Non contents de venir déverser les ordures dans le bassin versant Beuvronne, les camions de déchets peuvent être un risque pour les enfants de nos villages ruraux.
l’ETAT a décidé depuis des décennies de faire des regroupements scolaires et de transporter plusieurs fois par jour les enfants de nos villages ruraux par cars scolaires.
Nous prendrons pour exemple Fresnes sur Marne le village aux 2 décharges, aux 2 entreprises de concassage de déchets.
Depuis des années les associations demandent que la circulation des poids lourds soit interdite aux abords de l’école maternelle mais les élus sont aux abonnés absents, devons-nous attendre qu’un grave accident ne se produise ?
En effet à Fresnes sur Marne il y a une école maternelle/primaire CP (4 classes), c’est un regroupement scolaire d’enfants en provenance des villages ruraux voisins de Précy sur Marne et Charmentray.
Les cars scolaires peuvent croiser sur leur passage des poids lourds de tonnages importants spécialisés notamment dans l’acheminement des gravats de bâtiments.
Et la situation devrait encore se détériorer puisqu’un projet de 3ème décharge de gravats de bâtiment est prévue sur cette commune, un dossier qui avait été bloqué par le vote du PREDEC en juin dernier interdisant l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018, mais c’était sans compter sur l’intervention du représentant de l’ETAT, le préfet de région Jean-François Carenco, qui vient de demander l'annulation du PREDEC, en effet les gravats du Grand Paris il faut bien les mettre quelque part et il n’est pas concevable pour le préfet de région d’interdire l’implantation de décharges en Seine et Marne.
Quant à Jean-Jacques Barbaux, président du CD77, il veut investir massivement dans la rénovation des routes « pour rendre le territoire attractif », attractif pour qui, pour les poids lourds chargés d’ordures qui sillonnent nos villages ruraux ?
Sur le dossier des transports scolaires, Jean-Jacques Barbaux est bien plus discret, pourtant c’est un poste sur lequel il pourrait faire des économies conséquentes en demandant la réimplantation dans les villages ruraux de classes à plusieurs niveaux, ce qui permettrait de réduire les transports scolaires et d'éviter une mise en danger inutile des enfants.
Les 2 accidents récents de transports scolaires vont peut-être faire prendre conscience à nos élus que les regroupements scolaires ne sont pas dans certains cas la solution idéale pour nos enfants.