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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 17:07

Extrait document édité par la DRIRE Indre et Loire :

 

En France, « respirer un air qui ne nuise pas à sa santé » est

un droit inscrit dans le Code de l’environnement. Ce principe,

qui associe protection de la santé et respect de l’environnement,

conditionne les politiques mises en oeuvre par l’État et les

collectivités territoriales. Les personnes physiques et morales y

sont également impliquées, en fonction de leurs compétences,

car la qualité de l’air est l’affaire de tous. 

 

 


Pourquoi la municipalité de Claye-Souilly
 ne répond pas à nos demandes d’étude
de la qualité de l’air ?

 


Pourquoi Monsieur le Député Maire n’a jamais accepté de recevoir notre association ?

 

                                    *****

 

Une municipalité
qui se préoccupe de la santé de ses populations :
Chanceaux (Indre et Loire)
a fait réalisé une étude des dioxines et furanes autour d’une décharge. 

 

Paru dans la Nouvelle République.fr :
Déchets, un dossier pas enfoui

20/06/2012 05:21

Les élections juste passées, l'Association environnementale du Sud Touraine (AEST) se rappelle au bon souvenir des (re) élus. Elle vient d'écrire à la députée, ministre et présidente du conseil général Marisol Touraine et à son suppléant Jean-Marie Beffara, mais aussi au sénateur Filleul, au sujet de la situation du centre de stockage des déchets de la Baillaudière, à Chanceaux près Loches, « et des nuisances qui affectent le Lochois ». « Voici des suggestions pour uneloi encadrant les nuisances émises par ce type de décharge : y'a du boulot ! C'est grâce aux analyses effectuées par la municipalité de Chanceaux qu'a été démontré, pour la première fois en France, que ce type de décharge baptisée "bioréacteur Chrysalide" générait des dioxines et des furannes. Ce serait à l'honneur des nouveaux élus qu'ils initient un projet de Loi encadrant ces installations et les interdisant si nécessaire ! », explique Michel Bernard, président de l'AEST.

L'association formule plusieurs requêtes : la recherche de tous les gaz et autres polluants éventuels au-dessus des casiers d'enfouissement et des installations de récupération, de traitement du biogaz pour les installations de ce type dit « bioréacteur » ; l'établissement de la composition complète des lixiviats de chaque décharge ; le renouvellement des analyses d'échantillons des sols aux alentours des sites ; une mesure de protection en rendant obligatoire le passage du biogaz sur des filtres à charbon actif avant sa combustion dans une torchère. Et enfin, que des études épidémiologiques soient réalisées auprès des habitants des zones proches des divers types de décharges et des personnels des sites. « Si la dangerosité d'une technologie est démontrée, il faut l'interdire », estime l'AEST. La balle est dans le camp des élus.

 

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/communes/Loches/n/Contenus/Articles/2012/06/20/Dechets-un-dossier-pas-enfoui

 

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 10:58
Stockage de CO2 dans la décharge
 Veolia de Claye-Souilly :
Risque de Séisme ? 
Le canton de Claye-Souilly qui compte 6 décharges pour 6 communes a-t-il besoin de cela ?
Nous faisons appel aux élus de ce canton pour qu’ils se penchent sérieusement sur le sujet et qu’ils se positionnent contre ce projet à Claye-Souilly. 
Paru sur le site Romandie. Com :
Climat: le risque sismique rend hasardeux le stockage géologique du CO2


WASHINGTON - Le stockage du dioxyde de carbo
ne, prôné par nombre d'experts pour lutter contre le réchauffement climatique, est jugé hasardeux par des géophysiciens américains en raison du risque élevé de déclencher des séismes, alertent-ils dans une étude dévoilée lundi.

Nous estimons qu'il y a u
ne forte probabilité que des tremblements de terre seront déclenchés par l'injection de vastes volumes de CO2 dans les roches fragiles le plus souvent trouvées dans la croûte terrestre, écrivent Mark Zoback et Steven Gorelick, professeurs de géo-mécanique à l'Université de Stanford (Californie, ouest), en conclusion de leurs travaux.

Dans la mesure où même des séismes de petite ou moyen
ne puissance peuvent compromettre l'étanchéité des poches géologiques contenant le CO2 séquestré, nous pensons que, dans ce contexte, stocker de très grands volumes de ce gaz constitue une stratégie risquée, insistent-ils.

Vu ce risque, cette stratégie pour réduire de façon importante les émissions de gaz à effet de serre serait probablement un échec, concluent ces scientifiques dont les travaux paraissent dans les Annales de l'académie américai
ne des sciences (PNAS), datées du 18 au 2 juin.

