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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 09:39
Annulation du moratoire PREDEC par le tribunal administratif : 3 associations environnementales du nord-ouest 77 demandent à être reçues par Chantal Jouanno !

 

Suite à l’annulation du moratoire PREDEC qui va permettre d’implanter de nouvelles

décharges ISDI au nord-ouest 77 trois associations de défense de l’environnement

du nord-ouest 77 demandent à être reçues par Chantal Jouanno.

 

En effet le Conseil Régional doit contester le jugement du tribunal administratif qui annule le moratoire PREDEC mais nous ne savons pas si cette décision sera suspensive, pour faire court si cette contestation pourra suspendre l’implantation de décharges ISDI en  Seine et Marne jusqu’à juin 2018 ?

 

Un nouvel plan déchets pour l’Ile de France est en cours de concertation, c’est le conseil régional d’Ile de France qui choisit les associations qui pourront venir à la table de la concertation mais à notre connaissance aucunes associations de Seine et Marne n’a été invitée.

 

En effet c’est le nord-ouest 77 qu’on couvre d’ordures mais quand il s’agit de préparer les plans déchets qui décideront de notre avenir, on ne  donne pas la parole aux associations  de défense de l’environnement de ce secteur, d’autres décident pour nous.

 

Comme à l’habitude, ici le seul droit que vous ayez c’est de payer vos impôts et que votre argent soit utilisé au titre de la solidarité régionale en majorité pour les autres.

 

C’est au titre

de cette même solidarité régionale

qu’on vous envoie

les ordures des autres.

 

 

 

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24 mars 2017 5 24 /03 /mars /2017 19:46

 


Le  conseil technique de la CRIIRAD  en soutien aux populations riveraines dans l’angoisse  est nécessaire dans le lourd dossier du Fort de Courtry/Vaujours.

 

Nous regrettons que le député Yves Albarello, de la 7ème circonscription du 77 qui couvre la commune de Courtry n’ait pas souhaité verser une subvention à la CRIIRAD, au travers de sa réserve parlementaire.

 

Vous trouverez ci-dessous le détail des sommes versées par l’élu au travers de sa réserve parlementaire :

2016  http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2016?idDemandeur=243&typeTri=dest

2015    http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2015?idDemandeur=243&typeTri=dest

2014  http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2014?idDemandeur=243&typeTri=dest

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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 18:36
Annulation du moratoire PREDEC ou l’acharnement de l’ETAT contre le nord-ouest 77 ?

 

Comment expliquer que le gouvernement de Manuel Valls ait pu engager une action au côté de l’Union nationale des exploitants du déchet contre l’intérêt des plus fragiles populations de Seine et Marne, celles qui vivent au milieu des ordures des autres.

 

Comme l’indique le Conseil Régional d’IDF :

« Le Tribunal administratif de Paris, en date du 9 mars, a fait droit au recours du représentant de l’État en annulant la délibération du Conseil régional d’Île-de-France : cette décision a pour effet immédiat d’annuler le moratoire de 3 ans. Les autres dispositions du PREDEC et son rapport environnemental restent valides jusqu’au 1er janvier 2020. »

 

L’intérêt des industriels du déchet passe-t-il avant la protection des populations, notamment du nord-ouest 77, qui vivent au milieu des ordures des autres et vont devoir en supporter encore plus ?

 

Voici une liste non exhaustive  des communes qui pourraient accueillir des décharges ISDI dans les mois à venir :

 

Au nord-ouest 77

Vignely, Trilbardou, Isles les Villenoy, Marcilly, Moussy le Neuf, Collégien, Fresnes sur Marne,Chelles.

 

et ailleurs

Grisy Suisnes, Montereau le Jard, Voisenon, Rubelles

 

Nous pensions vivre

dans un pays démocratique

dans lequel la souveraineté émane du peuple.

 

Est-ce cela

« ladite démocratie à la française » ?

 

A vous de juger

 

 

http://www.ordif.com/article/dechets-de-chantier-le-tribunal-administratif-annule-le-predec

 

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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 11:09

Interview d'Asterio Fernandez président de l'association de défense de l'environnement MARNE, association qui se bat contre l"implantation de nouvelles décharges autour d'Isles les Villenoy : la décharge de déchets dangereux Terzeo mais également les décharges ISDI qui pourraient voir le jour suite à l'annulation du moratoire Predec : Vignely, Isles les Villenoy, Trilbardou....

