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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 09:16

 

BILAN DE FONCTIONNEMENT 2013 DU SYSTEME D’ASSAINISSEMENT DIRECTION DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT - S.A.T.E.S.E. Villevaudé / BOURG

 

Caractéristiques administratives Commentaires Code Sandre : 037751701000 Ingénieur SATESE : Franck DELAPORTE FONCTIONNEMENT DE LA STATION : Ce dispositif n'est pas éligible à l'assistance technique du SATESE, mais a fait l'objet d'une visite calée sur une mesure d'autosurveillance. Cette station d'une capacité de 2000 E.H. est rustique et peu performante pour une collectivité de la taille de Villevaudé. D'après les résultats de l'autosurveillance réalisée par l'exploitant et le SATESE, ce lagunage atteint tout de même la performance minimale de 60% de rendement sur la Demande Chimique en Oxygène (DCO) imposée par l'arrêté du 22 juin 2007. Néanmoins, la police de l'eau a relevé le non-respect de la norme en DBO5 déclarée dans le dossier d'information administrative. Dans le cadre de la réalisation du Schéma Directeur d'Assainissement (SDA), la police de l'eau s'est prononcée sur les possibles exigences de traitement qui seraient imposées à la commune dans le cas d'une remise à niveau de 25à35 mg/l, DBO5àson système de traitement. Les normes de rejet seraient les suivantes : MES 20 mg/l. La filière qui semble la plus adaptée à ce niveau deà125 mg/l et NGLàmg/l, DCO traitement est le procédé boues activées. COMPORTEMENT DU RESEAU : D'après les mesures réalisées au cours de l'étude de SDA, les anomalies suivantes ont été quantifiées : - volume total journalier d'Eaux Claires Parasites Permanentes (ECPP) estimé à 96 m³/j, soit 30% du volume total journalier mesuré par temps sec (330 m³/j). En 2013, ce volume approcherait les 200 m3/j. - surface active raccordée anormalement aux réseaux d'eaux usées de 6 540 m². 62% de la surface active calculée ont été identifiés. Le maintien du réseau d'assainissement en système mixte nécessite la construction d'un bassin d'orage de 520 m³ (surface active de 70 ha pour le secteur en unitaire). AUTOSURVEILLANCE : Les deux mesures d'autosurveillance réglementaires sont assurées par l'exploitant mais il n'y a pas d'équipement de mesure du débit. Le débit entrant est estimé d'après les temps de pompage. L'installation d'un déversoir dans le canal débitmétrique de sortie entraîne la mise en charge de la lagune. La pose d'un canal jaugeur de type Venturi à section exponentielle est donc recommandée. L'installation d'un débitmètre électromagnétique est souhaitable sur le poste de refoulement alimentant le lagunage afin de mesurer correctement le débit d'alimentation. La charge polluante moyenne déterminée cette année est sousestimée (forte variabilité de la charge en fonction des conditions climatiques) et tout particulièrement pour la DBO5. La charge mesurée en 2012 a été reprise. De plus, la visite du SATESE a mis en évidence des défauts de fonctionnement des deux préleveurs nécessitant le report de la mesure à une date ultérieure. Le scénario SANDRE mérite d'être validé afin de permettre un dépôt des résultats d'autosurveillance sur la plateforme DEQUADO de l'AESN. TRAVAUX : L'étude de Schéma Directeur d'Assainissement s'est terminée en juin 2011. Le programme hiérarchisé de travaux reste à entreprendre. La police de l'eau est en attente d'un programme d'actions suite aux conclusions de son contrôle inopiné qui remonte à 2012. (1)

 

 

Qu’est-ce qu’un réseau unitaire : Ce qu’en dit le CG 77

Technique assez ancienne, que l’on retrouve majoritairement dans les centres des villes (ex : Melun, Provins, Brie-Comte-Robert, etc…) et qui reçoit en mélange les eaux usées et les eaux pluviales .

Il est relativement peu développé en Seine-et-Marne (27 communes). Il représente 1 372 km et 28 % des réseaux d’assainissement . Néanmoins, il faut préciser que certaines collectivités (200) sont équipées pour partie de ce type de réseau.

