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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 16:17

 

 

Quel parisien fait des efforts pour réduire le poids de ses ordures ?

 

Quel parisien fait un tri sélectif de ses ordures ?

 

Quel parisien connaît la durée moyenne de vie en bonne santé d’un éboueur ?

 

Quel parisien sait chez qui il envoie ses ordures ?

 

Pour voir où partent une partie de leurs ordures nous les invitons à venir à Claye-Souilly, visiter le plus importante décharge d’ordures ménagères et déchets non dangereux de France

 

 

Il semble que vous n’ayez pas bien compris

la seule chose que semble vouloir un parisien c’est :

 

Retirez de ma vue mes ordures que je ne saurais voir

en les envoyant chez les autres.

 

 

 

 

Si on parlait du rapport des parisiens avec leurs ordures !
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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 17:39

 

 

Paru sur le site Vakita

 

 

 

"C'est une bombe à retardement"💣

Pour Vakita, Ambrine Bdida a remonté la filière des déchets de chantier du Grand Paris, un méga-projet de construction dans toute l'Île-de-France pour notamment créer 4 nouvelles lignes de métro.

Un projet qui génère une quantité astronomique de déchets ! 47 millions de tonnes de terre doivent être évacuées d'ici la fin des travaux prévus en 2030. …

https://www.facebook.com/vakitamedia/videos/1252555708939288

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5 décembre 2022 1 05 /12 /décembre /2022 20:46
FNE IDF interpelle les pouvoirs publics au sujet des conditions actuelles de stockage des terres excavées contenant de la pyrite en provenance du Grand Paris Express
FNE IDF interpelle les pouvoirs publics au sujet des conditions actuelles de stockage des terres excavées contenant de la pyrite en provenance du Grand Paris Express
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30 novembre 2022 3 30 /11 /novembre /2022 20:07
Paru sur le site Pragma Media :

 

La FNE redoute une acidification du sol en lien avec le Grand Paris Express
Dossier Pyrite : La FNE redoute une acidification du sol en lien avec le Grand Paris Express
Illustration d'un cas extrême d'acidification de l'eau et du sol. Photographie de Photomaru

 

 

 

Pas d’irrégularité mais un cadre réglementaire en deçà des risques de pollution. C’est en somme l’alerte lancée par France Nature Environnement concernant le stockage des déchets inertes liés au futur métro automatique. La fédération d’associations demande aux pouvoirs publics un audit exhaustif et une réforme des normes environnementales.

 

 

 

Le stockage inerte de la pyrite est polluant

 

Le Grand Paris Express est le volet transport de la transformation des administrations et infrastructures d’île De France. Il s’agit entre autre de la création de quatre nouvelles lignes de métro périphérique qui permettront aux banlieues de se déplacer sans repasser par le centre parisien.

 

Le chantier est colossal. Gérés par la Société du Grand Paris, les 200 kilomètres de ligne doivent relier 68 gares. Pour les Jeux Olympiques de 2024, il est prévu de finaliser le prolongement de la ligne 14 et la construction de la ligne 16.

 

Parmi les organismes surveillant les travaux, se trouve le Bureau de Recherches Géologiques et Minières(BRGM). Qui publie dans son rapport de novembre 2021 «  Certains chantiers du Grand Paris Express sont actuellement confrontés à l’excavation de déblais provenant de formations géologiques riches en minéraux sulfurés ».

 

Problème, une fois excavés ces minéraux sont entreposés en surface et à l’air libre avant d’être utilisés pour le remblais des carrières. Une situation qui enclenche l’oxydation de certains minéraux tel que la pyrite qui au contact des eaux de pluie augmentent l’acidité des sols et des nappes phréatiques, pouvant engendrer des problèmes de santé et pour l’agriculture.

 

Claude Gautrat, administrateur de la FNE Seine Et Marne nous explique cette situation « Le stockage de déchets inertes est courant mais explose en raison des grands travaux actuels. Ces travaux de plus en plus profonds rencontrent des couches géologiques peu concernées auparavant, d’où cette nouvelle problématique mal cadrée par les maître d’oeuvre et non anticipée réglementairement par l’administration. » Monsieur Gautrat précise que le taux de sulfure et son risque d’acidification en présence de pyrite, ne fait pas partie des analyses imposées aux exploitants de site de stockage de déchets inertes.

