Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 septembre 2022 3 07 /09 /septembre /2022 12:00

 

 

Paru sur le site Novethic :

 

 

SOUS LE BITUME, LES ARBRES : LES VILLES SE RÉAMÉNAGENT POUR LUTTER CONTRE LA CHALEUR

Les épisodes de fortes chaleurs et de canicules poussent les municipalités à revoir leurs aménagements urbains. Pour lutter contre le phénomène des îlots de chaleur, de plus en plus de villes décident de faire sauter le bitume, pour le remplacer par des espaces naturels, des parcs ou des forêts urbaines. Alors que le béton et le bitume emmagasinent la chaleur et la restituent la nuit, les sols naturels restent plus frais et conservent l’humidité. Novethic a sélectionné cinq exemples de villes qui restaurent la nature.

Pour lutter contre la chaleur, si votre commune  cassait le goudron des cours d'écoles ?

La création de parcs, de jardins ou de forêts en centre-ville permet de mieux maîtriser la température en ville et de lutter contre les îlots de chaleur.
@CCO

 

Les épisodes de chaleurs extrêmes vont se multiplier en France, en raison du changement climatique. Les villes y sont particulièrement exposées et rendues presque invivables par le phénomène des îlots de chaleur, qui se traduit par des températures plus élevées dans les centres-villes que dans les périphéries. L’une des principales causes tient non seulement aux matériaux employés pour la construction des bâtiments et des infrastructures, qui emmagasinent la chaleur le jour et la restituent la nuit, mais aussi à leur forte emprise au sol qui laissent peu de place à la végétalisation. Plusieurs villes commencent depuis quelques années à revégétaliser l’espace urbain, en retirant le bitume pour le remplacer par des sols naturels.

Lille casse le goudron des cours d’école

La ville de Lille a décidé de transformer les cours de récréation de ses 79 écoles en espaces naturels. Elle "débétonnise" pour remplacer le goudron en partie par des espaces en pleine terre. Cet été, c’est l’école Desbordes-Valmore qui est en travaux. La cour de récré sera désormais constituée de matériaux perméables, d’arbres, d’aires de jeu et d’un coin pour apprendre en extérieur. "On prépare nos futurs îlots de fraîcheur", déclare sur Twitter Stanislas Dendievel, adjoint à la mairie de Lille en charge de l’urbanisme. La végétalisation des cours d’école se généralise dans de nombreuses villes, notamment à Paris qui a déjà végétalisé plus de 70 cours d'écoles.

Metz fait pousser une forêt urbaine

Une forêt au cœur de la ville. C’est ce qu’envisage la ville de Metz, qui a réservé un terrain de deux hectares pour cela. Cette ancienne friche militaire a été débétonnée et va faire l’objet d’un programme de plantation d’une trentaine d’espèces d’arbres et arbustes sur les prochaines années. La ville a passé un partenariat avec l’entreprise Trees Everywhere. Et elle a signé un contrat d’Obligation réelle environnementale (ORE). Un dispositif créé par la loi sur la biodiversité de 2016, qui engage la commune pendant 60 ans à préserver cette forêt urbaine.

Nantes s’équipe d’un débitumeur

La ville de Nantes va faire sauter le bitume ! Le conseil municipal de juin dernier a voté un "Plan pleine terre", dont l’objectif est de restaurer au moins sept hectares de sols naturels, capables de rafraîchir la ville et de laisser l’eau de pluie s’infiltrer. Pour symboliser ce plan, la ville a fait appel à Jean Jullien, l’artiste originaire de Nantes. Il a installé en centre-ville une statue intitulée "le Débitumeur", un personnage coloré qui soulève et enroule un tapis de béton, pour laisser la place à la végétation.

Alès lance les travaux d’une rue jardin

La Grand’Rue Jean Moulin, à Alès, va changer de visage. L’agglomération a lancé des travaux pour détruire la dalle et les passerelles en béton qui ornaient cette rue proche du centre-ville, afin de les remplacer par des végétaux. Le réaménagement de cette rue vise à réduire la place de la voiture pour augmenter les espaces naturels, de quoi assurer notamment une meilleure maîtrise de la chaleur. Une véritable métamorphose, selon le président de l’agglomération d’Alès, dont l’objet est de créer "une rue jardin, un espace de vie avec des logements rénovés, dégoudronné, respirable faisant la part belle aux piétons et au mobilités douces".