 

BFM PARIS

 
 VIDEO
La Seine-et-Marne ne veut plus être la décharge de l'Ile-de-France

Associations et élus de Seine-et-Marne ne veulent plus que leur département soit la poubelle de l'Ile-de-France. Ce département francilien accueille déjà 80% des déchets de la région et pourrait continuer à en accueillir davantage. En cause, l'annulation d'un moratoire qui devait interdire temporairement l'installation de décharges supplémentaires.

 

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/la-seine-et-marne-ne-veut-plus-etre-la-decharge-de-l-ile-de-france-926895.html

 

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 14:20
Paru sur le site France info :

Agriculteurs et défenseurs de l'environnement divisés sur la nouvelle cartographie des cours d'eau

Mercredi, à l'occasion de la journée mondiale de l'eau, franceinfo se rend en Seine-et-Marne, où la nouvelle carte des cours d'eau en préparation en France fait l'objet d'importantes divergences entre agriculteurs et associations environnementales.

 

 

 

 

 

Bande enherbée entre un cours d'eau et un champ (photo d'illustration) (MAXPPP)

Bande enherbée entre un cours d'eau et un champ (photo d'illustration) (MAXPPP)

Grégoire Lecalot Radio France

Mis à jour le
publié le

De grands champs de betteraves et de céréales survolés par les avions de l'aéroport de Roissy : bienvenue en Seine-et-Marne. Ce département rural, grignoté par l’agglomération parisienne, est le plus "arrosé" d'Ile-de-France. Il est parcouru par 4 300 km de cours d'eau, depuis la Seine jusqu’aux modestes ruisseaux. Des petits cours d'eau... dont certains risquent d'être bientôt déclassés. Comme chaque département français, la Seine-et-Marne est concernée par la nouvelle carte hydrographique en préparation depuis juin 2015.

De petits ruisseaux gommés de la carte

Pour les services de l'État, il s'agit de clarifier la délicate question de l'entretien des écoulements d’eau. "Il y a cinquante ans, on mettait une allumette dans les fossés et ça brûlait tout. Maintenant il faut tout faire à la main", explique Yves Pelletier. Cet agriculteur de Vinantes, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Meaux, nous embarque sur son tracteur. Son champ est bordé de petits cours d'eau qu'il est chargé d'entretenir. "Il faut avoir les autorisations. On ne sait jamais à qui il faut s'adresser, commente-t-il. Là où c'est compliqué, c'est qu'on ne comprend pas toujours ce qu'on nous demande de faire."

La nouvelle carte en préparation réjouit la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Concrètement, elle va transformer en de simples fossés ce qui est aujourd'hui souvent considéré comme de petits ruisseaux, rendant ainsi la gestion bien moins contraignante pour les agriculteurs. "La règlementation s'est accumulée", explique Cyrille Milard, secrétaire général de la FDSEA 77, qui réclame le déclassement d'environ 15% des cours d’eau de Seine-et-Marne. La demande est plutôt modeste. Dans l’Ariège par exemple, les agriculteurs réclamaient au départ 35% de déclassements.

 

Nous avons des difficultés à savoir si tel cours d'eau est un vrai cours d'eau ou un simple fossé, à savoir si on a le droit de l'entretenir ou pas.

Cyrille Milard, FDSEA 77

à franceinfo

Du coup, les terres s'assèchent moins vite. La conséquence, on l'a vue lors de l'épisode pluvieux dramatique de mai-juin dernier : les canaux embourbés , poursuit Cyrille Milard."Sur le terrain, la peur de mal faire fait que les agriculteurs ont un peu abandonnéne font pas office d'évacuation rapide des eaux et on se retrouve avec des villes et des villages inondés."

Les associations veulent protéger les cours d'eau de l'épandage

Non loin du champ labouré par Yves Pelletier, Mireille Lopez, présidente de l'Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et de ses alentours (Adenca), observe le ru [petit ruisseau de faible largeur NDLR] de Beauvais, long d'environ deux kilomètres, qui traverse les champs. Il devrait bientôt être rétrogradé au rang de simple fossé. Ces "coups de gomme"sur la nouvelle carte en préparation inquiètent Mireille Lopez. Elle soupçonne la FNSEA et ses fédérations locales de faire pression pour un maximum de déclassements, afin de supprimer des contraintes en termes d'épandage agricole.