 

Le contexte : Une faiblesse réglementaire

 

La Direction Générale de la Prévention des risques (DGPR) et France Nature Environnement, ne constatent pas de violation du cadre réglementaire mais s’inquiètent que les mesures « applicables aux déchets inertes ne soient pas toujours suffisantes à une bonne gestion des déblais de chantier contenant de la pyrite »

 

Loin du fantasme, les contaminations des sols et des eaux par les métaux lourds restent fréquentes. Le chantier du Grand Paris Express a d’ailleurs fait l’objet d’un ordre de retrait de 240.000 tonnes de déblais en 2021 par la préfecture des Yvelines. En cause la découverte de pyrite oxydée et d’eau colorée acide. Les remblais étaient stockés dans le hameau de Saint-Martin-la-Garenne. Même situation à Triel sur Seine pour 54.000 tonnes de remblais. Au moins quatre autres sites sont sous surveillance renforcée et concernent 200.000 tonnes de déchets.

 

Le risque porte sur l’accumulation de ces volumes qui seront de plus en plus difficiles à traiter avant la contamination des zones. Claude Gautrat cite l’utilisation d’un procédé expérimental à la chaux dans des sites dédiés situés en dehors de l’Île-de-France qui permettrait pourtant de neutraliser la pollution par la pyrite oxydée : « C’est actuellement la solution privilégiée car la moins coûteuse. »

 

La FNE regrette le manque d’anticipation du Grand Paris Express et de SNCF Réseau, qui avaient accès aux études géologiques soulignant la présence de minéraux oxydables. Un an après les premières pollutions environnementales, l’association demande au pouvoir public de se pencher sur « l’absence d’un cadre réglementaire ou législatif précis permettant d’orienter [les déblais] vers les différentes filières adaptées. » C’est à dire entre Installation de Stockage de Déchets Inertes (ISDI), Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) et Installation de Stockage de Déchet Dangereux (ISDD).

 

Dans son communiqué l’organisme propose une feuille de route. Le recensement de toutes les installations ayant reçu ces terres polluées. L’analyse des mesures de réduction du risque et l’état des lieux des mesures de suivi et de contrôle. De manière à réformer l’arrêté ministériel du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations dédiées pour « y inclure le risque pyrite particulièrement présent dans les déblais des grandes infrastructures du bassin parisien. »

 

 

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Sources et bibliographie :

– Carte géologique de la France : http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTileForward.do

– Projet du Grand Paris : https://www.vie-publique.fr/eclairage/19461-grand-paris-projet-de-developpement-dune-metropole-de-rang-mondial

– Site de la BRGM : https://www.brgm.fr/fr

– Article utilisant les réponses de la FNE Seine et Marne aux questions envoyées par la rédaction.

– Site de France Nature Environnement : https://fne.asso.fr/
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https://pragmamedia.fr/acidification-sol-eau-grand-paris-express-fne/


 

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18 novembre 2022 5 18 /11 /novembre /2022 09:44

 

 

 

PARU SUR BFM NORMANDIE :

 

 

SEINE-MARITIME: MOBILISATION CONTRE LE STOCKAGE DES DÉCHETS DES CHANTIERS DU GRAND PARIS

 

https://www.bfmtv.com/normandie/seine-maritime-mobilisation-contre-le-stockage-des-dechets-des-chantiers-du-grand-paris_AV-202211150693.html

Célia Ngatsongo avec Florian Bouhot

Le 15/11/2022 à 19:49

  • PartagerAnalyses à l'appui, une association d'habitants alerte sur la teneur en métaux des terres qui seront bientôt stockés à Bardouville.

 

Ce n'est, en principe, plus qu'une question de temps avant le début de la valse des camions. L'ancienne carrière de Marnes, qui jouxte les communes de Mauny et Bardouville (Seine-Maritime), accueillera dans les prochains mois des déchets "inertes" issus des chantiers d'un mégaprojet: celui du Grand Paris.

