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26 janvier 2017 4 26 /01 /janvier /2017 09:48
Paru dans Actu Environnement :
Trois Français sur dix s'inquiètent de l'état des canalisations d'eau potable

Eau  |    |  Florence Roussel

 

Selon un sondage réalisé par Harris Interactive, 30% des Français se déclarent inquiets de l'état de leurs canalisations d'eau potable. A l'occasion du Carrefour de l'eau qui s'ouvre à Rennes (Ile-et-Vilaine) ce 25 janvier, les organisateurs Idéal Connaissances et les Canalisateurs de France ont souhaité mieux connaître l'avis des Français sur cette question. Il s'avère que les personnes les plus modestes sont aussi les plus inquiètes.

Quatre-vingt-onze pourcents des person
nes interrogées sont bien conscientes que la qualité des matériaux des canalisations influe sur la qualité de l'eau potable. 89% d'entre elles pensent de même en ce qui concerne l'âge des canalisations. L'état des canalisations est donc jugé comme ayant une importance à peu près aussi grande que la qualité de la source d'eau.

Si la plupart des Français reste confiant sur l'état global du réseau, ils estiment qu'il faudrait le renouveler tous les 24 ans en moyen
ne. La plupart des réponses (69%) sont concentrées entre 10 et 40 ans. Un rythme bien loin de la réalité. Selon l'observatoire des services d'eau et d'assainissement, le taux actuel de renouvellement du réseau d'eau potable est de 0,61%. Cela signifie qu'il faudra entre 160 et 150 ans pour renouveler intégralement les réseaux de France à effort constant.

Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Chef

http://www.actu-environnement.com/ae/news/canalisations-eau-potable-etat-reseaux-renouvellement-28327.php4

 

 

 

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 16:04

 

Dans son allocution de ce jour, Jean-François Carenco n’a pas évoqué le sujet sensible des décharges notamment celui des décharges de gravats de bâtiment qui détruisent nos villages ruraux du nord-ouest 77, c’est pourquoi deux associations du nord-ouest 77 ont tenté d’attirer son attention sur les problèmes de pollution et de risques pour la santé des riverains qui vivent auprès de ces sites polluants.

Mais la préoccupation principale de Jean-François Carenco semble être le Grand Paris et l’évacuation des déchets, hors du Grand Paris.

 

Rappelons qu’il y a quelques mois Jean François Carenco, préfet de la région IDF, a contesté au tribunal le PREDEC, qui prévoyait d’interdire l’implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans, le dossier devrait passer au tribunal le mois prochain.

 

Adenca a invité Monsieur le Préfet à venir se rendre compte sur place de la situation  difficile  des riverains des décharges, mais Jean-François Carenço n’a pas souhaité donner suite à cette demande.

 

Pourquoi un énarque

viendrait-il

se pencher sur le sort

 du « petit peuple »

du nord-ouest 77 ?

 

Pour mémoire Jean-François Carenco a été, entre autres, directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’écologie, préfet de la région Haute Normandie, Préfet de la région Rhône Alpes....

 

 

"Petites gens"

du nord-ouest 77

 évitez d'interpeller

  Monsieur le Préfet d’IDF

sur des sujets qui fâchent

et comme à l’ordinaire

 il est préférable que vous vous taisiez

et subissiez en silence

 

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-francois-carenco-prefet-hors-cadre_1852990.html

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 20:38

 

 

La décharge de déchets dangereux Terzeo

sera-t-elle classée

 SEVESO à Hauts risques ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

L’exploitant dit que non dans son dossier, mais ce n’est pas lui qui décide, ce sont les services de l’ETAT.

 

Ce que nous savons c’est que la France compte une quinzaine de décharges de déchets dangereux qui sont pour la grande majorité classées Seveso à Hauts risques.

 

Ce que nous savons c’est qu’aucunes d’elles ne se trouvent à moins de 20 kms de distance comme on voudrait le faire entre Villeparisis et Villenoy.

 

 

Si chacun prenait en charge ses propres déchets dangereux, nous n’en serions pas là.

 

 

Leurs jolies maisons
 les habitants de 
Villenoy,  Isles les Villenoy

et de Mareuil les Meaux…..

devront-ils les solder ?

 

 

En effet
qui voudra les acheter
et  venir vivre
près
d'une montagne de déchets dangereux
qui pourrait de surcroît être classée Seveso ?

 

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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 09:12
Forêt régionale de Montgé en Goële

Forêt régionale de Montgé en Goële

 

 

Détruire des arbres plus que centenaires

 pour creuser

un trou que l’on remplira

des  déchets du Grand Paris !

