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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 14:08

 

 

St Cyr sur Morin, charmant village rural de 1900 âmes, où vécut et mourut Pierre Mac Orlan (1), ou vécurent également Jean Pierre Chabrol (2) et Jacques Canetti (3).

Georges Brassens aimait à y venir  (4)

C’est là qu’est implanté le musée départemental de la Seine et Marne qui rassemble plus de 20 000 objets de notre patrimoine départemental. (5).

 

 

 

C’est dans ce village rural que la Sté Démolition et Récupération de Métaux DRM, a choisi d’implanter son activité de tri et regroupement de déchets dangereux, casse automobile … (6)

 

 

ST CYR SUR MORIN : bientôt un centre de tri et regroupement de déchets dangereux, une casse automobile…. ?

L’entreprise DRM déjà implantée à Jouarre souhaite transférer son activité à St Cyr sur Morin.

 

DRM une entreprise bien connue des services de l’ETAT pour avoir exploitée sans l’autorisation préfectorale requise une installation de récupération de métaux à Jouarre à partir de 2007, après différentes mises en demeure, suspension d’activité… l’entreprise a finalement obtenu l’autorisation d’exercer seulement 5 ans plus tard en 2012 par M. le préfet Pierre Monzani mais un an plus tard une nouvelle mise en demeure de l’ETAT a été prise à son encontre : certaines prescriptions techniques de l’arrêté de 2012 n’étant pas respectées.

 

Le projet serait situé rue Montgoins au hameau des Grands Montgoins sur la commune de St Cyr sur Morin sur un espace agricole actuellement cultivé, les plus proches habitations sont situées à une vingtaine de mètres de l’emprise du projet.

 

 

L’entreprise pourrait stockée jusqu’à 200 tonnes de déchets dangereux.

La hauteur des tas métalliques pourrait être de 6 mètres.

Le trafic serait d’environ 40 poids lourds par jour.

Les eaux de ruissellement du site se dirigeraient vers le Petit Morin.

L’activité exercée sur le site pourrait engendrer une pollution des sols et des eaux liées aux déversements accidentels de liquides polluants.

Le site serait accessible par la RD 37.

L’autoroute A4 est située à 11 kms.

L’exploitant ne précise pas d’où proviendraient les déchets : de la France entière ?

 

 

Pour mémoire c’est sur cette commune

qu’une décharge illégale de mâchefers

a été implantée en 2012.

 

voir notre article

http://adenca.over-blog.com/article-dossier-rtr-environnement-st-cyr-sur-morin-de-quels-incinerateurs-proviennent-les-31-000-tonnes-de-123701262.html

 

 

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mac_Orlan

(2) http://www.jeanpierrechabrol.fr/actualite/actualite.php

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Canetti

(4) http://www.aupresdesonarbre.com/albums/stcyr2007.php?num=0

(5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_d%C3%A9partemental_de_la_Seine-et-Marne

 

(6)http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Avis_AE_-_St_Cyr_sur_Morin_.pdf

 

pour aller plus loin :

http://www.leparisien.fr/noyon-60400/les-jantes-rigida-finiront-a-la-fonderie-27-10-2010-1125169.php

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 15:36
Riverains des installations polluantes et dangereuses
une population méprisée par l’ETAT ?
A vous de juger
Un exemple parmi tant d’autres :
Alors qu’en 2001 les médecins s’étaient élevés contre l’implantation d’une centrale à bitume à la Ferté sous Jouarre le préfet Cyrille SCHOTT (1) l’autorisa le 8/6/2001 et elle est toujours en fonctionnement, sans qu’à notre connaissance, aucune étude sanitaire n’ait été réalisée autour du site.
Alors que la pollution de l’air fait des ravages sur la santé des populations, qu’on nous annonce chaque année de plus en plus de problèmes respiratoires, cardiaques, cancers…
Alors que le déficit de la Sécurité Sociale se creuse chaque année, la fuite en avant continue dans notre département où les préfets autorisent régulièrement l’implantation de sites polluants ou dangereux concentrés aux mêmes endroits notamment au nord-ouest 77.
Des pratiques d’un autre siècle, où sous prétexte d’hypothétiques créations d’emplois l’on privilégiait l’intérêt financier des actionnaires au mépris de la qualité de vie et de la santé des riverains de ces sites polluants et dangereux.
Le temps est venu de prévenir plutôt que guérir.
Les populations ne doivent plus servir de cobayes
Fort de Courtry/Vaujours
Le 1er projet en France
de carrière de gypse sur un site
où ont été pratiqués des essais nucléaires
ne doit pas voir le jour.
Les yeux des responsables
de la santé publique
vont-ils enfin s'ouvrir ?
(1) Pour le remercier de ses bons et loyaux services l’ETAT le nomme préfet de la région Basse Normandie en 2004 et du Languedoc Roussillon en 2007 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
Les médecins s'élèvent contre l'usine à bitume

