Une possible Fleur d’or, des brebis qui tondent les pelouses, du matériel moins bruyant… La Ville poursuit son engagement en matière d’environnement.
06/10/2015 à 16:07 par Audrey Grua
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
06/10/2015 à 16:07 par Audrey Grua
Le nord-ouest 77 un secteur abandonné par l’ETAT ?
C’est la question que l’on se pose quand on voit que l’ETAT a laissé s’implanter une seconde décharge illégale à quelques kilomètres de celle de Compans.
Il est sûr qu’on ne verra jamais une pareille décharge illégale au pied de la tour Eiffel ou devant le château de Versailles, ce type de décharge illégale semble être réservée au « petit peuple » du nord-ouest 77.
Pomponne comme Compans est l’une des communes concernées par l’étude de zone environnementale programmée au nord-ouest 77 qu’ADENCA réclamait depuis de nombreuses années.
Le budget du Ministère de l’Ecologie va être de nouveau réduit et Mme Royal va devoir créer des priorités.
L’état de l’environnement du nord-ouest 77
sera-t-elle l’une de ses priorités ?
En effet il est inadmissible que les services de la DRIEE 77 en charge des installations classées et des déchets dangereux soient depuis des décennies en sous effectifs en Seine et Marne alors que des départements comme les Yvelines et les Hauts de Seine bénéficient d’effectifs plus importants en rapport aux installations à surveiller.
Les Yvelines bénéficient même d’une structure SPPI qui n’existe pas en Seine et Marne pilotée par des agents de la DRIEE, cette structure a été créée en 1993 dans le but de réduire les nuisances des diverses industries situées en 78 Val de Seine.
http://www.spi-vds.org/fr/SPI-95.html
La collectivité qui gère une station d’épuration n’a pas l’obligation de traiter les eaux usées industrielles. Elle peut l'autoriser en signant une convention avec l'industriel.
A la lecture de l’état des lieux du Bassin versant Beuvronne on s’aperçoit que la majorité des entreprises dans ce secteur reverse ses eaux industrielles dans les stations d’épuration gérées par l’intercommunalité dans la plus complète illégalité, sans posséder de convention l'y autorisant.
Comment l’ETAT
a-t-il pu donner depuis des décennies
des autorisations d’implantation à ces entreprises
dans ces conditions ?
Contrat bassin Beuvronne 2012-2016
Etat des lieux (1) :
On peut lire page 20
« En ce qui concerne le suivi des rejets industriels, des conventions spécifiques de rejet ont été passées avec 4 industriels les plus importants du territoire de la communauté de commune. »
On peut lire page 21
« En ce qui concerne le suivi des rejets industriels, en général il n’y a pas de convention de rejet délivrée. »
On peut lire page 21 concernant Mitry-Mory
« Le suivi des rejets des industriels n’est pas effectué, il y a peu de convention de rejet »
On peut lire page 21 concernant Claye-Souilly
« Les rejets industriels sont connectés au réseau communal….
Un projet d’audit auprès de l’ensemble des artisans pour évaluer leurs rejets est en cours. Il n’y a pas de convention de rejet pour le moment. »
On peut lire page 22 concernant Villeparisis
« Le suivi des rejets des industriels est effectué par endroit et il y a peu de conventions de rejet. »
Contrat bassin Beuvronne 2012-2016
bilan des actions 2014 (2)
- Conformité des branchements industriels aucuns travaux n’ont été engagés. Cela signifie qu’il n’y a pas eu d’opération groupée de mise en conformité.
- des diagnostics ont été faits à Claye-Souilly et Villeparisis.
- Zone industrielle de Mitry-Compans : Une étude globale de requalification a été lancée début 2013, 20% du montant prévisionnel pour 2014 a été engagé pour cette étude.
Nous ne pouvons que constater que la situation actuelle est plus que désastreuse, bien connue des services de l’ETAT et des élus depuis des décennies et qu’au travers du contrat bassin Beuvronne qui va se terminer en 2016, peu d’actions ont été mises en place.
Pourquoi ?