Toulouse, cinq ans pour restaurer les sols de l’île du Ramier

L’Île du Ramier, sur la Garonne, va changer de visage. Située proche du centre de Toulouse, l’île fait l’objet d’un programme soutenu par des fonds européens qui vise à végétaliser la ville. Près de 10 hectares de bâtiments et de parkings vont être détruits pour être remplacés par des parcs et jardins. La circulation sur l’île devrait également être atténuée pour réduire la pollution et le bruit. La métropole toulousaine espère réduire de 3°C la température sur l’île grâce à la végétation. Entamé en 2020, le projet devrait aboutir d’ici 2025.

Arnaud Dumas, @ADumas5

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/sous-le-bitume-les-arbres-les-villes-se-reamenagent-pour-lutter-contre-la-chaleur-150939.html

Partager cet article
Repost0
30 août 2022 2 30 /08 /août /2022 12:57

 

 

 

Paru sur le site Novethic :

 

 

Publié le 31 juillet 2022

L'ESPÉRANCE DE VIE EN BONNE SANTÉ, UN INDICATEUR PRISÉ POUR MENER DES POLITIQUES DE BIEN-ÊTRE

Le PIB reste aujourd’hui en France la référence pour bâtir les politiques économiques, mais pour combien de temps encore ? Cet outil de mesure quasi centenaire est contesté et concurrencé. En effet, de plus en plus d’économistes planchent sur de nouveaux indicateurs basés notamment sur l'espérance de vie en bonne santé pour établir une nouvelle boussole pertinente et élaborer des politiques tournées vers le bien-être.

L'ESPÉRANCE DE VIE EN BONNE SANTÉ, UN INDICATEUR PRISÉ POUR MENER DES POLITIQUES DE BIEN-ÊTRE

 

Changer les indicateurs pour mener des politiques de bien-être.
iStock patpitchaya

 

 

Le débat sur la notion d’espérance de vie en bonne santé pourrait bien resurgir, alors que le sujet de la réforme des retraites pourrait revenir à la rentrée. De nombreux économistes, qui planchent sur le renouveau des indicateurs économiques, veulent en effet mieux prendre en compte cette donnée, qui affinerait selon eux le pilotage des politiques publiques.

Un groupe d’économistes a notamment proposé un nouvel indicateur qui permet d’évaluer le bien-être humain à long terme "comme finalité ultime de développement durable". Cet indicateur, appelé "Years on good life" (YoGL, espérance de vie en bonne santé en français) est basé sur cette donnée. Il "permet d’évaluer si une société est sur une trajectoire de développement durable en mesure de maintenir un niveau de vie élevé aux populations", écrivent-ils dans un article intitulée "Espérance de vie en bonne santé, un indicateur de bien-être utile à la recherche" et publié dans la revue scientifique "PNAS". Selon les économistes, la mesure "permet de comparer directement le bien-être humain entre différentes populations mais aussi différentes générations".

Un indicateur limité

Cet indicateur pourrait par exemple être utilisé pour calibrer la réforme des retraites. En France, l'espérance de vie en bonne santé s'élève à 65,9 ans pour les femmes et 64,4 ans en 2020 pour les hommes, selon les chiffres publiés par l'Insee et basés sur les calculs d'Eurostat. À titre de comparaison, en 2004, les chiffres étaient de 64,3 ans pour les femmes et 61,5 ans pour les hommes. L'espérance de vie sans incapacité n'a donc que légèrement augmenté pour les hommes (+2,9 ans) en seize ans, et celle des femmes encore moins (+1,6 an).