En tout, ce sont près de 400.000 mètres cubes de terres excavées par les tunneliers qui vont être stockées en Normandie. À moins que l'association "Les pieds dans l'eau - Bardouville en danger" ne mette un terme à ce projet.

Dès le départ peu favorable au stockage des déchets sur le terrain de la carrière, le collectif l'est encore moins depuis qu'il a sollicité l'appui d'un laboratoire pour analyser la qualité des terres d'ores et déjà amassées dans les communes voisines d'Yville-sur-Seine et d'Anneville-Ambourville.

 

Nickel, chrome, etc...

Les résultats semblent sans appel. Des taux d'arsenic 85 fois supérieurs aux normes autorisées ont été relevés, ainsi que du chrome, du nickel, du plomb ou encore du baryum.

Or "il y a un fort potentiel pour que cette terre qui arrive ici soit exactement la même qui arrive dans la carrière de Mauny, géographiquement située sur la commune de Bardouville", pointe Nathalie Haubert, présidente de l'association "Les pieds dans l'eau - Bardouville en danger".

"Parce que les terres qui viennent du BTP francilien partent toutes de deux endroits, que nous, association, on a identifiés, étaye-t-elle au micro de BFM Normandie. Donc, qu'on ne vienne pas me dire aujourd'hui: 'Mais non, ce n'est pas vrai, elles viennent d'ailleurs'. Toutes les terres sont mises ensemble, elles sont mélangées et sont stockées de côté parce qu'ils n'ont plus de place sur la région parisienne pour stocker ces terres. Donc, ce qui vient ici aujourd'hui viendra chez nous à Bardouville."

 

"Un danger pour Bardouville"

Comme d'autres habitants de Bardouville, Nathalie Haubert craint les possibles conséquences sanitaires et environnementales qui pourraient découler d'une pollution des cours d'eau et de la nappe phréatique.

"Ça représente un danger pour Bardouville, surtout pour les agriculteurs, pour les enfants aussi", soutient également Sofiane Tejmount. Interrogé par BFM Normandie, ce dernier estime que les déchets sont susceptibles de "ramener des maladies".

La situation n'a pas échappé à l'attention des différents élus locaux, au premier rang desquels on trouve Dominique Rousseau. Le maire de la commune est connu pour être une pourfendeur du projet, notamment en raison de l'afflux de camions qu'il engendrerait.

Le député Gérard Leseul (Nupes), pour sa part, affirme à Paris Normandie avoir d'ores et déjà sollicité le président de la Métropole de Rouen. Il compte en outre mettre le ministre la Transition écologique en lien avec les membres de l'association. Stéphane Martot, conseiller départemental écologiste, affiche également son soutien aux militants et peste contre les "défaillances du dossier".

 

La bataille se poursuivra au tribunal

Le ton est tout autre du côté de la préfecture de Seine-Maritime. On juge les résultats des analyses effectuées par l'association peu crédibles, arguant qu'ils n'auraient pas été obtenus à partir d'un procédé de lixiviation, une méthode nécessaire dans les études des sols.

De plus, répondent les autorités à France Bleu, "la teneur en métaux des terres apportées est une chose, mais le risque que l'on cherche à éviter est que les pluies successives emportent des métaux lourds contenus dans les terres apportées vers le sol sous-jacent".

Ce à quoi Nathalie Haubert rétorque: "On a respecté la loi de lixiviation. Cela nous fait gentiment sourire, on nous dit que ces métaux lourds ne sont pas solubles, mais on a la preuve que le baryum l'est". Aujourd'hui, elle demande davantange de traçabilité et de la transparence dans les contrôles.

Nouvelle preuve que le projet de stockage des déchets ne fait pas l'unanimité, un recours a déjà été déposé devant le tribunal administratif, de même que plusieurs plaintes. D'autres procédures pourraient suivre.

Célia Ngatsongo avec Florian Bouhot

https://www.bfmtv.com/normandie/seine-maritime-mobilisation-contre-le-stockage-des-dechets-des-chantiers-du-grand-paris_AV-202211150693.html

 

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10 mai 2022 2 10 /05 /mai /2022 20:15

 

Paru sur 76 Actu :

 

Près de Rouen, des « échauffourées » éclatent sur le site du projet de stockage de déchets du Grand Paris

La tension était vive, jeudi 5 mai 2022, entre des opposants à un projet d'enfouissement de déchets du Grand Paris et le propriétaire du site concerné, à Mauny. Explications.