Georges Blond | 12 Févr. 2001, 00h00

 

A LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE, le corps médical brandit l'étendard de la révolte. Les médecins lancent une pétition pour s'opposer à l'implantation définitive de la centrale d'enrobé routier de la société Wiame en zone industrielle du Hainault à Sept-Sorts. Centrale installée avec des autorisations provisoires de six mois début 1999 pour faciliter la réfection de 4 km de la RN 3.

 

Prévue pour six mois, elle a été autorisée pour six de plus. Et a déjà provoqué l'ire des riverains et des associations de défense de l'environnement. La pétition regroupe les signatures de dix médecins dont un pneumologue, un ORL, un radiologue et un acupuncteur, de quatre pharmaciens, de deux opticiens, d'un biologiste et d'un kinésithérapeute.

Elle est adressée au préfet de Seine-et-Marne ainsi qu'aux membres du conseil départemental d'hygiène pour qu'ils émettent un avis défavorable.
« Odeurs suffocantes irritantes, gênantes »
« Je porte à votre connaissance mes constatations personnelles quant aux odeurs suffocantes, irritantes, extrêmement gênantes, de bitume », attaque le docteur Sylvaine Drouet-Perche dans le courrier qui accompagne la pétition. Le médecin évoque également des gênes de respiration en plein centre-ville de La Ferté, de brusques accès de toux en passant sur la RN 3 au niveau de l'usine, des panaches de fumées grisâtres se rabattant sur une société de produits alimentaires proche. Plusieurs pétitionnaires se sont déplacés pour remplir le cahier mis à la disposition du public au moment de l'enquête publique. Ils s'étonnent « que le commissaire-enquêteur ait pu donner un avis favorable alors même qu'il avait entre les mains des éléments qui auraient dû, tout au moins, le pousser à demander un complément d'information, insiste le docteur Drouet-Perche. A commencer par le rapport technique très détaillé établi et déposé par Jean-Gérard Mathé, ingénieur de l'Equipement au plan national. Il y rappelait l'ensemble des obligations des centrales d'enrobé routier. Sans oublier les observations de Georges Leroy, président de l'Association des amis de la nature, de Changis. »
Les opposants s'insurgent contre l'emplacement choisi
D'un commun accord, les opposants au projet ne s'élèvent pas contre l'installation elle-même. Ils savent que « les routes sont indispensables à la vie moderne, et le bitume par voix de conséquence. » Ils s'insurgent contre le site choisi. Dans une zone industrielle et commerciale accueillant des commerces de bouche et sous les vents dominants qui poussent les fumées sur l'agglomération de La Ferté et sa population de 10 000 âmes.

 

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-medecins-s-elevent-contre-l-usine-a-bitume-12-02-2001-2001953004.php

 

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 09:15

Grand Paris

Riverains

des décharges

des entreprises de concassage

et

de recyclage de déchets BTP

 vous n’avez pas la parole

 vos élus décident pour vous avec les professionnels du BTP

 

 

Aujourd’hui nous apprenons que certains professionnels du BTP souhaitent déverser 5 à 10 % des terres du Grand Paris sans retraitement préalable sur les terrains appartenant à l’Agence des Espaces Verts.

 

Vous connaissez le style remblais de moins de 2 mètres pour lesquels on n’impose aucunes contraintes, aucuns contrôles, des chantiers dans le genre de celui de Villeparisis.

 

Un vide juridique sur lequel Mme Royal ne se penche pas, il ne faut pas contrarier les professionnels du BTP, quand aux riverains de ces installations c’est une minorité invisible qui ne pèse pas lourd dans la balance.