Mais cet indicateur ne fait pas l'unanimité. Marc Fleurbaey, économiste à l'université de Paris Saclay et directeur de recherche au CNRS estime que le PIB ne peut pas rester le "seul indice hégémonique. Il est clair qu'il faut arrêter de chercher la croissance matérielle pour elle-même, et se recentrer sur le développement humain, l'amélioration du bien-être, des conditions de vie des plus défavorisés, et sur la réduction des inégalités sociales qui entraînent un gâchis de potentiel humain considérable. Et tenir compte des limites planétaires de façon impérative".

De nouveaux indicateurs pour mener des politiques de bien-être

Un indicateur basé uniquement sur l'espérance de vie est donc trop restreint selon lui. "Il y a d'autres choses dans la vie : on peut avoir une vie longue mais morose. D'autre part il néglige complètement les inégalités, puisqu'il ne représente que la longévité moyenne de la population. Par exemple, en 2020 aux États-Unis, l'écart est d'environ 5 ans d'espérance de vie entre blancs et noirs, selon les projections de l'IHME (Institut statistique sur la santé publique, ndr)", indique le professeur à l’université de Princeton. L’économiste plaide ainsi en faveur "d'indices de développement humain, comme celui calculé par le PNUD par exemple qui combine PIB, espérance de vie et scolarisation, et fait partie des indicateurs "objectifs", qui ne font pas appel à des données subjectives".

Une évolution également soutenue par l'économiste Eloi Laurent qui propose également un renouveau des outils de mesure économique. "Il faut sortir de la croissance pour entrer dans la pleine santé, qui est un tableau de bord constitué de l’espérance de vie, des inégalités environnementales, de la santé mentale, des liens sociaux", indique le chercheur à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et Professeur à Sciences-Po et à Stanford. "La santé doit devenir notre boussole au 21ème siècle et il faut fonder nos actions sur la pleine santé", souligne-t-il. "Tout l’enjeu est de transformer ces indicateurs de bien-être en politiques de bien-être", souligne l'auteur de "Et si la santé guidait le monde ? " (Les Liens qui Libèrent). 

Mathilde Golla @Mathgolla

https://www.novethic.fr/actualite/economie/isr-rse/l-esperance-de-vie-en-bonne-sante-un-nouvel-indicateur-pour-calibrer-les-politiques-publiques-150900.html

Partager cet article
Repost0
27 juin 2022 1 27 /06 /juin /2022 19:00

 

Cette carte éditée par Générations Futures représente les tonnages liés au commerce de substances actives phytosanitaires pour l’année 2019, en fonction des codes postaux des acheteurs. Pour chaque département, il est précisé le tonnage total, les trois substances les plus achetées, ainsi que le classement du département (le département classé premier étant celui ayant le plus gros tonnage pour l’année).

Dans le menu déroulant ci-dessus, vous trouverez également une fiche individuelle pour chaque département, avec le détail d’achat pour l’ensemble des substances actives.

Ce travail a été rendu possible par la mise en ligne de ces données sur le site Data.Eau 

 

 

Lien vers la carte :

https://www.generations-futures.fr/cartes/carte-achats-pesticides-2019/

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 11:40

 

En 2016 le ministère de l’écologie avait financé la 1ère phase  d’une étude au nord-ouest 77, qui consistait en un état des lieux  des points pollués les plus sensibles.

 

La seconde phase devait consister à faire des études sur certains de ces points sensibles : pollution de l'air, de l'eau....

 

Mais les réunions organisées par la préfecture s’arrêtèrent nettes en 2019, la cause serait, semble-t-il le manque de financement.

 

En effet les ministres de l’environnement  qui se sont succédés depuis ne semblaient pas disposés à mettre de nouveau la main à la poche.

 

Pourquoi dans la vallée de Seine  (Yvelines) la seconde phase de l’étude de zone a-t-elle pu être réalisée et pas au nord-ouest 77 ?

 

Pas d’argent pour la Seine et Marne !

 

 

Le ou la future Ministre de l’Ecologie vont-ils enfin utiliser l’argent de nos impôts pour que la 2ème phase de cette étude soit réalisée qui consistent  à faire réaliser des contrôles de la pollution de l’air et de l’eau indispensables pour réduire ces pollutions.