De chaque côté du ru de Beauvais, des bandes d'herbe séparent l'écoulement d'eau des champs cultivés. "Ce ru est un affluent de la Beuvronne, l'une des rivières les plus polluées de Seine-et-Marne. La Beuvronne se déverse dans la Marne, en amont du plus important captage du département, qui fournit en eau potable 500 000 habitants", détaille Mireille Lopez.

 

Le déclassement de cours d'eau permettra aux agriculteurs de ne plus mettre de bandes enherbées au bord, et donc de cultiver avec pesticides et nitrates tout au bord du cours d'eau.

Mireille Lopez, Adenca

à franceinfo

Prouver qu’un écoulement d'eau est bien un ruisseau et pas un fossé n'a rien d'un jeu d’enfant. Dans son bureau situé près de Melun, Laurent Bedu, numéro deux de la direction départementale des territoires, qui dépend de la préfecture, compulse une liasse de documents écrits en petits caractères. Ce dossier est le résultat de deux ans d’un travail de fourmi, mené avec la police de l’eau, les syndicats des rivières et l’association des pêcheurs. "Est-ce qu'on est sur une source ou sur des eaux de drainage collectées ? La limite est parfois floue, explique Laurent Bedu. L'État doit prendre ses responsabilités et fixer les choses. En menant ce travail d'expertise scientifique, on espère que les désaccords seront les moins nombreux possibles."

Après les dernières consultations, moins de 10% des cours d’eau de Seine-et-Marne devraient être rétrogradés en simples fossés agricoles. Certains y perdront les bandes d’herbe qui les isolent de l'épandage... mais pas tous : d'autres réglementations permettront de les maintenir. Les associations environnementales craignent toutefois une seconde offensive des agriculteurs et des services de l'État, visant à demander l’harmonisation de toutes les règlementations de protection.

 

 

Reportage de Grégoire Lecalot en Seine-et-Marne, où la nouvelle carte des cours d'eau divise
 
 
 

00:00-00:00

 
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/agriculteurs-et-defenseurs-de-l-environnement-divises-sur-la-nouvelle-cartographie-des-cours-d-eau_2107996.html
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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 09:33
Jean-François COPE aurait-il oublié que depuis des années il fait démolir des tours et envoie les déchets chez les autres  !

 

En effet la ville de Meaux n’assume pas ses propres déchets, elle les envoie chez les autres, les ordures ménagères étaient enterrés dans le village rural de Crégy les Meaux, aujourd’hui elles  sont incinérées dans le village rural de Monthyon, quant aux mâchefers de l’incinérateur de Monthyon, ils partent dans la décharge des villages ruraux de Charny et Fresnes sur Marne

 

Concernant les déchets issus des démolitions des tours  de Meaux, les déchets de béton seraient retraités dans le village rural de Poincy et le reste des déchets « dits inertes » ?

 Jean-François Copé est très discret quant aux villages ruraux qui les reçoivent.

 

Sont-ils déversés dans les ISDI :

- près de l’école maternelle de Fresnes sur Marne ?
- près de l’école primaire d’Isles les Villenoy ?
- près du lotissement de Crégy les Meaux ?
- près du captage d’eau d’Annet sur Marne ?

......

 

Et ce n’est pas fini Jean-François Copé prévoit, plutôt que de rénover les tours de Meaux, d'en détruire encore  près de 7.

 

 

                                       Leurs jolies maisons

les habitants
des villages ruraux
entourés  
de décharges
devront-ils les solder ?

 

 

En effet
qui voudra les acheter
et venir vivre
près
de tous ces tas d’ordures ?

 

Paru dans le Parisien 77 :
Pays de Meaux. Copé redoute une « catastrophe » après l’annulation du moratoire sur les déchets

>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne>Meaux|A.A.|21 mars 2017, 16h40|

 

Jean-François Copé (LR) emboîte le pas de Valérie Pécresse (LR). Le député-maire de Meaux salue la décision de la présidente du conseil régional de faire appel de l’annulation du moratoire du Prédec, le plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantiers. Le 9 mars, le tribunal administratif de Paris a mis fin à ce moratoire à la suite d’un recours du préfet de région. Le Prédec prévoyait notamment la suspension de la création et de l’extension des sites de stockage en Seine-et-Marne.

