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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 12:25

 

Le préfet Jean-Luc Marx n'appliquera pas  le décret  2012-189 du 7 février 2012 qui impose aux services de l’ETAT de réunir chaque année une commission de suivi de site pour la décharge SITA FD Villeparisis, classée SEVESO à hauts risques.

             

Alors que le président de la république reçoit la COP 21, les représentants de l’ETAT ne devraient-ils pas  être exemplaires et respecter à minima la législation en vigueur ?

 

Je vous laisse le soin de répondre à cette question.

 

 

Pour extrait :

Décret n° 2012-189 du 7 février 2012 relatif aux commissions de suivi de site 

« La commission se réunit au moins une fois par an ou sur demande d'au moins trois membres du bureau. L'ordre du jour des réunions est fixé par le bureau…

 

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025344282&dateTexte=&categorieLien=id

 

Il est vrai que les préfets qui se sont succédés dans ce département n’ont pas réuni de CSS en 2012 pour cette décharge ni même après l’important sinistre du 17/2/2013 de Sita FD Villeparisis.

 

 

Mais ici vous êtes dans le bassin versant Beuvronne, là où vit « le petit peuple » d’Ile de France, là où on a accumulé le plus grand nombre de décharges de France sur un territoire aussi réduit.

 

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 11:22

 

Qu’est-ce qu’une étude épidémiologique : pour faire court, c’est une étude de l’état de santé

de la population.

 

 

Depuis plus de 60 ans l’ETAT et le Conseil Régional IDF ont favorisé l’implantation de sites polluants sur ce secteur, sans jamais financer d’étude épidémiologique ni même faire  d’état des lieux : air, eau, sol et bruit.

 

 

Aujourd’hui, sous prétexte que Ségolène Royal a décidé d’octroyer 150 000 € pour faire une étude de zone au nord-ouest 77, Marisol Touraine dit vouloir attendre les résultats de cette étude qui devrait durer près de 5 ans, pour « peut-être » engager  ensuite une étude épidémiologique sur ce secteur.

 

 

Pour ADENCA le compte n’y est pas.

 

 

L’étude de zone décidée par Ségolène Royal consiste simplement à faire un état des lieux  de l’environnement : air, eau, sols.  Le bruit n’est même pas pris en compte.

 

L’étude de zone ne couvre même pas toutes les communes du bassin versant Beuvronne (1), en effet les communes qui accueillent les sources de la Beuvronne et de la Biberonne n’ont pas été retenues, ni même certaines communes qui « accueillent » des décharges, ni même un certain nombre de communes qui subissent la pollution d’aéroport de Roissy où sur lesquelles sont pratiquées l’agriculture intensive, il s’agit de :

Mousssy-le- Neuf, Moussy le Vieux, Mauregard, Othis, Dammartin-en Goële, Longperrier, Montgé-en-Goële, Vinantes, Cuisy, Le Plessis-aux-bois, Le Plessis-l’Evêque.

 

 

Petit peuple du bassin versant Beuvronne n’acceptez plus que l’argent de vos impôts soit utilisé pour les autres,  c’est aujourd’hui que votre argent doit être utilisé pour protéger votre santé et pas dans plusieurs années.

 

 

(1) http://www.sdvp77.fr/wp-content/uploads/2012/12/Beuvronne_cle0b2d74.pdf

 

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 19:52

 

 

La Sté Yprema Lagny, ICPE, a reçu  une mise en demeure en date du 12/11/2014 de la préfecture. La DRIEE 77 a constaté des manquements aux prescriptions imposées par l’arrêté préfectoral 2013/DRIEE/UT77/049 du 3/4/2013.

 

En effet Yprema Lagny  ne tient pas le registre de sortie des mâchefers indiquant les coordonnées du maître d’ouvrage des travaux routiers, de l’entreprise chargée des travaux routiers et des transporteurs, ni des coordonnées GPS du chantier.

 

Que sont devenus

 les mâchefers

qui sont sortis d’Yprema Lagny depuis plusieurs années ?

Nous n’en savons rien

 

 

Dans quelles conditions sont stockés ces mâchefers ?