 

 

http://www.ile-de-france.prse.fr/IMG/pdf/action_3.3.pdf

 

Partager cet article
Repost0
12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 19:21
Pourquoi le seul point d’accueil CPAM  de la 7ème circonscription du 77 est fermé depuis  près de 2 ans ?

 

Le centre de sécurité sociale de Claye-Souilly est fermé depuis plusieurs années et c’est bien dommage, les usagers le regrettent.

 

Celui de Mitry-Mory était ouvert au public chaque jeudi mais depuis près de 2 ans c’est fini.

 

Si vous avez un problème particulier vous devez prendre rendez-vous au 3646, mais ironie du sort le site est saturé et l’on vous demande de renouveler votre appel, encore et encore.

 

Si vous avez besoin d’urgence d’un document ou autres le mieux est de faire vos démarches sur Internet sur le site Ameli ou de vous rendre aux centres CPAM de Meaux ou Chelles.

 

Pour les usagers ne possédant ni ordinateur, ni véhicule et habitant dans un village rural, il est vrai que c’est le parcours du combattant.

 

 

 

Pour toute demande

d’amélioration de ce service public

Nous vous conseillons de vous adresser à votre député

 

Rodrigue KOKOUENDO (LREM)

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2021 3 01 /09 /septembre /2021 17:41

 

 

 

Lors de la dernière Commission de Suivi de Site du 22 janvier dernier le problème de l’installation illicite de ces populations avait été évoqué mais il semblerait que la procédure d’expulsion soit la même près d’un site Seveso qu’ailleurs, c'est-à-dire, semble-t-il, très longue.

 

 

Pourquoi l’ETAT a laissé s’implanter illicitement

autant de personnes dans une zone industrielle

qui compte 6 sites Seveso ?

 

 

Il faut savoir que les Roms étaient installés rue Boselli depuis plusieurs mois, une rue proche du site Seveso GEREP qui traite des déchets dangereux et de CCMP un stockage  de carburant classé Seveso seuil haut.

 

 

Pour vous faire une idée de la dangerosité du site CCMP nous vous conseillons de consulter la plaquette en lien : https://www.mitry-mory.fr/wp-content/uploads/2021/03/Plaquette-dinformation-CCMP.pdf

 

 

La représentante  des associations de riverains et de défense de l'environnement, au bureau de la CSS de Mitry-Compans, demandait  au sous-préfet Nicolas Honoré d'organiser une réunion en urgence, mais le représentant de l'ETAT n'a pas souhaité donner une suite favorable à sa demande et nous le regrettons.

 

 

Extrait article le Parisien 77 :

Compans : incendie géant et explosions de bouteilles de gaz en cours dans un camp rom au bord de la zone industrielle

 

Un incendie ravage depuis ce mardi matin un camp rom en bordure de la zone industrielle de Compans, non loin de la D212, près d’un entrepôt Prologis. Les 300 occupants sont évacués. Les sapeurs-pompiers sont en

 

 

 

 

Incendie dans un camp de Roms dans la zone industrielle Mitry-Compans près de sites Seveso !

Compans, mardi 31 août 2021. Incendie géant dans un camp rom dont les 300 occupants sont évacués. Des bouteilles de gaz explosent depuis près de trois heures, ce qui complique considérablement la tâche des sapeurs-pompiers et des policiers. LP/ Hendrik Delaire

Par Hendrik Delaire et Hugues Tailliez 

Le 31 août 2021 à 13h28, modifié le 31 août 2021 à 13h50

Une gigantesque colonne de fumée noire est visible à des kilomètres à la ronde. Un incendie de grande ampleur a éclaté ce mardi matin vers 10h30 en bordure de la zone industrielle de la Feuchère à Compans, près de Mitry-Mory, le long de la D 212 qui mène de Claye-Souilly à l’accès est de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Une soixantaine de sapeurs-pompiers sont en cours d’intervention sur un terrain vague situé rue Hélène Boselli, entre deux entrepôts de logistique. La circulation routière n’a pas été interrompue ni le trafic aérien car les pistes sud de Roissy sont très proches…..

