Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 septembre 2024 4 26 /09 /septembre /2024 11:09
Contamination à la dioxine des oeufs de poulailler autour de l'incinérateur d' Ivry : une nouvelle étude devrait suivre
Partager cet article
Repost0
23 janvier 2023 1 23 /01 /janvier /2023 14:48
2021 Décharge Veolia CLAYE-SOUILLY : 1er plus important émetteur de gaz Méthane de France

 

Depuis plus de 10 ans la décharge Veolia de Claye-Souilly est toujours dans le peloton de tête des plus importants émetteurs dans l'air de Méthane de France  (dans les 5 premiers). (1)

 

L’arrêté ministériel du 15/2/2016 relatif aux installations de stockage de déchets non dangereux oblige l’exploitant à réaliser des mesures de contrôle de ses émissions diffuses de Méthane dans l'air.

 

VEOLIA a réalisé ces mesures à 2 reprises :

  • Du 25 au 29/9/2017 qui ont montré d’importantes émissions diffuses de Méthane
  • Du 11 au 13/9/2019 après travaux de reprise de couverture sur les zones considérées par VEOLIA comme les plus émissives, sur une surface de 9.2 hectares

 

Veolia semble se satisfaire de ces travaux puisqu’il indique lors de la dernière CSS du 9/2/2021 que :

 

« Le réseau de captage est bien dimensionné et les couvertures efficaces pour limiter les émissions diffuses »

 

 

Mais ironie du sort nous venons d’apprendre que VEOLIA Claye-Souilly

a émis dans l’air en 2021 plus de polluant Méthane qu’en 2020

et qu'il passe au 1er rang des émetteurs  de ce gaz dans l'air de France  en 2021 

 

si l'industriel est satisfait

les riverains de l'installation ne le sont pas.

 

 

 

 

Du GREEN WASHING ?

(pour faire court verdissage d’image)

 

Il serait peut-être temps qu’Antoine Frérot, PDG de VEOLIA, mette en place les mesures de réduction des émissions de Méthane dans l'air qu’il propose dans les médias depuis la COP 21 sur sa plus importante décharge ISDND de France

 

 

 

Ce ne sont pas des effets d’annonces à chaque COP

mais des mesures effectives que les français attendent.

 

 

  1. https://www.georisques.gouv.fr/risques/registre-des-emissions-polluantes/synthese/donnees#/recherche=polluant&polluant=91&milieu=1

 

 

 

Extrait de l’article paru sur le site VEOLIA :

28 OCT. 2021

La COP 26 va s'ouvrir à Glasgow (Royaume-Uni) le 31 octobre jusqu'au 12 novembre, six ans après la signature de l’Accord de Paris

Champion de la transformation écologique, Veolia sera exemplaire pour le climat….

 

 

Les engagements climat de Veolia revus à la hausse

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) conclut, dans son rapport publié le 6 août 2021 intitulé The Physical Science Basis, que le climat est en train de changer partout dans le monde plus rapidement que prévu : nous n'avons désormais plus le choix, il faut absolument maintenir la hausse des températures à 1,5°C d’ici la fin du siècle pour respecter l’Accord de Paris sur le climat
C'est pourquoi, en se conformant à la 
Science Based Target initiative (SBTI)(1) qui mobilise les entreprises pour fixer des objectifs scientifiques vers une économie décarbonée, Veolia ambitionne de doubler son objectif à 10 ans de réduction de ses émissions de GES, avec deux leviers en particulier : la sortie du charbon en Europe d’ici à 2030, et l’augmentation du captage du méthane sur les centres de stockage des déchets. Les objectifs chiffrés, en cours d'élaboration, seront validés en 2023 et intégrés dans le nouveau plan stratégique du Groupe.

https://www.veolia.com/fr/nos-medias/actualites/cop26-veolia-sapprete-doubler-ses-engagements-reduction-demissions-ges-se

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2023 5 20 /01 /janvier /2023 11:40

 

Court historique de la situation :

A l’occasion de travaux de préparation de la déviation Sud-Ouest de Meaux, il a été découvert en 2003, sur un site exploité, dans les années précédentes par le sucrier Tereos, des remblais pollués contenant des matériaux noirâtres et malodorants sous une membrane d’étanchéité d’un bassin où l’industriel stockait ses eaux de betteraves.