Redoutant une « catastrophe pour le cadre de vie des Seine-et-Marnais », le député-maire rappelle l’avis défavorable qu’il a rendu sur le projet de recyclage de déchets Terzéo, prévu dans le Pays de Meaux. « Jean-François Copé assure aussi que lui et son équipe continueront de se battre sans relâche pour la protection de la Seine-et-Marne afin d’éviter qu’elle ne devienne la poubelle de l’Ile-de-France », indique la mairie de Meaux.

 

http://www.leparisien.fr/meaux-77100/pays-de-meaux-cope-redoute-une-catastrophe-apres-l-annulation-du-moratoire-sur-les-dechets-21-03-2017-6782715.php

 

 

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 17:42
démolition hôpital de Lagny sur Marne 20/3/2017

démolition hôpital de Lagny sur Marne 20/3/2017

 

L’ETAT a décidé il y a quelques années de supprimer le seul hôpital de la 7ème circonscription du 77.

 

Vous savez dans  ce secteur où l’on  fait vivre les populations au bord des  ordures des autres (décharges, carrières remblayées par des déchets…).

 

Plutôt que de rénover les bâtiments la Communauté Marne et Gondoire a décidé de les détruire. Les riverains n’en peuvent plus de respirer les poussières de démolition dont on ne connaît pas la consistance  et de supporter le bruit des matériels de travaux publics, une communauté d’agglo qui semble aux abonnés absents quand ces mêmes riverains se plaignent.

 

 Quant aux gravats de démolition cette communauté de commune ne les enverra pas sur son territoire, car elle a refusé en 2014 l’implantation d’une décharge de gravats BTP à Jossigny, mais quand il s’agit d’envoyer ses gravats chez les autres Marne et Gondoire ne semble pas gênée et  est bien muette sur le lieu de leur destination.

Qui nous prouve que les gravats de démolition qui peuvent être radioactifs n’atterriront dans l’une des décharges ISDI des villages ruraux du nord-ouest 77 qui, à notre connaissance,  ne sont pas équipés de portique de contrôle de la radioactivité,  par exemple :
- près de l’école maternelle de Fresnes sur Marne ?
- près de l’école primaire d’Isles les Villenoy ?
- près du lotissement de Crégy les Meaux ?
- près du captage d’eau d’Annet sur Marne ?
…….

 

voir ce qu'en dit l'Agence de Sureté Nucléaire :

Les déchets radioactifs provien solution de gestion à long terme adaptés afin de maîtriser les risques présentés, notamment le risque radiologique." nent pour l'essentiel de l'industrie nucléaire. Pour le reste, ils sont issus de l'utilisation d'éléments radioactifs dans les hôpitaux, les universités, certaines industries non nucléaires, et des activités liées à la défense.Chaque type de déchets nécessite un traitement et une
Pour plus d'informations contactez :
Jean-Paul MICHEL
président de la communauté de Marne et Gondoire
Yves ALBARELLO
Député de la 7ème circonscription
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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 13:46
Ruisseau de la Plaine aux Bois Montgé en Goële

Ruisseau de la Plaine aux Bois Montgé en Goële

La Beuvronne, l'une des rivières de Seine et Marne les plus polluées par les pesticides... qui devraient voir une partie de ses affluents rayée de la carte IGN.

 

Pour mieux comprendre voir ci-dessus, la photo du ruisseau de la Plaine aux Bois  à Montgé en Goële, un ru qui est actuellement protégé des nuisances de l'agriculture intensive par une bande enherbée sur laquelle les agriculteurs n'ont pas le droit de déverser des pesticides.

 

Si Jean-Luc Marx, préfet du 77, décide de déclasser ce ru, il n'apparaîtra plus sur les cartes IGN, sera considéré comme un fossé et les agriculteurs pourront supprimer la bande enherbée et déverser des pesticides au bord de ce ru, ce qui accroîtra la pollution de la Beuvronne, une rivière déjà bien maltraitée.

 

Le ruisseau de la Plaine aux Bois  prend sa source dans la forêt de Montgé en Goële, c'est l'un des rus qui forme la source de la Beuvronne.

 

 

Source du ruisseau de la Plaine aux Bois Montgé en Goële

Source du ruisseau de la Plaine aux Bois Montgé en Goële

Paru sur le site Reporterre :
La nouvelle cartographie des cours d’eau menace l’intérêt général

2 mars 2017 / Lorène Lavocat et Fabrice Nicolino (Reporterre)

 

Est-ce un cours d’eau ou un fossé ? La question n’a rien d’anodin : épandage de pesticides et travaux d’aménagement sont interdits à proximité du premier, mais autorisés autour du second. Le déclassement possible de nombre de cours d’eau menace la qualité de notre environnement.