 

Nous n’en savons rien

 

Mais il semblerait qu’il y ait un problème de stockage puisque la DRIEE 77 a imposé dans sa mise en demeure du 12/11/2014  à Yprema  Lagny que dans un délai de 2 mois les aires de stockage des mâchefers ou des terres inertes soient implantées à plus de 30 m des bords de Marne.

 

Quels risques

pour  le captage stratégique de l’est parisien

qui fournit en eau potable

1 780 000 habitants

captage situé dans la Marne en aval de cette entreprise ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Ce que nous savons c’est que Jean-Luc Marx, préfet du 77, vient de prendre un arrêté préfectoral en date du 26/11/2015 (1) qui impose une amende de 100 € par jour à l’industriel Yprema, tant qu’il ne se sera pas mis en conformité  avec les mesures imposées par l’arrêté préfectoral du 12/11/2014.

 

Mais pourquoi

avoir attendu tout ce temps

pour prendre cet arrêté préfectoral ?

 

Auriez-vous oublié que dans ce département de Seine et Marne, les services de la DRIEE 77 qui contrôlent les industriels, sont depuis des décennies en sous effectifs.

 

Une aubaine pour les industriels en infraction qui peuvent  continuer à ne pas respecter les arrêtés préfectoraux et qui préfèrent parfois payer les maigres pénalités infligées par l’ETAT plutôt que de se mettre en conformité avec la législation en vigueur.

 

 

 

(1) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/18583/151136/file/AP%20n%C2%B015%20DCSE%20IC%20098%20du%2026%20novembre%202015.pdf

 

 

 

 

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 18:11
A l’occasion de la COP 21, le projet de CSC revient en force, ce projet est mis en avant par les industriels qui plutôt que de chercher à réduire leurs émissions de gaz carbonique CO2 dans l’air cherchent des moyens pour l’enterrer dans le sol comme un déchet, mais pour Adenca le danger est grand, notamment si ce gaz ressortait brutalement en masse dans l'atmosphère.
Vous comprendrez mieux le sujet
en lisant l’article
de notre association amie  
« Côteaux de Jurançon Environnement »

 

Paru sur le blog Médiapart :
COP 21: L'impact de l'enfouissement du CO2 sur le climat ? Retour sur l'expérience menée à Jurançon

 

 

A l'occasion de la COP 21 il convient de tirer des conclusions de l'expérience d'enfouissement du CO2 en cours à Jurançon. Elle est présentée comme un projet pilote permettant de tester la technologie de captage et stockage des émissions de CO2 (CSC).

 

Tout d’abord de quoi s’agit-il ? L'expérience consiste à capter le CO2 émis par une centrale fournissant de la vapeur  sur la plateforme industrielle  de Lacq, à l’acheminer par une conduite jusque sur les coteaux de Jurançon et à l’enfouir à 4500 m de profondeur dans un réservoir  souterrain  d’où a été extrait précédemment du gaz. 50 000 tonnes de CO2 ont ainsi été enfouies. Ce projet est une contribution de Total au développement de la technologie dite de captage et stockage des émissions de CO2 (CSC) produites par des industries fortement  polluantes. L’objectif ultime de la technologie est la neutralisation, par enfouissement géologique, d’une large fraction des émissions de gaz à effet de serre d’origine industrielle.

 

Une question  vient immédiatement à l’esprit : cette technologie peut-elle avoir un réel impact sur le climat à l’horizon 2050 et  contribuer ainsi à limiter le réchauffement moyen de la planète à 2°C à l’horizon 2100? La réponse est non.