Pour qu'un stockage du CO2 (dissout dans de l'eau) fasse vraiment u
ne différence à l'échelle de la planète pour réduire le réchauffement climatique, il faudrait en enfouir environ 3,5 milliards de tonnes par an, soit un volume équivalent à 28,6 milliards de barils de pétrole.

La production annuelle mondiale de brut est de 27 milliards de barils environ.

Risque de pression sur les failles existantes

Avant de se lancer dans des projets aussi vastes que d'injecter dans le sous-sol de gigantesques volumes de CO2 et ce à de multiples emplacements dans le monde, il est important de savoir que ces dernières décennies, les réseaux moder
nes de surveillance sismique ont montré que les tremblements de terre se produisent quasiment partout à l'intérieur des continents, soulignent-ils.

Le stockage géologique à grande échelle de CO2 est pourtant considéré comme u
ne solution viable par nombre d'experts pour réduire les émissions de ce principal gaz à effet de serre, dont la plus grande partie provient de la combustion de charbon dans les centrales électriques, soulignent ces deux géophysiciens.

Ils citent un rapport de 2005 du Groupe d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) préconisant cette solution.

Dans la mesure où la croûte terrestre est fortement sous tension à l'intérieur des conti
nents, des injections de fluides dans des puits profonds (deux kilomètres de profondeur) tels des gisements pétroliers et gaziers en voie d'épuisement, peuvent provoquer des séismes en accroissant la pression à proximité d'une faille préexistante et potentiellement active, selon eux.

Cet effet a été pour la première fois observé dans les années 60 à Denver, dans le Colorado (ouest), quand des injections d'eau dans un puits de trois kilomètres de profondeur près de l'Arsenal militaire des Rocheuses a déclenché un tremblement de terre, précisent les auteurs de l'étude.

U
ne étude séparée publiée vendredi 15 juin, effectuée par l'Académie américaine des sciences, conclut aussi que la séquestration géologique du CO2 peut potentiellement induire des tremblements de terre importants. Ce risque est en revanche jugé faible avec la fracturation hydraulique pour extraire du pétrole ou du gaz dans les schistes bitumineux.

La combustion du charbon pour produire de l'électricité libère 2,1 milliards de ton
nes de CO2 par an aux Etats-Unis soit 36% de la totalité des émissions carboniques américaines, précisent ces deux chercheurs.

Quant à la Chi
ne, elle en a généré trois fois plus en 2011, ayant brûlé 6,95 milliards de tonnes de charbon pour produire de l'électricité, soit 80% de ses émissions totales de CO2.

Au total, ces deux pays sont les deux plus grands émetteurs de CO2 de la planète, responsables à eux seuls de 40% des émissions.


(©AFP / 19 juin 2012 00h20)

 

http://www.romandie.com/news/n/_Climat_le_risque_sismique_rend_hasardeux_le_stockage_geologique_du_CO299190620120021.asp

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 14:13

 

lgd villeroy 17.9.2011 6

LGD VILLEROY 17/9/2011

VILLEROY : Après la mise en liquidation judiciaire de la Sté LGD Developpement, que devient la montagne de déchets ?

Dans le Val de Marne la décharge illégale a disparu, une grande partie des déchets a été acheminée dans la décharge Veolia de Claye-Souilly.

Mais au fait qu’en est-il de la décharge exploitée par la même entreprise LGD à Villeroy, force est de constater qu’un an après on est  au même point, le tas d'ordures est toujours là, les riverains sont inquiets, mais Villeroy compte moins de 600 habitants, une minorité invisible qui ne fait pas le poids, la commune de Limeil Brévannes a elle près de 19 000 habitants.

Que font les services de l'ETAT (DRIEE de Seine et Marne) ?

Sur le même sujet :

http://adenca.over-blog.com/article-villeroy-apres-la-mise-en-liquidation-judiciaire-de-la-ste-lgd-que-vous-devenir-la-montagne-de-de-77710280.html

 

http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/prescriptions_comple/villeroy-societe_lgd/downloadFile/attachedFile/AP_PC_11_DRIEE_091_du_30_juin_2011.pdf?nocache=1310975927.26

 

 

http://www.leparisien.fr/villeroy-77410/lgd-en-liquidation-judiciaire-28-06-2011-1511041.php

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 07:34

 

 

Seine et Marne :

pour mettre leurs déchets notre sol ne leur suffit plus,

ils veulent notre sous-sol profond

pour enterrer les déchets de gaz carbonique CO2

 

 

Le ministère de l'écologie vient de mettre en place une consultation par internet sur un projet de modification de l'

Arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de polluants dans les eaux souterraines 

afin de permettre l'injection de déchets de gaz carbonique CO2 dans le sous-sol.

