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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 16:03

 

 

Seine et Marne 

une population sacrifiée ?

  Alors que l’espérance de vie est l’une des plus faibles d’IDF

 l’ETAT

continue à y accumuler des sites polluants

 

Déjà en 2011 Claude Evin alertait sur les disparités en matière d’espérance de vie entre l'Est et l’Ouest Parisien.

 

Mais le même Claude Evin refusait de faire une étude épidémiologique autour du Fort de Vaujours, situé à cheval sur le 93 et le 77, dans les 2 départements où l’espérance de vie est la plus faible d’IDF.

Il refusait également de faire une étude épidémiologique autour de la ZI Mitry-Compans, des décharges de Villeparisis, Claye-Souilly, Annet sur Marne….

 

Plutôt que de se pencher sur les causes de mortalité plus précoces en Seine et Marne, l’ETAT donnait à la pelle, à partir de 2011, des autorisations d’implantation de décharges ISDI  au nord-ouest 77 à  Montgé en Goële, Moussy le Neuf, Annet sur Marne Crégy les Meaux, Villeneuve sous Dammartin, Isles les Villenoy, Combs la Ville…

 

Les ordures

il faut bien les mettre quelqu’un part

pourquoi ne pas continuer

à les accumuler

dans un secteur

où les populations meurent plus tôt

 

Au point où ils en sont !

 

 

 

Paru sur le site e.vous :

 

En Ile-de-France, votre espérance de vie diffère selon votre département

par André Balbo, 12 mai 2011

« Globalement les 11 millions de Franciliens sont en bonne santé, mais… »

Claude Évin, qui dirige l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, à partir de la publication de l’étude « Profil socio-sanitaire en 2010 en Ile-de-France », alerte sur la nette dégradation du niveau de santé dans certaines zones de grande précarité sociale.

« Les inégalités de santé progressent. Or, cette hausse suit de près les inégalités de revenus, qui s’accroissent : les riches sont plus riches, les pauvres plus pauvres. »

Avec des indicateurs de bien-être qui varient du simple au triple, la France serait, avec la Finlande, le pays européen où les inégalités seraient les plus fortes.

Ainsi, par exemple, en Seine-Saint-Denis, un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. Dans les quartiers où il y a beaucoup de fast-foods et peu de parcs, on compte plus d’obèses qu’ailleurs.

Le temps de transport a son coût en termes de santé publique (sur-fatigue et stress), de même que la pollution (notamment l’exposition à des niveaux de dioxyde d’azote supérieurs à la limite).

Toutes ces différences s’ajoutant, non seulement en Ile-de-France, votre espérance de vie diffère selon votre département, et ces différences s’accentueraient.

Alors que la moyenne régionale est de 78 ans, l’espérance de vie d’un Parisien est de 79,6 ans. 1,6 année de bonus.

À l’Ouest, ça va encore mieux. L’espérance passe à 79,9 ans (presque 2 ans de plus, super bingo régional) dans les Hauts-de-Seine, et à 79,7 dans les Yvelines (1,7 année de plus ne se refuse pas).

À l’Est, ça craint davantage. L’espérance de vie en Seine-et-Marne tombe à 77,4 ans, soulignons que cela fait 2,6 années de moins que la moyenne régionale de 78 ans (!), et en Seine-Saint-Denis à 77,9 ans (2,1 années de moins). En matière de santé publique, on comprend vite et facilement où il conviendrait de porter le gros de l’effort. Comme en matière social, comme en matière d’emploi, et même si l’on a parfois l’impression de se répéter, ce n’est vraiment pas grave puisque rien n’a été changé entre-temps... 

Enfin, les différences sont moindres dans les autres départements de la région, mais elles existent : en Val-de-Marne où l’espérance passe à 78,9, en Essonne où elle est à 79,1, et en Val-d’Oise à 78,4 ans.