Pour ne pas retarder le chantier de la déviation les remblais ont été excavés et déplacés sur une autre zone, un confinement a été ensuite mis en place autour des remblais contaminés dénommé sarcophage.

Quelques années plus tard, il a été découvert qu’une pollution aux métaux lourds (arsenic ,fer …) avait migrée du sarcophage vers les eaux souterraines.

Les riverains ont découvert cette situation à l’occasion de la présentation à l’enquête publique du projet de l’industriel Terzeo d’exploiter une plateforme de traitement de déchets du BTP et une décharge de déchets dangereux, en aval du sarcophage.

En effet les contrôles des eaux souterraines dans 4 piézomètres faisaient ressortir, pour les années 2013 à 2015 une pollution aux métaux lourds :arsenic, fer …

Des contrôles qui avaient été imposés au sucrier Tereos par la Préfecture depuis 2006, permettant à cette administration de surveiller ce site et d’imposer au sucrier Tereos des mesures complémentaires, le cas échéant, pour éviter la propagation de la pollution.

Or nous n’avons pas trouvé d’arrêté de prescriptions complémentaires imposé par la Préfecture au sucrier Tereos notamment depuis 2013.

L’arrêté préfectoral de 2019, d’autorisation d’exploitation, impose à l’entreprise Terzeo, dont le site se trouve en aval du sarcophage, d’implanter des nouveaux piézomètres, mais pour l’instant l’industriel ne les a pas encore posés.

 

La pollution des eaux souterraines a migré jusqu’où ?

Nous n’en savons rien

 

Pour le savoir il serait nécessaire que des piézomètres supplémentaires soient implantés, notamment en amont des captages d’eau d’Isles les Villenoy et de Condé Ste Libiaire.

Afin de rassurer les populations qui craignent pour leurs captages d’eau potable, le Ministère de l’Ecologie pourrait prendre en charge l’implantation et le contrôle de ces piézomètres supplémentaires ainsi que le financement d’une tierce expertise par un hydrogéologue comme BRGM, INERIS...., à charge pour l'ETAT de se retourner ensuite vers le pollueur.

 

Pour conclure :

Ce n’est qu’à partir d’août 2021 que des travaux conservatoires sur le sarcophage semblent avoir été mis en place, travaux qui consistent à traiter les lixiviats (jus des déchets du sarcophage), mais pendant ce temps la pollution qui s’est échappé depuis des années vers les eaux souterraines continue son chemin.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2023 4 19 /01 /janvier /2023 20:27

 

 

 

Paru sur le site Novethic :

 

Publié le 14 janvier 2023

ENVIRONNEMENT

"POLLUTION DU SIÈCLE" DE L’ESCAUT : LE SUCRIER TEREOS CONDAMNÉ À UNE SANCTION INÉDITE

Le deuxième plus gros groupe sucrier au monde, Tereos, a été condamné à plus de 9 millions d'euros de dommages et intérêts. Il est responsable de la mort de tonnes de poissons après qu'une de ses digues se soit rompue entre le 9 et 10 avril 2020 provoquant le déversement de milliers de litres de liquide noirâtre dans le fleuve de l'Escaut. Pour Corinne Le Page, qui représente la région de Wallonie touchée de plein fouet par ce préjudice écologique, cette affaire marque un tournant. 

Le sucrier Tereos, qui a exploité jusqu’en 2002 la sucrerie de Villenoy, est condamné à une sanction inédite suite à la pollution de la rivière l’Escaut dans le nord de la France !

 

Le sucrier Tereos a pollué l'Escaut et provoqué une chute de la biodiversité dans ce fleuve de 355 km de long, qui traverse la France, la Belgique et les Pays-Bas. Istock / Photo prétexte

 

C’est une sanction "inédite" pour l’avocate et ancienne ministre de l’Environnement Corinne Le Page. Le 12 janvier, le tribunal correctionnel de Lille a condamné le géant sucrier Tereos à plus de 9 millions d’euros de dommages et intérêts pour sa "négligence" dans l’entretien de ses installations en 2020. Cette année-là, dans la nuit du 9 au 10 avril, une digue de l’entreprise cède et déverse dans le fleuve de l’Escaut plus de 100 000 mètres cubes d’eaux de lavages des betteraves sucrières.