 

Villeparisis l'Ambrésis 18/9/2012

Villeparisis l'Ambrésis 18/9/2012

Assemblée Nationale  
Mardi 24 mars 2015, Séance de 17 heures, Compte rendu n° 38

 Table ronde sur les déchets de chantiers liés au Grand Paris

 

Extrait de l’intervention de M. Erwan Le Meur, président de la FEDEREC BTP

 

"FEDEREC est une fédération d’entreprises spécialisées dans le domaine du recyclage, présentes sur 1 500 sites. Je suis président de la branche BTP qui représente 90 entreprises. Notre fait d’arme a été le pilotage des travaux dans le cadre du plan industriel « Recyclage et matériaux verts » de la gestion et du recyclage vert des déchets, notamment des matériaux du BTP, et les propositions que nous avions formulées en 2014 ont été retenues. Je suis par ailleurs président de l’Association des entreprises du port de Gennevilliers et donc concerné par ce qu’a évoqué M. Philippe Yvin au sujet du transport fluvial.

Le but de FEDEREC est de réussir à optimiser la valorisation des déchets du bâtiment. Lorsque l’on évoque le Grand Paris, ce sont quasi exclusivement les déblais issus de la part souterraine du chantier qui sont mentionnés ; or les gares représentent des volumes énormes de déchets non dangereux mais non inertes. Il est donc essentiel de parler de ces gares à construire ainsi que de la réhabilitation des quartiers environnants. La valorisation constitue une source d’économie, dans le domaine de la revalorisation évoquée par M. Philippe Yvin, nos sociétés de BTP possèdent des outils, telle la plate-forme SolDating. L’enjeu est la mise en relation des chantiers générateurs de terres et les chantiers qui en ont besoin, cela en lien avec l’Agence des espaces verts du conseil régional d’Île-de-France. Nous pensons que 5 à 10 % de terres pourraient ainsi être réutilisés sans retraitement préalable."

 

 

Vous pouvez consulter l'intervention complète de M. Le Meur à l'aide du lien qui suit :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 19:17
Mme Royal la Seine et Marne vous remercie
Notre département était déjà le parent pauvre au niveau des contrôles de la qualité de l’air AIRPARIF
avec 15 % de moins de subvention
la situation va encore se détériorer.
Ne regardez plus ailleurs, n’employez pas des méthodes
datant d’un autre siècle
Pas de contrôles = pas de problèmes
Le déficit de la Sécurité Sociale doit se résorber
Non en réduisant le nombre de médecins
Mais en réduisant le nombre de malades
touchés par la pollution

 

 

Paru dans le journal de l'environnement :
Ségolène Royal sabre la mesure de la qualité de l’air

Le 14 avril 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg

Faire participer les agriculteur à la surveillance de la qualité de l'air ? 
Faire participer les agriculteur à la surveillance de la qualité de l'air ?
DR

 

Le ministère de l’écologie réduit massivement ses subventions 2015 au réseau francilien de mesure de la qualité de l’air, Airparif. Et 2016 s’annonce encore plus difficile pour Airparif et les autres AASQA.

 

Incompréhensible. Quelques jours après un sévère épisode de pollution de l’air aux particules au-dessus de l’Ile-de-France, le ministère du développement durable rabote significativement la subvention annuelle allouée au réseau régional de mesure de la qualité de l’air, Airparif.

La baisse du soutien étatique touche les 27 associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA). Mais pas forcément dans les mêmes proportions. Globalement, avec une aide légèrement inférieure à 17 millions d’euros, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) va réduire d’environ 1% son coup de pouce annuel aux AASQA.

FINANCER LE RÉSEAU COMORIEN

Pas terrible. Mais Laurent Michel, le directeur général de l’énergie et du climat, doit concilier l’inconciliable: la baisse des crédits de sa direction et l’accroissement du nombre d’AASQA. Paris doit en effet compter avec le réseau comorien (Mayotte) qui, pour ne pas être important, consomme déjà ses 300.000 €, soit deux fois plus qu’initialement prévu.