 

 

Pourquoi Valérie Pécresse ne répond-t-elle pas à notre courrier concernant le projet de destruction de la magnifique forêt régionale de Montgé en Goële pour permettre à l’industriel allemand Knauf d’ouvrir une carrière de gypse à ciel ouvert qui sera remblayée par des déchets ?

 

 

Pour mémoire Valérie Pécresse est née à Neuilly sur Seine (Hauts de Seine) et est l’élue depuis de nombreuses années du département des Yvelines, deux départements qui envoient leurs ordures chez les autres et en majorité vers le nord 77.

 

 

Madame Pécresse

ne doit pas mépriser

« le petit peuple » du nord 77

et répondre au courrier

des associations environnementales

 

 

 

 

 

 

Valérie Pécresse avait promis lors de sa campagne électorale de protéger les villages ruraux, mais il semblerait que ce ne soient pas ceux du Nord-Ouest 77, où le conseil régional semble préférer y déverser des ordures.

 

 

Leurs jolies maisons
les habitants de
Montgé en Goële, Cuisy, Marchemoret…
devront-ils les solder ?

 

 

En effet
qui voudra les acheter
et venir vivre
près
d'un trou béant
que l’on remplira de déchets ?

 

 

 

 

 

 

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 11:19
Fresnes sur Marne : bord du canal de l'Ourcq

Fresnes sur Marne : bord du canal de l'Ourcq

Jean-Jacques Barbaux récompense les communes  de moins de 3 500 habitants bénéficiant d’un patrimoine bâti ou naturel remarquable :
Barbizon, Beaumont du Gâtinais, Gretz sur Loing, Montceaux les Meaux,
Seine Port, Villeneuve le Comte, Villeneuve sur Bellot
Il est vrai qu’il est facile  pour Jean-Jacques Barbaux de favoriser
«l’accueil des ordures »
dans nos jolis villages ruraux du nord 77
mais quand il s’agit de leur donnele label
« villages de caractère »
JJ Barbaux est aux abonnés absents.
Vous n’y pensez pas Jean-Jacques Barbaux ne va pas tout de même pas encourager les touristes à y venir.

 

La double peine
pour ces villages martyrs
Pourtant Villeneuve sous Dammartin possède un joli château, siège de l’exploitant de décharges ECT et également la plus importante décharge ISDI d’Ile de France, sinon de France.
Pourtant Moussy le Neuf possède une église classée monument historique mais aussi une décharge.
Pourtant Annet sur Marne possède 3 châteaux, les peintres de l’école de Barbizon y venaient volontiers au 19ème siècle, aujourd’hui la commune en est à sa 3ème décharge.

Pourtant Fresnes sur Marne, commune baignée par le canal de l’Ourcq et la Marne possède une église qui date du 17ème siècle, l'histoire dit que c'est Pierre Forget de Fresnes qui fut à l'origine de sa construction. Il était propriétaire du château, aujourd'hui disparu. Il fut l'un des rédacteurs de "l'Edit de Nantes".

Aujourd'hui cette commune possède 2 décharges, dont la plus importante ISDND d'Europe et une décharge ISDI construite près de son école maternelle.

 

Pourtant Isles les Villenoy, baignée par la Marne et le canal de l’Ourcq, était un site de villégiature depuis le 19ème siècle, on y compte de nombreuses maisons bourgeoises, une décharge vient d’y être implantée récemment, à proximité de son école primaire, et on projette d’y implanter une installation de recyclage de déchets dangereux pour laquelle Jean-Jacques Barbaux n’a, semble-t-il, pas émis un avis défavorable.

 

Annet sur Marne : Château de Sannois

Annet sur Marne : Château de Sannois

Paru dans le Parisien 77 :
Seine-et-Marne : voici les sept nouveaux villages de caractère

> Rémy Calland|19 janvier 2017, 16h10 | MAJ : 19 janvier 2017, 16h40

 

Promouvoir le tourisme dans les commu-et-marnaises……..nes de moins de 3 500 habitants bénéficiant d’un patrimoine bâti ou naturel remarquable et disposant de services d’hébergement et de restauration. Tel est l’objet du label « Village de caractère » remis vendredi au conseil départemental par son président Jean-Jacques Barbaux (LR) à sept communes seine

 

http://www.leparisien.fr/acheres-la-foret-77760/seine-et-marne-voici-les-sept-nouveaux-villages-de-caractere-19-01-2017-6590142.php

 

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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 16:41
La Reneuse (affluent de la Beuvronne) à Gressy, après le rejet des eaux d'ADP

La Reneuse (affluent de la Beuvronne) à Gressy, après le rejet des eaux d'ADP

 

Pour permettre aux avions de Roissy de décoller, en cette période d’hiver rude, ADP déverse des centaines de tonnes de produits dégivrants sur les avions et sur les pistes, produits chimiques qui se retrouvent pour partie dans la rivière Beuvronne.

