle des agriculteurs et de leurs familles qui sont les premières victimes, et de restaurer ces règles minimales de protection de notre environnement. Il n’est plus l’heure de tergiverser sur ces questions ! »

 

 
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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 21:42

 

 

Si vous avez une idée, pour profiter du vide juridique, déchets inertes, que Mme Royal n'a pas souhaité combler et pour soulager le Grand Paris de ses ordures en les « accueillant » sur votre commune, sur un terrain quelconque, sous prétexte d'y créer un mur « dit anti bruit », un « dit merlon paysager »,un « dit parcours sportif » : golf …. ou piste de BMX comme à Claye-Souilly

 

contactez le Conseil Régional IDF !

 

 

Les déchets ça rapporte gros.

 

 

Vous pourrez solliciter des subventions du Conseil Régional IDF.

 

Mais pas seulement vous pourrez peut-être signer un protocole d'accord financier avec un exploitant de décharge comme doit le faire le Conseil Départemental 77 qui va percevoir 1 million d'euros d'ECT.

 

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/06/consternation-a-claye-souilly-yves-albarello-va-t-il-encore-accueillir-des-dechets-sur-sa-commune.html

 

 

Paru sur le site Ordif :

Déblais : des solutions pour le Grand Paris Express


La SGP, l’ADEME et la Région Île-de-France lancent un appel à projet.

Avec la production de près de 43 millions de tonnes de déblais et un objectif de revalorisation de 70% des déblais, les chantiers du réseau de transport Grand Paris Express sont identifiés comme une opportunité unique de solliciter les entreprises afin de promouvoir, développer et tester leurs solutions innovantes.

L’appel à projets s’inscrit dans une démarche multipartenaire visant à enrichir l’évolution des pratiques des acteurs de lagestion des déblais (acteurs du BTP et de la gestion des déchets, acteurs publics, etc.). Cet appel à projets permettra d’identifier et de tester sur des chantiers, pendant des périodes de six mois, des solutions concrètes sur l’ensemble de la chaîne de la gestion des déblais : caractérisation et traçabilité, traitement et valorisation, transport.

La Société du Grand Paris, en partenariat avec la Région Île-de-France et la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME, recherche uniquement des solutions prêtes à être expérimentées in situ en 2017. Toutes les structures juridiques peuvent répondre à l’appel à projets (startup, PME, grands groupes, groupements d’entreprises, associations, etc.).

Les objectifs de l’appel à projets :

  • Diminuer l’impact environnemental des chantiers,

  • Minimiser les coûts engendrés par la gestion des déblais,

  • Favoriser la réutilisation des déblais, par la création de nouvelles filières économiques de valorisation,

  • Minimiser les nuisances des chantiers pour les riverains.

Un nombre limité de projets sera sélectionné et soutenu pour une expérimentation terrain d’une durée de 6 mois maximum (accompagnement méthodologique, financier, expérimentations sur les projets SGP, accès à des données internes, etc.).

Les dates clés de l’appel à projets :

  • 21 octobre 2016 : lancement de l’appel à projets au Pavillon de l’Arsenal et ouverture des candidatures

  • 12 décembre 2016 : fin de dépôt des candidatures

  • Mi-janvier : jury final et annonce des projets retenus

  • Début février : début de l’Ingénierie des projets et de la phase d’expérimentation

  • Juillet 2017 : fin des expérimentations 

Infos pratiques :
Le 
lancement de l’appel à projets aura lieu le 21 octobre 2016, de 9h à 11h, au Pavillon de l’Arsenal: 21 Boulevard Morland, 75004 Paris. 
Inscrivez-vous ici !
 

http://www.ordif.com/public/actualite/deblais-des-solutions-pour-le-grand-paris-express.html?id=17589&rub=8986

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/02/grand-paris-express-des-tonnes-de-dechets-pour-la-seine-et-marne-et-le-val-d-oise.html

 

http://adenca.over-blog.com/2015/06/consternation-a-claye-souilly-yves-albarello-va-t-il-encore-accueillir-des-dechets-sur-sa-commune.html

 

http://www.generation-entreprise.fr/actualite/2013/11/11/le-grand-paris-une-chance-pour-lile-de-france-par-yves-albarello

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 18:49

 

La Sté BASF est située rue Decauville à Mitry-Mory, surface couverte 6000 m2, superficie globale du site 2,7 hectares.

 

Des habitations se trouvent à 150 m du site et l'école primaire Jean Moulin à moins de 400 m,
 

 

L’activité principale de l’entreprise est  fabrication de produits en polyuréthane (mousses rigides pour la construction, la réfrigération...)

 

Pour ce faire cette entreprise est autorisée à  employer et stocker des acides chlorhydrique, phosphorique et sulfurique, des substances toxiques particulières à base de diisocyanate ou toluène.

