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2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 13:58
Le Cercle de Généalogie de la Brie a édité un numéro exceptionnel :  « Sportifs Olympiques nés en Seine-et-Marne »   

Le Cercle de Généalogie de la Brie a édité un numéro exceptionnel :

« Sportifs Olympiques nés en Seine-et-Marne »

 

Vous pouvez vous procurer ce numéro au 5 cour de l’Abbaye à Lagny sur Marne

Pour connaître les horaires d’ouverture téléphonez au 01 64 12 29 29

Sinon vous pouvez vous le faire expédier par courrier.

https://www.cgbrie.org/

 

Sont cités dans ce numéro 2 sportifs nés à Claye-Souilly, des tireurs à l’arc :

 

Charles Gustave Cabaret, brossier puis fabricant d’arcs (JO de Londres 1908)

Il remporte une médaille de bronze

 

-  François, Arthur Mabillon , bûcheron, (JO d’Anvers 1920)

Il remporte 2 médailles d’argent au tir au Beursault à 33 mètres et 50 mètres et une médaille de bronze au 28 mètres.

 

 

Sont cités d’autres athlètes nés à Meaux, Melun, Montereau-Fault-Yonne, Ferrière-en-Brie, Fouju, Fontainebleau, Thorigny-sur-Marne, Chevrainvilliers, ST Fargeau, Congis-sur-Thérouanne, Coulommiers, Lagny-sur-Marne, Esbly, Moret sur Loing, Villeparisis, Tournan-en-Brie, Champagne-sur-Seine.

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3 janvier 2023 2 03 /01 /janvier /2023 15:05

 

Paru sur le site Claye-Souilly Découverte :

 

«  Quand Paris s’empara des cours d’eau de Champagne »

Auguste MATHIEU

Histoire de l'Aqueduc de la Dhuis : « Quand Paris s’empara des cours d’eau de Champagne »

 

Née le 24/11/1814 à Avize (Marne)

 

Fils d’Auguste François Médard MATHIEU, Bouilleur d’eau de vie, et de Marie Jeanne PLOIX.

 

Il épouse le 17/2/1845 à Paris 2ème Jeanne, Antoinette José LACOSTE (1820-1903)

Dont il aura 3 enfants :

- Claude, Joseph, Albert né à Paris en 1846 qui sera Avocat à la Cour d’Appel de Paris

- Emmanuel né à Paris en 1852 qui sera Avocat attaché au ministère des Affaires Etrangères

- Louis Maxime né en 1856 à Paris qui sera Avocat à la Cour d’Appel de Paris.

 

Il avait fait ses études à Epernay et son droit à Paris, puis se perfectionna dans la jurisprudence et la procédure chez un avoué d'Epernay.

 

Il sera  inscrit au barreau de Paris en 1837

Avocat à la Cour d’Appel de Paris

 

Officier de la Légion d’Honneur 14/8/1866

Grande Croix d’Isabelle la Catholique

 

Candidat républicain en Seine-et-Marne (avril 1848), lors des élections à l'Assemblée constituante, il ne fut pas élu.

 Député de Corrèze Majorité dynastique 31/05/1863 - 27/04/1869 et 23/05/1869- 04/09/1870

C’est en sa qualité de Conseiller Général de la Marne qu’il combattit le projet d’alimentation de la ville de Paris par des eaux empruntées à  la Somme-Soude, à la Dhuis, au  Sourdon et au Surmelin.

 

Il écrivit un livre dans lequel il indiquait que Paris dépossédait 54 communes et une population de plus de 26 000 habitants de l’eau nécessaire à sa prospérité, de l’irrigation de 1362 hectares de la rivière Somme-Soude qui permettaient également à 65 établissements industriels moulins, papeteries et autres de fonctionner.

 

Pour Paris cette eau était un luxe mais pour les populations dépossédées cette eau était une nécessité.

 

Il estimait que l’argent ne pouvait pas compenser la souffrance des populations.