André Balbo

sources : agence régionale de santé d’Ile-de-France, Le Parisien, Le Monde


En savoir plus sur http://www.evous.fr/En-Ile-de-France-votre-esperance,1145664.html#GMk0uXDUJpysMHYH.99

 

 

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 16:22

Extrait article paru sur le site « Bienvenue à  Boissy-le-Châtel »

 

 

Boissy-le-Châtel
cité papetière

 

La réputation de Boissy s’est faite par la présence sur la commune de la papeterie de Sainte-Marie. Que l’on vienne de Coulommiers après avoir passé le ru de l’Orgeval, affluent du Grand Morin, ou de Chailly-en-Brie en descendant la vallée, les installations de l’usine de Sainte-Marie s’étendent comme une petite ville dans la vallée, sur près de dix hectares.

Les origines

Les ressources en eau, la force motrice des moulins, la profusion de paille ont permis l’installation des moulins à papier dans la vallée.

A la fin du XVIIème siècle, Paris utilisait de plus en plus de papier. Les premiers moulins du Marais s’installèrent sur le Grand Morin entre la capitale et les marchés de Champagne, en particulier à La Ferté-Gaucher dès 1578. A l’époque, ces moulins à papier s’étalaient entre Jouy-sur-Morin et Coulommiers-Pontmoulin. Parmi ces moulins, celui de Sainte-Marie, ou du Gué-Josson, prit une certaine ampleur.

En 1785, le propriétaire des papeteries du marais, Louis Delagarde, devint gérant des papeteries d’Arches dans les Vosges, près d’Epinal : c’était la première esquisse d’une association d’intérêts.

De la Révolution française …

Pendant la révolution, de 1791 à 1795, les assignats, première monnaie de papier après celle de Law, sont fabriqués au Marais à Jouy-sur-Morin qui est désignée par la Convention pour fabriquer le papier, de préférence aux autres, dont celle de Boissy, jugées trop « royalistes » !

… à la révolution industrielle.

La papeterie de Sainte-Marie était une fabrique de papier à la main qui devint en 1820 unevéritable usine, avec l’installation de la première machine à papier.

A la fin du XVIIème siècle, une partie des usines de la vallée était exploitée par une association de cinq ou six propriétaires. C’est en 1828 que Félix Delagarde fonde les « papeteries du Marais et de Sainte-Marie ». Treize moulins constituaient alors l’une des premières sociétés anonymes françaises.

En 1880, l’usine possédait trois machines à vapeur. En 1908, 70 habitants de Boissy et de Chailly-en-Brie travaillaient à la fabrique.

Au début du XXème siècle, on fabriquait le papier à partir de chiffons triés, lessivés et réduits en pâte. L’on obtenait un papier de belle qualité utilisé pour les impressions de lithographie ou en taille douce, mais également des papiers parcheminés pour les actions et les obligations.

De la cellulose de paille aux papiers spéciaux.

1950 marque un tournant dans l’histoire de la papeterie de Sainte-Marie avec l’installation d’uneusine de cellulose de paille, dotée de deux machines. Lorsqu’arrivait le temps de la moisson, des meules montaient autour de la papeterie faisant comme une garde d’honneur.

…..

Lien vers l’article : http://boissylechatel.free.fr/

 

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 10:16
Forêt régionale de Montgé en Goële : hêtre remarquable

Forêt régionale de Montgé en Goële : hêtre remarquable

 

 

 

Le Conseil Général de Seine et Marne

a classé

en février 2015

un arbre remarquable

dans la forêt régionale de Montgé en Goële

 il s’agit

d’un hêtre

plus que centenaire.

 

Voici sa situation :

49° 02' 34" N     02° 45' 11" E

 

Forêt régionale de Montgé en Goële : hêtre remarquable

Forêt régionale de Montgé en Goële : hêtre remarquable

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 10:31
territoires risque inondation (observatoire de l'eau)

territoires risque inondation (observatoire de l'eau)

 

 

Captage d’eau Annet sur Marne

qui se préoccupe de l’alimentation en eau

des 500 000 habitants

en cas d’importantes inondations ?

 

 

 

En effet des territoires à risques inondation ont été répertoriés par l’ETAT le long de la Marne et de la Seine mais ironie du sort le secteur d’Annet sur Marne n’a pas été pris en compte.

 

Pourtant cette commune possède la plus importante station de pompage d’eau  de Seine et Marne située en bordure de Marne dans une zone inondable.