 

Cette entreprise située dans le bassin versant Beuvronne est le 2ème émetteur dans l'air d'HydroFluoroCarbures (HFC) (1) pour l’Ile de France en 2013 et le 6ème émetteur en France.

Les rejets de gaz ont augmenté de plus de 40 % dans l’air entre 2009 et 2013 (2)

 

L’effectif était en 2011 de 60 personnes(3), il n'était plus que 54 en 2015. (4)

 

Dans le rapport de la DRIEE daté du 25/10/2011, nous apprenons que l'exploitant n'a pas modélisé dans son étude de danger le scénario suivant :

  • pollution des égouts par les activités extérieures ( le scénario ne serait pas modélisable)

(pour mémoire les eaux de ce site se rejettent vers le ru des Cerceaux, un affluent de la Beuvronne)

 

La DRIEE a demandé en 2012 à l'exploitant :

- d'étudier  le scénario lié à l'exposition de stockage GPL situé à l'ouest de l'entrepôt C1 lié à un effet domino.

- de réaliser une étude technico-économique sur la possibilité de diminuer, voire réduire les risques liés à l'explosion du local chaufferie.

 

La législation actuelle n'oblige plus l'exploitant à faire d'étude de danger quinquennal, donc l'étude de 2011 ne sera probablement pas revue cette année.

 

 

Date de la dernière inspection de la Driee : 19/11/2015.

 

(1)Paru sur le site actu-environnement   HydroFluoroCarbures (HFC)

Composés halogénés gazeux utilisés en remplacement des substances appauvrissant la couche d’ozone (CFC), mais qui entre dans le processus d'effet de serre. Ils font partie des six principaux gaz à effet de serre inscrits sur la liste du Protocole de Kyoto.

http://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/hydrofluorocarbures_hfc.php4

 

(2) site IREP registre des émissions polluantes http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

(3)ICPE http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/rechercheICForm.php

(4 ) http://www.leparisien.fr/meaux-77100/le-geant-de-la-chimie-basf-fete-ses-150-ans-sur-son-site-de-mitry-mory-13-09-2015-5087709.php

 

Paru dans l'Usine Nouvelle :

BASF, la sécurité en question ?

GWÉNAËLLE DEBOUTTE EQUIPEMENT DE SÉCURITÉ , ALLEMAGNE , BASF

PUBLIÉ LE 19/10/2016 À 14H40

Après l’explosion, qui a fait deux morts selon un bilan provisoire, vient le temps des explications pour le groupe chimique BASF. Cette année, l’entreprise avait signalé seize incidents sur son site de Ludwigshafen. Aurait-elle sous-estimé la sécurité de son usine ?


 

 


 

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    Selon un premier bilan, deux pompiers ont perdu la vie dans l’explosion qui s’est produite sur le site de BASF à Ludwigshafen lundi 17 octobre. L’accident a également fait 30 blessés, dont six sont encore en soins intensifs suite à des brûlures sérieuses. Après ce drame vient donc le temps des explications pour le groupe chimique qui emploie 36 000 personnes dans la ville. Lors d’une conférence de presse, Malu Dreyer, la ministre-présidente du Land Rheinland-Pfalz, a exigé que toute la lumière soit faite rapidement sur l’origine du sinistre. "Des travaux sur une canalisation transportant du propylène ont entraîné une explosion, suivie de plusieurs incendies", avance pour l’instant BASF dans un communiqué, sans plus de détails. Selon l’agence de presse allemande DPA, l’entreprise traite chaque année environ 2,6 millions de tonnes de gaz, liquides inflammables et gaz liquéfiés.

    Si elle n’avait pas connu d’accident aussi grave depuis des décennies - le dernier remonte à[…]

    http://www.usinenouvelle.com/article/basf-la-securite-en-question.N452837


     

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    20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 14:04

     

     

     

    ORDURES GRAND PARIS

     

     

    Le conseil régional IDF

    va financer des projets

    pour protéger

    les riverains des chantiers du Grand Paris.

     

     

     

     

    Et pour nous  protéger

    nous les riverains

    des décharges du nord-ouest 77

    qui allons recevoir

    ces ordures

    que prévoit le Conseil Régional IDF ?

     

     

    CIRCULEZ YA RIEN A VOIR

     

     

     

     

     

     

     

    Paru sur le site Ordif :

     

    Déblais : des solutions pour le Grand Paris Express


    La SGP, l’ADEME et la Région Île-de-France lancent un appel à projet.

    Avec la production de près de 43 millions de tonnes de déblais et un objectif de revalorisation de 70% des déblais, les chantiers du réseau de transport Grand Paris Express sont identifiés comme une opportunité unique de solliciter les entreprises afin de promouvoir, développer et tester leurs solutions innovantes.