Très curieusement, c’est le réseau francilien qui règle cette addition. Pour cette année, le montant de la subvention étatique d’Airparif va ainsi diminuer de 15%. «Cela nous plonge dans une situation très délicate, se désole son président, Jean-Félix Bernard. Car pour l’essentiel, nos dépenses sont des salaires d’ingénieurs.» Problème: le coup de rabot opéré par les services de Ségolène Royal n’est pas le premier.

LES PAUVRES PAIENT POUR LES RICHES

Pour d’obscures raisons, très éloignées de la qualité de l’air, le conseil général des Hauts-de-Seine a claqué la porte en 2013. Dans la foulée, le département du Val d’Oise a réduit le montant de son allocation. De quoi alléger de 118.000 € le budget annuel du réseau d’Ile-de-France. «Ce sont désormais les citoyens des départements les plus pauvres qui payent pour que ceux des Hauts-de-Seine aient une information de qualité sur l’air», constate Jean-Félix Bernard.

Inexplicable (le ministère de l’écologie n’a pas répondu à nos demandes d’interview), la situation d’Airparif pourrait préfigurer une importante chute des subventions publiques aux AASQA. Dans un courrier adressé il y a quelques jours à Bernard Garnier, le président de la fédération ATMO France, Laurent Michel, se montre pessimiste: «Compte tenu du contexte budgétaire, la tendance à la baisse des budgets de l’Etat se poursuivra en 2016».

L’INVESTISSEMENT IRA AU FONCTIONNEMENT

Aussi, le DGEC recommande-t-il aux dirigeants des AASQA de prendre des mesures. Déjà, ils peuvent «à titre exceptionnel» utiliser les dotations pour les investissements pour assurer le fonctionnement des réseaux. Ils devront aussi (et surtout) trouver de nouvelles ressources. Les collectivités locales? Mauvaise pioche. Les dotations globales de fonctionnement sont partout en baisse. Et en Ile-de-France, c’est désormais la métropole du Grand Paris qui a la compétence de la qualité de l’air. Cela n’incite pas les départements voisins à ouvrir leur portefeuille. Ce qui est doublement dommage. Car c’est le Grand Paris, présidé par Patrick Devedjian, par ailleurs président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qui a déjà fermé le robinet à subvention d’Airparif.

FAIRE PAYER LES AGRICULTEURS?

Les entreprises alors? Ces derniers peuvent effectivement déduire de leur TGAP[1] les dons aux associations de mesure de la qualité de l’air[2]. Sera-ce suffisant? Rien n’est moins sûr. «Les industriels ne cessent de réduire leurs émissions polluantes, ils vont donc payer de moins en moins de TGAP, souligne Jean-Félix Bernard. Il vaudrait mieux chercheur ailleurs.» Ailleurs, cela peut être du côté des automobilistes, mais aussi des agriculteurs, dont les émissions indirectes de nitrate d’ammonium peuvent représenter parfois plus de la moitié de la masse des particules fines dans l’air de la région capitale.

Des suggestions qui inspireront, peut-être, les parlementaires? Députés et sénateurs reprennent prochainement leurs discussions sur le projet de loi sur la transition énergétique. Ils mènent aussi l’enquête sur le coût sanitaire des pollutions de l’air et l’efficacité des politiques publiques en la matière.

 

 

[1] TGAP: taxe générale sur les activités polluantes

[2] Les dons versés au profit d'une association de gestion de réseau de mesure de la pollution atmosphérique agréée par le ministère chargé de l'environnement et dont l'exploitant est membre, sont déductibles de la TGAP.

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 10:33

 

Livre paru en 2005

« Experts et citoyens face aux intérêts privés »

d’ André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys

 

Qu’en ait-il

10 ans après

la parution de ce livre ?

 

 

Les « élites » qui nous dirigent

protègeront-ils 

les riverains 

du fort de Courtry/Vaujours

contre les risques d’une telle exploitation

ou favoriseront-ils les intérêts privés des actionnaires

de la multinationale St Gobain ?

 

L’avenir nous le dira…..

 

 

Paru sur le site Alternatives Economiques :

Alertes santé. Experts et citoyens face aux intérêts privés
par André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys, avec la collaboration de Marie-Laure Mermet et de Camille Saïsset

 

Dominique Desbois
Alternatives Economiques n° 240 - octobre 2005

 

Amiante, tabac, métaux lourds, dioxine…, la"manufacture des risques" menace-t-elle notre santé?