A l’extrémité de ce réseau se situe un ouvrage appelé déversoir d’orage dont le rôle est de dériver, par temps de pluie, une partie des effluents (mélange relativement dilué d’eaux usées et d’eaux pluviales) directement vers le milieu naturel. En effet, par temps de pluie, le volume d’eau véhiculé dans les canalisations devient trop important pour la station d’épuration. Il en existe plus de 100 sur le département. Certains réseaux en ont plusieurs (au niveau de chaque antenne de réseau) ou au contraire un seul, juste en amont de la station d’épuration. (2)

 

EXTRAIT CONTRAT DE BASSIN DE LA BEUVRONNE 2012- 2016

 

Pour les communes qui gèrent elles-mêmes leur assainissement, plusieurs projets sont en cours ou à l’étude :

Réhabilitation du réseau unitaire sur ..Villevaudé.(3)

 

 

 

Pour plus d’informations contactez la mairie de Villevaudé.

 

 

(1) http://eau.seine-et-marne.fr/tout-sur-ma-commune

 

http://www.iledefrance.fr/sites/default/files/mariane/RAPCP12-209RAP.pdf

(2) http://eau.seine-et-marne.fr/reseau-d-assainissement

 

(3) CONTRAT DE BASSIN DE LA BEUVRONNE 2012- 2016

http://www.iledefrance.fr/sites/default/files/mariane/RAPCP12-209RAP.pdf

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 11:42

 

Depuis des années la politique menée en IDF est plutôt dirigée vers la démolition de tours, immeubles, collèges, lycées….. mise en décharge des gravats…. et reconstruction.

Des immeubles qui pour certains n’ont même pas 50 ans d’âge.

 

Une politique qui a été décidée par « les élites » sans concertation avec les populations.

 

Vivre à la campagne c’est un mode de vie dont certains habitants venant de la petite couronne

rêvaient depuis toujours, leur rêve ils ont pu le réaliser en achetant une maison avec un petit jardin dans les villages ruraux du nord-ouest Seine et Marne, ils se sont endettés pour des décennies et pour ce faire ont choisi parfois de se priver de vacances… pendant de nombreuses années.

 

Et puis ils ont vu depuis une dizaine d’années se créer des remblais constitués de déchets « dits inertes » et comme il fallait encore plus de place pour déverser les gravats de bâtiment on a implanté encore et encore des décharges ISDI.

 

Des gravats de bâtiment issus principalement de la démolition des tours, immeubles, collèges, lycées…qu’on est venu déverser près de leur école maternelle comme à Fresnes sur Marne ou

Près de lotissement comme à Crégy les Meaux, mais aussi à proximité du périmètre de protection rapproché du plus important captage d’eau du 77 à Annet sur Marne, sur les espaces agricoles de Brie.

 

On a même créé une piste cyclable au bord de 2 décharges entre Charny et Fresnes sur Marne, eux qui étaient venus pour respirer le bon air de la campagne pourront venir faire du vélo au bord de ces décharges et y cotoyer les poids lourds.

 

Et puis les maires ont signé des conventions financières avec les exploitants de décharges, cela a permis de participer au concours des villages fleuris et d’obtenir en récompense un certain nombre de fleurs : « les fleurs qui cachent la décharge », mais pas seulement, les maires ont pu financer certains équipements, parfois inutiles, mais aussi verser des sommes substantielles aux associations locales, à celles qui ne font pas de remous, on a en quelque sorte « acheter les consciences »

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

 

Nos rivières sont polluées

Notre eau du robinet est fréquemment non-conforme aux références de qualité

Notre air est pollué

Nos petits ont de plus de problèmes respiratoires

On voit les populations atteintes de plus en plus de cancers

Et mourir de plus en plus jeune en laissant parfois des enfants en bas âge

derrière eux.

 

 

En venant à la campagne, ce n’était pas de cette vie là  

dont ils avaient rêvé.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 08:59

 

 

 

NORD-OUEST 77

Les services de l’ETAT toujours en sous effectifs

Une aubaine pour les industriels.

 

Pour surveiller la plus importante zone industrielle de l’Est Parisien

Sur 4 postes prévus : 1 est vacant

1 seul inspecteur est habilité et 2 sont en formation.