    L’appel à projets s’inscrit dans une démarche multipartenaire visant à enrichir l’évolution des pratiques des acteurs de lagestion des déblais (acteurs du BTP et de la gestion des déchets, acteurs publics, etc.). Cet appel à projets permettra d’identifier et de tester sur des chantiers, pendant des périodes de six mois, des solutions concrètes sur l’ensemble de la chaîne de la gestion des déblais : caractérisation et traçabilité, traitement et valorisation, transport.

    La Société du Grand Paris, en partenariat avec la Région Île-de-France et la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME, recherche uniquement des solutions prêtes à être expérimentées in situ en 2017. Toutes les structures juridiques peuvent répondre à l’appel à projets (startup, PME, grands groupes, groupements d’entreprises, associations, etc.).

    Les objectifs de l’appel à projets :

    • Diminuer l’impact environnemental des chantiers,

    • Minimiser les coûts engendrés par la gestion des déblais,

    • Favoriser la réutilisation des déblais, par la création de nouvelles filières économiques de valorisation,

    • Minimiser les nuisances des chantiers pour les riverains.

    Un nombre limité de projets sera sélectionné et soutenu pour une expérimentation terrain d’une durée de 6 mois maximum (accompagnement méthodologique, financier, expérimentations sur les projets SGP, accès à des données internes, etc.).

    Les dates clés de l’appel à projets :

    • 21 octobre 2016 : lancement de l’appel à projets au Pavillon de l’Arsenal et ouverture des candidatures

    • 12 décembre 2016 : fin de dépôt des candidatures

    • Mi-janvier : jury final et annonce des projets retenus

    • Début février : début de l’Ingénierie des projets et de la phase d’expérimentation

    • Juillet 2017 : fin des expérimentations 

    Infos pratiques :
    Le 
    lancement de l’appel à projets aura lieu le 21 octobre 2016, de 9h à 11h, au Pavillon de l’Arsenal: 21 Boulevard Morland, 7500

    http://www.ordif.com/public/actualite/deblais-des-solutions-pour-le-grand-paris-express.html?id=17589&rub=8986

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    19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 10:19
    Ecole primaire de St Mesmes implantée au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

    Ecole primaire de St Mesmes implantée au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

     

     

    Paru dans le journal le Monde :


    Bras de fer sur les conditions d’épandage des pesticides autour des habitations

    Le secteur agricole s’oppose à un projet d’arrêté qui tient compte de la présence de riverains, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent, et fixe les distances par rapport aux points d’eau.

     

     

    LE MONDE | 18.10.2016 à 15h36 • Mis à jour le 18.10.2016 à 17h35 | Par Martine Valo


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Epandage de pesticide le 9 mai 2016 à Fromelles, près de Lille. DENIS CHARLET / AFP

     

    Plus le grand public en apprend au sujet de la dangerosité des pesticides pour la santé humaine et la biodiversité, plus il arrive que les relations de voisinage se tendent dans les campagnes françaises. Surtout lorsqu’un agriculteur pulvérise sur ses champs quelque produit phytosanitaire très près d’un jardin ou d’une maison.

     

    Un arrêté interministériel actuellement en préparation s’apprête à donner aux riverains une existence légale, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Ce texte doit remettre à plat les conditions d’épandage de produits phytosanitaires : force du vent ; distances minimales par rapport à une habitation et à un cours d’eau ; délais minimaux à respecter avant que les travailleurs agricoles – les plus exposés aux effets des pesticides – puissent pénétrer à nouveau dans une parcelle ou une serre qui vient d’être traitée.

     

    Mardi 18 octobre doit être rendu l’avis du Comité de rénovation des normes en agriculture –un nouvel organisme installé par le premier ministre à la demande des représentants du secteur, qui réunit ces derniers et l’Etat. C’est dans cette enceinte discrète que le débat s’est engagé. Les enjeux sont importants. Les ministères de l’écologie et de la santé suivent le dossier de près. Mais c’est la version du ministère de l’agriculture qui s’impose jusqu’à présent. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la FNSEA n’a pas l’intention de lâcher grand-chose au nom de la protection des populations.

     

    « Taguer les routes »

     

    Depuis 2011, la pulvérisation de pesticide aux abords de crèches, maisons de retraite, terrains de sport et parcs publics doit obligatoirement respecter des distances minimales. Dans certains départements, des arrêtés préfectoraux renforcent ces précautions en interdisant par exemple de traiter des parcelles proches d’une école à l’heure de la récréation. Mais c’est la première fois qu’il est question de réglementer autour de toutes les habitations, et, pis encore aux yeux du syndicat agricole majoritaire, autour de jardins de particuliers.