https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/compans-incendie-en-cours-dans-un-camp-rom-au-bord-de-la-zone-industrielle-31-08-2021-CNRHXHC37RBXHA5TJXPFXISGOI.php

Partager cet article
Repost0
31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 17:48

 

Paru sur le site Compans.org :

 

31 août 2021

 

Incendie à Compans… le gâchis…

Au blog, on a jamais autant répété que la ZI était une ZI dangereuse. Des dizaines d’entreprises sont soumises aux normes SEVESO 3 dont certaines ont des activités extrêmement dangereuses : raffinerie ou dépotage de chlore… 

L’incendie d’aujourd’hui, quelle que soit son origine, démontre que le risque zéro n’existe nulle part et pas non plus dans cette zone… (notamment en raison de la propagation des dangers : théorie des dominos).

On ne peut que constater la grandeur de cet incendie : on imagine si cela se produisait dans la raffinerie…

On l’a répété, dans ce blog et ailleurs, ce ne sont pas les entreprises qui sont ou seraient en cause… mais la pression de certains élus pour urbaniser cette zone et qui ont voté, par exemple, la réduction du PPRT, la construction d’hôtel, et, principalement,  la municipalité  de Compans qui veut -à tout prix- construire des centaines de logements à proximité de cette zone ultra-dangereuse.

Proximité de dangers « actifs »… mais aussi de dangers « passifs » : 50 000 tonnes de mâchefer cancérigène (seuil de dioxine dépassé) ont été déversées à Compans pour remblayer la RD 212 entre la ZI et le village selon une enquête relayée par France Télévision…

Bienvenue à proximité de cette zone…

Incendie à Compans… le gâchis…

 

Pour consulter toutes les photos ouvrir le lien suivant :

http://www.compans.org/2021/08/incendie-a-compans-le-gachis.html

Partager cet article
Repost0
17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 18:23

 

 

 

A Avon, près de Fontainebleau, le préfet Jean-Luc Marx a imposé à l’exploitant de l’usine de bitume la réalisation d’une  évaluation des risques sanitaires en 2011.

 

 

Le préfet Thierry Coudert

va-t-il imposer la même étude

à l’exploitant de l’usine de bitume

d’Isles les Villenoy ?

 

 

 

L’avenir nous le dira…..

 

 

 

 

Extrait de l’arrêté préfectoral du 25/1/2001

 

Usine de Bitume d’Isles les Villenoy : suite à l’inquiétude des riverains le préfet va-t-il imposer à l’exploitant la réalisation d’une évaluation des risques sanitaires comme à Avon ?
Usine de Bitume d’Isles les Villenoy : suite à l’inquiétude des riverains le préfet va-t-il imposer à l’exploitant la réalisation d’une évaluation des risques sanitaires comme à Avon ?
Usine de Bitume d’Isles les Villenoy : suite à l’inquiétude des riverains le préfet va-t-il imposer à l’exploitant la réalisation d’une évaluation des risques sanitaires comme à Avon ?

 

 

 

Paru sur le site La Marne :

 

L'usine de goudron près de Meaux devra installer des filtres pour limiter les odeurs

 

Depuis plusieurs mois, des habitants d'Isles-lès-Villenoy se plaignent de sentir des odeurs très fortes provenant de l'usine de goudron toute proche.

 

L’usine de goudron est installée le long de la RD5 à Isles-lès-Villenoy. (©La Marne)

Par Audrey GruazPublié le 15 Mai 21 à 12:02 

 

« Nous n’étions pas en train d’affabuler, il y a bien un souci de filtration ». Yves Giulianotti et plusieurs habitants d’Isles-lès-Villenoy avaient demandé à la Driee d’effectuer un contrôle des installations de l’usine de goudron, suite à de fortes odeurs récurrentes dans le village.

 

Un premier contrôle de l’usine a déjà eu lieu

Mardi 11 mai, ils ont obtenu une première réponse de la Direction régionale de l’environnement qui leur confirme qu’une inspection a bien eu lieu au sein de l’entreprise en question, le 5 mai.