 

Ce projet d’arrêté  ferait courir des risques à la population du département de Seine et Marne, en effet pour  permettre l'introduction du gaz carbonique co2 dans le sous-sol profond les industriels vont devoir y ajouter des produits chimiques, ces produits chimiques dont on ne connaîtra probablement pas la composition (secret industriel) risquent de migrer vers la nappe phréatique et de la polluer.

 

La nappe phréatique de ce département a déjà assez souffert avec les ordures qui y sont déversées depuis des décennies, les pollutions industrielles, les pesticides, les essais de fracturation hydraulique…

 

ADENCA en appelle à Madame Nicole Bricq, ministre de l’écologie,   afin que cet arrêté ne voit pas le jour. 

 

 

Pour répondre à cette consultation : Si vous voulez faire de même  http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-portant-modification-de-l-arrete-du-17-juillet-2009-relatif-aux-mesures-de-prevention-ou-de-limitation-des-introductions-de-polluants-dans-les-eaux-souterraines

 

 

Pour aller plus loin :

Communiqué de presse Ineris

http://www.ineris.fr/centredoc/cp-csc-impuretes.pdf 

 

Rapport de l'ineris

http://www.ineris.fr/centredoc/95145-11842b-stockage-co2-2.pdf

 

 

 

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 21:31

 

Si les communes adhérentes au Syctom

mettaient en place la redevance incitative

 La Seine et Marne recevrait probablement moins de déchets.

 

Paru sur le site Mairieconseils :

La redevance incitative sur les déchets s'adapte à l'habitat collectif

lundi 04 juin 2012

La communauté d’agglomération de La Roche-sur-Yon, en Vendée, a mis en place le tri sélectif des déchets ménagers dès 1997. En janvier 2011, l'agglomération adopte la redevance incitative et cherche à l'étendre aux immeubles collectifs. Des dispositifs techniques ont été expérimentés avec succès, reste à les mettre en place pour 3.000, puis 12.000 logements.

La communauté de communes de La Roche-sur-Yon, devenue "La Roche-sur-Yon agglomération" en 2010, regroupe 15 communes et 91.000 habitants. Depuis plus de dix ans cette intercommunalité travaille à réduire la part des déchets non recyclables, destinés à l'enfouissement. Constatant que les tonnages de déchets recyclables stagnaient, La Roche-sur-Yon agglomération a testé, en 2010, une nouvelle forme d'incitation liée à la facturation.

Résultats encourageants, donc efforts à poursuivre

La taxe ordures ménagères, basée sur un ramassage hebdomadaire facturé forfaitairement, a été remplacée par une redevance calculée en fonction de la production réelle de déchets, mise en place en janvier 2011. Une puce électronique personnalisée, installée sur le bac de déchets non recyclables, permet de savoir combien de fois un bac est ramassé et donc de facturer les foyers en fonction du nombre de ramassages des bacs pleins. Le passage de 52 levées par an à 26 levées, le minimum proposé, permet aux usagers une économie de 20% sur leur facture.
La mise en place du système des puces électroniques depuis janvier 2011 a permis de réduire de 18% (3.500 tonnes) les ordures à enfouir. Il s'agit d'un gain important qui s'ajoute à ceux déjà réalisés depuis la mise en place de la collecte sélective.
Reste que ce dispositif, facile à mettre en place dans les quartiers pavillonnaires, l'est moins dans les logements collectifs.

La solution pour les logements collectifs : un contrôle d'accès au local poubelles

Les tests de 2010 ont permis d'expérimenter plusieurs méthodes de collecte dans une quinzaine de résidences collectives. L'individualisation de la collecte apparaît comme la méthode la plus juste. Concrètement il s'agit d'installer un contrôle d'accès au local poubelles dans lequel les usagers ne peuvent déposer qu'un sac de 40 litres à la fois. Olivier Sauzeau, responsable du pôle environnement de La Roche-sur-Yon agglomération, y voit une évolution logique : "Il y a de nombreuses années, dans les résidences, le chauffage était collectif, petit à petit des compteurs individuels ont été installés et la facturation s'est faite en fonction de la consommation de chacun, pour les ordures ménagères c'est la même chose."
Le principe assure l'équité entre logements collectifs et pavillonnaires et permet de responsabiliser tous les usagers. Le principal bailleur de l'agglomération qui gère 3.600 logements a validé le principe et les deux structures pourraient s'associer pour procéder aux premières installations avant la fin 2012.
Les discussions que conduit parallèlement l'agglomération avec l’ensemble des bailleurs doivent permettre de s'accorder sur le programme et un calendrier d'investissement, de l'ordre de deux millions et demi d'euros.
La Roche-sur-Yon agglomération compte 30.000 foyers vivant dans des pavillons et 12.000 logements collectifs. L'installation de dispositifs de contrôle d'accès dans les immeubles collectifs devrait permettre d'améliorer encore les performances encourageantes constatées en 2011.