Pour toutes informations complémentaires
nous vous conseillons de contacter
M. Jean-Luc Marx, préfet de Seine et Marne
(1) Contrat bassin Beuvronne 2012-2016 Etat des lieux http://www.iledefrance.fr/sites/default/files/mariane/RAPCP12-209RAP.pdf
(2) Contrat bassin Beuvronne bilan des actions 2014
Paru sur le site de France Nature Environnement :
L’arrêté de catastrophe naturelle, joker d’une urbanisation sauvage
Après les inondations mortelles survenues ce week-end dans les Alpes-Maritimes, nos premières pensées vont aux familles des victimes. Pour France Nature Environnement il est malheureusement consternant de voir qu’aucune leçon ne semble tirée de ces drames qui se répètent pourtant chaque année.
Des catastrophes qui n'ont rien de naturel
Au moment où des élus s’interrogent sur les responsabilités de Météo France quant à une insuffisance des alertes, on se demande si certains ne sont pas tentés de trouver un bouc émissaire pour faire oublier les vraies responsabilités, même si l’on ne nie pas la possibilité d’être confronté à l’imprévisible. Encore faut-il avoir été soi-même vigilant et avoir la conscience tranquille. Si les Alpes-Maritimes ont été touchées par de telles inondations, c’est avant tout parce que ce territoire subit de longue date une urbanisation irréfléchie. Le béton a colonisé et continue d’envahir les espaces agricoles et forestiers, empêchant les eaux pluviales d’être absorbées par les sols et de s’écouler normalement, provoquant de multiples inondations toujours plus destructrices.
Une zone commerciale pas encore inaugurée... et déjà submergée !
A Cagnes-sur-Mer par exemple, un Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) a bien été rédigé, mais il n’est pas respecté par les élus eux-mêmes. Le Polygone Riviera, dernier grand projet communal en date, proposera une surface commerciale utile de 70 000m² et 3000 places de parkings en pleine zone inondable (zone rouge du PPRI). A quinze jours de son inauguration, le parking est déjà submergé…
Le climat, un bouc émissaire tout trouvé
Bien souvent liées à la mauvaise gestion de notre territoire, ces inondations ne devraient pas uniquement relever des arrêtés de catastrophe naturelle. Alors que de nombreux élus cèdent aux pressions ou encouragent la spéculation foncière, ces arrêtés leur permettent de continuer d’artificialiser les sols sans aucun recul tout en rejetant la faute sur le climat, et finalement de faire payer la note par le contribuable.
La région PACA doit s’adapter au plus vite
Alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) prévoit l’augmentation en fréquence et en intensité des épisodes cévenols, il est urgent d’adapter la gestion du territoire au changement climatique. On peut ainsi s’inquiéter de ce que pourra engendrer l’énorme projet d’aménagement de la basse vallée du Var à Nice, dans une zone agricole exceptionnelle mais ouverte progressivement à une urbanisation anarchique, sachant que des inondations très violent es y font régulièrement des ravages et même des morts (1994 et 2010 notamment) et que la création ou le réaménagement de digues ne peut en aucun cas assurer la sécurité des zones prétendument "désinondabilisées ".
Construire autrement pour limiter l’exposition aux risques
L’élaboration des PPRI est obligatoire pour les communes, mais leurs dispositions sont trop souvent négligées par ceux-là mêmes qui les ont rédigés. France Nature Environnement demande que ces PPRI aient force de loi. D’autre part, il est indispensable de revoir le dispositif de catastrophe naturelle, pour différencier les événements climatiques d’origine naturelle des errements chroniques d’une mauvaise gestion. En outre, il paraît indispensable de prendre en considération des hypothèses nettement renforcées pour le dérèglement climatique. La référence aux crues centennales paraissant ainsi de plus en plus obsolète.
Pour Denez L’Hostis, Président de France Nature Environnement : « Combien de temps allons-nous encore supporter les larmes de crocodiles de beaucoup d’élus, alors que leur responsabilité est engagée ? Le permis de construire ne doit plus être délivré à l’échelle communale dès qu’il s’y attache des enjeux importants. Pour éviter les copinages, la spéculation foncière et les prises de risques inconsidérées, l’échelle intercommunale nous semble être un échelon bien plus adapté, à la condition que les intercommunalités (et en particulier les métropoles) se dotent d’une bonne gouvernance associant tous les acteurs et prennent réellement en charge la question des risques. Cet échelon politique nous apparaît d’autant plus adapté que les problèmes liés à l’eau débordent complètement les limites administratives de la commune. »
Consulter le document « le climat et l’eau, les conséquences du changement climatique sur la ressource en eau dans les régions méditerranéennes »
/climat/cahiers-de-propositions/cahier_climat-et-eau.pdf
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« Petit peuple » du bassin versant Beuvronne Mme Marisol Touraine finance une étude épidémiologique à Chamonix mais pas chez vous.
