ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
L’un des premiers maires de Marchemoret fut un agriculteur Jean Baptiste LHOSTE en 1804, lui succéda :
- en 1816 jusqu’en 1827 son beau frère André PATRIAT
- puis de 1828 à 1884, ce sera le tour à Martin Théophile LHOSTE le neveu du précédent et le fils de Jean Baptiste
- de 1900 à 1908 c’est Ferdinand Mercier
tous agriculteurs.
- de 1919 jusque vers 1945 c’est Marcel Boisseau qui fut à la tête de la commune, il exploitait une ferme à Marchemoret, 250 hectares d’un seul tenant dont 150 en herbages où il élevait des moutons et le reste était exploité en terres de labour.
(Il était le fils de Lucien Boisseau, adjoint au maire de Lagny le Sec (60), nommé en 1920 chevalier de la légion d’honneur à la demande du ministre de l’Agriculture, Lucien Boisseau avait exploité jusqu’en 1928 la ferme de Chantemerle à Lagny le Sec (60), près du hameau de Lessart, sur environ 330 hectares, où il oeuvrait à l’amélioration de la culture intensive (céréales, betteraves..) et élevait des moutons.)
-son frère Gustave Boisseau lui succéda à la mairie de Marchemoret jusqu’en 1953,
(son père Lucien lui avait cédé en 1928 la ferme de Chantemerle à Lagny le Sec (60), près du hameau de Lessart.)
- de 1959 à 2001 ce fut le tour d’Alain Belloy, le gendre du maire Gustave Boisseau, il avait épousé sa fille Nicole Boisseau et exploitait la ferme de Marchemoret.
Alain Belloy était issue d’une famille d’agriculteur de La Neuville Roy (Oise).
Son père Charles Antoine avait épousé Madeleine Marie de Mulatier fille de Joseph de Mulatier, Industriel à Lyon, dont la famille exploitait plusieurs usines de tissage métallique en France, Charles Antoine était également administrateur de nombreuses sociétés dont :
- le sanatorium du Mont Blanc à Passy en Haute Savoie
- la tunisienne de cultures
- la sté coloniale de Bambao (Iles Comores)
- les Bois du Cameroun à Douala
- les Ets Porcher
............
(Charles Antoine Belloy avait été nommé Chevalier de la Légion d’honneur à la demande du ministre de la santé publique.)
- aujourd’hui Laurent Belloy, fils d’Alain, est le 1er adjoint de la commune de Marchemoret.
Sources :
-site Leonore
Belloy http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH236/PG/FRDAFAN84_O19800035v1458050.htm
Boisseau http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH201/PG/FRDAFAN84_O19800035v0898915.htm
- Geneanet
- Genea77-shage- info communes
- Gallica
Journal Agric. Pratique Jardinage et Economie Domestique 1837-1908
Compte-rendus des séances académie d’agriculture de France 1915-1986
>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne|A.A.|01 avril 2019, 17h08|
Mouroux. La signature du contrat d’aménagement régional entre la mairie de Mouroux et le conseil régional d’Ile-de-France s’est tenue ce lundi à l’hôtel de ville.LP/Alexandre Arlot
Que Sylvie Tournoux (SE) se rassure, la subvention de 800 000 euros versée par la Région à sa commu
Paru sur le site La Marne :
Le jury professionnel du concours de l’arbre de l’année qui s’est réuni le 19 décembre à Paris, a sacré le Sophora Japonica du parc du château de la Haute-Maison, arbre de l’année 2017, parmi les 14 finalistes représentant les régions françaises.
2017 a été l’année du Sophora ! Labellisé arbre remarquable de France en juin, vedette des Journées du patrimoine en septembre, désigné pour représenter l’Île-de-France et enfinvainqueur de ce concours prestigieux, organisé par l’Office National des Forêts (ONF) et le magazine Terre Sauvage, un sans-faute pour ce monument végétal âgé de plus de deux siècles.
C’est à Éric Defer, formateur-historien à l’Epide, actuel propriétaire du château de Montry, venu avec trois volontaires de l’établissement, que Christian Dubreuil, directeur de l’ONF, a remis le prix lors d’une cérémonie animée par Denis Cheissoux, journaliste à France Inter.
