Paru sur le site de l’institut Nationale de Veille Sanitaire :
Impacts de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalité en France continentale et analyse des gains en santé de plusieurs scénarios de réduction de la pollution atmosphérique
Auteur(s) :Pascal M, de Crouy Chanel P, Corso M, Medina S, Wagner V, Goria S, et al.
Editeur(s) : Santé publique France
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La pollution de l'air est désormais considérée comme la première cause environnementale de mort prématurée dans le monde. Des résultats récents d’études de cohortes ont confirmé l’existence d’un risque de décès associé à l’exposition chronique aux particules fines (PM2.5) dans la population européenne et française. Ces nouveaux résultats épidémiologiques ont été couplés à un modèle à fine échelle de modélisation de la qualité de l’air pour évaluer l’impact des PM2.5 sur la mortalité en France continentale, pour la période 2007-2008. Plus de 48 000 décès par an pourraient être attribués aux PM2.5, dont plus de la moitié dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Si toutes les communes françaises respectaient la valeur recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (10μg/m3), ce sont plus de 17 000 décès qui pourraient être évités chaque année en France. Le gain moyen en espérance de vie à 30 ans serait alors de 4 mois en France, mais pourrait atteindre plus d’un an dans les communes les plus polluées. Ces résultats confirment que des efforts poursuivant ceux mis en oeuvre jusqu’à présent pour améliorer la qualité de l’air se traduiraient par une diminution de la mortalité liée aux PM2.5.
Un promeneur, M. J. Atanassian, nous a alerté sur une pollution de la Marne, sans doute causée par …l’usine du SEDIF de Neuilly-sur-Marne! Visiblement le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) qui a confié l’exploitation de cette usine à Veolia, est peu regardant sur la préservation de la qualité de l’eau. Et Veolia est dans une culture industrielle dans laquelle l’eau est une matière première à exploiter et pas une ressource naturelle à protéger. Témoignage.
« Pendant une de mes marches sur les bords de Marne, j’ai pu constater alors que je me trouvais sur la commune de Neuilly-sur-Marne, sur le chemin de halage devant un des bâtiments de l’usine des eaux, qu’un produit noir s’échappait de sous la berge et se répandait dans l’eau de la rivière qui changeait de couleur sur plus de 500 mètres.
J’ai téléphoné a la mairie de la commune où l’on m’a passé le service concerné (Service VRD) à qui j’ai rapporté les constations que je venais de faire, un technicien m’a rappelé quelques minutes plus tard me demandant si je pouvais rester sur place le temps qu’il arrive. Dès son arrivée, je lui ai fait constater la pollution et il ne comprenait pas très bien d’où cela pouvait venir et nous nous sommes quittés......
Ludovic Toro, médecin, maire de Coubron, conseiller régional, a été nommé président de l’Observatoire Régional de Santé, c’est Valérie Pécresse qui lui a cédé sa place, il copréside cet observatoire avec le directeur de l’Agence Régional de Santé.
L’Agence Régional de Santé est cet organisme d’ETAT qui avait refusé il y a quelques années de faire une étude épidémiologique autour du Fort de Vaujours et qui n’a toujours pas souhaité donner les statistiques mortalité et morbidité autour de ce fort.
Lors de la CSS Fort de Vaujours du 5/5/2015, Ludovic Toro avait pourtant demandé à l’ARS de faire une étude sur Coubron et Vaujours.
Les populations inquiètes autour du fort de Vaujours voudraient bien avoir des réponses.
Dans le dossier technique Terzeo nous apprenons que la société souhaiterait traiter les sédiments de curages des rivières, canaux….
La contamination des sédiments de rivières, canaux… a commencé à la fin du 19ème siècle, les sédiments devenant de plus en plus toxiques au fil du temps, une pollution due en particulier :
- aux rejets d’eaux usées industrielles et urbaines
- aux rejets d’effluents agricoles dus principalement à la destruction des haies et talus qui ont entraîné l’érosion des sols…
On y trouve notamment :
- des métaux lourds : le cadmium, le chrome, le cuivre, le plomb, le mercure, le nickel, le sélénium, l'arsenic…
- des polluants très toxiques hydrocarbures polycycliques aromatiques, pesticides, solvants chlorés…. (1)
Projet Canal du Nord Seine Europe (La voix du Nord 26/9/2014)
Terzeo voit comme une opportunité l’ouverture du canal du nord aux péniches à grand gabarit.