En effet cette technologie n’arrive pas à se développer. En 2015, seuls deux sites industriels de pur stockage géologique (hors récupération de pétrole) sont en opération de manière routinière. Ils sont situés en mer de Norvège et permettent de capter 1,7 millions de tonnes de CO2 par an, soit environ 0,00005% des émissions globales de la planète. Par ailleurs aucune centrale électrique de taille commerciale exploitant les ressources fossiles ne fonctionne avec la technologie CSC intégrée même s’il s’agit de l’application dans laquelle les promoteurs du CSC ont mis le plus d’espoir. En 2050, pour avoir un réel impact sur le climat il faudrait que cette technologie puisse permettre d’éviter au moins 10% des émissions mondiales. Pour atteindre cet objectif il faudrait au moins 5000 unités capables de stocker chacune 1 million de tonnes de CO2 par an en des lieux reconnus par tous comme sûrs à très long terme. Soit un rythme de développement annuel d’environ 150 unités d’ici 2050. On n'en prend clairement pas le chemin. L’objectif de 10% apparait  irréaliste. Pour autant que la technologie soit poursuivie dans les années qui viennent on peut s’attendre à un impact marginal entre 0,1% et 1%.

 

Pourquoi la technologie CSC n’arrive-t-elle pas à se développer ? En dehors de raisons économiques évidentes reliées au prix très bas du carbone évitée, la principale raison est la difficulté de faire accepter cette technologie aux populations directement concernées ainsi que  le recommande l’Agence Internationale de l’Energie. C’est ici que l’expérience du stockage à Jurançon apporte un éclairage révélateur sur la manière dont l’acceptabilité sociale est battue en brèche. La participation aux instances formelles (enquête publique, comité local d’information et de suivi (CLIS)) qui ont encadré le projet depuis son lancement en 2007 jusqu’à sa phase terminale actuelle  permet aux représentants de l’association Coteaux de Jurançon Environnement (CJE) d’apporter un témoignage de première main.  Il faut porter à la connaissance du public  que des affrontements générés par des situations  inacceptables   (erreurs de conception au départ qui ont allongé considérablement la durée  du projet, enquête publique faussée, refus de participer aux réunions organisées par les riverains, largesses pour vaincre les résistances au projet, non implication des populations dans les phases pouvant menacer leur sécurité…..) ont jalonné le déroulement du projet. Il faut mettre particulièrement l’accent sur deux éléments d’affrontement présentant des enjeux majeurs : l’absence de transparence dans la mise en œuvre, une mauvaise évaluation des risques  à long terme une fois l’enfouissement réalisé. Il a été impossible d’obtenir  des expertises indépendantes pour évaluer la conception et le déroulement du projet. Les organismes chargés des expertises avaient déjà des liens étroits de collaboration avec Total et de plus ont été directement rémunérés par Total pour leur expertise. Il s’agit d’un cas scandaleux de conflit d’intérêts malheureusement accepté par l’administration de l’Etat. L’association CJE n’a pas eu accès aux documents techniques qui lui auraient permis de solliciter elle-même des avis indépendants. Elle a été obligée d’assimiler une montagne de documents sans disposer de ceux qui étaient les plus pertinents.  Total s’est réfugié derrière le secret industriel malgré le caractère expérimental et risqué du projet. La sécurité à long terme des sites d’enfouissement est un autre  enjeu majeur autour duquel s’affrontent deux manières de se projeter dans l’avenir.  N’ayant pas de cadre juridique contraignant imposé, l’industrie et ses experts extérieurs  se contentent d’évaluer les risques de manière minimale avec des hypothèses considérées comme réalistes dans l’état actuel des connaissances. Pour les populations concernées, c’est le principe de précaution qui prévaut. Dès lors qu’ils sont envisageables dans le long terme, les scénarios extrêmes dévastateurs doivent être considérées et étudiées quant à leurs conséquences.  L’évaluation des risques à long terme est trop importante pour être faite seulement par une industrie qui cherche à se désengager le plus rapidement possible de ses obligations.

 

L’enfouissement géologique du CO2 ne prend pas le chemin de l’acceptabilité sociale  et ne peut avoir qu’un impact marginal sur le climat d’ici 2050 dans le meilleur des cas. Cette technologie devrait être abandonnée pour des solutions plus novatrices et moins risquées. Elle a été mise en avant par l’industrie pétrolière pour « verdir » l’exploitation sans mesure des ressources fossiles et préserver un modèle économique basée sur cette exploitation.   Les 60 millions d’euros investis dans l’expérimentation du CSC de Jurançon auraient permis de reboiser 20 000 ha. Ces arbres auraient pu séquestrer pendant leur développement (40 ans) l’équivalent de 8 millions de tonnes de CO2 soit près de  200 fois plus que ce qui a été séquestré dans le réservoir de Jurançon. Au charme de la forêt se serait ajoutée la richesse de 20 000 ha de bois à exploiter.