Pour toute réponse à la demande de notre association Mme Touraine signale notre demande à l’Agence Régionale de Santé pour examen de la situation.
Vous avez bien lu «pour examen de la situation » car l’ETAT connaît le bassin Beuvronne pour y accumuler les sites polluants et dangereux depuis plus de 50 ans mais ne connaît pas la situation de santé des populations.
Mme Touraine n’a même pas pris le temps de signer le courrier c’est Grégory Guillaume dont les fonctions ne sont mêmes pas précisées au sein du ministère de la Santé qui a signé ce courrier.
« Petit peuple » du bassin versant Beuvronne vous n’êtes bons qu’à recevoir les ordures de la France entière et boire l’eau puisée au pied des décharges pendant que l’élite parisienne qui vous dirige se baigne dans l’eau des meilleures sources du sud de la Seine et Marne.
Pour aller plus loin :
Comment a-t-on pu construire un aéroport aussi important qui a l’un des plus petits exutoires du monde : la rivière Beuvronne ?
En effet la majorité des eaux de ruissellements d’ADP Roissy se déversent en direction de la Reneuse affluent de la Beuvronne.
La Beuvronne une rivière qui coule dans le centre ville de Claye-Souilly situé dans une cuvette.
Un autre problème se pose : l’état et le dimensionnement du bassin de rétention d’eau ADP des Renardières ?
Depuis 2001 où des inondations importantes ont touché Claye-Souilly et Mitry-Mory des études ont-elles été menées par le ministère de l’Ecologie pour réduire les inondations sur le bassin versant Beuvronne?
Pas à notre connaissance
M. Hollande, M. Valls et Mme Royal
attendent-t-il
qu’un désastre comme dans le sud de la France
se produise
pour traiter ce dossier sensible ?
Paru dans le Parisien 77 :
Valentine Rousseau et Eric Hacquemand | 23 Mars 2001, 00h00
Les pompiers, en état d'alerte, interviennent afin de procéder à l'évacuation et pour éviter notamment tout risque de pollution. A 11 heures, les salariés n'avaient toujours pas réintégré l'entreprise, l'accès à la zone industrielle étant barré à la circulation. 8 HEURES La Direction départementale de l'équipement neutralise une voie de chaque côté de la N 3 à Claye-Souilly, au niveau de l'échangeur de Carrefour, jusqu'à 15 h 30. La route n'est pas coupée, mais réduite à la circulation. Les champs limitrophes dégorgent de gros débits. Toute cette nuit, les équipes de la DDE prévues sur les travaux d'entretien de la A 104 sont restées en alerte pour assurer la sécurité des usagers. 11 H 30 L'hélicoptère de la gendarmerie équipé d'un treuil pour secourir d'éventuelles victimes survole les secteurs inondés d'Esbly, Condé et Isles-lès-Villenoy. Dans la journée, trois habitations sont évacuées en canot pneumatique. Quatre-vingts maisons sont noyées sur ce secteur. La salle des fêtes d'Esbly est prête à accueillir les personnes sans toit. A Précy-sur-Marne, les pompiers et gendarmes répertorient entre 60 et 80 maisons inondées ou coupées d'accès. MIDI Les pompiers pompent dans le gymnase Ostermeyer de Mitry-Mory, avenue des Martyrs-de-Châteaubriant, victime du débordement des champs. Environ dix centimètres d'eau s'étalent sur toute sa superficie. Le gymnase, utilisé par les écoles, le collège, le lycée et les associations sportives, est fermé jusqu'à nouvel ordre. Le CD 9 entre Mitry-Bourg et la Villette-aux-Aulnes est coupé. 13 HEURES La principale du collège des Tourelles de Claye-Souilly décide d'évacuer les élèves, qui n'ont pas cours non plus aujourd'hui. L'établissement de 490 élèves, planté tout près de la Beuveronne, voit l'eau monter à une trentaine de centimètres autour de ses bâtiments. Les sous-sols sont inondés, le chauffage et l'électricité sont coupés. Les pompiers interviennent tout au long de la journée auprès des habitants de Claye inondés. Une cinquantaine de maisons au moins sont touchées. 17 HEURES La DDE de Meaux coupe la première route de son secteur, la D 54a, entre Trilbardou et Charmentray. 18 HEURES Les secours se préparent à une garde particulièrement agitée. « L'hélicoptère est prêt à évacuer les personnes en cas de besoin. On visite chaque maison inondée », assurent les gendarmes. Aujourd'hui, ils seront accompagnés d'un médecin pour assister les personnes âgées.