 

Il décèdera à Paris le 4/1/1878 à Paris et sera inhumé au Père Lachaise

 

Sources :

Bibliothèque Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k840185j.r=dhuis.langFR

L’expropriation pour cause d’utilité publique des eaux de la Somme-Soude, de la Dhuis, du Sourdon et du Surmelin, A. Mathieu,  Epernay 1862 , Typographie Noël Boucart

Base Léonore

AD Marne : Etat Civil

http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=9082

 

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30 octobre 2021 6 30 /10 /octobre /2021 12:11
Le moulin Menier de Noisiel
Le moulin Menier de Noisiel
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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 13:50

 

L’un des premiers maires de Marchemoret fut un agriculteur Jean Baptiste LHOSTE en 1804, lui succéda :

- en 1816 jusqu’en 1827 son beau frère André PATRIAT

- puis de 1828 à 1884, ce sera le tour à Martin Théophile LHOSTE le neveu du précédent et le fils de Jean Baptiste

- de 1900 à 1908 c’est Ferdinand Mercier

tous agriculteurs.

 

- de 1919 jusque vers 1945 c’est Marcel Boisseau qui fut à la tête de la commune, il exploitait une ferme à Marchemoret, 250 hectares d’un seul tenant dont 150 en herbages où il élevait des moutons et le reste était exploité en terres de labour.

 

(Il était le fils de Lucien Boisseau, adjoint au maire de Lagny le Sec (60), nommé en 1920 chevalier de la légion d’honneur à la demande du ministre de l’Agriculture, Lucien Boisseau avait exploité jusqu’en 1928 la ferme de Chantemerle à Lagny le Sec (60), près du hameau de Lessart, sur environ 330 hectares, où il oeuvrait à l’amélioration de la culture intensive (céréales, betteraves..) et élevait des moutons.)

 

-son frère Gustave Boisseau lui succéda à la mairie de Marchemoret jusqu’en 1953,

 

(son père Lucien lui avait cédé en 1928 la ferme de Chantemerle à Lagny le Sec (60), près du hameau de Lessart.)

 

- de 1959 à 2001 ce fut le tour d’Alain Belloy, le gendre du maire Gustave Boisseau, il avait épousé sa fille Nicole Boisseau et exploitait la ferme de Marchemoret.

 

Alain Belloy était issue d’une famille d’agriculteur de La Neuville Roy (Oise).

Son père Charles Antoine avait épousé Madeleine Marie de Mulatier fille de Joseph de Mulatier, Industriel à Lyon, dont la famille exploitait plusieurs usines de tissage métallique en France, Charles Antoine était également administrateur de nombreuses sociétés dont :

- le sanatorium du Mont Blanc à Passy en Haute Savoie

- la tunisienne de cultures

- la sté coloniale de Bambao (Iles Comores)

- les Bois du Cameroun à Douala

- les Ets Porcher

............

(Charles Antoine Belloy avait été nommé Chevalier de la Légion d’honneur à la demande du ministre de la santé publique.)

 

- aujourd’hui Laurent Belloy, fils d’Alain, est le 1er adjoint de la commune de Marchemoret.

 

 

 

Sources :

-site Leonore

Belloy http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH236/PG/FRDAFAN84_O19800035v1458050.htm

Boisseau  http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH201/PG/FRDAFAN84_O19800035v0898915.htm

- Geneanet

- Genea77-shage- info communes

- Gallica

Journal Agric. Pratique Jardinage et Economie Domestique 1837-1908

Compte-rendus des séances académie d’agriculture de France 1915-1986

 

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 14:42

 

L’affaire avait fait grand bruit au début des années 2000 lorsque Nicole Charpentier, maire sur le départ, avait décidé de faire détruire l’école communale où avait enseigné Edouard Bled, auteur d’un précis de grammaire, très utilisé dans les écoles  dans les années 50, près de 20 millions d’exemplaires seront vendus.

 

Mais bien qu’une association se soit battue, soutenue par Jean-Paul le fils de l’enseignant, lui-même historien, rien n’y fera, Nicole Charpentier ne cédera pas et l’école sera détruite.

 

Ironie du sort, aujourd’hui Mouroux a besoin d’une nouvelle école et cela va coûter près de 3 millions d’euros, la commune vient d’obtenir une aide de 800 000 € de la région mais les contribuables vont devoir tout de même mettre la main à la poche.

