ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
PARU SUR LE SITE FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT :
https://www.fne25.fr/fr/documents/les-nids-du-herisson-partie-2-5-astuces-pratiques
Les nids du hérisson (partie 2) : 5 astuces pratiques
17-11-22 14:07 NATURE BIODIVERSITÉ PESTICIDES HÉRISSON
Qui dit automne, dit nid d’hiver ! Il y a quelques semaines on vous présentait les nids du hérisson : leurs fonctions, édification, fréquentation … Aujourd’hui on vous partage nos 5 meilleurs conseils pratiques et naturels afin que votre jardin soit le plus accueillant possible pour notre mascotte avant l’arrivée du grand froid. Découvrez les astuces pour aider ce mammifère tout en respectant sa vie sauvage.
Réensauvagez ! Ah les petits jardins soignés à la française ou à l’anglaise … En plus de demander beaucoup d’entretien, ils sont loin d’être des milieux accueillants pour le hérisson. Au contraire, on vous conseille, pour les amoureux de la nature, de laisser en friche votre jardin ou bien de laisser pousser des bandes d’herbe près des haies ou à des endroits spécifiques. Une belle façon de prodiguer à ce petit mammifère (et pas que !) un milieu plus couvert et protégé pour y construire son nid.
Ramenez de la biodiversité ! En plus de laisser pousser les herbes les plus folles de votre jardin, laissez également les feuilles mortes, la mousse et les branches par terre. L’association de ces pratiques aura pour conséquence de redynamiser la petite faune du sol (notamment les insectes) dont ce mammifère raffole, mais également de lui prodiguer tout ce dont il a besoin pour confectionner son nid. Enfin, planter des haies (fusain, charme, troène, cornouiller, aubépine, etc.) contribue à ramener de la biodiversité mais aussi à fournir un gîte au hérisson et à d’autres … Amusez-vous à découvrir les nouvelles espèces qui viendront repeupler votre jardin !
Adaptez vos pratiques ! Ce conseil est indissociable des deux premiers, alors on y va mollo sur la tonte afin de réensauvager tout ça. Si possible, on dit adieu à la débroussailleuse à fil et on débranche les tondeuses nocturnes qui provoquent beaucoup trop de dégâts sur les hérissons chaque année. Que ce soit pour tailler l’herbe ou une haie, prenez le temps d’inspecter chaque endroit afin d’éviter tout dérangement ou blessure sur un hérisson. De plus, on ne le répétera jamais assez mais jardin sain ne rime pas avec produits chimiques. Ouste les anti-limaces et pesticides qui même en petite quantité empoisonnent notre compagnon de jardin et tuent les insectes dont il se nourrit. Enfin, une petite astuce souvent méconnue : rendez accessible votre compost ! Et oui, c’est un véritable restaurant gastronomique pour le hérisson avec un beau choix d’insectes au menu.
Pensez hérisson ! Vous l’aurez compris, notre mascotte peut se faire très discrète en pleine journée et notamment lorsqu’elle entre en hibernation … Ras le bol de ce tas de feuilles au milieu de votre jardin ? Prenez garde, vous n’êtes pas à l’abri d’y découvrir un hérisson et de le déranger. On vous invite à ne pas déplacer les tas de feuilles et de branches ou a minima de vous assurer avec délicatesse que personne ne l’occupe. Il en va de même pour votre réserve de bois pour l’hiver : soyez prudent.e lorsque vous prenez du bois ou que vous le déplacez. Enfin, si votre chien à l’âme chasseuse, créez un espace inaccessible à celui-ci dans votre écrin de verdure afin que chacun puisse vaquer à ses occupations en toute tranquillité.
Laissez des abris ! Avec nos deux premiers conseils, le hérisson devrait trouver tout ce dont il a besoin pour passer un hiver serein : de la nourriture, une gîte et de quoi construire son nid. Néanmoins, si vous n’avez pas la possibilité de planter des haies, gîte de choix pour notre mascotte, vous pouvez accumuler des tas de branches sur des tas de feuilles dans lesquels votre compagnon de jardin pourra trouver son bonheur. Si vous êtes bricoleur ou bricoleuse, vous pouvez construire un abri à hérisson (il existe de nombreux tutos en ligne) ou en acheter un dans certains magasins. Evidemment, nous vous invitions à favoriser le naturel quand cela est possible. Gardez bien à l’esprit que l’habit ne fait pas le moine : un abri à hérisson dans un jardin taillé au carré est-il vraiment accueillant ?
Et n’oubliez pas, si notre mascotte vous fait l’honneur de choisir votre jardin, signalez sa présence sur notre Opération hérisson ! Une action utile et rapide pour contribuer à l’amélioration des connaissances sur cette espèce et pour la protéger. Rencontres moins sympathiques, les hérissons morts sont également importants pour notre recensement. Afin de comprendre le pourquoi du comment, n’hésitez pas à lire (ou relire) notre article sur les mesures préventives contre la mortalité routière juste ici.