La beauté du Japonica vient de ce qu’il s’est couché en 1930 puis que ses branches tombées au sol ont marcotté pour faire resurgir des troncs lui donnant cette majestueuse emprise de 1 000 m2 au sol, explique Éric. On ne pouvait rêver mieux comme symbole et exemple pour nos volontaires qui sont venus à l’Epide pour se relever après des débuts difficiles dans la vie. Le Sophora est devenu notre totem vivant, comme une bénédiction après la malédiction qui, selon la légende, frappa ceux qui voulurent le débiter après sa chute, empêchant ainsi sa destruction.
https://actu.fr/ile-de-france/montry_77315/montry-sophora-japonica-arbre-annee-2017-concours-foret_14657616.html
image: http://www.guide-tourisme-france.com/IMAGES/IMG2939.jpg
Les anciens réfectoires en cité Menier (doc. mairie Noisiel)
Plongez-vous dans l'histoire sociale et l'originalité de la cité conçue par les Menier à la fin du XIXe siècle pour loger les ouvriers de leur chocolaterie.
Projet social novateur d'Emile-Justin Menier, la cité ouvrière a été bâtie entre 1874 et 1911. Elle comprend près de 300 logements individuels et plusieurs équipements collectifs. Sa modernité architecturale, urbaine et sociale, lui a valu de nombreuses récompenses aux Expositions Universelles. Plusieurs monuments sont inscrits au titre des monuments historiques.
Ville d'art et d'histoire
Autoroute A4 et ou Francilienne, sortie Val Maubuée/Noisiel centre RER A, direction Marne-la-Vallée-Chessy, arrêt Noisiel Luzard, puis bus 211
16 septembre, 11h00, 14h30, 15h30, 16h30
Cité ouvrière Menier
Place Emile-Menier |
En savoir plus sur http://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/cite-ouvriere-menier--noisiel-157528.htm#fWvVKrTAldWBJbjv.99
Il est né le 31 mars 1841 à Montmartre.
Fils de Pierre Yon, propriétaire à Montmartre, et de Louise Leblond.
Chevalier de la Légion d’Hon
Peintre et Graveur de paysages, de vues et de rivières, de l'Ecole de Barbizon.
Il aimait venir à Isles les Villenoy où il produisit plusieurs gravures à l’Eau Forte.
Edmond Yon a étudié à Paris sous la direction de Jean Pouget Achille et Justin Lequien.
Ses oeuvres ont été exposées au Salon de Paris en 1865 et il a continué à faire régulièrement des gravures et des peintures jusqu’à près de la fin du XIXe siècle.
Edmond Yon s’est vu décer
Il a reçu u
Il a collaboré au Magasin Pittoresque,, au Monde Illustré, à l’Illustration.
Edmond Yon meurt le 25 mars 1897 à Paris et est inhumé au cimetière du Pére Lachaise (16e division)
Sources :
Dictionnaires Peintres et Sculpteurs Be
Site Leonore.
https://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=1564
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b85276144/f26.item.r=isles-les-villenoy
Le baron André Eichthal achètera au début du 20ème siècle le château de St Thibault (disparu vers 1970), avec parc à l’anglaise, plantés de rhododendrons et de nombreuses essences d’arbres, la propriété possédait également u
Son épouse y fera réaliser u
Le Baron était issu d’u
Il était né au Château de Plai
Il est le fils d’Adolphe Eichthal et Agathe Tessier
Il avait pour grand Père Adolphe Eichthal (1805-1895)
Député de la Sarthe de 1846 à 1848
Gérant de la Banque de France 1839 à 1848
Directeur de la Caisse d’Eparg
Commandeur de la Légion d’Hon
Il épousera le 21/10/1896 à Nîmes Madelei
fille de Louis, Simon MARTIN, négociant et de Marie Teissonnière,
dont le grand-père Scipion Teissonnière avait été président de la cour d’appel de Nîmes.
2 enfants Jacqueli
Il était Licencié en droit et sera :
- maire de Montgé en Goële de 1919 à 1929
- délégué cantonal de Dammartin en Goële
- vice président de la Caisse d’Eparg
- délégué de la Sté de Secours aux blessés militaires pendant toute la guerre
- administrateur de l’office public des habitations à bon marché de la Sei
- vice président du secours d’urgence
- fondateur de l’association du village reconstitué pour l’assistance aux habitants des régions sinistrés.
Il décédera le 3/2/1948.(1)
Forêt régionale de Montgé en Goële
un banquier d’origi
la protégea
un industriel allemand
veut la détruire !