 

Pour mémoire cette zone industrielle de Mitry-Compans compte :

- 7 sites SEVESO (dont 3 à hauts risques)

- 55 Installations classées ICPE (Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée)

 

C'est dans cette zone que les industriels ont refusé d'ouvrir la commission de suivi de site aux populations riveraines, soutenus par le représentant de M. le Préfet Jean-Luc Marx.

Incinérateur de déchets dangereux zone Industrielle Mitry-Compans 8/12/2009

Incinérateur de déchets dangereux zone Industrielle Mitry-Compans 8/12/2009

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:48

 

Entre 2007 et 2013

125 000 tonnes de déchets de plâtre

ont été enterrés

dans la décharge Veolia de Claye-Souilly,

plutôt que d’être recyclés.

 

 

En effet actuellement le plâtre recyclé provient en majorité des rebuts des usines de fabrication de plâtre.

 

Pour le reste la filière de recyclage des déchets provenant de chantier de démolition ne semble pas se mettre en place dans ce pays en particulier à cause « des élites » qui dirigent ce pays et n’ont pas interdit la mise en décharge des déchets de plâtre comme au Canada.

 

Et puis surtout cela arrange bien les industriels pour qui le coût de l’extraction est inférieur à celui du recyclage de ces déchets.

 

Si nos « élites » étaient moins à l’écoute des carriers, on ne rongerait pas jusqu’à l’os le sous-sol de la Seine et Marne en détruisant nos espaces agricoles, nos forêts et nos bois.

 

Mais que pèsent les populations des villages ruraux face aux multinationales ?

 

Et puis comme le disait récemment une élue PS de ce département :

« ….l’actualité récente nous a montré que Ségolène Royal n’aime pas se fâcher avec les entreprises… » (1)

 

N’attendons pas que dans ces conditions la situation s’améliore.

 

(1) Le Parisien 77 18/11/2014 page II

 

 

 

Paru sur le site RECOVERING :

 

Le plâtre - Valorisation et recyclage

 

La valorisation potentielle est à chercher principalement dans les applications courantes. Pour le plâtre il n’existe que 3 applications importantes, l’agriculture, la fabrication du ciment et de manière dominante la fabrication des plaques, carreaux et enduits à base de plâtre…….

 

Le recyclage des déchets de plâtre est une voie qui est utilisée depuis longtemps dans certain pays comme le Canada, qui ont interdit le stockage des déchets de plâtre dans les centres d’enfouissement pour éviter les nuisances olfactives. En Europe, le Danemark a anticipé la transposition des directives permettant à une société locale de développer une technologie de recyclage mobile. On peut qualifier deux types d’ateliers de recyclage :

 

La quasi totalité des usines françaises de fabrication de plaques de plâtre est équipée d’atelier de recyclage interne. Les producteurs de plaques confrontés à des problèmes d’exutoires locaux et/ou souhaitant s’affranchir de la dépendance des grands groupes gérant les ISDND ont anticipé la réglementation et recyclent leurs rebuts dans la fabrication de leurs plaques depuis le début des années 90 pour certains. Ces rebuts peuvent représenter jusqu’à 4% de la production qui varie entre 250000 et 450000 tonnes/an/usine.

La technologie utilisée est, pour certains ateliers, relativement rudimentaire mais cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas suffisante, les broyeurs des usines en aval pouvant s’occuper de préparer la matière après qu’elle ait été mélangée au gypse naturel. En première étape, on introduit, via une trémie, les déchets dans un broyeur à vis sans fin qui écrase la matière. Un second broyeur, la plupart du temps à couteaux, broie plus finement la matière. On passe ensuite dans un tamis qui écarte les gros morceaux de carton résiduaire. Cette dernière étape peut être suivie ou remplacée par un surbroyeur qui garantit l’homogénéité du recyclat.