     

    Dès le 14 octobre, la FNSEA appelait ses adhérents dans un communiqué à se mobiliser contre « l’arrêté phyto », comme il le qualifie, incitant « les paysans qui sont en plein marasme économique » à « aller taguer les routes [du] pays avec des messages forts ». Le syndicat estime que ces nouvelles dispositions imposant des zones non traitées larges de cinq à vingt mètres entre les cultures et les habitations priveraient les exploitants d’un « énorme potentiel » de production.

     

    « Nous avons calculé que cela va rogner au minimum quatre millions d’hectares de terres agricoles, soit sept milliards de chiffre d’affaires par an, affirme Eric Thirouin, le président de la commission environnement de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Multiplier les parapluies au nom du principe de précaution va créer des distorsions avec nos concurrents. La France peut-elle se payer ce luxe ? »

     

    Des zones sans traitement

     

    Ces jours-ci, l’organisation a aussi dépêché ses soutiens parlementaires : le député des Hautes-Alpes Joël Giraud (radical de gauche) plaide contre l’arrêté au nom de l’agriculture de montagne, déjà contrainte par la géographie. Au Sénat, Yvon Collin (RDSE, Tarn-et-Garonne) a interpellé la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, lors des questions au gouvernement. C’est son homologue de l’agriculture qui a pris la parole : pas question de sacrifier les intérêts des agriculteurs, mais pas question non plus d’oublier la santé et l’environnement, a répondu en substance Stéphane Le Foll.

     

    Voire. Le projet de décret comporte a priori une avancée pour les riverains, mais présente aussi quelques possibles régressions par rapport aux conditions actuelles. Ainsi malgré le rapport alarmant que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail a publié en juillet sur l’exposition aux pesticides des professionnels du secteur agricole, la FNSEA veut réduire les délais minimaux de retour dans une parcelle traitée avec des produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques. Elle demande un laps de temps de six ou huit heures au lieu des vingt-quatre heures à quarante-huit heures actuelles – ce qui est déjà inférieur à d’autres pays –, pour peu que le travailleur porte un équipement individuel de protection.

     

    « On va prendre en compte les évolutions des matériels comme des buses directionnelles, la présence de haies, de mur qui sont aussi efficaces », assure un conseiller du ministre de l’agriculture. Avant de soupirer : « Le problème, c’est que les exploitants ne sont d’accord sur rien… » Ni sur la force du vent au-delà de laquelle il est interdit de pulvériser ses parcelles (19 km/heure), ni sur la définition même de « point d’eau », dont les agriculteurs voudraient que les fossés soient exclus, ni sur les distances : rien ne leur convient. Pourtant, « il serait impensable de ne déboucher sur rien, prévient-on au ministère de l’écologie. Ségolène Royal est très déterminée à aboutir à un arrêté équilibré ».

    Boîte de Pandore

     

    Du côté du gouvernement, on se sent d’autant plus légitime à rouvrir ce dossier que c’est l’action d’un des représentants du secteur agricole qui a enclenché ce processus de révision. Toujours prompte à défendre les méthodes de production de ses adhérents arboriculteurs, l’Association nationale pommes poires a entrepris il y a quelques années de faire annuler par la justice un précédent arrêté de 2006, qu’elle estimait inapplicable.

     

    En juillet, le Conseil d’Etat lui a donné gain de cause pour des raisons de forme : le texte en question n’avait pas été notifié comme il se doit à l’Union européenne. Le gouvernement n’a donc d’autre choix que de prendre rapidement un nouvel arrêté, sous peine de se retrouver bientôt face à un vide juridique. C’est de cette façon qu’a été ouverte la boîte de Pandore. Celle-ci ne va pas être simple à refermer.

     

    Car les associations, après s’être plaintes d’avoir été tenues à l’écart, sont à leur tour entrées dans le débat. Lundi 17 octobre, Eau et rivières de Bretagne, France nature environnement, Générations futures et Soutien aux victimes de pesticides ont été reçues au ministère de l’écologie. Elles ne se priveront pas de diffuser largement l’information. En outre, dans les prochaines semaines, le futur arrêté doit donner lieu à une consultation publique sur Internet.

     

     Martine Valo


    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/18/bras-de-fer-sur-les-conditions-d-epandage-des-pesticides-autour-des-habitations_5015866_3244.html


     

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    18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 09:28

     

     

     BASF Meaux

    SEVESO

    à hauts risques

     

    un industriel qui a 2 reprises a reçu des mises en demeure de la DRIEE 77 (11/2/2015 et 20/12/2013),

     

    Un site pollué inscrit dans la base Basol (1)

     

     

     

    Une fiche d'information, édité sur le site ICPE (2) à destination du public vous permettra de connaître les produits fabriqués par cette entreprise et les dangers liés aux accidents majeurs. 