Cet article est le dernier de l’enquête que Reporterre consacre à la définition de la carte de France des cours d’eau.
1. « Quand le gouvernement et la FNSEA redessinent la carte des cours d’eau ».
2. « La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes ».


Impulsée par la FNSEA, la cartographie des cours d’eau pourrait à terme bouleverser profondément la géographie de nos territoires et la qualité de notre environnement. Ce qui se joue dans les couloirs des préfectures n’a donc rien d’anodin. Derrière des termes techniques et des formulaires compliqués, se dessine une menace écologique grave sur la qualité des rivières du pays.

Comme Reporterre vous le racontait hier, près d’un cours d’eau sur cinq pourrait être déclassé en fossé ou ravine… et ainsi sortir du cadre protecteur de la loi sur l’eau. « C’est principalement le cas des têtes de bassin, notamment celles des petites rivières », précise Bernard Rousseau, spécialiste de l’eau à France nature environnement (FNE). Ces têtes de bassin sont constituées de rus, de ruisseaux et d’aubettes qui représentent l’arborescence — le chevelu — en amont des rivières et des fleuves.


Ce chevelu, bien qu’épars et instable, joue un rôle écologique fondamental. Refuge de biodiversité, il détermine, de par sa position en amont, la qualité de l’eau en aval. C’est pourquoi « l’enjeu principal est par rapport aux zones de traitement : au bord des cours d’eau, les traitements phytosanitaires sont très réglementés, ce n’est pas le cas auprès des simples fossés », résume Bernard Rousseau. La directive nitrates de 1991, l’arrêté de 2006 sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, puis le Grenelle de l’environnement préconisent ainsi des zones non traitées et des bandes enherbées de cinq mètres minimum aux abords des points d’eau. Loin d’être symboliques, ces bandes sans pesticide permettent de maintenir un filtre vert, une « zone tampon », afin de limiter les transferts de produits phyto vers les eaux de surface. Ce sont de petites stations d’épuration. L’équation est donc simple : sans zone libre d’épandage, les cours d’eau déclassés vont voir la concentration en pesticides augmenter. « Si l’on se met à traiter en amont, ça se retrouvera en aval. C’est la qualité de notre chevelu qui fait la qualité des cours d’eau », conclut Henri Delrieu, de l’association environnementale Le Chabot.

« Pour la FNSEA, le cours d’eau est pris une entrave au développement agricole »

Autre enjeu : les travaux effectués sur les cours d’eau sont soumis à des règlementations strictes (demande d’autorisation préalable, information à la police de l’eau). Si les ruisseaux deviennent des fossés, les recalibrages et les rectifications pourraient donc se multiplier. Or,«la modification de la morphologie, à la suite de ces travaux, conduit à un surdimensionnement du lit du cours d’eau qui entraîne une diminution de la hauteur d’eau et souvent uneaugmentation de sa température, aggravant ainsi les phénomènes d’eutrophisation, comme avec les algues vertes, explique Christian Weiss, responsable de ces questions à FNE Ile-de-France. On constate aussi une dénaturation du substrat constituant le fond du lit, les structures d’abris — gravières, roches, sous-berges — et les écosystèmes végétaux disparaissent. » Ces aménagements peuvent également favoriser des écoulements torrentiels, sans parler des impacts sur la biodiversité.

Une perspective bien sombre, alors que la France s’est engagée auprès de l’Europe à atteindre un bon état écologique des cours d’eau d’ici à 2027… et que pour l’instant, cet objectif n’est atteint que pour un tiers des masses d’eau. « Pour la FNSEA, le cours d’eau est pris comme une contrainte, une entrave au développement agricole, regrette Gilles Huet, d’Eau et rivières de Bretagne. Mais un cours d’eau doit être protégé, afin d’éviter la destruction des milieux aquatiques dont nous dépendons pour notre propre survie. »

Cette histoire de cartographie illustre à nouveau le triste triomphe des intérêts privés sur l’intérêt général, la primauté du court-termisme sur l’avenir de notre planète.

 

https://reporterre.net/La-nouvelle-cartographie-des-cours-d-eau-menace-l-interet-general

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 14:08

 

Meaux :

après la découverte des déchets dangereux (solvants, produits chimiques...)

près d’une crèche, le préfet a-t-il fait contrôler l’air intérieur

que respirent les enfants ?