Près de Rouen, des « échauffourées » éclatent sur le site du projet de stockage de déchets du Grand Paris

Le site du stockage des déchets du Grand Paris est une ancienne carrière, située à Mauny (Seine-Maritime), à l’ouest de Rouen. (©AF/76actu)

Par Valentin Lebossé

Publié le 9 Mai 22 à 17:07  mis à jour le 9 Mai 22 à 17:46

 

 

C’est un incident qui en dit long sur la tension qui règne autour d’un projet d’enfouissement de déchets inertes, dans une ancienne carrière située aux confins des communes de Mauny et Bardouville (Seine-Maritime), à l’ouest de Rouen. Jeudi 5 mai 2022, les gendarmes ont dû intervenir pour séparer des habitants, à deux doigts d’en venir aux mains.

 

Près de 400 000 m³ de gravats

« On était en train de faire un reportage avec une équipe de TF1, resitue Nathalie Haubert, présidente des Pieds dans l’eau, association qui s’oppose à ce projet de stockage. Le journaliste m’a demandé de lui faire voir où se trouve le nœud du problème. »

Direction le hameau de Beaulieu où à quelques encablures de celui-ci, un terrain situé dans la commune de Mauny pourrait accueillir près de 400 000 m³ de gravats issus des travaux du Grand Paris. « Nous y étions avec le maire de Bardouville (lui aussi s’étant prononcé contre le projet, NDLR) et quelques membres de l’association. Nous avons fait attention à ne pas pénétrer sur la propriété. »

Une version contestée par Jean Lefebvre à qui appartient la carrière : « J’ai vu 12 ou 13 personnes sur mon terrain. Je ne pouvais même plus sortir de chez moi ! » Le septuagénaire se dit déjà lié par une convention avec la Société Environnement et Minéraux (SEM), l’entreprise en charge du réaménagement. Un engagement qu’il ne pourrait rompre qu’en s’acquittant de coûteuses pénalités.

Également interrogé, Dominique Rousseau, le maire de Bardouville, admet que « les gens se sont baladés moitié sur le trottoir, moitié chez M. Lefebvre ». Tout en faisant remarquer qu’« il n’y a pas de barrière, rien qui matérialise une défense d’entrer. De plus, il doit respecter le droit de passage vers une autre propriété desservie par ce chemin ».

 

« C’est parti en cacahuète »

« J’ai voulu les faire sortir de chez moi », reprend le propriétaire. Après l’avoir interviewé, le journaliste de TF1 interroge Nathalie Haubert. « M. Lefebvre se tenait derrière moi de manière oppressante, décrit cette habitante de Bardouville. Je lui ai lancé : ‘Reculez, vous me faites de l’ombre !’ C’est là que c’est parti en cacahuète. »

La présidente des Pieds dans l’eau raconte avoir été « menacée, insultée, poussée » par Jean Lefebvre – « il a voulu me mettre un coup de poing ». Ce dernier réfute : « Je l’ai poussée avec ma main comme elle m’a poussé avec la sienne. Je ne l’ai pas frappée. »

Dominique Rousseau évoque, lui, « des échauffourées qui ont duré 30 secondes ». C’est lui qui a demandé l’intervention des gendarmes pour ramener le calme.

 

Des plaintes déposées ou à venir

Pour autant, cet incident ne devrait pas en rester là. Jean Lefebvre indique avoir porté plainte pour intrusion sur sa propriété, ce que confirme le maire de Bardouville. Du côté des membres des Pieds dans l’eau, « nous sommes trois à devoir aller porter plainte » pour les violences dont ils accusent le septuagénaire, précisait vendredi 6 mai Nathalie Haubert.