 

 

 Henri Pépin est représentant de l'Association Coteaux de Jurançon Environnement au Comité Local d'Information et de Suivi du projet.

https://blogs.mediapart.fr/henripepin/blog/071215/cop-21-limpact-de-lenfouissement-du-co2-sur-le-climat-retour-sur-lexperience-menee-jurancon

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 15:04
vue sur l'usine Placoplatre de Vaujours

vue sur l'usine Placoplatre de Vaujours

 

 

Paru dans le Quotidien des médecins :

 

 

COP21 : l’Ordre appelle les médecins à s’impliquer

04.12.2015

·                                  

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), en collaboration avec l’Alliance Européenne pour la Santé et l’Environnement (HEAL), l’Association Médicale Mondiale (AMM) et la Fédération Internationale des Associations des Etudiants en Médecine a organisé, en marge des négociations de la COP21, un événement intitulé : « Les professionnels de santé en action pour des énergies et un climat sains ».

Membre de l’Association médicale mondiale, qui mène depuis 2009 un combat pour encourager l’implication de médecins dans les actions liées au climat, le CNOM a signé l’Appel de l’OMS pour le climat et la santé et a tenu à se positionner clairement sur la question qui occupe actuellement à Paris tous les dirigeants de la Planète. Pour son président, le Dr Patrick Bouet, « les changements climatiques sont avant tout une question de santé publique ».

Il ne suffit plus de soigner, il faut également alerter

 

Si l’omniprésence de l’utilisation des énergies fossiles dans toutes les économies de la planète constitue une menace avérée pour la santé publique, à l’instar de ces 80 nouvelles centrales à charbon actuellement en construction en Turquie et dénoncées par le Dr Bayazit Ilhan de l’Association médicale turque, alors les professionnels de santé doivent élever la voix et s’impliquer davantage. C’est en substance le message que le Dr Maria P. Neira, directrice du département de l’OMS Santé publique et environnement, a fait passer à ses confrères.

En accord avec le Dr Bouet qui a rappelé qu’il était désormais « impératif de faire appel aux organisations médicales professionnelles pour exhorter les politiciens locaux à limiter les émissions dans nos villes », le Dr Neira a souligné de son côté l’urgence de « mobiliser la communauté médicale pour agir sur les changements climatiques ».

Selon elle, « les médecins ne doivent plus uniquement se concentrer sur le soin, mais également rappeler aux hommes politiques qu’il est primordial de régler le problème ». Son souhait : « Entendre plus de médecins s’exprimer sur le sujet de la santé et des changements climatiques ». L’enjeu est désormais d’être en mesure de « fournir des données précises prouvant le bénéfice des actions déjà entreprises dans le sens d’un changement vers moins d’émissions de gaz toxiques et à effet de serre ».

Pour un super ministère de la Santé et de l’Environnement

 

Qu’il s’agisse du Dr Isabella Annesi-Maesano, de la Société respiratoire européenne (ESR), du Dr Frederica P. Perera, du Centre Columbia (USA) pour la santé environnementale des enfants ou du Dr K. Srinath Reddy, de la Fondation indienne de Santé Publique, le constat est pour tous le même : l’utilisation des énergies fossiles influence directement la santé des personnes et élève significativement la prévalence et l’incidence des affections respiratoires dans le monde.

Pour le Dr Tadeusz Zielonka, de la Société polonaise des maladies pulmonaires, « ces faits doivent désormais être enseignés et connus de tous les médecins. D’un spécialiste des maladies, le médecin doit désormais se muer en spécialiste de la bonne santé ».