 

La Beuvronne, une rivière qui devait atteindre un bon état en 2015, mais  l’ETAT français, n’ayant  pu respecter ses engagements,  a dû demander à l’Europe, une dérogation de  « 12 ans » de plus pour tenter d’améliorer la qualité de l’eau de cette rivière, l'une des plus polluées de Seine et Marne.

 

 

Un objectif

qui semble bien difficile à  atteindre

 pour cause

la bienveillance de l’ETAT

envers l’industriel pollueur ADP.

 

 

Un arrêté interpréfectoral « loi sur l’eau » de 2008 obligeait ADP Roissy à respecter certaines prescriptions pour réduire la pollution de ses eaux reversées dans la rivière Beuvronne.

 

Lors des derniers hivers rudes, ADP n’a pas été en mesure de respecter ses obligations et a dû demander des dérogations à la police de l’eau pour déverser des eaux chargées de polluants dépassant les normes autorisées.

 

Cette situation est due au mauvais état du réseau d'assainissement d’ADP, que l’industriel n’a toujours pas mis aux normes, pour éviter de reverser  dans la Beuvronne les résidus de produits dégivrants déversés sur les avions et sur les pistes, notamment Glycol avec additifs chimiques, dont nous ne connaissons pas la composition, il paraît que c’est « un secret industriel ».

 

 

Dans l’attente « du bon vouloir » de l’industriel ADP, pour financer  un dispositif de gestion efficace de ses eaux usées, les préfets ont autorisé en 2012 ADP à reverser des eaux pluviales plus chargées en polluants dans la Beuvronne, c’était une situation « dite transitoire », qui devait durer 1 an, mais en 2013 la situation « dite transitoire » a été prolongée de 3 ans, puis en 2016 de plus de 2 ans (jusqu’au 1/6/2018). (1)

 

 

9 ans déjà

que l’arrêté « loi sur l’eau » a été pris

et qu’ADP

n’est toujours pas en mesure de le respecter !

 

 

Mais pendant ce temps là

qui paye l’addition ?

 

Les populations de Claye-Souilly et d’ailleurs qui boivent l’eau du captage d’Annet sur Marne ont vu leur note d’eau potable augmenter d’année en année, pourquoi ?

 

 Est-ce pour partie à cause de la mauvaise qualité de l’eau brute, pompée à Annet sur Marne, qui doit subir une dépollution plus importante pour être consommable ?

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

 concernant le prix élevé de l’eau

 à Claye-Souilly

 nous vous conseillons

de contacter

Yves Albarello

Député maire

 

 

 

 

 

(1) Arrêté préfectoral n° 2016/DDT/SEPR/009 du 8/2/2016

 

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 19:48
Charmentray, Précy sur Marne : Une fois de plus l'eau est non conforme aux références de qualité

 

Une nouvelle fois la qualité de l'eau du robinet de Charmentray et Précy sur Marne n'est pas conforme aux références de qualité.

Alors que la législation les y oblige depuis 1997, les élus de ces communes  n'ont toujours pas mis en place de périmètre de protection de leur captage d'eau, situé à Charmentray, au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive.

 

Liste des maires qui se sont succédés depuis 1997 :

Charmentray 

- de 1971 à 2014 Henri Lenfant, agriculteur

- depuis 2014 Bernard Lenfant, agriculteur

Précy sur Marne

- de 1989 à 2014 Yves Duteil, chanteur

- depuis 2014 Nicole Thévenet, retraitée de la fonction publique

 

 

 

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 18:15

 

 

La pollution de l’air :

un problème de santé publique

 mais pas, semble-t-il pour Jacques-Jacques Barbaux, président du conseil départemental de Seine et Marne.

 

En effet depuis son arrivée au conseil départemental Jean-Jacques Barbaux a décidé de couper les vivres à Airparif, la Seine et Marne ne verse plus de subventions à cette association.

Pour conséquence Airparif a réservé, semble-t-il, en 2016, ses études émissions de polluants atmosphériques et gaz à effet de serre  aux départements qui la financent : le Val d’Oise, L’Essonne , le Val de Marne , les Yvelines  et la Seine St Denis.