Ce liquide noirâtre qui a traversé la France, la Belgique et les Pays-Bas, est responsable de la mort de tonnes de poissons. L’enquête a conclu à la diminution de "50 % du nombre d’espèces et 90 % des effectifs" par rapport à la normale, lors des inventaires effectués en mai et octobre 2020. "C’est la pollution du siècle pour l’Escaut", souligne à Novethic Corinne Le Page, qui représente la région de Wallonie. Cette dernière touchera 8,86 millions d’euros au titre du "préjudice écologique", quasiment la moitié des 17 millions d’euros réclamés par la région.

"On avait effectivement demandé plus mais la somme est quand même énorme. Je pense que c’est un tournant car le but de ces procédures est de faire sanctionner comme une infraction pénale ce type de comportement mais aussi que les sanctions soient dissuasives. Et ici, c’est le cas", fait-elle remarquer.

"Je fais du droit, pas de la comm"

Outre les dommages et intérêts, le groupe est également condamné à une amende de 500 000 euros, conforme aux réquisitions du parquet lors de l'audience mi-novembre. Mais l'obligation de "réparer les dommages" environnementaux provoqués, également réclamée, n'a pas été retenue, un arrêté préfectoral d'août 2021 prescrivant déjà à Tereos des mesures de réparation écologique de l'Escaut. "Il y a eu des négligences, des imprudences, un non-respect de la réglementation" qui ont "contribué à aggraver le risque d'accident", avait pointé le substitut du procureur Florian Pappo, pour qui "il faudra des années" pour réparer les dégâts.

"Il n’y a pas de surprise, le tribunal a suivi les réquisitions du procureur", commente auprès de Novethic l’avocat de la coopérative Tereos, Alexandre Moustardier. Interrogé sur le qualificatif de "pollution du siècle" employé par Corinne Le Page, l’avocat répond : "Je fais du droit et pas de la comm, je reste sur les faits juridiques. Corinne Le Page est coutumière de ce genre de déclaration". Quant à la possibilité de faire appel de cette décision, Tereos ne s’est pas encore positionné. Le groupe a 10 jours pour faire connaître sa décision. 

Préjudice écologique 

De nombreuses associations environnementales (Ligue de protection des oiseaux, Fédération du Nord pour la protection des milieux aquatiques...) ainsi que des collectivités, comme la ville belge d'Antoing, s'étaient par ailleurs constituées parties civiles. Toutes se sont vues dédommagées à hauteur de plusieurs milliers d'euros, au titre du préjudice moral et matériel, mais parfois aussi en raison du préjudice écologique. 

Ce préjudice a été reconnu pour la première fois dans le procès de l'Erika, qui avait fait naufrage en 1999 au large des côtes françaises de Bretagne et définitivement confirmé par la Cour de cassation en 2012. "Ça coûte cher de polluer et c'est parce que ça sera de plus en plus cher que les pollueurs feront les investissements nécessaires pour éviter les catastrophes écologiques", rappelle Corinne Le Page. 

Marina Fabre Soundron @fabre_marina avec AFP

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/pollution-du-siecle-de-l-escaut-le-sucrier-tereos-condamne-a-une-sanction-inedite-151291.html

 

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 17:41

 

 

Paru sur le site Franceinfo

 

 

Environnement :

les pelouses synthétiques à base de microplastiques bientôt interdites sur les terrains de sport

 

On construit chaque année environ une centaine de terrains de sport dotés d'une pelouse synthétique. Mais celles fabriquées à partir de microplastiques, revêtement extrêmement polluant, sont dans le viseur de l'Union européenne.

Article rédigé par Etienne Monin

Radio France

Publié le 04/09/2022 06:06Mis à jour le 04/09/2022 11:20

 Temps de lecture : 1 min.