Luc Blanchard / Studio Graph, pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info.

En partenariat avec l'ADGCF

 

 

 

http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250263720582

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 14:52

 

 

 

 

42 000 morts par an en France

sont liées aux pollutions aux particules fines

et combien au nord-ouest 77 ? 

 

 

 

 

Contrôle polluants dans l’air par Airparif (station fixe)

 

- Forêt de Fontainebleau

Ozone, particules PM10, NO2 (dioxyde d’azote)

 

- Montgé-en-Goële

Ozone 

 

En effet, nous constatons qu’à Montgé-en-Goële seule station fixe du nord-ouest 77 on ne contrôle que l’Ozone, alors que cette station est située à proximité de l’aéroport de Roissy-en-France, de la multitude de décharges, incinérateurs, carrières remblayées par des déchets, entrepôts… alimentées chaque année par des millions de camions à moteur diesel.

Alors que la station dans la Forêt de Fontainebleau contrôle l’Ozone, le NO2 (dioxyde d'azote) et le PM10.

 

La santé des arbres de la forêt de Fontainebleau

préoccuperait-elle plus les pouvoirs publics

 que celle des habitants du nord-ouest 77 ? 

 


 

 RN3 CS 02.2012

Claye-Souilly Route National 3

 

 


Paru sur le site France Nature Environnement :

communiqué de presse

mercredi 13 juin 2012

Véhicules diésel. Changeons.

Les gaz d'échappement des moteurs diesel sont désormais classés parmi les cancérogènes certains pour les humains par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). France Nature Environnement accueille favorablement cette décision qui entérine les impacts sanitaires de ce type de motorisation. Pour FNE, cette annonce doit conduire l’Etat à repenser la politique de transports et de déplacements, en particulier en milieu urbain. Les alternatives existent et peuvent rapidement être mises en place.

Un levier pour faire respecter la loi

FNE espère que cette reconnaissance du potentiel cancérigène des moteurs diésel constituera un levier supplémentaire pour s’assurer du respect des normes par les constructeurs automobiles. Rappelons également que les seuils fixés par la directive européenne sur l’air ne doivent plus être dépassés comme c’est le cas à Paris et dans plusieurs grandes villes, les deux-tiers de l’année.

Ne plus favoriser l’expansion des véhicules diésel

Depuis 50 ans, les véhicules diesel bénéficient de mesures favorables, à commencer par la fiscalité du gazole qui a accéléré leur mise en circulation. En 2007, le gouvernement a mis en place un bonus-malus « écologique », qui se base uniquement sur les émissions de CO2 des voitures et des camions sans prendre en compte les émissions de polluants tels que les particules ou les Nox. Les voitures diesel émettent moins de CO2 que les voitures essence. Elles sont donc considérées, à tort, comme moins polluantes et leur prix baisse.

Le poids du transport de marchandises

Les transporteurs bénéficient d'un remboursement de la taxe sur les produits pétroliers. Le transport routier est donc favorisé au détriment du transport fluvial ou ferroviaire. Aujourd’hui, plus de 85% des marchandises sont acheminées par la route en France. Gros contributeurs à la pollution des moteurs diésel, les camions accentuent les effets néfastes de cette motorisation en participant largement à la congestion en milieu urbain.

Les alternatives existent…et elles tiennent la route !

Que l’on parle du développement de modes doux (vélos), des transports en communs et partagés (co-voiturage, auto partage), ou de plateformes de distribution et de l’utilisation généralisée de petits véhicules utilitaires, roulant au biogaz ou à l’électricité, pour assurer l’acheminement des marchandises en centre ville, il existe nombre de solutions permettant de réduire considérablement la contribution des moteurs diésel à la pollution de l’air en ville.