 

Nous n'en savons rien

 

 

 

Pour le savoir nous vous conseillons de vous rapprocher de :

Jean-François Copé

Maire de Meaux

ou

Gérard Péhaut

sous préfet de Meaux

 

voir notre article :

http://adenca.over-blog.com/2016/12/wipelec-meaux-apres-la-decouverte-des-dechets-dangereux-solvants-produits-chimiques-pres-d-une-creche-le-prefet-va-t-il-faire-contro

 

Paru dans le Parisien :
Romainville : les riverains du terrain pollué mettent la pression

>Île-de-France & Oise>Seine-Saint-Denis>Romainville|Elsa Marnette|19 mars 2017, 14h00|

 

Wipelec Meaux : après la découverte des déchets dangereux (solvants, produits chimiques...) près d’une crèche, le préfet a-t-il fait contrôler l’air intérieur que respirent les enfants ?

Romainville, jeudi. Une pancarte parodique « Polluland » a été dressée près du terrain de l’ancienne usine Wipelec. La dépollution doit y débuter en mai mais les riverains s’inquiètent des conditions de sa réalisation. (LP/E.M.)

 

 

 

Comment vit-on à côté d’un site gravement pollué au benzène et au trichloréthylène ? Mal, si l’on en croit les témoignages des habitants du quartier des Ormes à Romainville. A l’invitation de l’association Romainville Sud, une vingtaine de riverains de l’ancienne usine Wipelec se sont réunis jeudi dernier pour faire un point d’étape.

 

L’entreprise Wipelec, spécialisée dans la découpe chimique de métaux, a fermé ses portes en 2008, laissant derrière elle de la terre et des pavillons pollués. Les conséquences ? Présence d’enfants déconseillés dans certaines maisons, interdiction de manger les légumes du jardin… Depuis cette découverte, des maisons ont été démolies, des travaux entrepris et plus de trente plaintes ont été déposées pour mise en danger de la vie d’autrui.

 

La démolition des bâtiments qui se trouvaient sur le terrain s’est achevée fin février. Quant à la dépollution proprement dite, elle doit débuter en mai, selon l’entreprise Gingko, propriétaire des lieux. Et cette nouvelle étape suscite la plus grande méfiance de certains riverains : « On s’inquiète de la qualité de cette dépollution, explique Sébastien Tirloir, vice-président de l’association. Si la méthode employée fait augmenter les taux de pollution pendant les travaux ou après, il faudra en changer. Or il n’y a plus de prélèvements chez les riverains, on demande qu’ils soient faits régulièrement. »

Parmi les autres sources d’inquiétudes : « Les travaux qui n’avancent pas comme prévu », raconte cette dame chez qui une VMC doit être installée depuis février pour ventiler l’air pollué. Au domicile de cette autre participante, la nouvelle ventilation fonctionne mais elle fait le bruit d’un « petit avion ».« Si je viens ici, c’est pour m’associer à vous, explique une troisième habitante. On m’a dit qu’on n’avait pas trouvé chez moi de trichloréthylène, qu’on avait trouvé du benzène et que ça viendrait de mon activité professionnelle. Mais je suis retraitée de la fonction publique. » Elle habite depuis trente ans dans le quartier et souhaite désormais le quitter. « J’ai été honnête avec les gens intéressés par ma maison. Mais ils ont peur et je ne peux pas répondre à leurs questions. »

 

Le chantier de dépollution démarrera en mai

A la préfecture de Seine-Saint-Denis, on l’assure, le dossier Wipelec de Romainville est « véritablement suivi ». « Quatre habitations concernées par les premiers travaux ont fait l’objet d’une campagne de mesures pour vérifier l’efficacité de ces travaux. Le rapport est en cours de rédaction. Cette première campagne sera suivie de nouveaux prélèvements durant la période estivale. » Soit théoriquement après le démarrage de la dépollution du terrain, comme le réclament les riverains.

Concernant l’installation des VMC critiquée par certains, la préfecture assure que « le maître d’œuvre a récemment contrôlé le bon fonctionnement des systèmes ». « Comme les riverains », il a constaté que « les systèmes peuvent générer du bruit du fait d’un réglage de débit trop important ». Plusieurs visites de contrôle sont prévues au mois d’avril.