 

Par contre, Jean-Jacques a décidé d’augmenter le budget consacré aux routes.

 

Plus de camions sur les routes = plus de pollution.

 

Une aubaine pour les industries polluantes : décharges, incinérateurs, carrières, entreprise de recyclage de déchets….  et les milliers de camions qui viennent les « approvisionner ».

 

Un soutien affirmé à l'agriculture intensive.

 

Par contre Jean-Jacques Barbaux a décidé d'apporter un soutien affirmé à l'agriculture intensive qui pollue notre air avec ses pesticides qui sont déversés parfois au bord de nos écoles.

 

Des populations qui souffrent 

 

Quand aux populations qui souffrent de problèmes respiratoires ou cardiaques dus à la pollution de l'air, il semblerait que ce ne soit pas le principal souci du président du Conseil départemental.

 

 

 

        Pas d’études de la pollution de l’air

=

pas de problèmes  pour le Conseil Départemental 77 ?

 

                             

      A vous de juger

 

 

 

Sources :

Site Airparif

http://www.leparisien.fr/melun-77000/le-conseil-departemental-met-le-cap-sur-la-rigueur-en-2016-19-02-2016-5561553.php

 

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 19:25
Zone industrielle Mitry-Compans : Le site LOG APPRO 6 ans après l’incendie

 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :

Violent incendie près d'une usine Seveso

|27 mai 2010, 7h00 | 

ZI de Mitry-Mory, hier, 18 heures. L'épais nuage de fumée était visible jusqu'à Meaux. A l'origine du sinistre : une ampoule grillée. Ce sont les employés encore présents sur le site qui ont donné l'alerte. (LP/C.B.)

 

L'entrepôt d'une société de logistique est parti en fumée hier à proximité du site dangereux d'Air Liquide. Le feu a été maîtrisé au bout de trois heures. Plus de 80 pompiers étaient sur place.

 

L'impressionnant nuage de fumée, noir et compact, s'est vu jusqu'à Meaux. Hier, un spectaculaire incendie a ravagé Log Appro, un entrepôt de la zone industrielle de Mitry-Mory. Plus de 80 pompiers, arrivés à partir de 17 heures toutes sirènes hurlantes, ont été mobilisés pour circonscrire les flammes.
Leur propagation aurait créé un drame : juste à côté de la société se trouve l'entreprise de gaz industriels et médicaux Air Liquide, un site surveillé classé Seveso, et au-dessus volent à basse altitude les avions prêts à atterrir sur les pistes toutes proches de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.


L'incendie serait, selon les premiers témoignages, le résultat d'un accident bénin : « Une ampoule qui a grillé et a pris feu vers 16 h 40, raconte Laureano Lopez, le responsable de l'entrepôt. On était cinq sur place à travailler, on n'allait pas tarder à partir. On a essayé tant qu'on a pu d'éteindre les palettes qui brûlaient, tout en appelant les pompiers, mais tout s'enflammait trop vite. »

Des tests pour vérifier la toxicité des fumées

Laureano Lopez et ses collègues n'ont pu que regarder leur outil de travail partir en cendres : à l'intérieur de cette société spécialisée dans le transport des biens de confort étaient stockés des oreillers, des fauteuils, des bas de contention, des spas pour particuliers. A côté du hangar, la maison d'un employé, également gardien, a aussi été détruite. Celui-ci devait être relogé à l'hôtel hier soir par la mairie de Mitry-Mory.


A 18 heures hier, police et pompiers barraient presque entièrement la zone industrielle, incitant au passage les employés, pour la plupart de retour du bureau, à quitter au plus vite le quartier de l'entrepôt, situé rue Gay-Lussac. Une « mesure de précaution, en attendant le résultat des analyses sur la toxicité des fumées, », expliquait le sous-préfet de Meaux, Jean-Pierre Cazenave-Lacroute, appelé sur place pour piloter les opérations. Mais les tests, réalisés dans toutes les communes sous le vent du nuage de fumée, jusqu'à Claye-Souilly, n'ont révélé « aucun danger », assuraient hier soir les pompiers.


Après trois heures d'intervention des soldats du feu, à pied d'œuvre sur les bras articulés et les grandes échelles, l'épais nuage noir a commencé à s'éclaircir à partir de 19 heures, laissant apparaître, à la place de l'entrepôt bleu et blanc, une carcasse de ferraille. Les pompiers, toujours sur place à 21 heures, devaient passer une bonne partie de la nuit à veiller sur les braises.
 