Alors que faire ? « Il est désormais évident que beaucoup d’éléments qui ont un impact négatif sur la santé publique ne dépendent pas ou plus des seuls ministères de la Santé », constate Sir Andy Haines, de la London School of Hygiene and Tropical Medecine. L’une des voies qu’il conviendrait selon lui d’emprunter passe par « la constitution dans tous les gouvernements nationaux d’un cabinet transministériel en charge des questions d’environnement et de santé ».

Pour que les changements nécessaires puissent se produire, il est également essentiel, selon le Dr Neira, de « sans cesse rappeler qu’éliminer les risques environnementaux permettrait de sauver 13 millions de vies par an ».

 

 

Benoît Thelliez

 

 

- See more at: http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/12/04/cop21-lordre-appelle-les-medecins-simpliquer_784441#sthash.74c81rqj.dpuf

 

 

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 10:40
la chapelle dans la forêt de Montgé en Goële

la chapelle dans la forêt de Montgé en Goële

 

 

Ne laissons pas le Conseil Régional IDF

détruire notre patrimoine 

la forêt régionale de Montgé en Goële

en autorisant le carrier allemand Knauf à ouvrir une carrière à ciel ouvert

 

 

 

« Petit peuple »

du nord-ouest 77

N’acceptez pas d’être considéré

comme une population « d’aucun intérêt »

alors que le gypse est considéré

par le Conseil Régional IDF

comme une “richesse d’importance nationale” et d’intérêt communautaire.

 

 

 

Pour plus d'informations sur ce dossier contactez vos élus du conseil régional IDF :

 

Mme Hamida Rezeg (UMP) adjointe au maire de Meaux

M. Éric Jeunemaître (UMP) adjoint au maire de Provins

Mme Chantal Brunel (UMP) Maire de Bussy Saint Georges

M. Gilles Battail (UMP) Conseiller municipal Dammarie les Lys

Mme Claudine Thomas (UMP-PR) adjointe au maire de Chelles

M. Frédéric Valletoux (UMP) Maire de Fontainebleau

Mme Marie-Pierre Badré (UMP) adjointe au Maire de Couilly Pont aux Dames

M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre) ancien maire de Lésigny

M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie) ancien maire de Cesson

Mme Marie Richard (PS et app.) conseillère municipale de La Ferté sous Jouarre

M. Jean-Paul Planchou (PS et app.) ancien maire de Chelles

Mme Geneviève Wortham (PS et app.) présidente de l’Ordif

M. Jean-François Pellissier (FG) membre commission consultative Predma

Mme Liliane Pays (Europe Écologie) de Fontainebleau, vice présidente de l’AEV

M. Pascal Marotte (Europe Ecologie) conseiller municipal de Moret sur Loing

Mme Brigitte Eude (PS et app.) conseillère municipale Torcy

M. François Kalfon (PS et app.) conseiller municipal Melun

Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie) de Melun

M. Philippe Sainsard (PS et app.) conseiller municipal Combs la Ville

Mme Julie Nouvion (Europe Écologie) Marne la Vallée

M. Philippe Camo (FG) adjoint au maire Brétigny sur Orge (91)

Mme Josette Mollet-Lidy (PRG) conseillère municipale de Coulommiers

M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie) Maire de Thorigny sur Marne

Mme Roseline Sarkissian (PS et app.) conseillère municipale de Fontainebleau

de la conseillère régionale du 91 :

Mme Charlotte Blandiot-Faride (FDG) adjointe au maire de Mitry-Mory

 

 

 

forêt régionale de Montgé en Goële  l'ancienne esplanade du Château St Thibault

forêt régionale de Montgé en Goële l'ancienne esplanade du Château St Thibault

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 18:28
décharge illégale de Marchemoret ce jour

décharge illégale de Marchemoret ce jour

 

 

 

Depuis plusieurs années une décharge illégale s’est constituée sur la commune de Marchemoret, au bord de la forêt régionale de Montgé en Goële, décharge qui s’est étendue considérablement en quelques mois.

 

Les eaux de ruissellement  de cette décharge illégale se déversent  dans le ru d’Avernes qui prend sa source à quelques mètres plus haut dans la forêt régionale de Montgé en Goële.

