Alors que M. Jean-Luc Marx, préfet du 77, annonçait le 30/12/2014 à grand renfort de médias (1) l’évacuation de 3000 m3 de déchets dangereux, ces déchets ne seront en fait évacués qu’aujourd’hui c'est-à-dire plus de 4 mois ½ après l’annonce du préfet.
Une situation qui perdure depuis de plus de 7 mois puisque Mme Royal avait été informée de la présence de ces déchets dangereux par la préfecture le 15/10/2014.
Mais la Seine et Marne, ce n’est pas l’ouest parisien, et comme d’habitude l’ETAT a des difficultés à trouver de l’argent pour soulager ce département de ses décharges illégales.
Une autre question se pose :
Où seront stockés
ces déchets dangereux venant d'autres départements
encore en Seine et Marne
dans la décharge de déchets dangereux de Villeparisis ?
Pour le savoir contacter les services de la préfecture.
Sébastien Blondé | 18 Mai 2015, 19h12 | MAJ : 18 Mai 2015, 19h12
Vaudoy-en-Brie, ce lundi. Venue du département du Rhône, une entreprise appartenant au groupe Suez Environnement travaille à l’évacuation des déchets du hangar agricole depuis le 4 mai. (LP/Sé.B.)
Le premier convoi d’évacuation des 3 000 m3 de déchets dangereux stockés dans un hangar agricole, au lieu-dit Les Prés, en bordure de la D 209 à Vaudoy-en-Brie, aura lieu ce mardi après-midi. Venue du département du Rhône, une entreprise du groupe Suez Environnement y travaille sous la tutelle de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), depuis le 4 mai.
Il aura donc fallu plus de quatre mois pour mettre en oeuvre la mise en sécurité du site, sans doute pollué par ce stokage illégal de plusieurs milliers de tonnes, dont est responsable la Siadis, société basée en Seine-Saint-Denis et spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets industriels dangereux. Elle avait été mise en demeure par la préfecture, en décembre dernier, de régulariser la situation. Mais «du fait du non respect des premières échéances fixées, le préfet Jean-Luc Marx a décidé de saisir l’Ademe afin de mettre en sécurité le site, de caractériser et d’évacuer les déchets dans les bonnes filières d’élimination», indique-t-elle.
Sur place ce mardi après-midi, le préfet fera un point sur l’affaire. De son côté, Amélie Cladière, la procureur de la République de Senlis (Oise) a ouvert en janvier une information judiciaire. Cinq autres tonnes de déchets gérés par la Siadis avaient aussi été découvertes dans un entrepôt à Lagny-le-Sec (Oise), commune limitrophe de la Seine-et-Marne. «Des mises en examen sont prévues, mais elles n’ont pas encore eu lieu», indique la procureur de la République.