Bruno Genty, président de FNE : « 42 000 morts par an en France sont liées aux pollutions aux particules fines. Ce constat est une raison supplémentaire d’accélérer la transition énergétique en repensant notre politique de transports et de déplacements. »

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 18:32

   

 

 

7ème circonscription de Seine et Marne :

réponse point par point  à chacune  de nos questions  par les  candidats

au 2ème tour des législatives

 

Questions posées par  ADENCA 

6-Energie, Climat

 La 1ère expérimentation en France de captage, stockage de gaz carbonique CO2 dans les aquifères salins est projetée sur le site de la décharge Veolia  de Claye-Souilly. Depuis l’annonce en 2008 de cette expérimentation aucune concertation n’a été mise en place à destination des populations riveraines comme le prévoit la convention Aarhus.

 

Etes-vous pour on contre sur cette expérimentation ?

Quelle action comptez-vous mener pour permettre la mise en place d’une concertation sur  ce dossier avant toute prise de décision  et quel soutien comptez-vous apporter à notre association ?

 

Extraction pétrole de schiste.

Etes-vous favorable à la méthode de fracturation hydraulique pour extraire le pétrole de Schiste ?

 

Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO 

 

6- Il me parait prématuré de prendre position à l'égard d'un hypothétique projet qui n'a pas encore été défini. Par ailleurs la question de la fracturation hydraulique est obsolète puisqu'elle a été écartée par le Gouvernement. En tout état de cause, elle ne se pose pas dans la circonscription.

 

 

Réponse candidate Madame Sophie CERQUEIRA 

 

6) énergie climat

 

Comptant parmi les principales récriminations, le caractère énergivore du captage et stockage de CO2 (CSC) est particulièrement dénoncé.

 

En effet, les opérations de capture, de transport et d'injection souterraine de CO2 nécessitent un apport énergétique important. De plus, outre l'augmentation du coût de l'électricité que cela implique, cette technique est une technologie incertaine dont les industriels, eux-mêmes, admettent qu'elle ne sera pas opérationnelle avant 2030. Et, quand bien même deviendrait-elle fiable, elle n'apporte aucunement de solution viable à grande échelle.

 

Pour pragmatiques que soient ces arguments, c'est le concept même que je juge pour le moins imparfait. Destinée à enterrer des résidus jugés indésirables, cette technique ne résout en rien le problème premier, à avoir l'émission de CO2 à la source. Il serait même présomptueux de parler de solution de moindre mal alors même qu’aucune étude indépendante n'a été financée par Véolia sur le site de notre circonscription concernant les risques environnementaux liés à l'enfouissement du CO2.

 

En l'absence de celle-ci, comme en l’absence d’une véritable concertation avec les associations et les habitants, je ne peux donc que m’opposer à ce projet.

 

Je porterai ainsi devant l’exécutif gouvernemental et les parlementaires, ma volonté de voir organiser un véritable débat national portant sur l'intérêt ou pas de cette technique. Celui-ci permettra une discussion approfondie et démocratique sur tous les aspects de ce dossier (risques, intérêt collectif, financement, responsabilité), et la mise à plat du régime juridique qui aujourd'hui, transfère la responsabilité à long terme sur l'Etat et les finances publiques alors que ce sont les grands groupes, qu’ils soient pétroliers ou de traitement des déchets, qui bénéficieront le plus de cette mesure.

 

Au total, il s’agit selon moi d’une fausse solution qui vise uniquement à « verdir » l’image des énergies fossiles, vestiges du passé, et qui nécessite en outre une consommation d’énergie supplémentaire ! Cette technique  « conforte l’utilisation des énergies carbonées dans les pays qui les importent, avec même le risque d’accroître leur dépendance énergétique, puisque l’implantation d’un dispositif de CSC impose un supplément de consommation d’énergie » (rapport Birraux).

 

Au contraire, il m’apparait primordial de soutenir d’autres énergies et se tourner très rapidement et massivement vers des énergies de substitution, qui sont aujourd’hui techniquement disponibles. 

 

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 18:36

 

7ème circonscription de Seine et Marne :

réponse point par point  à chacune  de nos questions  par les  candidats

au 2ème tour des législatives

 

 

 

  Questions posées par  ADENCA

 

5- Terres Agricoles et milieux naturels

La pression foncière dans la 7ème circonscription s’opère trop souvent au détriment des milieux naturels, ampute sérieusement chaque année des surfaces agricoles notamment celles qui sont  dédiées à l’agriculture vivrière de proximité pour y implanter en particulier des décharges, des carrières, des entrepôts et  les routes qui les accompagnent.

Quelles actions comptez vous mener pour la protection des terres agricoles et des milieux naturels et favoriser l’agriculture biologique ?

Etes- favorable :

- au projet de carrières de gypse à ciel ouvert sur Villevaudé et Claye-Souilly et sur l’aqueduc de la Dhuis ?

- à l’implantation de nouvelles décharges ?