 

Pour aller plus loin :
Le fils d'Edouard Bled au secours de l'école

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
Mouroux : la Région verse 800 000 euros pour la création d’un groupe scolaire

>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne|A.A.|01 avril 2019, 17h08|

 

 

 

Comment on utilise les impôts, Mouroux, un exemple à ne pas suivre : la maire Nicole Charpentier, fait détruire une école en 2007, la nouvelle maire Sylvie Tournoux doit en faire reconstruire un autre en 2019 !

Mouroux. La signature du contrat d’aménagement régional entre la mairie de Mouroux et le conseil régional d’Ile-de-France s’est tenue ce lundi à l’hôtel de ville.LP/Alexandre Arlot

Cette subvention du conseil régional s’inscrit dans le cadre du contrat d’aménagement régional signé ce lundi avec la municipalité.

Que Sylvie Tournoux (SE) se rassure, la subvention de 800 000 euros versée par la Région à sa commune et officialisée ce lundi n’a rien d’un poisson d’avril….

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/mouroux-la-region-verse-800-000-euros-pour-la-creation-d-un-groupe-scolaire-01-04-2019-8044197.php

 

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 19:11

Paru sur le site La Marne :

Montry. Le Sophora japonica arbre de l’année 2017

Le jury a délibéré au sujet de l'arbre de l'année, concours organisé par l'office national des forêts et le magazine Terre Sauvage. La Sophora de Montry a remporté le concours.

 

Le sophora de L’Epide a remporté le premier prix. (©La Marne)

Le jury professionnel du concours de l’arbre de l’année qui s’est réuni le 19 décembre à Paris, a sacré le Sophora Japonica du parc du château de la Haute-Maison, arbre de l’année 2017, parmi les 14 finalistes représentant les régions françaises.

2017 a été l’année du Sophora ! Labellisé arbre remarquable de France en juin, vedette des Journées du patrimoine en septembre, désigné pour représenter l’Île-de-France et enfinvainqueur de ce concours prestigieux, organisé par l’Office National des Forêts (ONF) et le magazine Terre Sauvage, un sans-faute pour ce monument végétal âgé de plus de deux siècles.

Le totem vivant de l’Epide

C’est à Éric Defer, formateur-historien à l’Epide, actuel propriétaire du château de Montry, venu avec trois volontaires de l’établissement, que Christian Dubreuil, directeur de l’ONF, a remis le prix lors d’une cérémonie animée par Denis Cheissoux, journaliste à France Inter.

La beauté du Japonica vient de ce qu’il s’est couché en 1930 puis que ses branches tombées au sol ont marcotté pour faire resurgir des troncs lui donnant cette majestueuse emprise de 1 000 m2 au sol, explique Éric. On ne pouvait rêver mieux comme symbole et exemple pour nos volontaires qui sont venus à l’Epide pour se relever après des débuts difficiles dans la vie. Le Sophora est devenu notre totem vivant, comme une bénédiction après la malédiction qui, selon la légende, frappa ceux qui voulurent le débiter après sa chute, empêchant ainsi sa destruction.

https://actu.fr/ile-de-france/montry_77315/montry-sophora-japonica-arbre-annee-2017-concours-foret_14657616.html

 

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 18:33
Cité ouvrière Menier Noisiel (77)

  image: http://www.guide-tourisme-france.com/IMAGES/IMG2939.jpg


Les anciens réfectoires en cité Menier 

Les anciens réfectoires en cité Menier (doc. mairie Noisiel)

Au programme pour ces Journées du Patrimoine 2017

Laissez-vous conter la cité ouvrière Menier : visite commentée par un guide conférencier régional

 

Plongez-vous dans l'histoire sociale et l'originalité de la cité conçue par les Menier à la fin du XIXe siècle pour loger les ouvriers de leur chocolaterie.

Ce qu'il faut savoir :

 

Projet social novateur d'Emile-Justin Menier, la cité ouvrière a été bâtie entre 1874 et 1911. Elle comprend près de 300 logements individuels et plusieurs équipements collectifs. Sa modernité architecturale, urbaine et sociale, lui a valu de nombreuses récompenses aux Expositions Universelles. Plusieurs monuments sont inscrits au titre des monuments historiques.