Externaliser l'activité de recyclage est possible aujourd'hui. En Europe quatre entreprises proposent à présent leurs services. Pour la plupart la technologie utilisée bien que brevetée n'est pas très complexe et relève des techniques minéralogiques classiques. Une véritable innovation vient cependant d'être réalisée par NANTET LOCABENNES (groupe SERFIM) qui a mis au point un procédé très innovant capable de traiter les fractions les plus difficiles à savoir les complexes de doublages. L'externalisation se justifie pleinement dans ce dernier cas puisque les déchets non recyclables (PSE, laines minérales... )induiraient trop de nuisances et une logistique trop complexe à mettre en oeuvre dans les usines de fabrication de plaques de plâtre.


 

La qualité demandée est très stricte car les principaux ateliers de recyclage possèdent une technologie adaptée aux rebuts de fabrication et non aux déchets de chantiers. Le cahier des charges est donc élaboré pour obtenir une qualité proche des rebuts de fabrication.

Deux choses importantes sont à retenir. Les complexes de doublages, plaque + laine de verre ou polystyrène expansé ne pouvaient pas être traités jusqu'à récemment. Un procédé a été mis au point par la société NANTET LOCABENNES, basée à Francin (73), et une première unité de traitement est en fonction proche de Chambéry. Cela constitue une avancée importante puisque les complexes représentent tout-de-même près de 20% des volumes de plaques mis sur le marché.

 

Les plaques ou carreaux hydrofuges posent d’énormes problèmes au recyclage, surtout lorsque l’agent hydrofugeant utilisé est le silicone. Après cuisson celui-ci a la propriété de casser les mousses introduites pour réguler la densité des plaques. La conséquence d'une trop forte présence est la production de produits non conformes qui devront être recyclés.

Il est à noter que la séparation du carton est impérative si le taux de recyclat passe un certain seuil. Dans ce cadre, les plaques dont le carton a été mélangé avec le gypse (spécifité d'un seul fabricant en Europe) ne sont pas recyclables sur les ateliers de recyclage existants en France.

En fonction de la technologie, la qualité du recyclat est plus ou moins proche de celle du gypse naturel. Il subsiste un pourcentage de carton qui doit rester inférieur aux normes fixées par chaque usine pour ne pas dégrader la production. Le carton peut, en fonction de ses caractéristiques, être recyclé dans du papier ou éventuellement être composté.

http://www.recovering.fr/index.php?id=29

 

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:39

Frédéric Mac Kain

Enarque de 59 ans

sous préfet de Torcy du 1/9/2010 au 12/02/2015

 

Commission suivi de site CSS Fort de Courtry/Vaujours

 

C’est lui qui choisira les membres de cette commission, la commune de Villeparisis, riveraine du site, ne siègera pas dans cette commission, ni même certaines associations du Collectif « Sauvons la Dhuis » pas même ADENCA, il ne répondra même pas à notre courrier pour indiquer les raisons de son refus.

 

Il ne réunira pas une seule fois le bureau de la commission de suivi de site pour statuer sur l’ouverture de cette commission au public, alors que les riverains, associations environnementales et certains élus le souhaitaient.

 

Il ne réunira pas la commission de suivi de site vers l’automne comme la préfète l’avait indiqué lors de cette commission en juillet 2014.

 

C’est lui qui présidait la commission de suivi de site de la décharge SITA Villeparisis quand certains membres du bureau  et notamment un représentant de l'ETAT décidèrent de ne pas ouvrir cette commission au public contre l’avis des associations environnementales.

 

Comme le dit le journal le Parisien 77 sa carrière s’était souvent déroulée sous le ciel azur, pour le remercier de ses bons et loyaux services l’ETAT le nomme sur la côte d’azur secrétaire général de la préfecture des Alpes Maritimes où il était déjà directeur de cabinet en 2004.(2)

 

 

 

Extrait article du Parisien 77 du 4/9/2010 :

 