     

     

     

     

    Annexe : Fiche d’information établissement SEVESO seuil haut

     

    Nom de l’établissement : BASF Health and Care Products –

    Site de Meaux

    Adresse de l’établissement : 19, rue Pierre Brasseur - 77100 MEAUX

     

    Activité de l’établissement : L'usine BASF de Meaux fabrique une large gamme de produits :

    ‐ Des composés tensio‐actifs servant de base dans la fabrication de détergents (lessive, liquide vaisselle,…), de produits cosmétiques (shampooings, gels douche,…), de lubrifiants pour huiles moteurs,

    ‐ Des dérivés pour de multiples autres secteurs d’applications (lubrifiants, encres, bâtiment, peinture, vernis).

     

    Nature des dangers liés aux accidents majeurs et leurs effets potentiels sur la santé humaine et l'environnement :

     

    De par les produits employés ainsi que par les procédés mis en œuvre, le site peut générer les phénomènes dangereux suivants :

     

    ‐ L’incendie : feu de liquides inflammables, de liquides et solides combustibles, ‐ L’explosion : polymérisation explosive, explosion de ciel gazeux, ‐ La dispersion / l’épandage : épandage (liquide), fuite (gaz), consécutive à une explosion, à une rupture de conduite, à une pressurisation de cuve.

     

    Ils sont à l’origine des effets suivants :

     

    ‐ Les effets thermiques : ces effets sont liés au rayonnement de chaleur émis soit par la combustion plus ou moins rapide d’une substance inflammable, soit par la mise en œuvre d’une ou de plusieurs réactions exothermiques qui ne sont pas des combustions. Ils provoquent des lésions +/- létales (brûlures…) des personnes exposées.

     

    ‐ Les effets de surpression résultent d’une onde de pression provoquée par une explosion. Celle-ci est causée par une réaction chimique, une combustion violente, ou suite à la décompression brutale d’un gaz sous pression. L’augmentation de la pression de l’air peut entraîner des lésions sur les organes (tympans, poumons…) ou des effets indirects sur l’Homme (par l’effondrement de structures bâties, la projection d’objets…).

     

    ‐ Les effets toxiques : dispersion d’une substance toxique dans l’air pouvant engendrer des effets d’irritation, d’intoxication. Les conséquences dépendent de la toxicité de la substance, de la dose reçue et de la voie d’exposition (respiratoire ou cutanée).

     

     

    Résumé des principaux types de scénarios et des mesures de maîtrise des dangers permettant d'y faire face :

     

    Les principaux types de scénarios sont :

     

    ‐ La polymérisation de l’acide acrylique, de l’acide méthacrylique, du méthacrylate de méthyle. Ces scénarios peuvent conduire à une explosion de cuve de stockage, un incendie, une perte de confinement.

     

    ‐ L’émission d’oxydes de soufre, de sulfure d’hydrogène, d’oléum, consécutive à des pertes de confinement sur des équipements.

     

    ‐ L’incendie d’une zone de stockage de contenants mobiles de liquides et de solides combustibles.

     

    L’établissement met en œuvre des mesures de maîtrise de risques :

    ‐ Le site est surveillé en permanence par des capteurs, sondes et divers systèmes de sécurité. Les différentes installations de production et de stockage sont également munies de nombreux dispositifs de sécurité (vannes, soupapes, disques de rupture…) permettant de prévenir la survenance d’un accident majeur sur le site et de mettre en sécurité les installations en cas de dysfonctionnement.

    ‐ Le site dispose de procédures et de modes opératoires visant à maîtriser les risques industriels.

    Ils sont régulièrement testés pour garantir le fonctionnement en sécurité du site.

     

    ‐ Le site est gardienné 24h/24 et exploité par du personnel formé aux risques inhérents aux installations et à la gestion des situations d’urgence. Des exercices sont régulièrement organisés.

     

    (1) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0065

    (2)http://documents.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/commun/P/a/8acb340157b9122a0157b923ac2e001a.pdf

     

    Plaquette BASF

    http://www.ville-meaux.fr/uploads/docs/plaquette_ppi_h_c_meaux.pdf

     

     

    Paru sur le site Le Figaro :

    Explosions dans deux sites de BASF en Allemagne
    • Par Armelle Bohineust

    • Mis à jour le 17/10/2016 à 18:26 

    • Publié le 17/10/2016 à 17:04

    Des explosions, dont une au siège de BASF, qui a occasionné au moins un mort et plusieurs blessés, ont affecté lundi deux sites du leader mondial de la chimie.

