ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extrait de l’avis de la Mission Régionale D’autorité Environnementale sur le projet de plan local d’urbanisme (PLU) à l’occasion de sa révision Saint-Soupplets (77)
3.3. La gestion de la ressource en eau
Alimentation en eau potable
Le territoire compte quatre captages d’alimentation en eau potable (AEP). Les deux captages situés au sudouest du bourg sont abandonnés. Le dossier indique que « l’un a été déconnecté du réseau d’alimentation d’eau potable et l’autre a été rebouché depuis longtemps ». Les deux autres forages (celui situé au lieu-dit La Treille « BSS n°01548X0048/C » et celui situé au lieu-dit Le Pont de Volleron « BSS n°01544X1051/F ») alimentent l’usine de traitement d’eau potable de la Treille. Le dossier conclut à la compatibilité du projet de révision avec la disponibilité de la ressource en eau compte tenu de l’augmentation limitée de l’habitat.
Comme indiqué précédemment, les données relatives à l’état initial de l’environnement sont anciennes et cette affirmation n’est pas étayée. Les incidences du projet de révision sur la qualité et la disponibilité de la ressource en eau potable ne sont pas évaluées : le dossier ne tient compte ni des besoins en eau des nouvelles entreprises ni du changement climatique.
D’après le schéma départemental d’alimentation en eau potable (SDAEP) de Seine-et-Marne de décembre 2020, la disponibilité de la ressource en eau n’est pas garantie : « un seul captage reste actif à Saint Soupplets.
Des investigations pour expliquer l’arrêt Saint-Soupplets 3 sont à effectuer. Il est préconisé soit une réhabilitation du captage 01548X0048, soit un nouveau captage à proximité immédiate dans l’enceinte de l’usine de traitement de la Treille (Saint-Soupplets), soit une interconnexion au réseau du SAEP Meaux, soit avec la nouvelle ressource d’Oissery (SAEP Goële Est) ».
De plus, l’agence régionale de santé précise que ces captages ne sont pas protégés par un arrêté de déclaration d’utilité publique (DUP). La mise en place des périmètres de protection autour des captages d’AEP vise à assurer la protection de la qualité de l’eau et de la santé humaine.
Pour l’Autorité environnementale, la disponibilité de la ressource en eau pour répondre aux besoins actuels et futurs n’est pas démontrée dans ce dossier.
(10) L'Autorité environnementale recommande de vérifier si le développement démographique et économique est soutenable en matière de besoins en eau potable, par une évaluation précise de la disponibilité et de la qualité de la ressource en eau qui prenne en compte les éventuels travaux nécessaires ainsi que l’impact du changement climatique.
Avis complet MRAE : https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2023-01-05_saint-soupplets_rev_plu_avis_delibere-2.pdf
Nous avons appris que des déchets du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite ont été déversés dans les décharges :
Nous sommes d’autant plus inquiets que le Préfet des Yvelines a fait retirer en urgence ce type de déchets de 2 carrières Lafarge à St Martin la Garenne et à Triel pour protéger des captages d’eau dans les Yvelines.
C’est suite aux conclusions d’un rapport commandé à un hydrogéologue agréé par l’Agence Régionale de Santé.
Pour la Seine et Marne il n’apparaît pas nécessaire à cette même Agence Régionale de Santé de demander un rapport similaire à un hydrogéologue agréé pour connaître les risques de stockage de déchets pouvant potentiellement contenir de la pyrite près des captages d’eau d’Annet su Marne et de Villeneuve sous Dammartin, c’est la réponse qui vient d’être adressée à Adenca.
Le Préfet de Seine et Marne Lionel Beffre a décidé lui de laisser ces déchets sur place dans les décharges d’Annet sur Marne et de Villeneuve sous Dammartin en prenant seulement un arrêté de prescriptions complémentaires qui consiste, entre autres, à faire surveiller la qualité des déchets du Grand Paris, pouvant potentiellement contenir de la pyrite, afin de s’informer sur leur évolution chimique et minéralogique dans le temps.
Nous apprenions en juillet dernier que des terres excavées du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite avaient été déversées dans les décharges :
C’est suite à 2 arrêtés préfectoraux de prescriptions complémentaires imposés à l’exploitant par le préfet que ces informations étaient arrivées aux oreilles des populations de ce secteur du nord-ouest 77.
Nous apprenons aujourd’hui que le préfet du 77 a pris 2 nouveaux arrêtés préfectoraux concernant 2 sites situés également au nord-ouest 77 :
Pour ces 2 derniers sites, la police de l’eau avait demandé l’avis à l’Agence Régionale de Santé, qui, semble-t-il, n’a pas souhaité répondre.
Qu’est-ce que la Safer ?