Le canal Nord Seine Europe est une voie navigable de 106 km qui permettra de relier Paris aux ports belges et néerlandais en connectant l’Oise aux canaux du Nord et Dunkerque à l'Escaut.
Il faut savoir que le plan régional d’élimination des déchets dangereux (PREDD) d’Ile de France permet aux décharges ISDD d’Ile de France de recevoir des déchets dangereux provenant de la France entière et même de l’étranger.
Une aubaine pour Terzeo qui pourra recevoir des boues de curage des rivières, canaux …de la France entière mais aussi de Belgique, de Hollande et même d’ailleurs.
Jean François Parigi et Olivier Morin les 2 adjoints au maire de Meaux et Conseillers Départementaux des cantons de Meaux Sud et Meaux Nord doivent s’expliquer.
En effet l’autorisation d’implantation d’une crèche est donnée par le Conseil Départemental après avoir obtenu le feu vert de la mairie pour l’ouverture de cet établissement au public.
Cette autorisation a été donnée alors qu’il avait été découvert une pollution le 1/3/2011 sur le site riverain qui avait été inscrit dans la base Basol des sites pollués du Ministère de l’Ecologie pour avoir accueilli pendant plus de 15 ans l’entreprise CACI, une entreprise qui procédait à la préparation de mélanges destinés à l’industrie : peinture, diluants…..
Il avait été détecté dans les sols des teneurs en hydrocarbures, Xylène et Ethyltoluène..
Un rapport de la DRIEE 77 indiquait également qu’il avait été constaté en 2006 que les valeurs limites de rejets atmosphériques n’étaient pas conformes à l’arrêté préfectoral, un contrôle en 2007 avait indiqué de nouveaux dépassements, notamment concernant le chlorure de méthylène, que l’exploitant décidera de ne plus utiliser.
CACI : un récidiviste qui avait déjà pollué un site à St Denis, avant de venir s’implanter à Meaux
CACI, une entreprise mise en liquidation judiciaire le 26/7/2010.
Le préfet, Pierre Monzani, autorisa le 29/6/2012, Wipelec à lui succéder, une entreprise qui avait déjà pollué 2 sites, l’un à Romainville et l’autre à Pomponne, laissant notamment à Pomponnedes bidons rouillés, ouverts, soumis aux intempéries contenant ou ayant contenu des produits chimiques toxiques restés de longues années posés à même la terre sans protection.
Un arrêté pris, alors que 93 tonnes de déchets industriels étaient toujours stockés sur le site de Meaux et que des cuves de solvants non étanches étaient toujours présentes, à charge pour Wipelec de les débarrasser.
Un préfet un peu trop confiant, semble t-il, car un an plus tard, suite à une nouvelle inspection de la DRIEE 77, les déchets étaient toujours sur le site (présence de bidons usagés de matières premières et de bains usés susceptibles de contenir de matières polluantes et de liquides souillés stockés à l’extérieur, soumis aux précipitations météorologiques)
La préfecture dressera une mise en demeure imposant à l’exploitant de respecter l’arrêté préfectoral, une mise en demeure qui interviendra l’année même de l’ouverture de la crêche, qui accueille des enfants de 10 semaines jusqu’à 3 ans.
Aujourd’hui les familles, qui depuis plusieurs années confient leurs bébés à cette crêche, demandent des réponses.
Les conseillers départementaux et adjoints au maire de Meaux Jean François Parigi et Olivier Morin doivent leur répondre et leur dire si le conseil départemental a fait réaliser une étude de l’air intérieur et des sols du jardin avant l’ouverture de la crêche.
Suite à la dernière inspection de la DRIEE 77, des contrôles devraient être réalisés dans cette crêche, d’après nos informations c’est l’ETAT qui devrait en prendre l’initiative et probablement la charge financière.
La DRIEE 77, une administration qui a en charge le contrôle des sites industriels, qui réalise ses investigations dans des conditions difficiles, puisque depuis des décennies, elle est en sous effectifs dans ce département, une situation qui laisse de beaux jours devant eux, aux industriels peu scrupuleux, qui ne respectent pas la législation en vigueur.