« Frédéric Mac Kain partage un point commun avec son prédécesseur : sa route est aussi passée par les DOM-TOM. Car, si depuis novembre 2004 il était revenu sous nos latitudes en tant que secrétaire général pour les affaires régionales auprès du préfet de la région Aquitaine, sa carrière s'est souvent déroulée sous le ciel azur des îles : direction des affaires politiques, administratives et financières de l'outre-mer en tant que chef de mission pour la Réunion, les îles Eparses, Mayotte et les Terres australes et antarctiques françaises en 1981, secrétaire général adjoint de la Polynésie française en 1983, commissaire adjoint de la République de l'arrondissement de la Trinité jusqu'en 1988… Il a toutefois effectué une petite parenthèse avec des postes comme directeur des sucreries Bourbon à la Réunion ou encore directeur international de la société européenne de développement et d'aménagement Lyonnaise des eaux Dumez jusqu'en octobre 1994. » (2)

(1) http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-depart-et-deux-arrivees-au-cabinet-du-prefet-des-alpes-maritimes.210383

(2) http://www.leparisien.fr/champs-sur-marne-77420/frederic-mac-kain-nouveau-sous-prefet-04-09-2010-1054370.php

 

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 21:05

Station d’épuration de Villeparisis/Mitry,

qui reçoit également les eaux usées en provenance de Claye-Souilly

(Quartier de Bois Fleuri)

 

 

2013

Déversements d’eaux usées non traitées dans le ru des Grues

même par temps sec !

 

 

Cette station sera-t-elle remise en état avant le vote du futur Plan Local d’Urbanisme

de Claye-Souilly

qui prévoit d'augmenter l'urbanisation sur Bois-Fleuri ?

 

 

 

Pour le savoir contactez

M. Jean-Luc Servières adjoint au maire de Claye-Souilly chargé de l’eau

 

 

Paru sur le site Eau 77 :

 

BILAN DE FONCTIONNEMENT 2013 DU SYSTEME D’ASSAINISSEMENT DIRECTION DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT - S.A.T.E.S.E. Villeparisis / MITRY

 

Caractéristiques administratives Commentaires Code Sandre : 037751401000 Ingénieur SATESE : Michèle MARC-PATRAS LE RESEAU : En partie unitaire, le réseau collecte des eaux pluviales. De plus, pour la commune de Villeparisis une partie des réseaux pluviaux recevant des eaux usées sont connectés au système d'assainissement des eaux usées (poste Flandres). Par ailleurs, le réseau est le siège d'infiltration d'eaux claires parasites. Ce comportement est responsable des surcharges hydrauliques observées sur la station d'épuration, à 75% du temps en 2013. Les travaux de réseaux réalisés par la commune de Villeparisis, suite au schéma Directeur d'assainissement de 2008, et les actions entreprises n'ont pas permis de résorber ces surcharges hydrauliques. Cette situation a conduit la Police de l'Eau à déclarer le système de traitement des eaux non conforme en équipement, au titre de l'année 2012. Un projet d'arrêté de mise en demeure fixant des échéances a été présenté à la collectivité au premier semestre 2014Il fixera la mise en conformité des rejets ainsi que celle du système d'assainissement. LA STATION D'EPURATION : Malgré la limitation permanente des débits en tête de station qui conduit à des déversements d'eaux usées non traités y compris par temps sec (365 j de by-pass en 2013), le débit de référence de la station d'épuration a été dépassé en 2013, 75% du temps. Il peut alors être observé la non conformité des rejets sur l'ensemble des paramètres à l'exception de l'azote global. La fréquence des dépassements est comprise entre 25% à 30% du temps pour la DCO et les MES. Toutefois, la gestion hydraulique de la station d'épuration a permis en 2013 d'éviter les accidents de pertes massives de boues dans le ru des Grues observées les années précédentes. L'AUTO SURVEILLANCE : L'expertise menée par l'agence de l'eau en 2012, a conduit à relever des écarts notamment sur le débitmètre amont et aval. Ces écarts s'ils persistent, conduiront à la diminution de la prime pour épuration, qui sera par ailleurs impactée par la non conformité ERU dès sa notification par la Police de l'Eau et par les by-pass par temps sec. Le suivi des micropolluants débutera en 2014 suite à la campagne initiale menée en 2013. 10 paramètres seront suivis. L'ARRETE DE MISE EN DEMEURE : Il fixera les échéances pour la mise en conformité de la collecte et du traitement des eaux usées qui comprendra : - le respect des normes de rejet dans les meilleurs délais techniquement réalisables. - l'absence de rejet par temps sec et pour une pluie mensuelle. Il prévoit la présentation d'un plan d'action, au plus tard pour le 01/06/2015 portant sur deux volets : - adaptation de la filière de traitement, afin de rendre compatibles les rejets avec les prescriptions de l'arrêté. - travaux sur les réseaux de collecte, afin de déconnecter tout ou partie des eaux pluviales et des eaux d'infiltration, responsables des déversements d'eaux usées dans le milieu naturel et des surcharges hydrauliques de la station d'épuration.(1)