Dans ce département où l’espérance de vie est le plus faible d’Ile de France, la qualité de l’air aurait dû être une priorité du nouveau conseil départemental.
Il n’en ait rien, en effet par un courrier en date du 14 septembre Jean Jacques Barbaux, nouveau président du Conseil Départemental, nous informe qu’il ne versera pas de subvention à Airparif.
Un mauvais signe envoyé par le nouveau Conseil Départemental qui semble vouloir recevoir encore plus de déchets en provenance d’autres départements, en encourageant 12 projets de méthanisation, bien plus que la Seine et Marne en a besoin.
Parmi ces projets il y en a 2 dans la bassin versant Beuvronne, un méga projet Veolia Claye-Souilly et un second projet à Moussy le Neuf, comme-ci « le petit peuple » de ce bassin versant ne supportait déjà pas assez d’ordures.
Jean-Jacques Barbaux
va-t-il favoriser les subventions
vers l’agriculture intensive et les industries
qui polluent notre eau et notre air ?
Pour le savoir contactez-le.
Pollution rivière Beuvronne
Le « petit peuple »
du bassin versant Beuvronne
ne veut plus de promesses mais des actes.
L’étude approfondie de l’état de l’assainissement de la zone industrielle de Mitry-Compans promise en 1995 n’est toujours pas réalisée 20 ans après.
Dans le cadre du contrat Beuvronne 2012-2016 une étude a été lancée en 2013 mais semble piétiner, en effet seulement 20 % du budget prévisionnel a été engagé pour cette étude en 2014 (1) page 19).
« Le petit peuple »
du bassin versant Beuvronne
ne veut plus que l’argent de ses impôts
soit utilisé pour les autres
mais ici
pour dépolluer sa rivière Beuvronne
(1) Contrat bassin Beuvronne bilan des actions 2014
Par Cécile PLET —
La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance
Suite à la commission locale d'information qui se tenait jeudi au sujet de la zone industrielle de Mitry-Compans, le sous-préfet, Jacques Gerault, le maire de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux (PCF), et la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) ont pris des engagements afin d'améliorer la sécurité (lire Libéra tion du 2 février).
Au cours de cette réunion, l'eau s'est révélée être le problème majeur: «Il est ressorti clairement que personne ne maîtrise le plan des réseaux d'assainissement sur la zone», déclare Christine Gilloire, membre du comité départemental d'hygiène et de l'ASMSN (association seine-et-marnaise de sauvegarde de la nature). «On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.» Aussi, une étude approfondie du plan d'assainissement doit être effectuée cette année et un programme de 100 millions de francs est lancé pour le retraitement des eaux de ruissellement et le raccordement des entreprises au réseau d'assainissement. La qualité de l'air était également à l'ordre du jour, suite à la pollution du 2 janvier dans l'entreprise de matériels informatiques Inmac. Le sous-préfet compte faciliter et multiplier les contrôles de l'air inopinés sur l'ensemble de la zone industrielle. D'autre part, un PIG (plan d'intérêt général) des Raffineries du Midi a été annoncé pour le mois de juin prochain. Ce plan rendrait inconstructibles les terrains vacants dans un périmètre encore indéterminé autour de l'entreprise. Pour Christine Gilloire, le mal est déjà fait puisque des entreprises sont déjà installées près des raffineries. Quant à l'absence d'information destinée à la population sur les mesures à prendre en cas de pollution, la mairie et les entreprises vont mettre au point des actions et les Raffineries du midi doivent, d'ici la fin du mois, publier une plaquette d'information sur ses activités et ses dangers.
«Cette rencontre a été satisfaisante, conclut Christine Gilloire, on sent une honnêteté dans la reconnaissance des problèmes. J'espère simplement qu'elle n'est pas de surface.» La commission se réunira à nouveau au cours du second semestre 95.
Cécile PLET