Extraits du site Basol :
CACI COMPAGNIE D'APPLICATIONS CHIMIQUES Meaux Adresse :1 rue de la Bauve
Description dusite: Fondée en 1932, la Société Compagnie d’Applications Chimiques à l’Industrie (CACI) s’est établie dans la zone industrielle de Meaux en 1992. L'usine a été aménagée en 1992 au droit d'anciennes terres agricoles dans la zone industrielle Nord de Meaux. Elle employait environ 36 salariés. La SAS CACI était une entreprise du secteur de la parachimie. L'activité consistait à procéder à la préparation de mélanges destinées à l'industrie : peintures, diluants et formulations diverses pour le traitement de l'eau. La Société CACI était autorisée à exploiter ses installations par arrêtés préfectoraux du 12 janvier 2004 et du 16 mai 2006. Elle a été mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce de Meaux le 26 juillet 2010.
3 campag :Description qualitativenes de sondages ont été réalisées (mars 2004, complétée en février 2006 et une en février 2011 de 11 sondages).
Les analyses réalisées sur les paramètres hydrocarbures, métaux lourds, COHV et CAV, révèlent que le site reste dans son ensemble relativement peu impacté par l'activité qui s'y est développée depuis 1992.
Seul un sondage localisé au Nord de l'atelier de fabrication de peintures, présente des anomalies en hydrocarbures (teneur de 1010 mg/kg) et en composés aromatiques volatils plus particulièrement en Xylène et Ethyltoluène dont les plus fortes concentrations se retrouvent dans la couche superficielle (0-1 m)(teneur de 697 mg/kg en Xylène et 529 mg/kg en Ethyltoluène). Cette anomalie s'explique par la présence de cuves enterrées de stockage de solvants dont l'origine serait une défaillance des organes de liaison entre cuves.
Le mémoire de clôture définitive justifie de l'enlèvement de près de 93 tonnes de déchets industriels assuré par la SCI LES ACACIAS (propriétaire) et le locataire actuel (la société WIPELEC)
L'arrêté préfectoral d'autorisation daté du 29 juin 2012 du locataire actuel (WIPELEC - exploitant d'une activité de traitement de surface) prévoit: - L'enlèvement des cuves enterrées; - L'excavation du « point chaud » identifié à proximité de l'ancien atelier de peintures. - La surveillance annuelle des eaux souterraines sur les paramètres : Indice phénol, indice hydrocarbures, somme des BTEX, Chrome Total, Cuivre, Nickel et Cyanures sur un réseau constitué de 3 piézomètres
Description dusite: Site limité au Nord par des entrepôts, à l'Est, par le Bd A. France, à l'Ouest et au Sud par des zones d'activités.
Ancienne activité de fabrication de produits chimiques. Arrêt des activités en 1992.
U :Description qualitativene première étude diagnostic a été faite dans le cadre de la cessation d'activité (1993-1994) et des travaux réalisés.
Une étude réalisée pour le compte d'un acheteur potentiel du terrain a mis en évidence une pollution par des solvants chlorés au niveau de la nappe phréatique.
Une étude péliminaire des risques avait conclut à un risque pour les futurs usagers. Suite aux mesures préconisées par le bureau d'étude pour réduire le risque le projet d'aménagement a recu un avis favorable…….
Après une remise en état du site effectuée par CACI en 1994, une étude du sous-sol réalisée en 1999 pour le compte d'un acheteur potentiel a révélé l'existence d'une pollution résiduelle importante dans la nappe…..
C’est l’habitude au Conseil Régional IDF de ne pas inviter, dans les réunions de concertation déchets, ceux qui supportent les ordures des autres.
Jean-Paul Huchon (PS) et Corinne Rufet (EELV) n’avaient pas souhaité inviter « le bas peuple du nord 77 », aux réunions de concertation déchets, Valérie Pécresse (LR) et Chantal Jouanno (UDI) font de même aujourd'hui.
Concertation, vous dites concertation !
Plutôt des petites réunions « entre amis » : exploitants de décharges, démolisseurs, promoteurs immobiliers, élus….. et quelques associations subventionnées par le Conseil Régional IDF, qui ne peuvent pas mordre la main qui les nourrit.