La SAFER de l’Ile-de-France est une société anonyme sans but lucratif investie de missions de service public. http://www.saferidf.fr/website/qui_sommes_nous_&400&187.html
Pour aller plus loin : http://adenca.over-blog.com/2018/03/les-ordures-du-grand-paris-a-grisy-suisnes-une-chance-pour-la-seine-et-marne-de-qui-se-moque-t-on.html
Paru dans le pays briard :
Grisy-Suisnes : une seconde vie pour le domaine du château de la Grange-le-Roy
Une réunion publique et une visite du domaine de la Grange-le-Roy étaient organisées à Grisy-Suisnes le 5 mai pour présenter le vaste projet de réhabilitation du site
Le public a pu visiter le domaine de la Grange-le-Roy, habituellement fermé aux visiteurs. (©Le Pays Briard)
Par Rédaction CoulommiersPublié le 19 Mai 18 à 10:01
Le Pays Briard
Après une histoire riche et parfois difficile, le domaine du château de la Grange-le-Roy va s’offrir une seconde jeunesse grâce aux efforts conjoints de la commune de Grisy-Suisnes et de la SAFER de l’Ile-de-France.
Le site près de Coubert s’étend sur 55 ha et abrite un château du XVIIIe siècle, en partie détruit par la Révolution, un corps de ferme, une maison de gardien ainsi que plusieurs étangs.
Suite à des opérations immobilières frauduleuses et à des projets avortés, le domaine est davantage le lieu de rodéos en voiture, de dépôts de déchets et d’occupations illégales qu’un point de rendez-vous culturel.
Sur ce site en déshérence, les bâtiments sont déstructurés et il est interdit d’y entrer du fait de l’instabilité des structures.
Un projet ambitieux de réhabilitation
Mais cela est sur le point de changer. C’est en 2012 que la SAFER achète le site à la demande de l’État et de Grisy-Suisnes et autofinancera le projet, grâce aux redevances des importateurs de terre. Il ne coûtera donc rien à la commune.
Le château la Grange-le-Roy, source d’inspiration pour le dramaturge Eugène Labiche, est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Il va être entièrement rénové, son charme d’origine va côtoyer des matériaux plus modernes comme le verre, afin d’accueillir peut-être à terme une Fondation d’art numérique et des collections d’art contemporain.
Comme l’explique Jean-Baptiste Schweiger, directeur de la prospective et de l’aménagement territorial au sein de la SAFER, « le but est de redonner vie au site dans toutes ses composantes. »
C’est un projet qui fait rayonner le secteur.
Premièrement la culture avec le château et la maison d’artiste prévue dans la ferme. Viennent ensuite le paysage et l’écologie avec notamment l’idée de recréer une perspective aux abords du château et l’enjeu de la protection de la faune, de la flore et des points d’eau.
Et enfin la dernière composante est agricole puisqu’il est prévu d’implanter des noyers sur le site pour une agriculture raisonnée et adaptée au futur du réchauffement climatique. Cette production de noix, ajoutée à celle de bois d’énergie, devrait permettre au site d’acquérir une vraie valeur ajoutée par la création d’emplois liés au verger et au tourisme.
Le projet a été qualifié de « superbe opportunité » par un jeune Grysissolien qui poursuit : « C’est un projet qui fait rayonner le secteur. »
Désenclaver et relier le site aux alentours
Une enquête publique sera ouverte du 1er juin au 3 juillet afin que les habitants donnent leur avis sur le projet.
Si tout se passe bien, les travaux devraient débuter à l’automne prochain et durer cinq ans. C’est pour cela que le site sera relié au bourg de Grisy-Suisnes et à différents hameaux des environs, avec notamment une liaison douce de Cordon à Grisy.
Les élèves du futur collège de Coubert pourront bénéficier de ces nouvelles liaisons et de la proximité du domaine puisque la ferme du domaine accueille des ateliers scolaires.
Les associations environnementales des Yvelines et de Seine et Marne sont très inquiètes après avoir appris que certaines terres de creusement par tunneliers du Grand Paris en provenance de couches géologiques de l’Yprésien notamment dans les horizons des Sables de Cuise, des Fausses Glaises et des Argiles Plastiques pouvaient contenir de la pyrite.
L’oxydation de la pyrite à l’air libre peut présenter des risques de transfert de certains éléments relargués dans la ressource en eau.
Dans les Yvelines, par mesures de précaution, afin de préserver la ressource en eau, le Préfet a pris la décision de faire retirer ce type de terres de 2 carrières à St Martin la Garenne et à Triel.
En Seine et Marne, les 2 décharges ISDI de Villeneuve sous Dammartin et Annet sur Marne ont reçu des terres en provenance de ces mêmes couches géologiques pouvant potentiellement contenir de la pyrite, mais ici le Préfet n’a pas fait retirer les terres de ces décharges, il a pris seulement un arrêté qui impose un suivi des terres une fois par an en 2022 et 2023. (1)
Ici les associations sont très inquiètes pour la préservation des captages d’eau de Mitry-Mory et Annet sur Marne c’est pourquoi la presse les interroge.