Extrait de l'article paru dans le journal "La Marne"
A Thorigny-sur-Marne, 200 personnes manifestent pour préserver la Dhuis
Samedi 12 juin, 200 personnes ont manifesté contre le projet de route qui doit traverser la promenade de la Dhuis. Les manifestants veulent conserver ce espace vert unique
200 personnes ont manifesté samedi 12 juin à Thorigny contre le projet de route sur la promenade de la Dhuis. (©La Marne)
Par Rédaction MeauxPublié le 14 Juin 21 à 10:55
Des familles, des randonneurs, des habitants de Thorigny (Seine-et-Marne) et des alentours s’étaient rassemblés samedi 12 juin 2021 pour une marche pour la défense de la promenade la Dhuis, menacée par la construction d’une route qui viendrait la traverser. Ils étaient plus de 200 manifestants à crier leur opposition au projet.
Ils revendiquent leur tranquillité et la protection des animaux
« A la suite du conseil municipal du 17 mars 2021 de Thorigny qui, pour la première fois, faisait mention de cette route absente du schéma d’orientation territorial initial, j’ai lancé une pétition en ligne contre ce projet. Elle a recueilli à ce jour 2 500 signatures », relate Patrick Ailloux, président du club de randonnée de Thorigny et à l’initiative de cette marche.
« Une telle route aurait des conséquences en termes de sécurité et de perte de tranquillité pour les habitants, les marcheurs et les sportifs qui empruntent la promenade. Elle porterait atteinte aux espèces animales qui utilisent ce couloir écologique » poursuit-il.
Pancarte « Touche pas à ma Dhuis » en main, une famille de Thorigniens ne disait pas autre chose. Baptiste, Tatiana et leurs enfants Ivan, 2 ans, Paul, 8 ans et Louise, 11 ans ont grandi dans cet environnement préservé et sont en profond désaccord avec le projet. Paul et Louise nous indiquent « apprécier le paysage » et ne voudraient pas « qu’une route vienne le gâcher. C’est important de ne pas dégrader la Dhuis », ont-ils affirmé à l’unisson.
L’assemblée a pris la direction de Carnetin avec une pause à l’endroit exact où la route pourrait être créée face à la zone d’activités des Vallières.
La Dhuis, la plus longue coulée verte d’Ile-de-France
Patrick Ailloux a rappelé la teneur du projet et ses conséquences, puis Claude Gautrat, vice-président de France Nature Environnement Seine-et-Marne a souligné les incidences qu’aurait un tel projet sur la biodiversité des lieux.
« La Dhuis, depuis Dampmart jusqu’au Raincy, aménagée en 2008 pour 6 millions d’euros, représente aujourd’hui la plus longue coulée verte d’Ile-de-France. Elle fait partie intégrante du cadre de vie et de la tranquillité des habitants. Son tracé correspond à des corridors écologiques répertoriés au schéma régional de cohérence écologique et la création d’une telle route viendrait fragmenter le tracé et empêcher la circulation de la faune, pouvant amener à une disparition de certaines espèces et à la prolifération démesurée d’autres » explique-t-il.
Le cortège s’est séparé en fin d’après-midi mais le collectif entend bien continuer à se faire entendre notamment à l’occasion du prochain conseil municipal du 29 juin à Thorigny.
Paru dans actu environnement
https://www.actu-environnement.com/ae/news/chasse-oiseaux-doit-europeen-glu-barge-courlis-35934.php4
Chasse des oiseaux sauvages : la France est-elle prête à respecter le droit européen ?
Biodiversité | 31 juillet 2020 | Florence Roussel | Actu-Environnement.com
Depuis 2009 et la directive concernant la conservation des oiseaux sauvages, la France déroge à la protection de ces espèces en accordant chaque année des quotas de chasse pour certaines d'entre elles et notamment par des pratiques « traditionnelles » mais interdites. Les arguments mis en avant auprès de la Commission européenne pour justifier ces dérogations ne la convainquent plus désormais. La France doit se mettre en conformité. Et la nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili semble prête à passer le cap.
Lors d'une réunion organisée avec la Fédération nationale des chasseurs (FNC) le 17 juillet dernier, la ministre a prévenu qu'elle ne souhaitait pas donner de quotas de chasse à la glu, l'une des méthodes interdites, pour la prochaine saison 2020-2021. « La ministre a clairement indiqué qu'elle projetait de répondre aux injonctions européennes de façon positive et très rapidement, résume Willy Schraen, président de la FNC. Il est évident que la FNC ne pourra accepter la décision de sa ministre de tutelle, et que celle-ci fera l'objet d'une action juridique appuyée », prévient-il.
Pour la LPO, « la fin du piégeage dit traditionnel est heureusement inéluctable. Car contrairement à ce que prétendent les chasseurs, la chasse à la glu est cruelle, non sélective et peu contrôlée. » La LPO attend de la France qu'elle se mette aussi en conformité en faisant cesser toutes les chasses traditionnelles, mais également en retirant de la liste des espèces d'oiseaux chassables celles en mauvais état de conservation (soit 20 sur 64 chassables) et en mettant un terme à la chasse des oiseaux migrateurs en février.