Le propriétaire de la carrière a néanmoins été invité par la présidente de l’association à s’exprimer lors d’une réunion publique organisée le soir même par le collectif Bardouville en danger. Mais l’accès lui a été refusé par Dominique Rousseau qui se justifie : « En tant que garant de la sécurité de cette manifestation, j’ai considéré que ce n’était pas opportun qu’il vienne prendre la parole. Il était tout seul, il se mettait en danger. » Une explication qui ne convainc pas Jean Lefebvre : celui-ci accuse l’édile de l’empêcher de s’exprimer devant ses administrés.

 

Combien de camions ?

Au cours de cette réunion, les réfractaires au projet ont répété leurs arguments contre l’enfouissement des déchets inertes. En tête de leurs préoccupations, la noria des camions qui achemineront les gravats débarqués par barge à l’appontement d’Anneville-Ambourville, jusqu’à la carrière de Mauny en traversant le village de Bardouville et le hameau de Beaulieu. Un ballet que les opposants estiment à 120 poids lourds par jour et dont ils craignent les conséquences en matière de pollution de l’air et de risque d’accident.

La SEM avance pour sa part des chiffres bien plus modestes : « Il y aura chaque jour 50 rotations de camions, soit un nombre de quatre à six camions maximum. »

Du côté de la préfecture de la Seine-Maritime, qui a autorisé ce stockage par un arrêté en date du 25 avril 2022, on assure que « le trafic de poids lourds ne dépassera pas 11 % du trafic global sur la RD64 ». Leur circulation sera « interrompu[e] les lundi, mardi, jeudi et vendredi (hors vacances scolaire) aux heures d’entrée et de sortie des écoles », ajoute l’organe d’État dans son arrêté.

La préfecture prévoyait aussi, dans son projet d’arrêté, « des mesures de retombées de poussières et de niveau sonore […] imposées à l’exploitant, qui devra prendre les mesures correctives en cas de dépassement des valeurs seuil ».

 

Les opposants veulent casser l’arrêté préfectoral

Autre exigence du préfet, « une traçabilité et des contrôles des matériaux issus de sites non pollués pour lesquels des analyses à chaque barge sont imposées à l’exploitant, pour éviter tout risque de pollution des eaux souterraines. Des analyses d’eau de la nappe phréatique sont imposées périodiquement pour vérifier l’absence d’impact ».

Pas de quoi convaincre les opposants. Nathalie Haubert envisage de déposer un recours contre l’arrêté préfectoral. « Nous avons deux mois pour le faire. » Le collectif Bardouville en danger a d’ailleurs lancé une levée de fonds via son site Internet pour pouvoir se payer les services d’avocats spécialisés dans le droit de l’environnement».

https://actu.fr/normandie/mauny_76419/pres-de-rouen-des-echauffourees-eclatent-sur-le-site-du-projet-de-stockage-de-dechets-du-grand-paris_50820310.html

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10 juin 2021 4 10 /06 /juin /2021 09:19

 

Valérie Pécresse s’appuie sur le nouveau plan déchets qu’elle a fait voter en 2019 mais oublie d’expliquer que ce plan a permis l’extension de la décharge ISDI de Villeneuve sous Dammartin qui est l’une des plus importantes d’ Europe et à quelques kilomètres de là permet l’extension de l’ISDI d’Annet sur Marne alors que le précédent plan ne l’autorisait pas.

 

L’élue des Yvelines oublie également de dire que ce plan n’interdit pas l’implantation de décharges en Seine et Marne mais  préconise  le rééquilibrage territorial, c’est-à-dire " conseille" de créer notamment des décharges en Essonne et dans les Yvelines.

 

Quant aux autres candidats aux élections régionales ils sembleraient qu’ils préfèrent mettre ce sujet « sous le tapis ».

 

Il est vrai que ce problème concerne un périmètre réduit autour notamment de Claye-Souilly et  de Meaux, une population qui ne semble intéresser personne.

 

 

Paru dans le journal la Marne :

Déchets du Grand Paris : les candidats aux régionales aussi verts qu'ils le prétendent ?

Les candidats aux élections régionales brandissent l'argument écologique. Mais la question des déchets produits en Ile-de-France et notamment par le Grand Paris est peu abordée.