Pour mieux comprendre la situation il faut savoir que les déchets produits en IDF se décomposent comme suit :
- 12 % pour les ordures ménagères
- 88 % pour les déchets des industriels (BTP 73 % et autres activités 15%)
Mmes Pécresse et Jouanno doivent expliquer leur projet « zéro déchet dans le BTP » alors que l’EPFIF, « le bras armé » du Conseil Régional d’IDF, qui finance « la dite rénovation urbaine », encourage les projets de démolition pour reconstruire à côté, car rénover sans démolir ne semble pas être à l’ordre du jour.
On peut voir sur le site de l'EPFIF une photo et une remarque qui en disent long :
Pour augmenter la production de logements, il faut mobiliser et libérer rapidement du foncier .
Un système « dit d’amélioration de la qualité de vie dans les grandes villes », en envoyant les ordures du BTP chez les autres, dans les villages ruraux du nord 77 que l’on détruit.
Que connaissent des problèmes du « bas peuple » des villages ruraux du nord 77 Valérie Pécresse élue des Yvelines et Chantal Jouanno, élue de Paris, 2 départements qui envoient leurs ordures chez les autres ?
«ADES est la banque nationale d’Accès aux Données sur les Eaux Souterraines qui rassemble sur un site internet publichttp://www.ades.eaufrance.fr/des données quantitatives et qualitatives relatives aux eaux souterraines, dont les objectifs sont :
de constituer un outil de collecte et de conservation des données sur les eaux souterraines,
d’être mobilisable par un large ensemble de partenaires,
de permettre les traitements nécessaires à l’action de chacun des partenaires,
d’être le guichet d’accès aux informations sur les eaux souterraines,
d’avoir un suivi de l’état patrimonial des ressources pour répondre à la politique des eaux souterraines
d’adopter au niveau national un principe de transparence et d’accessibilité aux données sur les eaux souterraines.»
Comme à Romainville, le site Wipelec de Pomponne est situé au milieu d’une zone pavillonnaire et de surcroît, ici, à proximité de la Marne.
Comme à Meaux des bidons rouillés, ouverts, soumis aux intempéries contenant ou ayant contenu des produits chimiques toxiques sont restés de longues années sur le site, posés à même la terre sans protection.
Comme à Meaux et à Romainville l’exploitant depuis des années ne tient pas compte des arrêtés préfectoraux de mise en demeure, qui se cumulent les uns après les autres.
Wipelec devait fournir, pour Pomponne, à la préfecture, en juillet 2014, un diagnostic de l’état des sols et des eaux souterraines, diagnostic que l’industriel n’avait toujours pas fourni en mai dernier, promettant de le faire pour fin septembre 2016.
Nous ne trouvons aucunes informations nouvelles sur le site Basol, cela voudrait-il dire que de nouveau Wipelec n’a pas tenu ses engagements ?
Comme à Romainville faut-il que les riverains se fâchent pour obtenir enfin le diagnostic du site et des contrôles de l’air intérieur de leur habitation et des sols de leur jardin ?
Comme à Romainville un projet de construction d’habitations était prévu sur ce site dans le cadre du développement urbain de la communauté de communes.
A noter que depuis fin 2006 on ne trouve plus aucunes informations, sur le site Ades de l'ETAT, concernant la pollution de la nappe phréatique, bien que cette pollution par certains métaux soit déjà inquiétante à cette date.
Extrait du rapport de la DRIEE 77 du 8/1/2014 :
Constat sur site
Extrait du site Basol, des sites pollués, du Ministère de l’Ecologie :
WIPELEC
16, rue Eugène Gaudineau Pomponne
Description dusite: L'activité de la société WIPELEC consistait à fabriquer des pièces de grande précision pour l'industrie de l'électronique. Cette activité peut se décomposer en deux secteurs : - découpe chimique, - traitement de surface.
En juillet 2012, la société WIPELEC a transmis à Madame la Préfète de Seine-et-Marne le mémoire de cessation d'activité du site de POMPONNE.
Description qualitative: Par arrêté préfectoral en date du 23 février 1999, la société WIPELEC devait réaliser un diagnostic initial et une évaluation simplifiée des risques pour son établissement.
Un arrêté préfectoral complémentaire relatif à la surveillance des eaux souterraines a été pris en date du 7 juillet 2004.