 

Mais à Meaux il en est autrement l’ETAT organise des réunions de concertation où on se préoccupe de l’alimentation en eau potable de cette agglomération en cas de fortes inondations, car tout comme à Annet la station de pompage d’eau de Nanteuil les Meaux se trouve en bordure de Marne dans une zone inondable

 

Préservation de la ressource en eau

du captage d'eau

d’Annet sur Marne

en cas de fortes inondations

L’ETAT

aux abonnés absents ?

 

 

Mais n’oubliez pas que vous êtes ici

chez le petit peuple

du Bassin Versant Beuvronne

 

Celui qui a le droit  seulement de payer ses impôts

de subir et de se taire

Surtout se taire

 

 

 

 

 

 

 

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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 09:46
Paru sur le site Sortir du Nucléaire :
Projection de "Kamikazes de Vaujours - les apprentis sorciers du nucléaire"

NORD-PAS-DE-CALAIS


 

Mercredi 30 mars 2016


 

Dans le cadre du festival international du grand reportage d’actualités Palais des congrès le Touquet-Paris-Plage Adresse : Place de l’Hermitage, 62520 Le Touquet-Paris-Plage

http://www.sortirdunucleaire.org/Projection-de-Kamikazes-de-Vaujours-les-apprentis

 

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 20:14
décharge sauvage Marchemoret au bord de la magnifique forêt régionale de Montgé enGoële

décharge sauvage Marchemoret au bord de la magnifique forêt régionale de Montgé enGoële

 

Décharges sauvages

 

Extrait article paru dans ZERO WASTE :

 

L’autorité centrale dans le cadre de la gestion des déchets est le Maire : il détient la police des déchets et peut obliger les personnes à consigner les sommes suffisantes, à procéder à l’enlèvement d’office des déchets, etc. (article L541-3 du Code de l’environnement). Les autres autorités à contacter sont le Préfet qui contrôle le fonctionnement des communes en tant que représentant de l’Etat (pouvoir de substitution en cas d’urgence ou de carence du Maire) et la structure intercommunale en cas de transfert des compétences, qui peut également détenir certains pouvoirs de police (communautés de commune, communautés d’agglomération, communauté urbaine, Métropoles ou syndicats). Il est à noter que le transfert de compétence collecte et/ou traitement ne dessaisit par le Maire de son pouvoir de police. Par sécurité, un signalement peut donc être adressé tant au Maire, qu’au Préfet et à l’intercommunalité éventuellement compétente, en copie.

 

 

https://www.zerowastefrance.org/media/030316_fiche_d%C3%A9charges.pdf

 
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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 09:43
Paru dans le journal de l’environnement :
Les pesticides, un fardeau économique

Le 21 mars 2016 par Romain Loury

 

Les pesticides pourraient nous coûter bien plus cher qu’ils nous rapportent, et peut-être depuis quelques décennies: c’est ce qu’ont découvert deux chercheurs français de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), en analysant le coût des «externalités négatives» de ces produits.

 

Voilà qui ne devrait pas plaire aux tenants de l’agriculture conventionnelle, qui, même quand ils admettent les dégâts causés par les pesticides à la santé et à l’environnement, estiment que ces coûts ne dépassent pas les bénéfices. En réalité, ils pourraient largement les surpasser, comme le suggèrent Denis Bourguet et Thomas Guillemaud, respectivement chercheurs Inra à Montpellier et Nice.

Publiée dans la revue Sustainable Agriculture Reviewsleur étude, d’une longueur de 87 pages, se penche sur 61 publications de la littérature scientifique. Les chercheurs ont analysé quatre types de coûts, réglementaires (décontamination, surveillance, etc.), sanitaires, environnementaux et d’évitement. Par ces derniers, on désigne par exemple le surcoût lié à l’achat d’aliments bio ou de bouteilles d’eau minérale, ou encore les équipements de protection pour agriculteurs.

 

DES COÛTS SOUS-ESTIMÉS

Premier constat, il est fort probable que chacun de ces coûts ait été largement sous-estimé. Notamment pour les dégâts sanitaires: selon les chercheurs, la prise en compte des effets de l’exposition chronique pourrait ainsi faire grimper les coûts, en 2005 aux Etats-Unis, de 1,5 à 15 milliards de dollars, soit une multiplication par 10.