Face aux pollutions de notre environnement quotidien, qu'il soit professionnel, domestique ou public, des voix s'élèvent pour dénoncer les manquements, les dérives, voire les abus, mais aussi plus dramatiquement l'étendue de notre ignorance. Cet ouvrage nous présente le florilège des affaires, grandes ou petites, qui ont révélé au public les liens avérés entre la présence de ces différents polluants et la progression du cancer ou des problèmes d'infécondité.

Au-delà du traitement événementiel du sujet, le mérite d'un tel ouvrage est de révéler la dimension du problème environnemental posé par la prolifération des substances chimiques engendrées par notre mode de développement. Plus de 100 000 substances différentes sont aujourd'hui diffusées sur le marché européen et, pour la plupart d'entre elles, leurs effets à long terme sur l'environnement restent mal connus.

Afin de fonder les politiques publiques sur une meilleure connaissance de notre environnement, le projet Reach de règlement européen ambitionne d'évaluer quelque 30 000 substances de synthèse, produites ou importées en quantité supérieure à une tonne par an. Face aux stratégies d'arrière-garde de certains groupes industriels visant à dénaturer ce projet, l'ouvrage appelle à réformer notre système de sécurité sanitaire pour qu'il garantisse une réelle indépendance dans l'exercice professionnel de l'expertise et qu'il ouvre plus largement le processus d'évaluation au dialogue avec les représentants de la société civile.

 

Alertes santé. Experts et citoyens face aux intérêts privés, par André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys, avec la collaboration de Marie-Laure Mermet et de Camille Saïsset
Ed. Fayard, 2005, 422 p., 22 euros.

http://www.alternatives-economiques.fr/alertes-sante--experts-et-citoyens-face-aux-interets-prives-par-andre-cicolella-et-dorothee-benoit-browaeys--avec-la-collaboration-de-marie-laure-mermet-et-de-camille-saisset_fr_art_193_22149.html

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 09:30
Projet décharge ISDI Vignely: Le nouveau conseiller général du canton de Claye-Souilly Olivier Morin va-t-il tenir ses engagements de campagne ?

 

Dans un article du journal la Marne le candidat au Conseil Général sur le canton de Claye-Souilly indiquait :

« Nous lutterons contre tous les nouveaux projets qui aboutiraient à l’ouverture de décharges supplémentaires » prévient Olivier Morin (1)

 

Maintenant qu’il est élu Conseiller Général du canton M. Olivier Morin va-t-il tenir ses engagements de campagne ?

 

En effet le projet de décharges ISDI de Vignely est en cours d’instruction à la préfecture, la communauté de communes du pays de Meaux dont il est l’élu va être consultée sur ce dossier.

Donnera-t-elle un avis ou ne répondra-t-elle pas dans les délais à la demande de M. le Préfet comme elle l’a fait pour les décharges ISDI de Crégy les Meaux et Isles les Villenoy ?

 

 

Un dilemme pour M. Olivier Morin, élu de Meaux, qui a voté tous les projets de démolition urbaine, Meaux une ville qui a besoin de décharges pour déverser ses déchets BTP puisque 2 nouvelles tours devraient être encore abattues cette année.

 

Le binôme de M. Morin, l’adjointe au maire de Claye-Souilly, Madame Véronique Pasquier, a donné récemment un avis favorable pour l’implantation d’une méga décharge ISDI à Annet sur Marne sur 98 hectares de terres agricoles.