Quant à la dépollution proprement dite, le discours se veut rassurant du côté de l’entreprise en charge de sa réalisation. « Le terrassement s’effectuera sous tente de confinement sur 70 % du site », précise l’ingénieur de Ginkgo. Ce chantier devrait durer « cinq à huit mois » avec pour obligation d’atteindre le niveau de dépollution exigé par arrêté préfectoral.

Selon le représentant de Ginkgo, les craintes de voir la pollution s’étendre ne sont pas fondées : « Nous avons installé un système de drainage périphérique des eaux et de venting qui récupère les gaz de sols, pour que la dépollution n’aille pas surpolluer. Pour que l’on reste chez nous. »

Une fois les travaux achevés, des immeubles devraient être construits sur le terrain

E.M.

http://www.leparisien.fr/romainville-93230/romainville-les-riverains-du-terrain-pollue-mettent-la-pression-19-03-2017-6776346.php

 

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 15:11

 

Isles les Villenoy

une  décharge illégale

près du projet de

décharge

de déchets dangereux

Terzeo ?

 

 

Projet Terzeo, dossier administratif 1.9 juin 2016 (indiqué en violet par Adenca la décharge ISDI illégale ?)

Projet Terzeo, dossier administratif 1.9 juin 2016 (indiqué en violet par Adenca la décharge ISDI illégale ?)

 

Il semblerait que cette  "dite décharge ISDI"  soit bien connue des professionnels du déchet puisque l’industriel Terzeo (Clamens et Cosson) l’indique sur l’un de ses plans, elle serait implantée sur l’ancienne carrière CIV autorisée en 1997 aux lieudits l’Etroit, Le Poteau, l’Olivette….., depuis combien d’années ?  On ne le sait pas, mais Terzeo la cite déjà dans son dossier daté de juin 2016.

 

Des riverains se sont rendus sur site et on constaté un flux régulier de camions s’y dirigeant qui viendraient y décharger des déchets.

 

Nous n’avons trouvé aucune trace d’un arrêté préfectoral autorisant l'implantation d'une  décharge ISDI à cet endroit.

 

Plusieurs associations environnementales très inquiètent ont alerté la préfecture.

 

Mais qu’à cela ne tienne l’industriel CIV semble quelque peu habitué à anticiper les autorisations, en effet il s’était déjà  fait tirer l’oreille à plusieurs reprises par la préfecture  dans les années 1995 pour non respect de la législation en vigueur lors de l’exploitation de sa carrière.

 

Cette carrière CIV, située en face de l’aérodrome, a été autorisée par arrêté préfectoral de 1997 pour une durée de 5 ans, pour exploiter du sable et du gravier 200 000 tonnes par an (soit 1 million de tonnes au total).

 

Une carrière qui devait être remblayée par des déchets « dit inertes » puis rendue en 2002 à l’agriculture pour partie et à l’état écologique pour une autre partie.

 

Un exploitant qui semblait même avoir anticipé l’autorisation préfectorale en exploitant sa carrière dans  une zone pour laquelle il n’obtiendra pas l’autorisation  et qu’il devait remettre en état, comme l’indique l’arrêté préfectoral de 1997, pour extrait :

Isles les Villenoy : une  décharge illégale près du projet de décharge de déchets dangereux Terzeo ?
Isles les Villenoy : une  décharge illégale près du projet de décharge de déchets dangereux Terzeo ?

 

Un second arrêté préfectoral de 1999 précisait que l’exploitant devait adresser au moins 6 mois avant la fin d’exploitation de sa carrière, la déclaration d’arrêt définitif.

 

L’arrêt définitif aurait dû intervenir en 2002, CIV a-t-il respecté ses obligations ?

 nous n’en savons rien.

 

CIV avait-il constitué les garanties financières imposées par l’arrêté préfectoral de 1999, s’élevant  à 2 855 000 Francs ?

 nous n’en savons rien.

Les garanties financières permettent, en cas de défaillance de l’exploitant de carrière, d’utiliser ces fonds pour remettre en état les lieux, conformément à l’arrêté préfectoral.

 

La préfecture a-t-elle pu constater la remise en état des lieux conformément à l’arrêté préfectoral, sinon a-t-elle utilisé les garanties financières pour le faire ?

 nous n’en savons rien.

 

 

Pour plus d’informations

nous vous conseillons

de vous rapprocher de :

- Emmanuel Bourgeais, maire d’Isles les Villenoy

- Olivier Morin , conseiller départemental de ce canton

- Jean-François Copé, président de la communauté d’agglomération

 

 

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