De nombreux coûts environnementaux, aussi bien sur la faune, sur la flore que sur la communauté microbienne sur sol, n’ont jamais été évalués. Une étude fait état d’un coût de 8 milliards de dollars au Etats-Unis en 1992, chiffre probablement très en-deçà de la réalité.

Les coûts réglementaires atteignaient 4 milliards de dollars aux Etats-Unis dans les années 2000. Si l’ensemble des procédures réglementaires avaient été respectées, ils auraient dû atteindre 22 milliards de dollars. Quant aux coûts d’évitement des pesticides, les auteurs évoquent le chiffre de 6,4 milliards de dollars au niveau mondial en 2012, uniquement pour le surcoût lié à l’achat d’aliments bio.

 

UN TAUX BÉNÉFICE-COÛT DE 0,7

Selon les chercheurs, le coût total des pesticides pourrait avoir atteint 39,5 milliards de dollars en 1992, pour un taux bénéfice-coût de 0,7. Ce qui signifie que les avantages financiers qu’il y a à utiliser les pesticides, en termes de productivité agricole, sont 30% inférieurs aux «externalités négatives». En l’absence de données plus récentes, nul ne sait ce qu’il en est de nos jours, mais il est peu probable que la situation se soit améliorée.

Cette étude est publiée alors qu’a commencé dimanche 20 mars la 11ème semaine pour les alternatives aux pesticides, qui se tient jusqu’au mercredi 30 mars. Pour le porte-parole de l’association Génération futures, François Veillerette, cette étude «montre que le discours sur la prétendue rationalité économique d’une agriculture dépendant de l’utilisation massive des pesticides est largement basée sur des études incomplètes qui ne prennent pas en compte la réalité des coûts sanitaires et environnementaux».

Suite à l’adoption du projet de loi biodiversité, Stéphane Le Foll a annoncé vendredi 18 mars qu’il saisissait l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour évaluer des solutions de substitution. «Sur la base de cet avis, la France saisira la Commission européenne afin que les restrictions éventuelles puissent s’appliquer dans l’ensemble de l’UE», indique le ministre.

Après l’échec cuisant du plan Ecophyto 1, bien loin de réduire de 50% l’usage de pesticides en 10 ans, le ministère de l’agriculture alancé début mars Ecophyto 2, qui repousse cet objectif à 2025. Pour marquer le coup, le ministre Stéphane Le Foll a envoyé quelques jours plus tard un courrier aux députés, les conjurant de ne pas interdire les néonicotinoïdes, lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi biodiversité.

Peine perdue: l’Assemblée a finalement décidé de les interdire dès septembre 2018 –une mesure qui a peu de chances de survivre au Sénat, au lieu de janvier 2017 comme l’avait d’abord fixé la commission du développement durable. Ce qui aurait été une«interdiction brutale», selon Stéphane Le Foll, qui a «salué» ce délai dans un communiqué diffusé vendredi 18 mars.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-pesticides-un-fardeau-economique,68493?xtor=EPR-9

 

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 17:58

 

La plate-forme de regroupement, de transit,de tri
et de pré-traitementde déchets dangereux diffus

GEREP (Groupe Séché)

 Mitry-Compans (1)

Entreprise classée SEVESO à hauts risques

 

 

va-t-elle bientôt recevoir

des

déchets nucléaires ?

 

 

 

 

 

  Ici les ventes immobilières

sont

déjà en chute libre.

 

 

Qui voudra

acheter

une maison ou un appartement

près

d’une entreprise

traitant

 des déchets nucléaires ?  

 

 

 

(1) http://www.groupe-seche.com/FR/gerep-mitry-mory-cedex_40_19.html

 

 

Paru dans actu environnement :
Séché Environnement se renforce dans le traitement des déchets nucléaires

Dechets / Recyclage  |     |  Rachida Boughriet

 

Séché Environnement, opérateur de traitement des déchets, a annoncé le 7 mars le rachat de HPS Nuclear Services, spécialiste mondial de la radioprotection. Le montant de la transaction n'a pas été rendu public. HPS Nuclear Services conçoit, fabrique et installe des protections biologiques adaptées aux structures et équipements sur les sites nucléaires. Il a réalisé un chiffre d'affaires de quatre millions d'euros en 2015 et compte environ 40 salariés.