 

Quand à sa suppléante Mme Souad Ancelot, elle est l’élue de Fresnes sur Marne, commune qui est demandeur d’une décharge ISDI depuis les années 1990 comme le précise le futur exploitant l’entreprise Syneos (2)

 

 

 

(1) http://www.journallamarne.fr/2015/03/15/departementales-pour-lump-priorite-a-la-liaison-meaux-roissy-aux-transports/

(2) http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ISDI_Fresnes_syneos_PARTIE_1_SUR_3.pdf

 

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 15:29
Communauté
d’agglomération Marne et Gondoire (1)
Une bonne initiative de protéger ses espaces agricoles à condition de ne pas envoyer ses ordures sur les espaces agricoles des autres.
Alors que cette communauté d’agglomération engage maintes et maintes démolitions urbaines, on constate qu’elle n’a aucunes décharges ISDI sur son territoire et
qu’ elle vient de donner récemment un avis défavorable à l’implantation d’une telle décharge à Jossigny.
Marne et Gondoire 
une communauté d’agglomération bien muette
quant il s’agit de dévoiler l’endroit
où elle vient déverser ses déchets BTP 
sur les espaces agricoles 

 

- à Annet sur Marne près du plus important captage d’eau de Seine et Marne ?

 

- à Fresnes sur Marne près de l’école maternelle ?

 

- où bientôt à Isles les Villenoy près d’une école primaire et d’un lotissement ?
Quant à M. Matthieu Orphelin élu EELV au conseil régional des Pays de Loire et porte parole de la Fondation Hulot, on aurait bien aimé l’entendre quand l’ETAT a donné l’autorisation d’implanter des mégas décharges encore et encore sur les espaces agricoles du nord-ouest 77.

 

Mais il n’est pas trop tard
ADENCA
lui propose une visite autour des décharges du nord-ouest 77.
Paru dans le journal le Parisien 77 :
Le sanctuaire environnemental de Marne et Gondoire séduit la fondation Hulot

Thomas Poupeau | 12 Avril 2015, 16h08 | MAJ : 12 Avril 2015, 16h08

 

 

 

Vallée de la Brosse. Ce site est protégé de l’urbanisation par le Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains. (DR.)

Vallée de la Brosse. Ce site est protégé de l’urbanisation par le Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains. (DR.)

 

Flambant neuf, l’ultramoderne hôpital de Marne-la-Vallée, à Jossigny, scintille de mille feux… au beau milieu d’un champ de betteraves. C’est l’effet du Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PPEANP), et il plaît beaucoup à Nicolas Hulot, conseiller du président Hollande en matière d’écologie.

Sa fondation vient de désigner le PPEANP, mis en place par Marne et Gondoire en 2012, comme une solution pour lutter contre le réchauffement climatique. Principe du dispositif : sanctuariser des zones vertes en milieu urbanisé ou semi-urbanisé en empêchant toute construction.

Choisi par la Fondation Hulot avec une centaine d’autres dispositifs pour être soumis à un vote public sur Internet, jusqu’au 19 avril, le PPEANP pourrait bénéficier d’une importante campagne de communication pour le faire connaître, et favoriser par la suite son application dans d’autres territoires….

 

Le PPEANP présente plusieurs atouts aux yeux de la fondation Hulot. « Sur les enjeux climatiques, préserver des espaces naturels et agricoles, et ainsi lutter contre l’urbanisation et l’artificialisation des sols à tout va, permet de contribuer à la résilience face aux changements climatiques, analyse Matthieu Orphelin, porte-parole de la fondation. Cela permet notamment de répondre aux enjeux d’adaptation pour plein de raisons, en particulier en préservant des sols qui sont des formidables puits de carbone, contrairement aux surfaces artificialisées. »

Qui plus est, les zones naturelles sanctuarisées permettent également d’être « plus résilient face aux inondations, sans compter que maintenir de tels espaces doit permettre de contribuer à l’alimentation des territoires par une agriculture locale de qualité », précise celui qui est aussi le 15e vice-président EELV du conseil régional d’Ile-de-France.

À Marne et Gondoire, ce sont environ 4 638 ha qui sont soumis au PPEANP, soit plus de la moitié du territoire. Parmi elles, la plaine agricole de Jossigny, ou encore les 500 ha classés de la vallée de la Brosse et de la Gondoire.

Michel Chartier Président PS de la communauté d’agglomération Marne et Gondoire, élu à l’origine du PPEANP (LP/DR.)

POUR

« Cela protège les espaces naturels et les agriculteurs »

C’est Michel Chartier (PS), président de Marne et Gondoire, appuyé par le département, qui a lancé le Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PPEANP) en 2012. « L’objectif de ce dispositif, c’est d’empêcher l’étalement urbain », résume l’élu. Marne et Gondoire est particulièrement concernée par l’urbanisation, étant située sur le périmètre de Marne-la-Vallée, une ville nouvelle où l’Etat impose un rythme de construction de logements effarant. « Non seulement le but est de protéger les espaces naturels, dont certains sont classés, mais également les agriculteurs du secteur, à qui on ne peut pas demander d’avoir une vision à long terme si on leur bouffe leurs terres », poursuit le socialiste….