 

En plus des déchets du BTP, la région Ile-de-France va produire plusieurs millions de tonnes de déchets dans les chantiers du Grand Paris. La majeure partie d’entre eux aboutissent en Seine-et-Marne. (©pixabay)

Par Bénédicte de Chivré

Publié le 21 Mai 21 à 8:30 

Les candidats aux prochaines élections régionales vont-ils s’engager sur une gestion plus équitable des déchets produits en Ile-de-France ?

Les déchets ménagers (non dangereux non inertes) de l’Ile-de-France représentent 2,5 millions de tonnes par an. Les deux principaux sites d’enfouissement se situent chez Veolia à Claye-Souilly et Monthyon, Suez à Isles-les-Meldeuses en Seine-et-Marne, et sur le site de Veolia au Plessis-Gassot dans le Val d’Oise.

Les déchets de chantiers du bâtiment représentent d’énormes volumes et ils vont exploser dans les prochaines années avec les chantiers du Grand Paris. En 2015, leur volume était estimé à 35 millions de tonnes annuel.

Les déchets de l’Ile-de-France concentrés dans deux départements

Le Grand Paris Express va permettre la construction de 200 km de lignes et 68 gares. Autour de ces nouvelles lignes et gares, 70 000 logements supplémentaires vont sortir de terre.

Les volumes de déchets produits par le Grand Paris sont estimés à 45 millions de tonnes, à un rythme annuel de 8 millions de tonnes jusqu’en 2024.

La Seine-et-Marne reçoit 80% des déchets

Norias de camions, routes encombrées et détériorées, villages perturbés par le bruit : les Seine-et-Marnais supportent de nombreuses nuisances liées à l’enfouissement ou au comblement de carrières avec des déchets inertes du BTP ou du Grand Paris. 

65% des déchets inertes issus du BTP et 80% de ceux des chantiers du Grand Paris sont enfouis en Seine-et-Marne, soit en tout 70 millions de tonnes d’ici 2030.

Sur les 17  installations franciliennes qui recueillent ces déchets, neuf sont en Seine-et-Marne et une dixième va ouvrir dans le nord du département. Valérie Pécresse (Libres!), actuelle présidente de la Région Ile-de-France, s’appuie aujourd’hui sur le nouveau plan de prévention et de gestion des déchets adopté par la Région en novembre 2019.

Il stipule que la répartition des centres d’enfouissement de déchets inertes doit être mieux équilibrée à l’avenir. 

Les nouvelles capacités devront être préférentiellement autorisées à l'ouest et au sud de l'Ile-de-France.

Plan régional de prévention et de gestion des déchetsRégion Ile-de-France, 2019

Les autorisations récentes données par le préfet de Seine-et-Marne ne montrent aucun signe d’amélioration. 

Une nouvelle installation est en cours de validation à Cocherel, en Seine-et-Marne. Elle accueillera des boues du Grand Paris et autres déchets pendant dix ans. 

Le débat environnemental très axé sur les transports

Les candidats à l’élection régionale abordent l’environnement par les questions les plus populaires. Outre la multiplication des bornes pour véhicules électriques, Valérie Pécresse reprend à son compte le projet de RER vélo porté depuis plusieurs années par le Collectif Vélo Ile-de-France. L’objectif serait de créer des « autoroutes à vélo » permettant de parcourir de longues distances à vélo.

Valérie Pécresse préconise aussi un « bouclier tarifaire » plafonnant le prix d’un ticket de transport à 4 euros.

Audrey Pulvar (PS) prône la gratuité des transports, alors même que la Mairie de Paris y a renoncé en raison du coût d’une telle mesure et de son efficacité limitée sur la pollution. 

Laurent Saint-Martin (LREM) préconise de subventionner l’achat de véhicules électriques pour inciter les particuliers et les entreprises à passer le pas. 

Julien Bayou (EELV) veut faire du vélo « un moyen de transport de masse » dans la région. 