« La société SPME s’est engagée à réaliser une campagne de mesures des débits d’odeurs afin d’identifier les sources potentielles de nuisances odorantes » explique la Driee dans un courrier adressé aux habitants. Ces mesures doivent être réalisées dans « un délai de six mois ».

En outre, la société SPME doit « mettre en place des filtres à charbon actif sur les évents de stockage de liants bitumineux ».

 

Les habitants sont invités à remplir un registre

Un registre devrait être installé en mairie d’Isles-lès-Villenoy afin que les habitants puissent indiquer les jours où ils ressentent ces odeurs.

L’entreprise souhaite en effet « être informée lorsque des personnes sont gênées par des odeurs, afin d’identifier quelles activités ou produits provenant de son établissement pourraient engendrer ces nuisances ».

Une première victoire pour les habitants de ce petit village qui ont subi ces derniers mois des odeurs très fortes.

https://actu.fr/ile-de-france/isles-les-villenoy_77232/l-usine-de-goudron-pres-de-meaux-devra-installer-des-filtres_41861943.html

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 19:32

 

 

Dans ce département où l’espérance de vie est l’une des plus faibles d’IDF 2 patients Covid âgés de 33 et 70 ans ont dû être transférés aujourd'hui par ambulance de l'hôpital de Meaux vers l’aéroport d’Orly, pour rejoindre le CHU de Bordeaux, une 3ème patiente va rejoindre un hôpital à Nantes.

 

En avril 2020 l'hôpital de Meaux comptait 12 lits de réanimation, 6 lits supplémentaires y avaient été rajoutés (1), aujourd'hui nous n'avons pas d'information sur le nombre de lits dont dispose cet l'hôpital, situé dans une communauté d'agglomération de plus de 100 000 habitants.

 

La Seine et Marne, le parent pauvre de l’IDF, alors que la population augmentait, ce département a fermé l'hôpital de Lagny en 2012 et a perdu en 10 ans :

  • 225 médecins généralistes
  • 43 gynécologues
  • 27 dermatologues
  • 13 rhumatologues…….

 

Mais en même temps l’ETAT a autorisé l’implantation ou l’extension de décharges  et le remblaiement de carrières pour y « accueillir » les ordures des autres.

 

Il serait temps que des études soient réalisées pour connaître l’impact de ces dizaines de sites polluants sur l'état de santé des seine et marnais.

 

 

(1) https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/coronavirus-en-seine-et-marne-davantage-de-lits-en-reanimation-a-jossigny-meaux-et-coulommiers-02-04-2020-8293041.php

 

Paru dans le journal La Marne

Covid à Meaux : des patients transférés vers un hôpital en province

Le service de réanimation de l'hôpital de Meaux est arrivé à saturation. Trois patients atteints du Covid ont été transférés de Meaux vers la province, ce dimanche 14 mars 2021.

Trois patients hospitalisés en réanimation à Meaux pour Covid ont dû être transférés vers Bordeaux et Nantes, dimanche 14 mars 2021, en raison de la saturation de l’hôpital de Meaux. (La Marne/Archives)

Par Audrey GruazPublié le 14 Mar 21 à 14:20 

 

Dimanche 14 mars 2021, deux malades hospitalisés pour Covid en réanimation à l’hôpital de Meaux ont été transférés vers la province. Ils sont âgés de 33 et 70 ans.

Ils sont arrivés, via le Samu, à l’aéroport de Paris-Orly, avant d’être installés dans un avion médicalisé pour s’envoler vers Bordeaux où ils ont été pris en charge. 

Une troisième patiente transférée vers Nantes

Une troisième patiente devrait également quitter l’hôpital de Meaux dans la journée pour rejoindre le service de réanimation de Nantes

Il s’agit des premières évacuations de malades atteints du Covid de la Seine-et-Marne vers la province. 

 

L’hôpital de Meaux sature

Le niveau de saturation des services de réanimation a poussé les autorités sanitaires à prendre cette décision, qui rappelle les pires heures de la première vague du Covid au printemps 2020.

Selon le site CovidTracker, le taux d’occupation du service de réanimation de Meaux est de 188%. 

Ce chiffre est aujourd’hui supérieur à celui du second confinement en novembre, après une baisse en janvier.