 

Le ru d’Avernes, rejette ses eaux dans la Thérouanne sur la commune de Forfry.

 

 

 

A qui incombe ce dossier ?

 

 

C’est

Jean-Louis Durand

maire de Marchemoret 

qui est en charge de la salubrité publique (1)

et doit prendre toutes les mesures nécessaires

pour remédier aux pollutions engendrées

par cette décharge illégale.

 

 

Pour plus d’informations sur ce dossier, nous vous conseillons de le contacter.

 

 

 

 

 

(1) L’article L2212-2 du CGCT stipule clairement que :

« La police municipale a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques.

 Elle comprend notamment : ... 5º Le soin de prévenir, par des précautions convenables, et de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires, les accidents et les fléaux calamiteux ainsi que les pollutions de toute nature... » .

 

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000019983190&cidTexte=LEGITEXT000006070633

 

 

 

 

 

décharge illégale Marchemoret

décharge illégale Marchemoret

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 10:47

 

Après la fermeture de l’imprimerie Fecomme et bientôt de l’usine Wabco dont les salariés sont en grève, ce sont aujourd’hui les employés des commerces du centre ville qui sont très inquiets.

 

La faute à qui ?

Au député maire Yves Albarello ?

 

A vous de juger

 

 

Après avoir fermé pendant 5 mois le centre ville pour travaux,

Après avoir réduit le nombre de parkings en centre ville,

le député maire Yves Albarello décide de fermer à la circulation, à partir de demain ce même centre ville les samedi et dimanche matin sans concertation ni avec les commerçants du centre ville, ni avec les clients, aucune réunion publique n’ayant été organisée sur ce sujet brûlant.

 

 

La pétition des commerçants contre la fermeture du centre ville les samedi et dimanche (matin) a recueilli des centaines de signatures de consommateurs sans que le député maire n’en tienne compte.

 

 

 

Dans les commerces du centre ville

tous les regards sont tournés vers la mairie

et la colère gronde…

 

 

 

En effet cette décision aurait pour effet, les samedi et dimanche (matin) :

- de supprimer les places de stationnement en centre ville

 

 

 

 

La volonté des élus de cette commune

est-elle d’envoyer

 les consommateurs

vers le centre commercial

géré

par la multinationale Carrefour ?

 

A vous de juger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 16:17

 

 

Il ne suffit pas  de serrer des mains aux chefs d’ETAT qui se pressent à cette COP 21, nous attendons des mesures concrètes.

 

 

Les déchets du BTP : un sujet qui fâche Mme Royal ?

 

 

En effet difficile à comprendre pourquoi la Ministre de l’Ecologie depuis son arrivée ne s’est pas penché sur le lourd dossier  du BTP, plus gros producteur en France de déchets.

 

Le BTP une profession que Mme Royal protège ?

 

C’est la question que l’on se pose lorsque l’on voit que Mme Royal n’impose pas à cette profession la responsabilité élargie du producteur :  le principe du pollueur-payeur. (1)

 

Pour prendre comme exemple les exploitants de gypse, si la responsabilité élargie du producteur leur était imposée, ils devraient prendre en charge, notamment financièrement, la collecte sélective puis le recyclage ou le traitement des déchets issus du plâtre, ce qui éviterait qu'ils rongent jusqu'à l'os nos ressources.

 

 Ils pourraient assumer leur responsabilité de manière individuelle, ou collective dans le cadre d’un éco-organisme. Dans ce dernier cas, ils adhéreraient à une société souvent agréée par les pouvoirs publics, à laquelle ils verseraient une contribution financière. 

 

Mais depuis les années 1990 les gouvernements qui se sont succédés n’ont jamais imposé la responsabilité élargie du producteur au secteur du bâtiment, alors qu’il le faisait pour  les:

·                                

                                   Déchets d’emballages ménagers

·                                 Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)

·                                 Véhicules Hors d’Usage (VHU)

·                                 Pneumatiques usagés

·                                 Déchets de piles et accumulateurs

·                                 Textiles usagés

·                                 Déchets de papiers graphiques

·                                 Médicaments non utilisés (MNU)

·                                 Déchets d’éléments d’ameublement (DEA)

·                                 Déchets diffus spécifiques ménagers (DDS)

·                                ......