Les résultats de la surveillance n'ont pas appelé d'actions particulières.
Suite à l'arrêt des activités du site, le repli définitif des installations techniques et le nettoyage du site étaient prévus pour fin septembre 2012.
L’inspection du 3 décembre 2013 a mis en évidence que l'exploitant n’avait pas pris toutes les dispositions pour mettre en sécurité le site (trous dans la clôture, déchets et produits présents sur le site...). Dans ce contexte, un arrêté préfectoral de mesures d’urgence imposant la mise en œuvre de mesures visant à mettre en sécurité le site et à transmettre un rapport explicitant les mesures prises et comportant tous les justificatifs nécessaires a été signé le 8 janvier 2014.
Concernant l'usage futur du site et sa réhabilitation, dans son mémoire transmis le 9 juillet 2012, la société WIPELEC indique que compte tenu des résultats de la surveillance des eaux souterraines au droit du site réalisée jusqu'en 2011, il n'est pas nécessaire de procéder à de nouvelles investigations.
Toutefois, au vu des anciennes activités exercées par la société WIPELEC mettant en œuvre des produits chimiques destinés notamment à l'activité de traitement de surfaces, des conditions de stockage et de manipulation des produits et de l'incendie ayant eu lieu en 2012, de la situation du site à proximité d’habitations et de la Marne, l'arrêté préfectoral complémentaire du 28 mars 2014 impose à l'exploitant de réaliser des investigations complémentaires dans les sols (y compris gaz du sol) et les eaux souterraines et d'appréhender l’état des pollutions des milieux et des voies d’exposition aux pollutions au regard des activités et des usages constatés.
La visite d'inspection réalisée le 13 février 2014 a permis de constater que le site n'avait pas totalement été mis en sécurité. Un arrêté préfectoral de mise en demeure imposant à l'exploitant de respecter l'arrêté préfectoral de mesures d'urgence du 8janvier 2014 a été signé le 3 avril 2014.
En l'absence d'information ou de justification et suite à une intrusion sur le site, une nouvelle visite d'inspection a été diligentée le 3 mars 2015. Cette visite a permis de constater que le site n'était toujours pas mis en sécurité malgré la condamnation des accès, les produits chimiques et déchets n'étant pas évacués. Aussi, pour le non respect de la mise en demeure signée en date du 3 avril, il a été décidé par arrêté préfectoral du 13 mai 2015 de prendre à l'encontre de la société WIPELEC des sanctions administratives sous la forme d'astreinte journalière jusqu'à satisfaction de la mise en demeure. Un arrêté de mise en demeure imposant à l'exploitant de respecter l'arrêté préfectoral complémentaire du 28 mars 2014 pour la réalisation d'un diagnostic de l'état des sols a également été pris en date du 13 mai 2015.
Le 11 mars 2016, la mairie de Pomponne a alerté la DRIEE de l'occupation du site par les gens du voyage. Un arrêté préfectoral d'expulsion a été pris. Les forces de l'ordre ont évacué les caravanes le 15 mars 2016.
Une nouvelle visite d'inspection a été réalisée le 30 mai 2016, à la suite de laquelle l'exploitant s'est engagé à mettre en sécurité le site et réaliser le diagnostic de l'état des milieux d'ici fin septembre 2016.
Liste des captages d'eau abandonnés suite à la pollution des eaux par les pesticides ou les nitrates
Le lobby agricole a encore de beaux jours devant lui, combien de nouveaux captages d’eau pollués par les nitrates et les pesticides seront-ils fermés d’ici 2025 ?
Entre la pollution de l’agriculture intensive et de l’industrie notamment celle des ordures, l’eau potable, une denrée qui risque de se faire rare dans les années à venir, au nord 77.
Extrait article de Sciences et Avenir du 4/1/2017
« A l'issue du Grenelle de l'environnement en 2008, la précédente majorité avait lancé un premier plan Ecophyto dont l'ambition était de réduire "si possible" de 50% l'usage des pesticides d'ici à 2018. Mais le succès n'a pas été au rendez-vous puisque l'utilisation de produits chimiques en agriculture a progressé au contraire de 5% par an en moyenne entre 2009 et 2013. Le nouveau plan, fondé sur la recherche et l'innovation, repousse l'objectif de 2018 à 2025… »
L’article complet :
Les pesticides sont désormais interdits dans les jardins publics
Depuis le 1er janvier 2017, l'utilisation de pesticides est interdite dans les parcs publics et les espaces verts.