Distinctions, labels :

Ville d'art et d'histoire

Accès :

Autoroute A4 et ou Francilienne, sortie Val Maubuée/Noisiel centre RER A, direction Marne-la-Vallée-Chessy, arrêt Noisiel Luzard, puis bus 211

Journées du Patrimoine 2017 - horaires :

16 septembre, 11h00, 14h30, 15h30, 16h30

Cité ouvrière Menier

Place Emile-Menier 
77186 Noisiel 
 


En savoir plus sur http://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/cite-ouvriere-menier--noisiel-157528.htm#fWvVKrTAldWBJbjv.99

 



 

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2 septembre 2017 6 02 /09 /septembre /2017 18:44
Edmond Yon : Un petit bras de la Marne à Isles les Villenoy

Edmond Yon : Un petit bras de la Marne à Isles les Villenoy

 

 

Il est né le 31 mars 1841 à Montmartre.

Fils de Pierre Yon, propriétaire à Montmartre, et de Louise Leblond.

 

Chevalier de la Légion d’Honneur.

 

Peintre et Graveur  de paysages, de vues et de rivières, de l'Ecole de Barbizon.

 

Il aimait venir à Isles les Villenoy où il produisit plusieurs gravures à l’Eau Forte.

 

Edmond  Yon a étudié à Paris sous la direction de Jean Pouget Achille et Justin Lequien.

 

Ses oeuvres ont été exposées au Salon de Paris en 1865 et il a continué à faire régulièrement des gravures et des peintures jusqu’à près de la fin du XIXe siècle.

 

Edmond Yon s’est vu décerner des médailles à la fois au Salon 1875 et 1879 et, en 1889.

 

Il a reçu une médaille d’or à l’Exposition Universelle.

 

Il a collaboré au Magasin Pittoresque,, au Monde Illustré, à l’Illustration.

 

Edmond Yon meurt le 25 mars 1897 à Paris et est inhumé au cimetière du Pére Lachaise (16e division)

 

 

 

Sources :

Dictionnaires Peintres et Sculpteurs Benezit.

Site Leonore.

http://catalogue.gazette-drouot.com/pdf/deburaux/barbizon/02122007/Barbizon02122007.pdf?id=424&cp=372

https://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=1564

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b85276144/f26.item.r=isles-les-villenoy

 

 

 

 

 Edmond Yon  : bords de Marne à Isles les Villenoy

Edmond Yon : bords de Marne à Isles les Villenoy

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 13:43
Château de St Thibault Montgé en Goële

Château de St Thibault Montgé en Goële

 

Le baron André Eichthal achètera au début du 20ème siècle le château de St Thibault (disparu vers 1970), avec parc à l’anglaise, plantés de rhododendrons  et de nombreuses essences d’arbres, la propriété possédait également une chapelle où se trouvait le statue funéraire de Jean de Chabannes,comte de Dammartin.Une ferme avec ses dépendances faisait également partie du domaine, le tout situé au milieu de la forêt régionale de Montgé en Goële.

 

Son épouse y fera réaliser une allée cavalière, plantée de 252 platanes , une allée conservée encore aujourd’hui en partie.

 

 

Nord-ouest 77 Forêt régionale de Montgé en Goële :un banquier d’origine allemande la protégea, un industriel allemand veut la détruire

 

 

Le Baron était issu d’une dynastie de banquiers allemands, d’origine juive, anoblie par le roi Maximilien de Bavière.

Il était né au Château de Plaines à Pradines (Loire) le 30/3/1873

Il est le fils d’Adolphe Eichthal et Agathe Tessier

 

Il avait pour grand Père Adolphe Eichthal (1805-1895)

Député de la Sarthe de 1846 à 1848

Gérant de la Banque de France 1839 à 1848

Directeur de la Caisse d’Epargne de Paris

Commandeur de la Légion d’Honneur.

 

Il épousera le 21/10/1896 à Nîmes Madeleine Martin

fille de Louis, Simon MARTIN, négociant et de Marie Teissonnière,

dont le grand-père Scipion Teissonnière avait été président de la cour d’appel de Nîmes.

 

2 enfants Jacqueline et Bertrand naîtront de cette union.

 

Il était  Licencié en droit et sera :

- maire de Montgé en Goële de 1919 à 1929

- délégué cantonal de Dammartin en Goële

- vice président de la Caisse d’Epargne de Paris

- délégué de la Sté de Secours aux blessés militaires pendant toute la guerre

- administrateur de l’office public des habitations à bon marché de la Seine

- vice  président du secours d’urgence

- fondateur de l’association du village reconstitué pour l’assistance aux habitants des régions sinistrés.