Mais il n’est pas toujours facile de faire un reportage aux pieds d’une décharge, sur l’espace public, parfois cela peut être un élu qui dépasse ses compétences et vienne demander aux participants de décliner leur identité en leur faisant, semble-t-il, comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus sur sa commune.
Ou bien cela peut être un employé mandaté par l’exploitant qui demande au journaliste de décliner son identité, ou des va et vient de véhicules qui semblent surveiller le déroulement du reportage.
Drôle de pays où les dirigeants d’associations environnementales sont fichés et surveillés par la DGSI (ex RG) par ce même service qui fiche et surveille les terroristes.
La présidente de notre association en a fait la douloureuse expérience, lorsqu’après un article passé dans la presse où elle s’inquiétait de l’implantation d’une décharge ISDI près d’une future école à Fresnes sur Marne, elle a été contactée par ce service de renseignements de l’ETAT.
(1) Annet sur marne
Villeneuve sous Dammartin
Extrait du rapport d'activité 2014 de la Préfecture
(DREAL Rhône Alpes)
Paru sur France Bleu
Ardèche : de l'arsenic dans les jardins à Soyons
Vendredi 20 février 2015 à 8:00 -
Par Claudia Calmel, France Bleu Drôme Ardèche
La coulée de boue de novembre n’a pas laissé que des traces de terre : de l’arsenic et de l’antimoine ont été mis à jour par les analyses de la Direction Régionale de l’Environnement.
Une grande vague brunâtre qui déferle sur la départementale 86 : les habitants de Soyons (Ardèche) ne sont pas prêts d’oublier la coulée de boue du 28 novembre dernier. Une galerie minière, à l’abandon depuis la fin des années 40, a cédé sous la pression des eaux de pluie et de ruissèlement. La boue a envahi les jardins de certains habitants de la ville.
Des quantités significatives d’arsenic
La galerie incriminée appartenait à une mine de pyrite, un métal qu'on utilisait pour les engrais. La Direction Régionale de l’Environnement et de l’Aménagement et du Logement a donc décidé de procéder à des analyses : elles ont révélé des taux d'arsenic et d'antimoine (autre composant chimique semi-métallique) bien supérieurs à la normale : les boues de Soyons en contiennent100 fois plus qu'à l'état naturel. Les habitants ont donc interdiction de consommer les fruits et les légumes du jardin. Alexandre, qui vit à l’entrée de la commune avec sa mère, se serait bien passé de cette mésaventure.
Des responsables juridiques identifiés
Une autre galerie de topographie similaire a été découverte à 400 mètres de la première. Des travaux sont prévus d’ici le printemps pour éviter de nouveaux dégâts. La coulée de boue du mois d’octobre a aussi eu des conséquences sur la voie publique : il y a encore de longues traces de boue le long de la départementale 86. La mairie a fait faire des devis par deux entreprises spécialisée mais pas question pour elle de régler l'addition.Carole Christophe, responsable de la cellule « Risques sous-sols » à la Direction Régionale de l'Environnement de l’Aménagement et du logement se veut rasssurante. La Mairie de Soyons a envoyé un recommandé à l’ancien exploitant pour l'informer de la situation. Elle n’a pas eu de réponse pour l'instant.
Paru sur le site ARIA
du Ministère de l'Ecologie
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/46832/
Suite au stockage de terres excavées du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite, dans les décharges ISDI ECT de Villeneuve sous Dammartin et Annet sur Marne, ADENCA a demandé à l’Agence Régionale de Santé de bien vouloir faire réaliser une étude par un hydrogéologue agréé pour « évaluer l’impact potentiel sur la qualité de l’eau potable ».
A St Martin la Garenne (78) dans une carrière Lafarge où ce même type de terres avait été stocké, l’ARS avait mandaté un hydrogéologue agréé pour « évaluer l’impact potentiel sur la qualité de l’eau potable » et par mesures de précaution la préfecture des Yvelines a fait retirer ces terres de cette carrière.
Adenca a demandé aux élues suivantes de soutenir sa demande :
Nous vous tiendrons au courant de leur réponse.
Extrait de l'article de "Le Marneux"
10 septembre 2022
Contrôle des eaux souterraines, à Chelles, Arrêté préfectoral
En rouge la Société épinglée par la Préfecture,
elle est mitoyenne de la Société d'embouteillage des Eaux de
La Préfecture ordonne un contrôle des eaux d'infiltration de ces dépôts de ferrailles
qui jouxtent l'usine d'embouteillage de la Source Chantereine
Lien vers l'article complet :
http://www.lemarneux.fr/2022/09/controle-des-eaux-souterraines-a-chelles-arrete-prefectoral.html