    Des explosions ont affecté deux sites allemands du chimiste BASF, qui déplorait, dans l'après-midi «au moins un mort, six blessés et six disparus». La principale explosion, suivie d'incendies, a eu lieu dans le port de Ludwigshafen dans l'ouest de l'Allemagne, à 80 km environ au sud de Francfort. «Elle est intervenue, pour des raisons encore inconnues, lors de travaux sur un système de pipelines», a indiqué le groupe allemand.

    Trois heures auparavant, une autre explosion dans une autre usine BASF avait fait quatre blessés à Lampertheim, dans le land de Hesse. L'usine a été mise à l'arrêt à la suite de l'incident, dont on ignore les causes.

    Un site de 10 km2

    La municipalité de Ludwigshafen a conseillé à la population des quartiers avoisinants du site d'éviter de sortir et de garder fenêtres et portes closes. Un responsable de BASF a toutefois précisé que l'explosion ne représentait «pas de danger» pour la population. Ce site, où a eu lieu la principale explosion, est le plus gros complexe chimique au monde. Il couvre 10 km² et emploie 39.000 personnes.

    Ludwigshafen, une ville de 160.000 habitants, abrite le siège social du groupe allemand, créé en 1865. BASF est le numéro un mondial de la chimie avec un chiffre d'affaires de 70 milliards d'euros en 2015 et plus de 100.000 employés dans le monde. Ses activités sont très variées: produits pour l'agriculture, colorants, matières plastiques, produits pharmaceutiques, biotechnologie, pétrochimie de base, engrais, peintures, gaz et pétrole, produits pour la construction, etc.

    Le chimiste allemand n'a pas connu d'accident grave depuis des décennies. Les principaux drames remontent à 1921 et 1948 à Ludwigshafen. Le premier a vu 585 personnes mourir après une explosion dans une usine d'ammoniaque, le second a fait 207 morts et quelque 3800 blessés.

    http://www.lefigaro.fr/societes/2016/10/17/20005-20161017ARTFIG00209-explosions-dans-deux-sites-de-basf-en-allemagne.php


     

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    17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 13:14

     

    En effet  en France c’est l’ETAT et les collectivités territoriales qui choisissent qui siègera

    dans les diverses commissions consultatives.

     

    Des choix qui paraissent parfois assez particuliers.

     

    Pour exemple la Commission de Suivi de Site Placoplatre de Courtry-Vaujours :

    Le préfet n’a pas accepté que notre association y siège ainsi qu’une association de Vaires sur Marne qui le demandait, mais a nommé une association qui a reçu pendant plusieurs années des subventions de la Fondation Placoplatre.

    Le Préfet n’a pas nommée non plus, dans cette instance, la commune de Villeparisis, riveraine du site.

     

    Mais ce n’est pas la seule fois que les préfets refusent que notre association siège dans des commissions  comme CSS de la décharge Sita Villeparisis ou COPIL de la forêt de Montgé en Goële…..

     

    Notre association n’est d’ailleurs pas la seule à se voir refuser l’accès à certaines commissions L’Union Départementale des Associations Familiales de Marne et Chantereine s’est vu également refuser l’accès à certaines commissions.

     

    Mais quand il s’agit de nommer un ancien dirigeant de décharge illégale dans une commission (voir notre article (1), il semblerait là qu’il n’y ait aucuns problèmes.

     

    La question du jour 

     Ces méthodes sont-elles dignes d’un pays qui se dit démocratique ?

     

    A vous de répondre

     

     

    (1) http://adenca.over-blog.com/2015/08/seine-et-marne-le-prefet-nomme-au-coderst-un-ancien-exploitant-de-decharge-illegale.html

    Paru sur le site  Actu Environnement :
    FNE dénonce l'élimination des associations environnementales du Comité économique et social européen

    Dev. Durable  |     |  Philippe Collet

    Réduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail

    "Représentées au Comité économique et social européen (Cese), les associations environnementales viennent d'être éliminées pour la prochaine mandature", déplore France Nature Environnement (FNE) qui dénonce "une décision inacceptable".

    Alors que le gouvernement français serait à l'origine de cette décision, "FNE demande une annulation de la décision gouvernementale et exige une réponse argumentée sur la place et le rôle que le gouvernement entend voir jouer par les organisations environnementales dans les instances consultatives".

    A partir des années 2008-2009, certaines organisations environnementales avaient intégré plusieurs enceintes institutionnelles consultées en amont des décisions publiques, rappelle FNE. "Au niveau européen, cela représentait deux sièges pour les associations de protection de l'environnement françaises", explique-t-elle, précisant que "personne ne songeait à remettre en question [cet acquis], du moins ouvertement".