 

 Il décédera le 3/2/1948.(1)

 

 

Forêt régionale de Montgé en Goële

un banquier d’origine allemande

la protégea

 un industriel allemand

veut la détruire !

 

 

Aujourd’hui c’est l’industriel allemand Knauf qui est venu s’implanter à St Soupplets en 1990 qui voudrait détruire cette magnifique forêt pour y exploiter une carrière de gypse à ciel ouvert qui devrait être remblayée par des déchets.

 

 

 

(1)Sources :

Bibliothèque Gallica :Bulletin des études littéraires et scientifiques du Lot 1955 : le sépulcre de l’ancien prieuré de Montgé.

Geneanet  site Pierfit

Archives municipales de NÎmes

Base Léonore http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETOUR

http://fr.topic-topos.com/allee-des-platanes-montge-en-goele

http://www.77couleurjardin.com/pages/jardins-par-secteur/secteur-nord/montge-en-goele-domaine-de-saint-thibault.html#R5F75D6tQAmQvSII.99

 

 

 

 

 

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 16:22

Extrait article paru sur le site « Bienvenue à  Boissy-le-Châtel »

 

 

Boissy-le-Châtel
cité papetière

 

La réputation de Boissy s’est faite par la présence sur la commune de la papeterie de Sainte-Marie. Que l’on vienne de Coulommiers après avoir passé le ru de l’Orgeval, affluent du Grand Morin, ou de Chailly-en-Brie en descendant la vallée, les installations de l’usine de Sainte-Marie s’étendent comme une petite ville dans la vallée, sur près de dix hectares.

Les origines

Les ressources en eau, la force motrice des moulins, la profusion de paille ont permis l’installation des moulins à papier dans la vallée.

A la fin du XVIIème siècle, Paris utilisait de plus en plus de papier. Les premiers moulins du Marais s’installèrent sur le Grand Morin entre la capitale et les marchés de Champagne, en particulier à La Ferté-Gaucher dès 1578. A l’époque, ces moulins à papier s’étalaient entre Jouy-sur-Morin et Coulommiers-Pontmoulin. Parmi ces moulins, celui de Sainte-Marie, ou du Gué-Josson, prit une certaine ampleur.

En 1785, le propriétaire des papeteries du marais, Louis Delagarde, devint gérant des papeteries d’Arches dans les Vosges, près d’Epinal : c’était la première esquisse d’une association d’intérêts.

De la Révolution française …

Pendant la révolution, de 1791 à 1795, les assignats, première monnaie de papier après celle de Law, sont fabriqués au Marais à Jouy-sur-Morin qui est désignée par la Convention pour fabriquer le papier, de préférence aux autres, dont celle de Boissy, jugées trop « royalistes » !

… à la révolution industrielle.

La papeterie de Sainte-Marie était une fabrique de papier à la main qui devint en 1820 unevéritable usine, avec l’installation de la première machine à papier.

A la fin du XVIIème siècle, une partie des usines de la vallée était exploitée par une association de cinq ou six propriétaires. C’est en 1828 que Félix Delagarde fonde les « papeteries du Marais et de Sainte-Marie ». Treize moulins constituaient alors l’une des premières sociétés anonymes françaises.

En 1880, l’usine possédait trois machines à vapeur. En 1908, 70 habitants de Boissy et de Chailly-en-Brie travaillaient à la fabrique.

Au début du XXème siècle, on fabriquait le papier à partir de chiffons triés, lessivés et réduits en pâte. L’on obtenait un papier de belle qualité utilisé pour les impressions de lithographie ou en taille douce, mais également des papiers parcheminés pour les actions et les obligations.

De la cellulose de paille aux papiers spéciaux.

1950 marque un tournant dans l’histoire de la papeterie de Sainte-Marie avec l’installation d’uneusine de cellulose de paille, dotée de deux machines. Lorsqu’arrivait le temps de la moisson, des meules montaient autour de la papeterie faisant comme une garde d’honneur.

…..

Lien vers l’article : http://boissylechatel.free.fr/

 

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