Aujourd’hui c’est l’industriel allemand Knauf qui est venu s’implanter à St Soupplets en 1990 qui voudrait détruire cette magnifique forêt pour y exploiter u
(1)Sources :
Bibliothèque Gallica :Bulletin des études littéraires et scientifiques du Lot 1955 : le sépulcre de l’ancien prieuré de Montgé.
Ge
Archives municipales de NÎmes
Base Léonore http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETOUR
http://fr.topic-topos.com/allee-des-platanes-montge-en-goele
Extrait article paru sur le site « Bienvenue à Boissy-le-Châtel »
Boissy-le-Châtel
cité papetière
La réputation de Boissy s’est faite par la présence sur la commune de la papeterie de Sainte-Marie. Que l’on vienne de Coulommiers après avoir passé le ru de l’Orgeval, affluent du Grand Morin, ou de Chailly-en-Brie en descendant la vallée, les installations de l’usine de Sainte-Marie s’étendent comme une petite ville dans la vallée, sur près de dix hectares.
Les origines
Les ressources en eau, la force motrice des moulins, la profusion de paille ont permis l’installation des moulins à papier dans la vallée.
A la fin du XVIIème siècle, Paris utilisait de plus en plus de papier. Les premiers moulins du Marais s’installèrent sur le Grand Morin entre la capitale et les marchés de Champagne, en particulier à La Ferté-Gaucher dès 1578. A l’époque, ces moulins à papier s’étalaient entre Jouy-sur-Morin et Coulommiers-Pontmoulin. Parmi ces moulins, celui de Sainte-Marie, ou du Gué-Josson, prit une certaine ampleur.
En 1785, le propriétaire des papeteries du marais, Louis Delagarde, devint gérant des papeteries d’Arches dans les Vosges, près d’Epinal : c’était la première esquisse d’une association d’intérêts.
De la Révolution française …
Pendant la révolution, de 1791 à 1795, les assignats, première monnaie de papier après celle de Law, sont fabriqués au Marais à Jouy-sur-Morin qui est désignée par la Convention pour fabriquer le papier, de préférence aux autres, dont celle de Boissy, jugées trop « royalistes » !
… à la révolution industrielle.
La papeterie de Sainte-Marie était une fabrique de papier à la main qui devint en 1820 unevéritable usine, avec l’installation de la première machine à papier.
A la fin du XVIIème siècle, une partie des usines de la vallée était exploitée par une association de cinq ou six propriétaires. C’est en 1828 que Félix Delagarde fonde les « papeteries du Marais et de Sainte-Marie ». Treize moulins constituaient alors l’une des premières sociétés anonymes françaises.
En 1880, l’usine possédait trois machines à vapeur. En 1908, 70 habitants de Boissy et de Chailly-en-Brie travaillaient à la fabrique.
Au début du XXème siècle, on fabriquait le papier à partir de chiffons triés, lessivés et réduits en pâte. L’on obtenait un papier de belle qualité utilisé pour les impressions de lithographie ou en taille douce, mais également des papiers parcheminés pour les actions et les obligations.
De la cellulose de paille aux papiers spéciaux.
1950 marque un tournant dans l’histoire de la papeterie de Sainte-Marie avec l’installation d’uneusine de cellulose de paille, dotée de deux machines. Lorsqu’arrivait le temps de la moisson, des meules montaient autour de la papeterie faisant comme une garde d’honneur.
…..
Lien vers l’article : http://boissylechatel.free.fr/
Paru sur le site Claye-Souilly découverte :
Un agriculteur de Seine et Marne
qui voulait protéger les terres de Brie.
La Croix de Seine et Marne 11/2/1968
D’une monumentale erreur et de ses inhumaines conséquences.
Les meilleures terres à blé de la Brie
sacrifiées sur l’autel de la construction
A titre documentaire nous publions cette protestation que nous avons reçue de M. Marcel Benoist, maire de Savigny-le-Temple. Il est bon d’entendre toutes les opinions.
Lettre ouverte à M. le président de la République, à MM. Les membres du gouvernement, à tous les élus, à tous les hommes et femmes de bonne volonté sur les projets gouvernementaux concernant l’opération « Villes nouvelles » sur les communes de Tigery, Lieusaint, Nandy, Savigny-le-Temple et Cesson.
- Les terres retenues pour les projets ci-dessus indiqués sont les meilleurs de la Brie.
- Leur sélection s’est faite au cours des ans par nos ancêtres. Elle est le résultat de différents profits qu’elles leur ont procurés.