 

Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO

   5-

5- Je suis partisan de la sauvegarde des terres agricoles et des milieux naturels. Chacun connaît par ailleurs mon action en faveur de la conservation de l’aqueduc de la Dhuis. Je ne vois pas actuellement  l’utilité de nouvelles décharges dans le secteur.

 

 


Réponse candidate Madame Sophie CERQUEIRA 

 

5) Terres agricoles et milieux naturels

La Seine-et-Marne subit  fortement la pression foncière du fait de son positionnement stratégique au sein de la région capitale.


Chaque année, ce sont 1000ha de terres agricoles qui disparaissent, soit l’équivalent de la superficie d’une commune comme Villevaudé.


Des outils juridiques ont été mis à disposition des Départements pour créer des périmètres de protection des espaces agricoles et naturels en zone péri-urbaine (PPEANP). Le Conseil général de Seine-et-Marne a souhaité se saisir de cette opportunité et a créé, en partenariat étroit avec la Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire et les communes membres, le premier PPEANP d’Ile-de-France.


Suite au succès rencontré par la démarche, un tel périmètre est en étude sur le territoire seine-et-marnais du Grand Roissy.


Je ne peux que m’inscrire favorablement dans cette optique. Aussi, élue députée de la 7èmecirconscription, je serai extrêmement attentive, en lien avec les trois conseiller généraux du territoire, à l’aboutissement de ce projet essentiel.

 

Concernant le développement de l’agriculture raisonnée, intégrée, voire biologique, je suis personnellement favorable aux aides attribuées aux agriculteurs pour réduire le taux d’intrants.


Le Plan Département de l’Eau est à ce titre un outil précieux qu’il convient de développer et promouvoir.


Les orientations 2014-2020 de la Politique Agricole Commune laissent à penser qu’une prise en compte plus importante des impératifs environnementaux sera au centre de la stratégie communautaire. Une nouvelle modulation des aides, qu’elles proviennent des collectivités territoriales, de l’Etat et de l’Union européenne est indispensable. L’agriculture intensive, telle que nous l’avons connue dans la seconde moitié du 20ème siècle ne peut plus être la solution. Les dégâts causés par ce mode de culture sont aujourd’hui démontrés et il convient de rechercher, ensemble, les solutions permettant de dépasser le simple constat


Une politique nationale de promotion et de développement des circuits dits « courts », mais surtout de proximité est nécessaire. A ce titre, je suis favorable à la mise à disposition des terrains appartenant aux collectivités pour de jeunes maraichers (ou des maraichers expérimentés), ou agriculteurs favorisant les cultures facilement commerçables.


Concernant les projets d’exploitation du gypse à Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne, il me semble qu’intérêt économique et écologique doivent pouvoir cohabiter.


Si une exploitation en cavage a été possible auparavant, et l’est actuellement dans le bois de Bernouille, une telle méthode doit pouvoir être utilisée pour les filons de la butte de l’Aulnoye.


Les habitants n’ont pas à subir les nuisances sonores, lumineuses et apportant poussières et particules diverses liées à ces exploitations. Plus important encore, les espèces végétales et animales, pour certaines rares dans notre département et reconnues par le classement en ZNIEFF, ne doivent pas voir leur milieu naturel bouleversé et les trames vertes rompues.


Sur la thématique du gypse et du plâtre, il est nécessaire de sensibiliser les professionnels de la construction sur l’immense avantage que connaît le plâtre, à savoir son recyclage à quasi 100%. Des fonds publics doivent pouvoir être débloqués en ce sens pour assure rà la fois croissance économique et préservation écologique.


Je m’engage à ce titre à solliciter le Ministre chargé du redressement productif.


Bien évidemment, l’implantation de nouvelles décharges est un contre-sens absolue et je vous renvoie à mes réponses précédentes.

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 14:56

 

7ème circonscription de Seine et Marne :

réponse point par point  à chacune  de nos questions  par les  candidats

au 2ème tour des législatives

 

 

 

  Questions posées par  ADENCA

4- Aménagement, économie et transports 

 En raison du mitage urbain et de l’éloignement des lieux de vie et de travail, les transports demeurent un problème important, notamment au niveau du RER B.

Quelle vision d’avenir avez-vous sur les déplacements du quotidien et sur les modes de déplacement ?

 

 

 Aéroport de Roissy et du Bourget : l’activité directe du trafic aérien engendre des nuisances acoustiques importantes, des émissions de polluants dans l’air et dans l’eau et, est à l’origine de désordres hydrauliques en raison des surfaces occupées.