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 09:51

 

 

 

 

Veolia pour masquer les odeurs en provenance de sa décharge diffuse dans l’air un déodorisant dont nous ne connaissons ni la teneur en produits chimiques, ni même la quantité utilisée…..

 

Ce qu’en dit un rapport de LNE de 11/2009 effectué pour le ministère de l’écologie :

 

« Un produit masquant augmente la concentration d’odeur en masquant l’odeur désagréable par une odeur plus agréable sans forcément réduire les concentrations des substances des gaz. » (1)

 

Lors de la dernière commission de suivi de site de décembre 2014, les associations environnementales ont réclamé la nature des produits chimiques utilisés par Veolia pour dissimuler les odeurs.

 

Or plus de 4 mois après Veolia n’a toujours pas fourni la fiche de données sécurité du produit qu’elle utilise.

 

Qu’est-ce qu’une fiche de données sécurité ?

 

Vous trouverez ci-dessous un exemple des informations que peut contenir une fiche de donnée sécurité :

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/BERCY%20Airthitone%20(1).pdf

 

 

 

Dans un souci de transparence

la plus importante décharge d’Europe

de déchets ultimes

n’aurait-elle pas dû fournir ce document

à la 1ère demande des associations ?

 

A vous de juger

riverains

vous qui supportez jour après jour les nuisances

de cette méga décharge

 

 

(1) page 3 bis http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/SENTOREF_Rapport_final_LNE_2010_09.pdf

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 18:30

 

Qu’est ce

qu’une commission de suivi de site

(CSS) ?

Ce qu’en disent les services de l’ETAT :

 

« Le droit à l’information des citoyens est un élément fort de la réglementation française. L’article L. 124-1 du code de l’environnement l’affirme - "Le droit de toute personne d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues, reçues ou établies par les autorités publiques" - et la loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages renforce cette information pour les risques technologiques. » (1)

 

 

Et sur le terrain comment cela se passe ?

 

Qui nomme les représentants des riverains et associations environnementales aux commissions de suivi de site des installations polluantes ou dangereuses ?

 

C’est le préfet du département

 

 

Sur quels critères ?

Nous n’en savons rien

 

 

Nous constatons qu’en général les associations agréées par la préfecture sont nommées dans ces commissions, quant aux autres, les petites associations de terrain qui connaissent bien les dossiers, elles peuvent tenter de déposer leur candidature, mais il est rare qu’elles soient retenues.

 

Quant à l’ouverture de ces commissions au public

(qui permet comme dans un conseil municipal de pouvoir écouter les débats, prendre des notes, mais sans avoir droit de s’exprimer)

 qui décide ?

 

Les membres élus au bureau de la commission de suivi de site

 

Le président est d’office le préfet ou son représentant

Chacun des collèges est représenté par un membre :

- Administration de l’ETAT ( un représentant de la DRIEE ou DREAL)

- Elus des collectivités territoriales

- Exploitant de l’installation

- Salariés de l’exploitant

- Riverains ou associations de protection de l’environnement.

 

Quelle concertation pour vous riverains de ces installations polluantes et dangereuses ?

 

Avant l'implantation du site, vous serez peut-être convié à une ou deux réunions d'information et vous pourrez donner votre avis au commissaire enquêteur lors de l’enquête publique  mais le préfet n’est pas obligé d’en tenir compte.

 

Et après l’installation de l’industriel ?

 

Vous pourrez consulter les compte-rendus des commissions de suivi de site, si le préfet de votre département les fait mettre en ligne.

 

Et après

Vous avez le droit de subir, subir, encore et encore….

 

 

Concertation en Seine et Marne :

 

Notre association n’a été nommée ni dans la commission de suivi de site Fort de Courtry/Vaujours, ni dans celle de Sita Villeparisis, alors que nous suivons régulièrement ces dossiers.