 

C'est la mort annoncée de ces terrains de sport synthétiques : la Commission européenne propose de les interdire d’ici six ans. Ce qui pose problème dans ces terrains synthétiques de foot ou de rugby, c’est qu’ils sont fabriqués avec des microplastiques.

En 2018, l’Anses, l‘Agence de sécurité sanitaire, avait estimé que le risque sanitaire pour les utilisateurs étaient négligeable. Elle avait exclu le risque de cancer. Mais ces particules sont fabriquées avec des pneus recyclés ou des polymères. Et comme comme ces granulats plus fins qu’un cheveu, ils s’échappent dans l’environnement. On peut les retrouver dans l’eau, les fruits et légumes et donc, finalement, dans notre organisme"Ces granulats sont toxiques pour l'environnement et potentiellement pour la santé humaine, confirme Hélène Duguy, juriste spécialisée dans les produits chimiques pour l’ONG Client Earth, qui plaide pour l’interdiction de ces microplastiques. Du fait de leur utilisation et du transport, les granulats finissent souvent dans les égoûts, et donc dans l'environnement. C'est une pollution conséquente : il y a environ 16 000 tonnes d'émissions par an."

Vers une interdiction des pelouses synthétiques à base de microplastiques

La Commission européenne propose d’interdire la construction des terrains de sports synthétiques à base de microplastiques : il ne serait plus possible d’en construire de nouveaux d’ici six ans. Actuellement il y en 4 400, cela représente 10% du parc. Pour Gilles Thillaye, qui dirige Eurofield, une entreprise de construction qui a un peu moins de la moitié du marché, la transition est en marche : "Tout le monde a pris conscience, et aujourd'hui 70% de nos terrains sont faits avec des matériaux neutres. On utilise un remplissage organique : du liège, du bois recomposé..." 

"On est prêts à s'adapter, mais toute la filière de production de pneus risque d'avoir de grosses difficultés économiques."

Gilles Thillaye 

à franceinfo

Certaines municipalités ont déjà amorcé la transition. La Ciotat, par exemple, a inauguré il y plus de deux ans déjà un stade en noyaux d’olives concassées. L'équipement a coûté 50 000 euros de plus qu’une structure en microplastisques.

https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/environnement-les-pelouses-synthetiques-bientot-interdites-sur-les-terrains-de-sport_5340760.html

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2021 2 05 /10 /octobre /2021 15:00

 

Un petit compte-rendu de la réunion téléphonique organisée ce matin par la préfecture

sous la direction de Nicolas Honoré, sous-préfet de Meaux

 

 

  • Toujours pas d’informations sur les points d’implantation des contrôles de la qualité l’air
  • Toujours pas de mise à disposition de la population des études de la qualité de l’air 

 

Du côté des risques de pollution de l’eau de surface

  • Toujours pas d’informations sur le nombre de m3 d’eau déversé par les pompiers pour éteindre l’incendie
  • Toujours pas d’informations sur la contenance exacte du bassin de rétention d’eaux pluviales censé avoir retenu ces eaux polluées ( probablement aux environs de 1500 m3)  
  • Toujours pas d’informations sur les contrôles réalisés ou non dans la Biberonne à Compans

 

  • Concernant les eaux retenues dans le bassin de la Feuchère, elles ont été pompées et envoyées vers le centre de traitement de Bonneuil, 150 m3 auraient été envoyées vers la STEP de Compans, en début de sinistre, une opération qui a été arrêtée très rapidement, pourquoi ? nous n’en savons rien

 

  • Concernant le traitement des eaux polluées contenues dans les fossés ADP devraient les faire évacuer d’ici la fin de ce mois.

 

Du côté des risques de pollution des captages d’eau 

  • Les piézomètres (pour contrôler la nappe phréatique) d’ADP proches de l’incendie ont été détruits, ADP doit en réinstaller de nouveaux, dans la nappe des Marnes et Calcaires de St Ouen (à environ 15 à 18m de profondeur), ADP ne prévoit pas pour l’instant de faire des contrôles dans les nappes plus profondes, celles notamment qui fournissent en eau potable les populations avoisinantes.
  • Toujours pas de mise à disposition de la population des résultats des contrôles de la station d’alerte Veolia sur la Beuvronne qui protège le captage d’eau d’Annet sur Marne

 

 

Du côté de la pollution des sols, des cultures de légumes et de fruits....