Avec cette acquisition, Séché Environnement renforce son offre sur le marché des déchets très faiblement radioactifs (TFA), via sa filiale dédiée à cette activité Séché Energies, créée en 2015. Cette filiale opère déjà dans les secteurs de l'électronucléaire, de la recherche, et de la médecine nucléaire. "Séché Energies renforce et élargit son offre métiers dans tous les domaines du secteur nucléaire et dispose dorénavant d'un outil industriel de forte capacité pour la fusion et la transformation des métaux destinés à l'industrie nucléaire", a souligné le groupe dans un communiqué.

Séché Environnement n'est pas le seul acteur français à vouloir accélérer sur ce marché. En février dernier, Veolia a acquis la société américaine Kurion pour un montant de 350 millions de dollars. Kurion est "spécialiste des technologies d'assainissement nucléaire, qui a permis de stabiliser lacentrale nucléaire de Fukushima Daiichi", a rappelé Veolia. D'ici à 2030, le marché de la décontamination des déchets faiblement radioactifs avoisinera les 210 milliards d'euros, selon Antoine Frérot, le PDG de Veolia.

 

 

Rachida Boughriet, journaliste
Rédactrice spécialisée

http://www.actu-environnement.com/ae/news/seche-environnement-hps-nuclear-services-rachat-dechets-nucleaires-26432.php4

 

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 15:52

 

A la lecture du rapport 2016 de l’IRSN, l’Institut de Radioprotection et Sureté Nucléaire, nous ne pouvons qu’être inquiets quant aux risques que la décharge de Villeparisis soit « choisie » pour recevoir des déchets radioactifs en provenance, entre autres,  du démantèlement des centrales nucléaires.

 

Rappelez-vous l’IRSN est l’organisme qui était venu faire des contrôles de la radioactivité sur le Fort de Vaujours pour Placoplatre et qui avait conclu à l’absence de problème, alors qu’il a été constaté ensuite qu’une casemate était bel et bien contaminée (voir rapport CRIIAD (1)

 

Dans le viseur de l’IRSN les décharges de déchets dangereux qui reçoivent déjà des DRNR (déchets à radioactivité naturelle renforcée), or Villeparisis est l’une d’elles.

 

Pour mémoire ce type de déchets DRNR n’est pas stocké dans une alvéole séparée qui pourrait permettre une meilleure surveillance, mais ces déchets radioactifs sont mélangés aux autres déchets. Quant au personnel qui les manipule, il n’est même pas muni d’un appareil de contrôle de la radioactivité.

 

D’après l’IRSN c’est une protection « globalement » équivalente à Villeparisis que dans le site surveillé par l’Andra, une solution de stockage  « acceptable » pour les  riverains.

 

Extrait de son rapport 2016 (2), page 15 :

 « L’IRSN considère que le niveau de protection tant pour le public que pour l’environnement offert par une installation de type ISDD est globalement équivalent à celui offert par le Cires et ne voit donc pas d’obstacle technique au stockage de déchets de très faible activité dans de telles installations. »

et plus bas

« l’IRSN suggère d’explorer la possibilité de stocker des déchets TTFA dans des installations de stockage de déchets conventionnels et considère que, parmi celles-ci, les installations de type ISDD sont les plus à même de constituer une solution alternative de stockage acceptable pour la société civile »

 

 

 

Mais ici les ventes immobilières

sont

déjà en chute libre.

 

 

Qui voudra

acheter

une maison ou un appartement

près

d’une décharge de déchets radioactifs ?

 

 

(1) http://www.criirad.org/actualites/dossier2014/vaujours/26-fev-2014.pdf

(2) http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_expertise/Documents/surete/IRSN-DG-2016-00002_Dechets-TFA-Doctrine.pdf

 

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 20:36
forêt régionale de Montgé en Goële

forêt régionale de Montgé en Goële

 

 

Lettre ouverte à Valérie Pécresse

 

 

 

 

 

 

 

 

Nord-Ouest 77, forêt régionale de Montgé en Goële :Valérie Pécresse va-t-elle sacrifier notre patrimoine pour permettre à un industriel d'ouvrir une carrière à ciel ouvert?
La chapelle dans la forêt régionale de Montgé en Goële

La chapelle dans la forêt régionale de Montgé en Goële

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