Etes- vous favorable à l’extension de l’Aéroport de Roissy ?

 

Quelle action comptez-vous mener pour la protection du cadre de vie des riverains de cet aéroport  afin de  remédier à cette injustice environnementale?

 

Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO 

 

4- Je me suis beaucoup investi dans l’amélioration du RER B et je souhaite son extension au moins jusqu’à Saint Mard dans un premier temps. Je me félicite par ailleurs d’avoir obtenu la création d’une gare terminale du Grand Paris Express au Mesnil-Amelot et souhaite vivement que la réalisation de cette gare soit accompagnée d’une restructuration complète d’autobus existant afin de renforcer l’offre de transports en commun dans le Nord Seine et Marne. Le développement du réseau d’autobus devra s’accompagner d’une amélioration du réseau de voirie afin de permettre une meilleure circulation des autobus.

 

Par ailleurs, je ne vois pas la nécessité d’étendre le périmètre de la plateforme de Roissy CDG.

 

S’agissant des actions en faveur des riverains, je vous renvoie aux propositions du GAREN à l’élaboration desquelles j’ai participé.

 

Réponse candidate Madame Sophie CERQUEIRA 

 

4) Aménagement, économie et transports

Vous m’interrogez sur les transports publics. Cette compétence appartient, en Ile-de-France, à la Région. En effet, c’est via le Syndicat des Transports d’Ile-de-France, que la carte des transports francilien peut être décidée.


Sensible à cette question, et consciente des réelles difficultés qui touchent les habitants de la circonscription, et notamment ceux des communes rurales des cantons de Claye-Souilly, Mitry-Mory et Dammartin-en-Goële, je suivrai attentivement les avancées du Réseau Express du Grand Paris, et notamment les infrastructures liées aux parcs de stationnement de la future gare du Mesnil-Amelot.


Cette gare de fin de ligne, devant jouer pleinement son rôle de rabattement pour les communes alentours, est une chance pour notre circonscription. Souhaitée par l’ensemble des élus locaux, il m’importera de veiller à sa mise en service la plus rapide possible.


Les problématiques de transport au sein des communes urbaines et semi-urbaines du canton de Lagny-sur-Marne, Claye-Souilly, Villeparisis, Mitry-Mory ou Dammartin-en-Goële disposent d’ores et déjà d’un réseau de bus performant liant parfois plusieurs gares ensemble


Je fais pleine confiance aux élus locaux pour l’organisation des réseaux CIF, PEP’S ou encore APOLO 7.


Il me semble cependant primordial d’aider ces réseaux, en débloquant des crédits « Etat » pour améliorer la desserte des petites communes alentours via notamment le transport à la demande (TAD). Cette nouvelle forme de transport est pleinement adapté aux déplacements des habitants des communes rurales. En effet, les dépenses, quelles qu’elles soient, doivent être les plus réduites possibles. En permettant une adéquation certaine entre la demande et l’offre de transport, le modèle écologique et économique du TAD semble pouvoir profiter aux habitants du territoire.


Il n’est aujourd’hui pas envisageable de réduire le trafic automobile. L’A104 constitue en effet un lien primordial entre Roissy et Marne-la-Vallée. La logistique qui s’est développé autour de la plateforme aéroportuaire est synonyme de développement économique.


Cependant, il me tient à cœur de favoriser des déplacements toujours plus écologiquement responsables. En ce sens, il est souhaitable de promouvoir la transition écologique en permettant aux nouvelles énergies de se développer.

 

 

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 13:27

 

 

 

7ème circonscription de Seine et Marne :

réponse point par point  à chacune  de nos questions  par les  candidats

au 2ème tour des législatives

 

 

 

  Questions posées par  ADENCA

 

 

2- Eau

L’eau est le bien le plus précieux pour l’être humain or notre  rivière Beuvronne est classée parmi les rivières les plus dégradées d’Ile de France et ne possède aucun points de contrôles métaux lourds sur sa partie basse Beuvronne,  cette rivière se jette dans la Marne en amont proche de la station de pompage Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

Quelle action comptez-vous mener pour  obtenir des points de contrôles supplémentaires  et pour permettre la réhabilitation de cette rivière et remédier à cette injustice environnementale ?

 

Etes-vous favorable à des contrôles complémentaires dans votre circonscription sur la toxicité de l’eau potable au-delà des normes de potabilité ?