Apportant de préférence leurs soins à celles qui rapporteraient le plus, ils ont délaissé les terres ingrates, fixant ainsi à chacune d’elles la destination qui lui était propre. Les plaines et les bois étaient nés.
- Ce que de nombreuses générations ont établi et qu’une longue expérience a confirmé, nos urbanistes du moment veulent le supprimer.
- En interdisant systématiquement et sans recours, au nom d’une sacrosainte protection des espaces verts, tout défrichement et déboisement. (Plan d’urbanisme 73. B 3, page 20), ils tentent de nous amener à leur effarante conception : conserver les mauvaises terres et faire disparaître les bonnes.
- Confirmation nous est donné par le Conseil d’Administration du district de la Région Parisienne en publiant sa délibération n° 67-58 du 23 septembre 1967 concernant un projet d’achat de 506 ha 09 a 05 ca de la forêt de Rougeau pour un prix global de 4 millions de francs sous réserve notamment de la transmission des délibérations conformes des conseils municipaux (Moyenne 7 900 F l’hectare).
Ayant levé « à ce prix » - les Domaines l’avaient primitivement fixé à 4 500 F l’hectare – toute objection de la part du propriétaire, le District de la Région Parisienne veut s’assurer le poumon nécessaire autour duquel il pourra avec l’accord des urbanistes, édifier des gratte-ciel.
0r, alentour il n’y a que des terres de qualité.
En construisant dessus, le District de la région parisienne les ferai à jamais disparaître.
Ce projet d’ailleurs ne devrait pas normalement se réaliser, le Conseil municipal de Savigny-le-Temple ayant exprimé son désaccord si cet achat d’une partie de la forêt de Rougeau devait permettre l’édification de constructions sur des terres nobles.
Il convient en outre de préciser que :
1.Les territoires en cause sont fichés dans le plan d’urbanisme du district comme « terres de culture de bonne valeur agricole » (plan 73, B1, page 2)
2. « Leur activité agricole étant représentée dans les communes les plus au nord par de grandes exploitations » (plan 73, B1, p3).
Ce sont ces communes reconnues par le plan d’urbanisme lui-même comme étant de grande importance agricole, qui sont condamnées.
L’ampleur même de cette aliénation envisagée sera considérable.
Intéressant une superficie de :
140 ha, premier projet sur la commune de Savigny-le-Temple,
280ha, deuxième projet sur les communes de Savigny-le-Temple et Nandy.
300ha, deuxième projet sur les communes de Tigery et Lieusaint.
130 ha, deuxième projet sur la commune de Cesson.
850 hectares à 45 quintaux de moyenne reconnue, c’est en fait une ponction de 38 250 quintaux sur la production annuelle de la région qui en serait l’incidence, une perte définitive de même ordre pour le revenu agricole mondial déjà insuffisant, sans compter les cultures : betteraves à sucre, maïs, colza, luzerne etc….
Le maire
Marcel BENOIST
Biographie de Marcel Benoist sur le site Wikipedia
Marcel Benoist, homme politique français né le 6 novembre 1895 à la ferme du Fay près de Limours, décédé le 31 mai 1983.
Ses parents étaient cultivateurs. Il arrive en Seine-et-Marne en 1907, car son père avait repris le ferme de Pouilly-le-Fort, dans la commune de Vert-Saint-Denis.
Il participe à la Première Guerre mondiale à partir de 1915. Blessé à la cuisse, il est fait prisonnier par le camp adverse. Il n'est libéré qu'avec la fin du conflit.
Une fois rentré dans sa famille, il s'installe dans une ferme de Savigny-le-Temple en 1923. Il y exerce la profession d'exploitant agricole.
Il s'investit également dans la vie locale:
Source: Alain Traca, Guide des rues et des quartiers de Savigny-le-Temple, Savigny-le-Temple, Ville de Savigny-le-Temple, 1998, p. 16.
Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Benoist ».