 

A ce jour aucunes commissions de suivi de site n’est ouverte au public en Seine et Marne.

 

Depuis le départ en août dernier de la préfète Nicole Klein, il semblerait que les compte-rendus des commissions de suivi de site ne soient plus mis en ligne sur le site de la préfecture, est-ce un oubli ou une volonté du préfet Jean-Luc Marx de ne plus mettre ses compte-rendus en ligne ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Un manque de transparence en Seine et Marne ?

A vous de juger

 

 

(1) http://www.picardie.developpement-durable.gouv.fr/qu-est-ce-qu-une-commission-de-suivi-de-site-css-r373.html

 

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:28

 

La 1ère étude sanitaire de zone en Ile de France a été financée par l'ETAT, les collectivités territoriales... dans les Yvelines, le département où l’espérance de vie est l’un des plus élevés d’Ile de France.

 

 

Trouvera-t-on

 au titre de la solidarité régionale et nationale

de l’argent pour financer

une étude sanitaire de zone autour

du Fort deCourtry/Vaujours

situé dans le 93 et le 77, les deux départements

où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France ?

 

 

 

Comme à Vincennes un Comité Scientifique pourrait être  également créé pour connaître l’impact des activités du CEA de Courtry/Vaujours sur la population.

 

 

 

Paru dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire de l’Institut de Veille Sanitaire du 27/2/2007 n° 07/08

 

Regroupement de cancers pédiatriques à Vincennes, rôle du Comité scientifique de 2001 à 2006 : une confrontation entre les attentes sociales et l’expertise scientifique
 

 

Martine Ledrans (m.ledrans@invs.sante.fr)1, Benoît Hazebrouck2, Jacqueline Clavel3, Pascal Empereur-Bissonnet1, Christian Cochet4, Emmanuelle Fourme1, Robert Garnier5, Frédéric Goldschmidt6, Olivier Hartmann7, Éric Jougla8, Brigitte Lacour9, Dominique Lafon10, Isabelle Momas11, Roland Masse, Martine Ramel7, Florence Suzan1, Denis Zmirou-Navier12, Philippe Quénel1
1 / Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 2 / Institut national de l’environnement industriel et des risques, Verneuil-en-Halatte, France 3 / Inserm UMR-S754, IFR69, Villejuif, France 4 / Centre scientifique et technique du bâtiment, Champs-sur-Marne, France 5 / Centre antipoison de Paris, France 6 / Institut de la radioprotection et de la sûreté nucléaire, Fontenay-aux-Roses, France 7 / Institut Gustave Roussy, Villejuif, France 8 / Inserm CépiDc, Le Vésinet, France 9 / Registre national des tumeurs solides de l’enfant, Nancy, France 10 / Institut national de recherche et de sécurité de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, Paris, France 11 / Université René Descartes, Paris, France 12 / Université Henry Poincarré, Nancy, France

 

Résumé


Suite au signalement en 1999 d’un regroupement de cancers chez des enfants fréquentant une école bâtie sur un ancien site industriel, les études épidémiologiques et environnementales écartent dans un premier temps un lien possible entre ces cancers et la fréquentation de l’école. En mai 2001, le signalement de nouveaux cas génère une situation de crise. Un Comité scientifique (CS) regroupant 16 experts est réuni. L’objectif de cet article est d’analyser son travail, les difficultés rencontrées notamment dans ses relations avec les parties prenantes et les enseignements tirés. Les missions du CS étaient d’examiner les questions de la population, d’analyser les résultats des investigations engagées et de proposer et suivre les études nécessaires. En trois ans, le CS a effectué un travail conséquent d’expertise de nombreuses études épidémiologiques et environnementales. Le hiatus existant initialement entre les attentes sociales et la démarche scientifique proposée, le déficit de communication avec les parties prenantes, le manque de moyens constituèrent les principales difficultés rencontrées par le CS. Cependant, au fil du temps, une interaction positive s’est établie entre le CS et les parties prenantes, la population notamment. Le CS recommande, dans de telles situations, de mettre en oeuvre des dispositifs articulés d’expertise et de décision, légers et réactifs, intégrant dès que possible toutes les parties prenantes.

 

http://www.invs.sante.fr/beh/2007/07_08/

 

 

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