 

 

3- Air 

La 7ème circonscription ne  compte aucun point de contrôle fixe de la qualité de l’air pas même une station de contrôle trafic sur 67 stations en Ile de France alors qu’elle est traversée par la Francilienne, la RN3, la RN2…

On peut déplorer l’absence de points de surveillance près des sites les plus impactés par les décharges, carrières, sites industriels classés Seveso, autour de l’aéroport de Roissy, dans le secteur Dammartin-en-Goële,  Mitry-Compans, Claye-Souilly, Villeparisis, St Thibault des Vignes.

Quelle action comptez-vous mener pour obtenir de  nouveaux points de contrôle fixes de la qualité de l’air sur cette circonscription afin de  remédier à cette injustice environnementale ?

 

 

 

Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO 

 

2 et 3- Je suis partisan d’une stricte application des lois et règlements en vigueur en matière d’eau et d’air sans alourdir des procédures qui sont déjà appropriées.

 

 

Réponse candidate Madame   Sophie CERQUEIRA 

 

2)  Eau

 

Il m’apparait vital, sur cette question, de généraliser non pas les contrôles de respect des normes en vigueur sur la qualité de l’eau, mais bien celui de la réelle toxicité de l’eau.

 

En effet, sur le cas de la Beuvronne, à la fois polluée par des rejets chimiques émanant d’ADP Roissy ou de stations de station de pompage (comme celle d’Anneth), j’observe deux phénomènes :

 

Sur le respect des normes, sur la Beuvronne amont, la qualité de l’eau est bonne : très faibles teneurs en carbone organique dissous, teneurs en DBO5 et taux de saturation en oxygène dissous atteignant de bons niveaux à quelques exceptions ponctuelles (départs de boues, rejet d’eaux usées en temps de pluie). En revanche, sur la Beuvronne aval, au niveau de Fresnes sur Marne, après sa confluence avec la Reneuse, on peut noter que la qualité est un peu dégradée. Elle ne présente pas de teneurs très élevées en carbone organique dissous ni en DBO5, mais la teneur en oxygène dissous et la valeur de son taux de saturation peuvent déclasser le cours d’eau en état médiocre.

 

Néanmoins, la qualité de l’eau sur la Beuvronne amont est fortement dégradée par d’autres polluants (azote ammoniacal et phosphore, notamment). Cette pollution est induite par deux dispositifs épuratoires aux performances insuffisantes :

 

- Saint Mard : pas de traitement renforcé du phosphore et rejets directs d’eaux usées dans le milieu naturel par temps de pluie (absence de bassin d’orage).

- Juilly : mauvais rendements épuratoires sur l’azote et abattement du phosphore moyen.

 

Et bien évidemment par les pollutions générées par les activités de l’aéroport ou de station comme celle d’Annet.

 

Je suis donc bien évidement favorable à ce qu’un nouveau point de contrôle soit mis en place, qui puisse à la fois évaluer la qualité physico-chimique de  l’eau, sa qualité biologique, et enfin sa qualité globale.

 

Si l’agence de l’eau n’intervenait pas en ce sens dans des délais rapides, je serais favorable à solliciter le Conseil général de Seine-et-Marne, particulièrement actif en la matière.

 

 

3) Air

 

La Seine et Marne représente la moitié de la surface de l’Ile de France et ne possède pourtant que 6 points de contrôles fixes de la qualité de l’air, sur 52 en Ile de France. Il n’y a qu’un point fixe de contrôle trafic, situé sur la RN 6 à Melun (aucun point au Nord comme vous le signalez).

 

Si bien évidemment je suis favorable à ce que d’autres stations soit installées dans notre département, et particulièrement à proximité des RN 2 ou 3 ou de la Francilienne pour ce qui concerne notre circonscription,  je préconiserai, avant tout, d’agir directement sur les polluants, c'est-à-dire en particulier les voitures diesel.

 

En effet, pour faire baisser le nombre et l'intensité des pics de pollution, il faut que les mesures prises (baisse de la limitation de vitesse, conseil de ne pas utiliser son véhicule, etc.)  soient appliquées de manière récurrente et pas seulement lors des alertes…

 

Je proposerai également que l’Etat cesse de favoriser le dumping fiscal pour les voitures polluantes que sont les véhicules diesel, et, si les finances de l’Etat et des collectivités le permettent, je serai favorable à ce qu’un axe de contournement de la Région soit créé afin d’éloigner les poids lourds en transit des populations qui subissent trop les méfaits de ces circulations sur leur santé.

 

********

 

Pour aller plus loin :

Eau  Beuvronne :

http://www.sdvp77.fr/IMG/pdf/Beuvronne_cle0b2d74.pdf

Air

http://www.seine-et-marne.fr/library/b7b599a1-d425-4443-827c-aab3b1665cdf-CG77_VF.pdf

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