  • Toujours pas d’informations pour savoir si des contrôles ont été réalisées sur les cultures de légumes et de fruits

 

 

 

Un Lubrizol bis ?

 

A vous riverains de juger

 

 

 

 

Extrait de l'article paru sur le site FR3 Normandie :

 

Lubrizol : deux ans après l'incendie, une journée pour se souvenir et poser des questions

Le 26 septembre 2019, à 2h40 du matin, des explosions et un incendie dévastaient l'usine SEVESO Lubrizol et sa voisine Normandie Logistique. Les questions sur les causes du sinistre et les effets sur la santé demeurent. Deux ans après, une journée de manifestation et d'échanges était organisée.

Publié le 25/09/2021 à 19h35 • Mis à jour le 26/09/2021 à 18h50

 

Incendie de Compans du 31/8/2021 : La Préfecture ne diffuse toujours pas les résultats de la pollution de l’air et de l’eau !

A Rouen, le départ de la manifestation deux ans après la catastrophe de Lubrizol • © M. Nicolin/ France Télévisions

 

Chaque habitant de l'agglomération rouennaise se souvient de ce qu'il faisait ce 26 septembre 2019 et a vu le panache noir menaçant de 20 kilomètres.  

 

"La sidération", "un nuage monstrueux", les consignes contradictoires d'aller ou pas travailler, de prendre ou pas les transports en commun se rappellent les habitants.

 

Quatre hectares d'entrepôts détruits sur les bords de la Seine, 9000 tonnes de produits dispersés dans l'air. C'était un jeudi.

 

Deux années sont passées. Triste anniversaire. Deux questions dominent : la prévention des risques industriels après cette catastrophe, et aussi les conséquences à long terme pour la santé. 

 

Un registre des cancers et des malformations sur le passage du panache de fumée fait partie des engagements des autorités. 

 

Des associations souhaitent aussi dès maintenant connaitre les données sur la mortalité et les malformations du bétail. Elles seront reçues mercredi 29  septembre au Sénat….

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/deux-ans-apres-l-incendie-de-lubrizol-une-journee-pour-se-souvenir-et-poser-des-questions-2266600.html

 

 

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 19:56

 

Un article du journal "La Marne"

 

EN IMAGES.

Après l'incendie d'un camp de Roms près de Roissy, la zone reste dangereuse

 

Des photos impressionnantes du journal "La Marne" après l'incendie du camp des Roms de Compans
Des photos impressionnantes du journal "La Marne" après l'incendie du camp des Roms de Compans
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2021 5 10 /09 /septembre /2021 11:54

 

 

UN MANQUE DE TRANSPARENCE ?

 

A VOUS DE JUGER

 

 

Un petit compte-rendu de ces réunions téléphoniques :

 

Il semblerait que le nuage de fumées noires ait impacté essentiellement la zone industrielle de Mitry-Compans, difficile d’y croire notamment pour les habitants de Mitry-Mory. Le risque de toxicité aigüe de l’air aurait été écarté.

  • Pas d’informations sur les points d’implantation des contrôles de la qualité l’air
  • Pas de mise à disposition de la population  des études de la qualité de l’air 

 

Du côte des risques de pollution de l’eau de surface

  • Pas d’informations sur le nombre de m3 d’eau déversé par les pompiers pour éteindre l’incendie
  • Pas d’informations sur la contenance exacte du bassin de rétention d’eaux pluviales censé avoir retenu ces eaux polluées ( probablement aux environs de 1500 m3)  
  • Pas d’informations sur le traitement par ADP des eaux polluées contenues dans ce bassin
  • Pas d’informations sur la destination du reste des eaux polluées  
  • Pas de contrôles de la qualité de l’eau dans la rivière Biberonne à Compans

 

Du côté des risques de pollution des captages d’eau 

  • Les piézomètres (pour contrôler la nappe phréatique) d’ADP proche de l’incendie ont été détruits, une étude « pourrait » être réalisée pour contrôler le risque de migration des eaux polluées vers les captages d’eau potable de Mitry-Mory, après qu’ADP ait réimplanté de nouveaux piézomètres

        

  • Pas de mise à disposition de la population des résultats des contrôles de la station d’alerte Veolia sur la Beuvronne qui protège le captage d’eau d’Annet sur Marne

 

Du côté de la pollution des sols, des cultures de légumes et de fruits....