    Un choix contraire aux statuts du Cese

    "Le gouvernement français (…) vient de supprimer ces deux seuls sièges" attribués jusqu'à présent à FNE et la Fondation Nicolas Hulot, ont appris, "tout à fait incidemment", les deux organisations. Leur mandat est supprimé, alors "leur implication avait pourtant permis de faire bouger les lignes au niveau des institutions européennes sur des sujets très concrets comme l'obsolescence programmée, l'économie de fonctionnalité, la surpêche ou la promotion des transports collectifs".

    Enfin, FNE regrette d'autant plus la perte de ces deux sièges que "le gouvernement, au mépris de toutes les règles statutaires, a choisi d'y proposer deux personnes qui ne correspondent aucunement au critère de représentation de la société civile organisée".

    Philippe Collet, journaliste
    Rédacteur spécialisé

    http://www.actu-environnement.com/ae/news/representativite-fne-elimination-asso-environnement-comite-economique-social-europeen-25167.php4

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    15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 15:50

     

    ECT

    « pas si blanc comme neige » que ça ?

    A vous de juger

     

    Le cas de la décharge du Beausset (Var)

    domaine de Souviou

     

    Paru sur Ouest France :
    Vin. Dans le Var, des déchets enfouis dans les vignes

    Publié le 06/05/2016 à 16:01 


    Jacques Duplessy.

    Des domaines viticoles varois enfouissent des déchets provenant de chantiers de construction. La justice s’intéresse à ces pratiques illégales.

    Sur son site Internet, le Domaine de Souviou vante des vins d’appellation côtes-de-provence et bandol d’une « qualité optimum ». Mais loin des regards, camions et pelleteuses déversent des « déchets inertes » (pierres, tuiles, verres, enrobés bitumeux…) sur 21,6 ha. Dans un document destiné à l’administration, le projet est ainsi formulé : "Fort de son rayonnement, le Domaine de Souviou doit désormais développer ses surfaces plantées […] Une fois les travaux de terrassement terminés, [ses parcelles] seront plantées de vignes ou d’oliviers."

    La pratique surprend d’autant plus que le cahier des charges de l’appellation côtes-de-provence précise : « Afin de préserver les caractéristiques des sols qui constituent un élément fondamental du terroir, l’apport de terre exogène est interdit. » Autrement dit, aucune terre extérieure à l’aire de l’appellation d’origine contrôlée n’est tolérée.« Ça se fait partout »Pire encore, l’arrêté préfectoral de mise en demeure adressé à l’entreprise de BTP ECT, concernant le chantier dans le Domaine de Souviou, révèle « un apport important de terre en provenance du site pollué de La Loubières à Toulon ». Contacté, Souviou dit avoir été trompé par la société ECT.

    Ces curieuses pratiques sont fréquentes. Le Château de l’Aumérade à Pierrefeu-du-Var (AOC côtes-de-provence) a reçu 287 000 tonnes de déblais provenant du chantier du tunnel de Toulon. Le domaine Saint-Laurent (même AOC), a lui aussi accepté des dizaines de tonnes de déchets. Là, les vignes ont déjà été partiellement replantées.

    Le Château de Vaucouleurs à Puget-sur-Argens, en cours de reconversion en agriculture biologique, a aussi été dans le collimateur de la Dreal, un service régional du ministère de l’Écologie, pour le même motif. Le vigneron explique benoîtement : 
    « Ça se fait partout ! Dans ce métier-là, c’est pas vu, pas pris. » Les associations de protection de l’environnement varoises ont identifié une quinzaine de vignobles ayant reçu des déchets.

    Comment l’expliquer ? Le Var manque de décharges agréées. Mais c’est surtout très lucratif. Déverser dans une décharge légale coûte entre 8 et 10 € la tonne à l’entreprise. Chez des particuliers, 2 à 4 € la tonne. « Dans le Var, les politiques et les institutions ferment les yeux depuis des années », s’insurge Éric Tamburi, élu varois de Six-Fours (Debout la France). La justice s’est saisie du dossier.

    http://www.ouest-france.fr/societe/vin-dans-le-var-des-dechets-enfouis-dans-les-vignes-4210889

     

    Pour aller plus loin :

    http://extra-muros.info/wp-content/uploads/2016/04/VSD162012_VIGNOBLES-basse-def.pdf

    Dossier de la préfecture

     

    http://www.installationsclassees-paca.fr/paca_inspection/afficher_icpe.php?base=64&numero=12190

     

     

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    14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 17:10

     

    Paru dans le Parisien 77 :

    Villeneuve-sous-Dammartin : ECT autorisé à polluer trois fois plus avec ses déchets

    >|Faustine Léo|13 octobre 2016, 20h20|0

     

    écologieGrand Paris

    Les normes ne lui suffisent pas. ECT, qui se définit comme « le 1er groupe français de gestion et de stockage de matériaux inertes », a obtenu de l’Etat l’autorisation de tripler les seuils chimiques d’acceptabilité de ce qu’il reçoit à Villeneuve-sous-Dammartin, à raison de 400 camions par jour et 3,8 millions de tonnes par an.