 

 pourquoi ?

 

Des lobbies bien trop puissants

ou trop proches du pouvoir

dans le BTP ?

 

 

Le pays des droits de l’homme

est-il devenu

le pays des droits des industriels ?

 

Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.

 

 

(1) http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-principe-de-la-responsabilite,12046.html

 

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 13:54

 

Court résumé de la CSS Rep Veolia Claye-Souilly du 25/11/2015 :

 

- Unité Biométhane carburant (1er prototype en France)

 

La multinationale a perçu des subventions pour développer ce projet, le marché ne s’étant pas développé comme le souhaitait Veolia, la multinationale ne semble pas beaucoup  persévérer dans cette démarche, un sujet qui fâche le député-maire Yves Albarello, dont la commune a investi dans des véhicules fonctionnant avec cette énergie.

Quant aux subventions, elles semblent  avoir été données, sans  obligation de résultat, donc Veolia ne sera pas obligée de les rembourser.

 

- Concernant les 2 sinistres des 5/4/2015 et 9/6/2015, nous aurons plus d’informations l’année prochaine, en effet en cette fin d’année 2015 nous traitons le dossier de 2014.

 

- Claye-Energie :

Les chaudières ont renvoyé régulièrement en 2014 des gaz SO2(oxyde de soufre) dans l’air au-delà des normes autorisées par l’arrêté préfectoral, sans que la préfecture ne dresse procès-verbal.

 

Le contrat initial d’obligation d’achat  biogaz par EDF prenait fin et Rep Veolia ne pouvait signer un nouveau contrat avec EDF qu’à condition de mettre en place une nouvelle installation, c’est pourquoi semble-t-il,  la multinationale a changé en 2015 ses chaudières si peu performantes qui avaient 17 ans d’âge.

Opération de rachat du biogaz par EDF assez juteuse qui va permettre à la multinationale de rentabiliser rapidement sa nouvelle installation.

 

- Produits chimiques déversés dans l’air pour masquer les odeurs :

nous n’avons toujours pas  pu obtenir les fiches de données sécurité.

 

- Mâchefers :

 Rep Veolia traite les mâchefers issus de l’incinération des ordures ménagères pour majorité en provenance de l’incinérateur d’Issy les Moulineaux (Hauts de Seine).

 

La commercialisation  de ces mâchefers après traitement étant difficile, en effet l’utilisation de ce produit en sous couche routière ne se développe pas, beaucoup de collectivités n’y étant pas favorable, nous constatons que depuis plusieurs années Rep Veolia réutilise en majorité sur son site les mâchefers traités, mais dans quelles conditions ?

 

En effet l’arrêté du 18/11/2011 (1) impose des conditions d’utilisation strictes de ces mâchefers traités, mais nous n’avons toujours pas pu obtenir d’informations claires ni de la multinationale, ni des services de l’ETAT sur les conditions d’utilisation de ces matériaux sur la décharge de Claye-Souilly.

 

- Contrôles polluants dans les eaux souterraines, eaux pluviales avant rejet dans la Beuvronne :

Pourquoi les contrôles de certains polluants ne sont pas imposés dans cette décharge alors qu’ils le sont dans d’autres décharges beaucoup moins importantes ?

 

C’est le préfet du département qui décide ou non d’imposer des contrôles supplémentaires et Jean-Luc Marx ne souhaite pas imposer plus de contrôles à la multinationale Veolia.

 

Nous reviendrons en détail sur ce sujet dans un prochain article.

 

Quant aux émissions de gaz à effet de serre dans l’air, le sujet a été retiré en dernière minute de la présentation de Veolia. Un sujet qui semble fâcher la multinationale qui était tout de même le 2ème émetteur 2013 en France  de méthane dans l’air à Claye-Souilly (site IREP).

 

 

 

(1) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024873229

 

 

 

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