  • Il semblerait qu’aucuns contrôles n’aient été réalisés

 

Du côté de la canalisation souterraine d’hydrocarbures Trapil qui fournit l'usine SEVESO Seuil Haut CCMP

  • ADP, propriétaire du terrain, ne sait pas où se situait exactement le camp des Roms par rapport à la canalisation souterraine d’hydrocarbures qui passe sur son terrain, était-ce une zone de non droit dans laquelle  ADP n’avait plus accès ?
  • Pas de contrôle de l’état de cette canalisation prévue par la Préfecture.

 

Pour plus de renseignements le sous-préfet nous renvoie vers l’industriel Trapil.

 

 

Partager cet article
Repost0
14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 10:38
14 août 2020
Quai des Mariniers à Chelles,  baignade à surveiller car interdite...

(Photo Gilles)

 

Depuis l'arrêté municipal bien exposé au Quai Prévost d'interdiction de la baignade se développe ici au Quai des Mariniers un attroupement continuel de familles qui viennent se rafraîchir sans savoir que cet endroit est particulièrement pollué.

 

Quai des Mariniers à Chelles,  baignade à surveiller car interdite...

 

Ici sur Google map, l'exutoire de la Rivière de Chelles, principal collecteur du centre ville et de la Zone Industrielle plusieurs fois dénoncé pour ces rejets nauséeux... La couleur grisâtre est pourtant dissuasive...

 

Quai des Mariniers à Chelles,  baignade à surveiller car interdite...

(Photo Isabelle)

 

Là il s'agirait d'un test avec un colorant vert pour identifier dans les réseaux des fuites possibles...

 

Quai des Mariniers à Chelles,  baignade à surveiller car interdite...

(Photo Eric)

 

L'exutoire de la Rivière canalisée à sa sortie en Marne avec le colorant vert...

 

Quai des Mariniers à Chelles,  baignade à surveiller car interdite...

(Photo Isabelle)

 

Là on voit que l'île Bertha, au fond de l'image, reçoit des visiteurs qui peuvent traverser la Marne à cause de l'étiage au plus bas de la rivière cette année...

 

Si il est interdit de se baigner dans la Marne à Chelles à cause de la pollution de l'eau,  les îles classées en Réserve Naturelle sont également interdites d'accès... Logiquement des petites bornes sont placées bien en vue pour les interdictions sous formes de pictogrammes. 

 

Quai des Mariniers à Chelles,  baignade à surveiller car interdite...

(Photo Gilles, 26 Quai des Mariniers)

 

Nous avons contacté l'élu en charge de ce dossier, Entretien des espaces urbains, pour faire en sorte qu'il ne soit plus possible de se garer là devant la descente piétons de la berge basse. 

Attendons de voir quelles actions seront mises en place pour éviter toutes ces nuisances continuelles...

 

Lucien Follet

 

VOIR Pollution de la Marne à Chelles:

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 18:01

 

L’article 173 de la loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové) du 24/03/2014 prévoit l’élaboration de  secteurs d’information sur les sols (SIS). La définition officielle d’un SIS est précisée à l’article L. 125-6 du code de l’environnement : « L’État élabore, au regard des informations dont il dispose, des secteurs d’information sur les sols qui comprennent les terrains où la connaissance de la pollution des sols justifie, notamment en cas de changement d’usage, la réalisation d’études de sols et de mesures de gestion de la pollution pour préserver la sécurité, la santé ou la salubrité publiques et l’environnement. »

 

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/41278/311208/file/Compans.pdf

Compans information sur les sols SIS : Ste Parisienne d’impression et de Teinture
Compans information sur les sols SIS : Ste Parisienne d’impression et de Teinture
Partager cet article
Repost0

Recherche