     

    Le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST), composé, entre autres, d’élus, de représentants de l’Etat, de membres d’associations et d’un médecin a donné ce jeudi après-midi un avis favorable à cette dérogation. Il sera suivi par le préfet.

     

    Ainsi, les briques, bétons, tuiles, terres et pierres réunis pour constituer des buttes dites « paysagères » pourront contenir trois fois plus de plomb, d’arsenic, de sulfates, de benzène ou de mercure. En tout, une vingtaine de matières toxiques est indexée. « Les terres de déblai peuvent contenir naturellement ces matières. Comme les sulfates, en raison de la présence de gypse dans les sous-sols », justifie la préfecture qui avait demandé à ECT une expertise supplémentaire par un hydrogéologue.

     

    Mais cette explication ne convient pas aux associations écologistes comme Nature Environnement 77 (NE77). « Dans les immeubles détruits, on trouve de vieilles peintures au plomb, avance Marie-Paule Duflot, sa vice-présidente. Dans les bétons on a rajouté des produits chimiques pour les stabiliser, sans même penser qu’ils seraient réduits en gravats un jour ».

     

    Quatre captages d’alimentation en eau potable sont situés dans un rayon de 5 km autour du site. « La nappe phréatique est naturellement protégée », assure l’expert. Pas aux yeux de NE77 qui pointe que « les eaux de ruissellements se déversent dans la Biberonne, affluent principal de la Beuvronne, l’une des rivières les plus polluées de Seine-et-Marne, pour laquelle la France a demandé une dérogation d’atteinte bon potentiel en 2027 ».

     

    Le sujet est d’autant plus sensible que la majorité LR au conseil départemental vient d’accepter 1M€ d’ECT pour retirer les recours formulés par l’ancienne majorité (PS) contre l’arrêté d’extension du site de Villeneuve-sous-Dammartin, accordé par l’Etat en 2014. Ce site accueillera une partie des 43 millions de tonnes de déblais des travaux du Grand Paris. Or, en juin 2015, les élus régionaux ont à l’unanimité voté un moratoire de trois ans empêchant toute extension des sites de stockages de déchets dans le département, lequel accueille 80% des volumes franciliens.

     

    « Cela n’aura aucun impact sur l’environnement », assure ECT

    ECT se voit blanc comme neige. « Il ne s’agit en aucune manière d’accepter des « polluants », précise Benjamin Tilliet, le directeur du développement, qui n’échange que par courriel. Il ne s’agit que d’éléments chimiques naturellement présents dans les sols. Les déblais restent inertes sans impact sur l’environnement. Ils sont de plus soumis à une double procédure de traçabilité ».

    ECT qui réalise 85 M€ de chiffre d’affaires par an en exploitant quinze sites en France, assure respecter la réglementation et entend bien le rappeler à ses détracteurs. « Lorsque l’environnement hydrogéologique le permet, comme ici à Villeneuve-sous-Dammartin, la réglementation permet de multiplier par trois les seuils d’acceptation, poursuit le directeur. Les études montrent que cela n’a aucun impact sur l’environnement et n’affecte en aucune manière les nappes ».

    Les habitants du secteur n’encourraient donc aucun risque « puisque les seuils en question sont même inférieurs aux seuils de détection en laboratoire ».

    Quant à savoir pourquoi ECT a soudain besoin de cette autorisation alors que le site est exploité depuis des années, le directeur l’explique par l’arrivée imminente des déblais du Grand Paris.

    F.Lé.

      leparisien.fr

    http://www.leparisien.fr/villeneuve-sous-dammartin-77230/villeneuve-sous-dammartin-ect-autorise-a-polluer-trois-fois-plus-avec-ses-dechets-13-10-2016-6204210.php

     

     

     

     

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    13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 19:07

     

     

    Airparif n’a pas édité de publication sur la qualité de l’air en Seine et Marne depuis près de 2 ans, alors qu’elle continue à en publier pour le Val d’oise, L’Essonne, le Val de Marne, Paris et la Seine St Denis.

     

     

     

     Pourquoi ?

     

     

    Est-ce à la suite de la décision

     de Jean Jacques Barbaux

    de ne plus verser

    de subventions à Airparif ?

     

     

     

    Pas d’études de la pollution de l’air

    =

     pas de problèmes pour le Conseil Départemental ? 

     

     

     

                         A vous de juger                         

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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