Paru sur le site Claye-Souilly découverte :
La Liberté de Seine et Marne 4/1/1964
La Centrale Thermique de Vaires-sur-Marne
SOLUTION : suppression des privilèges dont bénéficie l’EDF et garanties à donner aux habitants.
a) L’inscription des usines de l’EDF au rang d’ «Etablissements dangereux, insalubres ou incommodes » s’impose en raison des graves inconvénients que présentent les usines ;
b) La suppression, ou au moins la modification du privilège dont bénéficie l’EDF dans la réglementation de la décentralisation, tiendrait à diminuer la pollution atmosphérique.
c) Les usines EDF devraient être éloignées des zones vertes et résidentielles ;
d) Il faut avant toute mise en chantier, à fortiori avant toute mise en service d’une usine thermique, des enquêtes complètes (seraient combinées, le cas échéant, l’enquête de commodo » et l’enquête d’utilité publique) où seront consultés :
– les habitants
– les municipalités
– les conseillers généraux
– les pêcheurs
– les principales administrations intéressées ( Santé Publique, Ponts et Chaussées, Agriculture (Eaux et Forêts, Services Agricoles),Industrie, Construction, Commission Départementale, et Commission supérieure des Sites, District de Paris…)
Le ministère compétent établira le « cahier des charges » de l’usine qui établira des droits et devoirs de l’EDF et donnera aux habitants, les garanties nécessaires dans l’ordre de l’hygiène et de la santé (teneur maxima en poussières, limitation des bruits) etc…A l’arbitraire actuel sera ainsi substitué un système raisonnable et équilibré de garanties réciproques et concertées de nature à apaiser les craintes que suscitent toujours, chez les habitants, les usines thermiques.
Les travaux du groupe 2 de l’usine de Vaires devraient être arrêtés jusqu’à la solution des divers problèmes évoqués ci-dessus….
Extrait site BASOL :
La centrale a été implantée sur une zone vierge de toute construction et a été mise en route en janvier 1962. Elle a définitivement cessé ses activités en mars 2005....
Par arrêté préfectoral du 30/06/2008, EDF a été autorisé à exploiter deux turbines à combustion (TAC) fonctionnant au fioul domestique sur le site.L\'exploitation d\'une troisième turbine à combustion a été autorisée par arrêté préfectoral du 7 janvier 2009.
Description qualitative :
Ce site a été retenu pour la réalisation d\'un diagnostic initial et d'une étude simplifiée des risques en application d\'une démarche systématique sur certains sites industriels (circulaire du 3 avril 1996)........
Une contamination à l’arsenic avec une teneur supérieure à la VCI UNS a également été constatée dans la zone du parc à cendres, au Nord Ouest du site, entre 0 et 0.9 mètre de profondeur. Des teneurs supérieures à la VCI US et VCI UNS sont également mesurées dans deux prélèvements de sédiments réalisés en fond d’étang recevant les eaux du parc à cendres.
Suite aux travaux d’excavation en 2005, l’évaluation simplifiée des risques (ESR) réalisée en juillet 2004 par ICF Environnement a été revue pour intégrer la suppression de la source de pollution aux hydrocarbures décrite précédemment : les conclusions de l’ESR mise à jour en octobre 2005 par ICF Environnement indiquent que le site est en classe 2, nécessitant surveillance. Ce classement a été établi en raison d’une contamination des sols par les métaux lourds et les hydrocarbures relevée en fond de l’étang et au niveau du stockage de cendres......
Les milieux retenus dans le cadre de la cotation ESR sont les eaux souterraines et les eaux superficielles utilisés notamment pour l’alimentation en eau potable et en prenant comme hypothèse un usage futur du site qui restera industriel.
L’exploitant a donc proposé par courrier en date du 10 mars 2006 de poursuivre le programme de surveillance des eaux souterraines déjà en place sur le site.
Un arrêté préfectoral du 11 mars 2008 encadre la surveillance des eaux souterraines et la surveillance dans l'environnement. Il impose la réalisation de deux campagnes de mesures par an sur sept piézomètres, dans l'étang sur site, dans la Marne en amont du site, dans la Marne en aval du site et dans le canal qui mène à Neuilly. Les paramètres à analyser sont : niveau de la nappe, hydrocarbures totaux, arsenic, baryum, nickel, plomb, cuivre, chrome total, manganèse, vanadium, zinc, cadmium, mercure, phosphore, sulfates et ammonium.
Les campagnes de mesures réalisées depuis 2006 mettent régulièrement en évidence dans les eaux souterraines la présence d'ammonium, d'arsenic, de manganèse et de sulfates.
Les campagnes 2008, 2009 et de mai 2010 ont mis en évidence des dépassements de la valeur de référence en sulfates au niveau de l'étang.
Le stock résiduel de cendres de charbon a été utilisé en remblais sous la plate-forme d'assise des nouvelles turbines à combustion.
http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0088