Mais ce n'est pas pour tout de suite puisque la France prévoit d'autoriser la chasse à la tourterelle des bois alors qu'elle fait partie des espèces menacées. Le ministère vient aussi de publier les arrêtés suspendant jusqu'au 30 juillet 2021 la chasse de la barge à queue noire et du courlis cendré en attendant la mise en place de la gestion adaptive pour ces espèces, comme c'est le cas pour la tourterelle des bois. La chasse de ces deux oiseaux sauvages pourrait ainsi reprendre l'année prochaine.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/chasse-oiseaux-doit-europeen-glu-barge-courlis-35934.php4
La pétition que vient de lancer l’association Marne est sans doute la dernière chance de sauver les oiseaux des boucles de la Marne, à Villenoy et Iles-les-Villenoy.
1 800 personnes ont déjà signé la pétition.
L’association en attend plus encore, avant d’écrire au préfet pour tenter d’infléchir sa décision.
Après trois ans de discussions, manifestations et oppositions sur de nombreux points, le préfet de Seine-et-Marne a autorisé en 2019, l’implantation de cette plateforme de recyclage des déchets du groupe Bouygues.
L’emplacement, à Villenoy et Isles-lès-Villenoy, dans les boucles de la Marne, est celui de l’ancienne sucrerie Tereos.
L’exploitation du site était jusqu’à récemment bloquée en raison de la présence d’espèces protégées.
Le 20 mars 2020, en plein confinement, le préfet de Seine-et-Marne Thierry Coudert a signé une dérogation à la protection des espèces protégées. De fait, ce dernier obstacle étant levé, Terzeo peut commencer à s’installer.
Dans le rapport de Terzeo (octobre 2019) concernant la faune du site, on peut notamment lire :
« Les bassins de la sucrerie de Villenoy étaient reconnus comme site de passage d’oiseaux migrateurs et site d’hivernage notamment lors des grands froids puisque les bassins ne gelaient pas et que les eaux et les vases eutrophes livraient une nourriture abondante (vers, larves d’insectes, crustacés, mollusques…).
La sucrerie a fermé en 2003. Laissé sans aucune activité, le site est devenu un refuge pour de nombreuses espèces : oiseaux, insectes…
Trois espèces d’oiseaux rares sont particulièrement menacées : le grèbe à cou noir, l’oedicnème criard et la gorgebleue à miroir.
Asterio Fernandez, président de Marne (Mouvement associatif de résistance aux nuisances environnementales), est consterné :
Avec l’implantation de Terzeo sur le site, 83 % des habitats seront détruits, avec très peu de compensations.
Car si Terzeo s’est engagé à agrandir un plan d’eau, qui devrait passer de 4 à 7 ha, ce bassin pourra être utilisé l’été si Terzeo a besoin d’eau.
Asterio Fernandez regrette qu’aucun projet alternatif n’ait été conçu pour ce site.
A Lieusaint, l’ancien site de la sucrerie est devenu l’espace naturel de la Motte. Il y a des solutions de mise en oeuvre de sites tout en respectant la biodiversité. Et il y a des crédits pour ça.
Il souligne une autre incohérence :
La région Ile-de-France a des capacités excédentaires pour le traitement de ces déchets… Ce nouveau site ne se justifie pas.
Le projet Terzeo (filiale de Bouygyes) devait permettre d’assainir les terres polluées par la sucrerie Tereos. Qui va payer ? La question n’est pas réglée.
Pour rappel, ces terres contiennent de fortes concentrations en arsenic. La nappe située en-dessous est polluée. L’association Marne souligne que la nappe dans laquelle les communes de Condé-Sainte-Libiaire et Isles-lès-Villenoy captent l’eau potable, communique avec les eaux souterraines du site Terzéo.
Pour protéger les oiseaux des boucles de la Marne : signez la pétition
Projet TERZEO à Villenoy DES OISEAUX EN GRAND DANGER !
D’une très grande richesse écologique au sein des boucles de la Marne, le site des bassins de Villenoy abrite 91 espèces d’oiseaux protégés aux plans national et européen.
Parmi ces espèces 41 sont vulnérables, en danger ou en voie de disparition d’après la liste rouge régionale des oiseaux en danger.
Après avoir autorisé le stockage d’un million de tonnes de déchets dangereux sur le site (1), le Préfet de Seine et Marne vient d’autoriser la société TERZEO à déroger à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces protégées par Arrêté n°2020/19 UD 77-DRIEE du 20 mars 2020.
Cela va provoquer la disparition de 83% des habitats d’espèces sur le site et porter un coup fatal à la biodiversité des boucles de la Marne. (2)
Protégeons la biodiversité du site des bassins de Villenoy et des Boucles de la Marne.
Refusons le projet TERZEO et la destruction d’espèces protégées.
Signez et faites signer la pétition qui sera remise au Préfet de Seine de Seine et Marne.