Pour être transférés vers la province, plusieurs conditions sont nécessaires. Le patient doit se trouver dans un état stable, et l’hôpital doit obtenir l’accord de la famille.

Jeudi dernier, lors de la conférence de presse hebdomadaire, Olivier Véran, ministre de la Santé, avait indiqué que les autorités sanitaires se préparent à transférer des dizaines, voire des centaines de patients de l’Ile-de-France vers la province, dans des hôpitaux moins saturés.

 

Le taux d’incidence en Seine-et-Marne explose

Depuis plusieurs semaines, le taux d’incidence grimpe en flèche en Seine-et-Marne. 

Samedi 13 mars, le taux d’incidence s’établit à 386 cas pour 100 000 habitants.

 

Le variant anglais majoritaire

Le variant anglais est très présent en Seine-et-Marne. Il a été détecté dans près de 73% des patients positifs au Covid.

Les autres souches de variants sont plus minoritaires et apparaissent, pour le moment, dans moins de 5% des cas de Covid positifs.

https://actu.fr/ile-de-france/meaux_77284/covid-a-meaux-des-patients-transferes-vers-un-hopital-en-province_40211331.html

 

 

Partager cet article
Repost0
10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 18:40

 

Quand il s’agit de venir déverser les ordures des autres c’est la Seine et Marne que l’on « favorise » mais quand il s’agit d’y envoyer des docteurs juniors pour renforcer les équipes médicales c’est ce département qui est défavorisé.

 

Dans le département de Seine et Marne où l’espérance de vie est l’une des plus faibles d’IDF, le directeur de l’ARS, en novembre dernier, a envoyé 1 seul docteur junior en renfort des équipes médicales en place alors qu’il en envoyait 10 dans les Hauts de Seine.

 

Une nouvelle injustice environnementale inacceptable.

 

A cet effet le député Jean-François Parigi vient d’interpeller le directeur de l’ARS afin de réviser ses critères lors de la prochaine répartition de médecins juniors en IDF.

 

 

 

 

 

 

Paru dans Mag Journal 77

 

Seine-et-Marne  Médecins juniors : le député Parigi demande une révision des critères de répartition

Écrit par Rédaction

 mardi, 09/03/2021

Communiqué de Jean-François Parigi, député de Seine-et-Marne, lundi 8 mars - 

Le député Jean-François Parigi a interpellé le directeur général de l’agence régionale de Santé d’Île-de-France concernant l’inégale répartition des affectations des docteurs juniors dans la région.

Les docteurs juniors sont des internes en médecine en fin d’étude, ils sont un atout majeur permettant un renforcement des équipes médicales au sein des services d’urgence hospitaliers. En plein désert médical et en cette période de crise sanitaire, leur présence est essentielle pour soulager les praticiens, estime le député.

 

En novembre dernier, la Seine-et-Marne a accueilli seulement un médecin junior au sein du Samu 77 alors que Paris s’est vu affecté douze postes et les Hauts-de-Seine, dix. Un docteur junior pour un territoire de 5 915 km² regroupant trente-et-un centres hospitaliers, c’est inacceptable, s’insurge le parlementaire.

À deux mois de l’actualisation de la répartition des médecins juniors en Île-de-France, Jean-François Parigi demande au directeur de l’agence régionale de santé (ARS), Aurélien Rousseau, de réviser les critères de répartition des effectifs. Une requête également sollicitée par le « Collectif des urgentistes non universitaires » rencontré par l’élu meldois.

En décembre dernier, le député avait déjà alerté le ministre de la Santé sur la fracture territoriale en matière médicale liées aux affectations des docteurs juniors. Trois mois plus tard, la réponse du gouvernement se fait toujours attendre.

Le député Jean-François Parigi demeure déterminé et espère de nouvelles affectations en Seine-et-Marne dans les prochains mois.

 

https://www.magjournal77.fr/les-communiques/item/54673-seine-et-marne-medecins-juniors-le-depute-parigi-demande-une-revision-des-criteres-de-repartition

 

Partager cet article
Repost0

Recherche