  Le Parisien

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/violent-incendie-pres-d-une-usine-seveso-27-05-2010-938287.php

 

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 18:29
Charmentray : Début décembre 2016 le grillage qui devait  protéger la station de pompage a été détruit

Charmentray : Début décembre 2016 le grillage qui devait protéger la station de pompage a été détruit

 

 

En septembre dernier un pesticide interdit en France depuis 2003 a été retrouvé dans l’eau potable de Charny, Gressy, Messy, Le Plessis aux Bois, Villeroy, Iverny, Précy sur Marne et Charmentray , en effet des analyses de l’eau potable, du ministère de la Santé, ont détecté des doses d’Atrazine déséthyl déisopropyl, non-conformes aux limites de qualité, pour l’eau distribuée au robinet de  ces communes.

 

Les deux captages d’eau incriminés se trouvent sur la commune de Charmentray, à proximité de champs cultivés par l’agriculture intensive.

 

L’un fournit les habitants de Gressy, Charny, Messy, Villeroy, Iverny, Le Plessis aux bois.

L’autre les habitants de Charmentray et Précy sur Marne.

 

Ces deux captages sont exploités, en infraction avec la législation en vigueur, ils  ne bénéficient pas des protections imposées par la loi du 3 janvier 1992, qui donnait un délai, jusqu'au 5 janvier 1997, pour la mise en place des périmètres de protection. (20 ans déjà)

 

La responsabilité en incombe, semble t-il, aux élus de ces communes qui n’ont pas fait le nécessaire, à l’Agence Régional de Santé et aux différents préfets du 77 qui auraient dus intervenir, avec plus d’insistance, auprès des communes concernées.

 

Mais en Seine et Marne

 il ne faut pas oublier

que le lobby agricole

est très puissant….

 

En effet à Charmentray la puissance du lobby agricole ne date pas d’hier, elle date de plusieurs centaines d’années, les familles d’agriculteurs se sont succédées ici depuis le 15ème siècle passant des Courtier aux Lenfant au 19ème siècle.

 

 Alphonse Lenfant fut le 1er maire de cette lignée en 1848, suivi par son gendre, son fils,  ses 2 petits fils,  ses 2 arrières petits fils et depuis 1971 de ses 2 arrières arrières petits fils (45 ans de  mandat de maire à eux deux).

 

Le dernier conseil municipal de cette commune est constitué de 11 élus dont  3 exploitants agricoles, parmi lesquels le maire, Bernard Lenfant, et 2 salariés agricoles.

 

On  trouve également bon nombre d’exploitants agricoles aux conseils municipaux des communes fournissant à leur population, l’eau potable, issue de ces 2 captages.

 

Il s’agit :

- du Plessis aux Bois  où Cyril Proffit, le maire, est exploitant agricole

- de Villeroy où 4 exploitants agricoles sont conseillers municipaux, familles Codron et Courtier

- de Charny où 1 exploitant agricole est conseiller municipal Edouard Proffit

- d’Iverny où 1 exploitant agricole est conseiller municipal Jean Villette.

 

Ironie du sort, à l’initiative du Ministère de l’Ecologie le préfet a  réuni, dans la plus parfaite discrétion, le lobby agricole (la Chambre d'agriculture, la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs, la Coordination Rurale) pour établir la carte des cours d’eau de Seine et Marne.

 

Lors de ces réunions le lobby agricole a demandé le déclassement du ru du Courset, affluent de la Marne, cours d’eau situé à quelques centaines de mètres, en amont, des 2 captages d’eau de Charmentray.

 

Quelles conséquences si ce ru est déclassé : il ne sera plus considéré comme un cours d’eau, l’agriculture intensive ne sera plus tenue de maintenir la bande enherbée de 5 mètres au bord de ce cours d’eau, sans pesticides, ni engrais, nitrates….

 

Ajouter

de la pollution à la pollution

 au bord de ces 2 captages

 est-ce vraiment

la solution ?

 

 

Pour plus d’informations

 nous vous conseillons

 de vous rapprocher des élus des communes de

Gressy, Charny, Messy, Villeroy, Iverny, Le Plessis aux bois

 Charmentray et Précy sur Marne

 

 

Sources :

AD 77 : état civil et monographie de l'instituteur

 Site Mairies de France

 Site eau potable, ministère de la santé

http://www.magjournal77.fr/charmentray-%E2%96%BA-henri-lenfant-nomme-maire-honoraire/

http://www.genea77-shage.info/sommaire/genealogie/seine_et_marne/Communes/charmentray.htm

 

 

 

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