Pour le moment, la question des déchets est absente du débat de l’élection régionale. 

https://actu.fr/politique/elections-regionales/dechets-du-grand-paris-les-candidats-aux-regionales-aussi-verts-qu-ils-le-pretendent_41630759.html

 

 

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16 juillet 2020 4 16 /07 /juillet /2020 18:38

 

 

Paru dans Actu Environnement :

 

Décharge sauvage de Carrières-sous-Poissy : la « mer de déchets » change de visage

La première étape du nettoyage de la plus grande décharge sauvage d'Île-de-France a débuté en janvier dernier. Soixante-cinq pour cent des déchets seront traités d'ici fin juillet. Le nettoyage total de la plaine est prévu pour la fin 2020.

Reportage vidéo  |  Déchets  |  Aujourd'hui à 12h53  |  Romain Pernot  |  Actu-Environnement.com

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Situé sur les communes de Carrières-sous-Poissy, Triel-sur-Seine et Chanteloup-les-Vignes, cette gigantesque décharge sauvage avait fait parler d'elle en 2018 suite au cri d'alarme lancé par des riverains auprès des pouvoirs publics.

Ils auront finalement été entendus : le département des Yvelines a pris la décision de prendre en charge la réhabilitation de la zone. Plus de la moitié des déchets a déjà été prélevée.

Pour trier les 26 000 tonnes estimées sur le site, une plateforme de tri a été installée sur place afin de séparer les différents flux de matières.

L'amiante, présente en masse sur la zone, est diagnostiquée en amont et extraite par une équipe spécialisée. Pas moins de 600 tonnes de l'isolant cancérigène ont déjà été collectées et, selon les estimations, il en resterait encore 300 tonnes.

Pour Claire Marlaud, chef de projet pour le département des Yvelines, « Il y a autant d'amiante parce que la majorité des déchets ont été apportés par des gens qui travaillent dans le BTP. C'est le moyen le moins cher et le plus efficace pour se débarrasser de déchets de chantier. »

Une fois la plaine nettoyée, le département prévoit de la transformer en zone naturelle protégée et d'y créer des activités ayant pour objectif de promouvoir la filière bois.

Romain Pernot, journaliste
Assistant Reporter d'images

https://www.actu-environnement.com/ae/news/nettoyage-tri-dechets-decharge-sauvage-carrieres-sous-poissy-35851.php4https://www.actu-environnement.com/ae/news/nettoyage-tri-dechets-decharge-sauvage-carrieres-sous-poissy-35851.php4

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 14:11

Un grand merci

aux éboueurs

personnels de décharges, incinérateurs, tri de déchets

 

 

Le télétravail, confiné chez soi, dans un appartement douillet, ce n'est pas pour eux.

 

Chaque jour, ces minorités invisibles, payées souvent au SMIC, doivent aller travailler, souvent la peur au ventre, car ils prennent des risques  pour leur santé et celle de leurs proches.

 

Sans leur dévouement  nos rues seraient joncher d'ordures qui pourraient accroître les risques de pandémie Coronavirus.

 

 

Un simple message en leur direction sera toujours apprécié, comme celui de ces enfants, dans un village rural voisin, qui les ont remercié en dessinant pour eux.

 

 

 

 

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 14:04

 

 

 

On peut lire sur le site de ce syndicat de déchets du sud 77, géré par des élus :

 

« Le SMITOM-LOMBRIC dispose de 11 déchèteries sur l’ensemble de son territoire, qui acceptent toutes les plaques de fibrociment amiantées. »

http://www.lombric.com/actualites/apport-du-fibrociment-amiante-en-decheterie

 

 

 

Une solution pour éviter que ces déchets dangereux ne soient déversés au bord de nos routes ou dans nos chemins ruraux.

 

 

décharge sauvage à Villeparisis en 2015

décharge sauvage à Villeparisis en 2015

 

 

Pourquoi SIGIDURS, le SMITOM  77  et le SIETREM, également gérés par vos élus ne font pas de même ?

 

 

 

Pour le savoir

 nous vous conseillons de contacter

les présidents des syndicats d’élus concernés :

 

 

 

Pour

Sigidurs 

 Hervé Touguet

 maire de Villeparisis

 

Pour

le Smitom 77 

 Jean-François Léger

 maire de Chailly-en Brie

 

Pour

 le Sietrem 

 Michel Geres

 maire de Croissy-Beaubourg

 

 

Ou

le maire de votre commune

 

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