 

(1) file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/16436%20(2).pdf

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

http://adenca.over-blog.com/article-claye-souilly-plan-local-d-urbanisme-etat-de-l-assainissement-a-bois-fleuri-123624568.html

http://adenca.over-blog.com/article-pour-proteger-la-ressource-en-eau-quand-la-commune-de-claye-souilly-va-t-elle-realiser-un-bassin-d-124064880.html

 

CLAYE-SOUILLY, secteur Bois Fleuri : pollution du ru des Grues par le déversement d’eaux  usées non traitées en provenance de la station d’épuration !
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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 20:54
Paru dans le journal de l’environnement :
Groningue: des séismes qui font du bruit

Le 19 février 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg

 

C’est bien l’exploitation du gaz de Groningue qui est responsable des séismes ayant détruit des milliers de logements en 2012 et 2013, confirme le rapport d’une autorité indépendante. De quoi saper la confiance des Néerlandais dans leur industrie gazière et leurs autorités.

Ni le gouvernement néerlandais, ni ExxonMobil, ni la Royal Dutch Shell n’ont jamais considéré le risque sismique en un demi-siècle d’exploitation du plus gros gisement européen de gaz naturel. Telle est la principale conclusion d’un rapport, rendu public mercredi 18 février, par le bureau néerlandais de la sûreté, une autorité indépendante.

DEUX FOIS LA CONSOMMATION FRANÇAISE

L’histoire commence en 1959. Dans le sous-sol de la région de Groningue (nord des Pays-Bas), on découvre de gigantesques réserves de gaz naturel. Mis en exploitation quatre ans plus tard, le gisement «éléphant» de Groningue produit rapidement une centaine de milliards de mètres cube d’hydrocarbures par an: l’équivalent de deux années de consommation française actuelle!

L’exploitation du champ est confiée à la Nederlandse Aardolie Maatschappij (NAM), une co-entreprise appartenant, à parts égales, à la Shell anglo-néerlandaise et à l’américaine ExxonMobil. Le tout sous la supervision du gouvernement néerlandais, trop content de récupérer, chaque année, une dizaine de milliards d’euros de taxes «gazières».

SÉISMES DESTRUCTEURS

L’histoire aurait pu en rester là. Le 8 août 2012, des séismes provoquent d’importants dégâts. Des dizaines de milliers de logements et de bâtiments publics sont touchés. Du jamais vu de mémoire de géologue hollandais! La terre tremble de nouveau le 8 février suivant. Rares sont, désormais, les semaines sans secousses. L’exploitation du gaz, qui a toujours été considérée comme sûre, est montrée du doigt. La confiance entre les représentants de la NAM et les 150.000 habitants de la région de Groningue est rompue.

Le gouvernement néerlandais ne prend pas les choses à la légère. Après avoir reconnu, sur le tard, l’origine gazière des tremblements de terre de 2012 et 2013, La Haye débloque 1,2 milliard d’euros (en fait payés par la NAM), sur 5 ans, pour dédommager les victimes. En novembre dernier, le gouvernement ordonne de réduire de 80% la production dans la petite (mais prolifique) région de Loppersum, située à proximité de l’épicentre de la zone sismique. La production totale du champ gazier est désormais limitée à 42 milliards de mètres cube par an.