LE JARDIN HÉROLD, DANS LE 19E ARRONDISSEMENT DE PARIS, OCCUPE UNE PARTIE DE L'ANCIEN HÔPITAL HÉROLD, DÉMOLI EN 1988. DANS LE CADRE D'UNE IMPORTANTE OPÉRATION DE RÉNOVATION URBAINE, DES ESPACES VERTS ONT ÉTÉ AMÉNAGÉS EN 2012.
Bonne nouvelle pour les citadins qui aiment profiter des espaces verts : depuis le 1er janvier 2017, les communes françaises n'ont plus le droit d'utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien de leurs parcs publics. Même chose pour les promenades, forêts et voiries (excepté les zones où l'interdiction ne peut être envisagée pour des "raisons de sécurité", comme les pistes d'aéroport et les autoroutes). Une interdiction qui a étéadoptée en juillet 2015 par l’Assemblée nationale lors du vote de la loi de transition énergétique pour la croissance verte.
Objectif : 50 % de pesticides en moins en 2025
La réglementation s'applique pour l'instant à l'État, les collectivités territoriales et les établissements publics. Dès septembre 2016, plus de 4.000 communes avaient déjà pris les devants. Et à partir du 1er janvier 2019, cette interdiction s'étendra également aux particuliers qui disposent d'un jardin ou potager, représentant entre 5 et 10 % des volumes de vente de pesticides chaque année. Le ministère de l'environnement précise que "les produits de biocontrôle, qualifiés à faible risque ou dont l’usage est autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique, continueront d'être autorisés". Ces alternatives comprennent des insectes (les coccinelles mangent les pucerons, le trichogramme lutte contre la pyrale du maïs...), des champignons, bactéries ou phéromones, utilisés de façon raisonnée pour protéger les cultures contre les attaques des bio-agresseurs.
La France est le deuxième pays européen concernant les quantités de produits phytosanitaires vendues (66 659 tonnes chaque année), après l'Espagne (69 587 tonnes) et devant l'Italie (49 011 tonnes). En termes d'utilisation, l'Hexagone est au neuvième rang européen selon le nombre de kilos de substances actives vendues rapporté à l'hectare, avec 2,3 kg/ha par an. A l'issue du Grenelle de l'environnement en 2008, la précédente majorité avait lancé un premier plan Ecophyto dont l'ambition était de réduire "si possible" de 50% l'usage des pesticides d'ici à 2018. Mais le succès n'a pas été au rendez-vous puisque l'utilisation de produits chimiques en agriculture a progressé au contraire de 5% par an en moyenne entre 2009 et 2013. Le nouveau plan, fondé sur la recherche et l'innovation, repousse l'objectif de 2018 à 2025, avec un palier intermédiaire (une baisse d'un quart du recours aux pesticides) en 2020.
Depuis 2004 Jean-François Copé soutient les riverains de l’Association de Défense de la Santé et de l’Environnement de Ste Escobille(91), contre l’implantation d’une décharge sur leur commune.
Extrait du message que le maire de Meaux a adressé à ces riverains de l’Essonne :
Difficile à comprendre pourquoi Jean François Copé soutient depuis 2004 ces riverains de l’Essonne contre l’implantation d’une décharge et qu’à Villenoy/Isles les Villenoy, il se fasse si discret quand on aborde le sujet de la décharge de déchets dangereux.
Association de Défense de la Santé et de l’Environnement de Ste Escobille (Essonne) :
Qui sommes nous ?
; afin de préserver l’agriculture et la santé des habitants de notre belle région agricole de Beauce ; afin de sauvegarder et améliorer la qualité de l’unous empêchons l’installation d’un Centre de Stockage de Déchets Industriels dits ultimes à SAINT-ESCOBILLE citoyens et élus, regroupés en association,ne des plus grandes nappes phréatiques d’Europe !
Car les études que nos experts ont produites démontrent qu’une installation de stockage de déchets, dits non dangereux, présente pourtant des risques sérieux pour la santé des habitants et pour l’environnement. …