Ce train de mesures n’a pas calmé les Néerlandais. Fin novembre 2014, 700 propriétaires et une douzaine de bailleurs ont assigné la NAM devant la justice et lui réclament le paiement de la valeur de 100.000 logements. La justice n’a pas tranché. Il semble néanmoins acquis que la NAM devra réduire de nouveau sa production. Ce qui ne fera pas le bonheur de ses clients (dont la France) qui souhaitent plus que jamais réduire leur dépendance à l’égard du gaz russe.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/groningue-des-seismes-qui-font-du-bruit,55726?xtor=EPR-9

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:30

 

Afin d’obtenir un vote rapide du PREDEC pour éviter l’implantation de 7 nouvelles décharges ISDI dont 6 au nord-ouest de ce département, nous vous demandons de bien vouloir intervenir auprès de vos conseillers régionaux, dont voici la liste :

Mme Hamida Rezeg (UMP) adjointe au maire de Meaux 

M. Éric Jeunemaître (UMP) adjoint au maire de Provins

Mme Chantal Brunel (UMP) Maire de Bussy Saint Georges

M. Gilles Battail (UMP) Conseiller municipal Dammarie les Lys

Mme Claudine Thomas (UMP-PR) adjointe au maire de Chelles

M. Frédéric Valletoux (UMP) Maire de Fontainebleau

Mme Marie-Pierre Badré (UMP) adjointe au Maire de Couilly Pont aux Dames

M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre)   ancien maire de Lésigny

M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie) ancien maire de Cesson

Mme Marie Richard (PS et app.) conseillère municipale de La Ferté sous Jouarre

M. Jean-Paul Planchou (PS et app.) ancien maire de Chelles

Mme Geneviève Wortham (PS et app.) présidente de l’Ordif

M. Jean-François Pellissier (FG) membre commission consultative Predma

Mme Liliane Pays (Europe Écologie) de Fontainebleau

M. Pascal Marotte (Europe Ecologie) conseiller municipal de Moret sur Loing

Mme Brigitte Eude (PS et app.) conseillère municipale Torcy

M. François Kalfon (PS et app.) conseiller municipal Melun

Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie) de Melun

M. Philippe Sainsard (PS et app.) conseiller municipal Combs la Ville

Mme Julie Nouvion (Europe Écologie) Marne  la Vallée

M. Philippe Camo (FG) adjoint au maire Brétigny sur Orge (91)

Mme Josette Mollet-Lidy (PRG) conseillère municipale de Coulommiers

M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie) Maire de Thorigny sur Marne

Mme Roseline Sarkissian (PS et app.) conseillère municipale de Fontaine bleau

de la conseillère régionale du 91 :

Mme Charlotte Blandiot-Faride (FDG) adjointe au maire de Mitry-Mory 

 

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 09:19

 

 

 

Lors de la réunion de commission de suivi de site du 16/12/2014 l’industriel CCMP n’avait pas fourni les résultats des contrôles des piézomètres (pollution eaux souterraines), ADENCA souhaitait les obtenir.

 

A ce jour cet industriel n’a pas fourni les renseignements demandés par ADENCA

 

Un manque de transparence ?

A vous de juger.

 

Pour mémoire cet industriel est propriétaire du site classé SEVESO à hauts risques.

 

C'est dans cette zone que les industriels ont refusé d'ouvrir la commission de suivi de site aux populations riveraines, soutenus par le représentant de M. le Préfet Jean-Luc Marx.

 

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 20:53
Paru sur le site le Parisien 77 :
Vincent Eblé (PS) redit non au pétrole de schiste

18 Févr. 2015, 17h20 | MAJ : 18 Févr. 2015, 17h20

 

Alors que le Sénat examine actuellement le projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte, des sénateurs de droite, dont les Seine-et-Marnais Colette Melot (UMP) et Michel Houel (UMP), ont déposé un amendement qui permettrait « la vérification du potentiel de notre pays en hydrocarbures non conventionnels ».

Une proposition taclée par le sénateur et président du conseil général de Seine-et-Marne, Vincent Eblé (PS), qui refuse toute exploration et exploitation des hydrocarbures non conventionnels, donc du pétrole de schiste présent notamment dans le sous-sol de son département. « Plutôt que la sauvegarde de l’environnement, ils préfèrent visiblement défendre les lobbyistes favorables à une énergie fossile largement contestée et contestable », a ainsi déclaré le sénateur.

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/vincent-eble-ps-redit-non-au-petrole-de-schiste-18-02-2015-4544423.php

 

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