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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 19:50

 

Le Syctom et le Siaap, deux syndicats qui gèrent l’un les ordures ménagères, l’autre les déchets (boues) d’épuration  de la région parisienne recherchent un site qui voudrait bien accueillir une usine de co-méthanisation.

 

 

Paru dans actu environnement :
Un appel d'offres est lancé pour réaliser un projet de co-méthanisation en région parisienne

Energie  |  07 novembre 2016  |  Rachida Boughriet

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Le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de la région parisienne (Syctom) et le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (Siaap) lancent un appel d'offres pour réaliser un projet innovant de co-méthanisation. L'objectif est d'étudier les possibilités de méthaniser à grande échelle la fraction organique et fermentescible des déchets ménagers traités par le Syctom et les boues d'épuration traitées par le Siaap. "Leur mise en commun, dans un procédé adapté, permettrait de favoriser leur complémentarité, afin d'optimiser leur méthanisation et produire du biogaz", soulignent les syndicats. 

Les groupements "start-up innovante et concepteur-exploitant" sont invités à répondre à cette commande publique. Plusieurs candidats seront qualifiés dans le cadre de ces partenariats d'innovation. La signature est prévue pour fin 2017. Les travaux de recherche seront menés durant le premier semestre 2018. La mise en œuvre du pilote industriel est attendue pour septembre 2018.

Le coût prévision
nel est de 90 millions d'euros en incluant l'installation définitive qui succédera au pilote industriel.

Rachida Boughriet, journaliste
Rédactrice spécialisée

http://www.actu-environnement.com/ae/news/syctom-siaap-appel-offres-projet-methanisation-27826.php4

 

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 20:42

 

 

Historique :

 

La Sté Technos est située rue des Frères Lumières à Mitry-Mory.

 

Elle a été autorisée à exploiter cette installation en octobre 1981 par le préfet Jacques Brachard (1), qui autorisa également l’implantation de l’entreprise  de stockage d’hydrocarbures dans cette même zone industrielle ainsi  que la 1ère décharge de déchets industriels spéciaux  sur la commune riveraine de Villeparisis.

 

Cette sté a été rachetée par le groupe Alpha-Chrome au mois de Juillet 2011.

 

Son activité est le transit, tri ou regroupement  et traitement de déchets dangereux ou de déchets contenant des substances dangereuses ou préparations dangereuses.

 

Elle est spécialisée dans la régénération de bouteilles échangeuses d'ions et dans l'activité spécifique de traitement des déchets chimiques par voie humide. (2)

 

Elle est autorisée à traiter 520 000 tonnes de déchets dangereux par an et à éliminer 570 000 tonnes de déchets dangereux par an.

 

Une entreprise sous haute surveillance  pour ses rejets polluants vers la Beuvronne.

 

Le 13/9/2001 elle a fait l’objet d’une mise en demeure, suite au nom respect de l’arrêté préfectoral, les résultats d’auto-surveillance de juin 2001 montraient de fréquents dépassements des valeurs limites métaux lourds Cadmium,  cuivre et  Nickel (3)

 

En 2012 un arrêté préfectoral impose à l’exploitant la mise en place d’une surveillance dans ses rejets dans l’eau de certaines substances (dont Arsenic, Cadmium, Cuivre, Chrome, Nickel…).

 

Quand aux eaux industrielles, nous n’avons aucunes informations , à savoir si ces eaux sont traitées par une station d’épuration sur site ou renvoyées vers la station d’épuration de Mitry-Mory, les arrêtés préfectoraux de 1981, 1996 et 2008 n’apparaissant pas sur le site ICPE. (4)

 

 

Date de la dernière inspection de la Driee : 3/3/2016.

 

 

 (1) http://adenca.over-blog.com/article-jean-brachard-prefet-de-seine-et-marne-du-13-12-1978-au-21-7-1982-124319032.html

(2) http://www.alphachrome.fr/technos.html

(3) Source Driee

- 0,47 mg/l en Cadmium pour une valeur limite de 0,2 mg/l (flux 9,4 g/j pour une valeur limite de 7 g/j), -11,6 mg/l en Cuivre pour une valeur limite de 2 mg/l (flux 232 g/j pour une valeur limite de 70 g/j)

-9,76 mg/l en Nickel pour une valeur limite de 5 mg/l (flux 195,2 g/j pour une valeur limite de 175 g/j).

 

(4) http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/rechercheICForm.php

 

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 14:45

 

 

 

Les membres des associations environnementales

participant à la commission de suivi de site

 pourront-ils visiter

le site industriel BASF Meaux

 classé

SEVESO à hauts risques ?

 

Nous n’en savons rien

 

Ce matin lors de la CSS la question a été posée aux dirigeants du site par Nature Environnement 77, mais n’a reçu aucune réponse, pourtant habituellement les industriels des sites Seveso acceptent volontiers de faire visiter leur site aux membres des CSS.

 

Une CSS menée au pas de charge, en 2 heures, présentation du dossier par l’exploitant et réponses aux questions des membres de la CSS.

 

C’est la « dite concertation à la française »

 du style

évitez de poser

trop de questions

 

Les associations environnementales qui avaient  étudié sérieusement le dossier et préparé des questions bien ciblées sur les émissions polluantes de l’industriel dans l’air et dans l’eau n’ont pas pu poser toutes leurs questions.

Elles devront faire une demande écrite à laquelle l’industriel devrait répondre pour la fin de l’année.

 

A noter l’absence de l’Agence Régionale de Santé et de la Police de l’eau, cela évitera que les associations leur posent des questions

 

A noter également que l’élue de Meaux  Mme Jacquet n’a pas pu  fournir l'information, à savoir  si la ville disposait d’une solution de secours pour fournir en eau potable l’agglomération de Meaux en cas de pollution importante de la Marne.

En effet l’eau qui fournit l’agglomération de Meaux est pompée dans la Marne à Nanteuil les Meaux en aval de l’usine BASF.

 

Une inquiétude également des associations car l’usine BASF est située, en bordure de Marne, pour partie en zone inondable et notamment une partie de sa station d’épuration  se trouve en zone rouge du Plan Prévention des Risques Inondations (lit mineur de la Marne).

 

Que se passerait-il

en cas de fortes inondations de la Marne ?

 

Les associations n’en savent rien car pour l’instant elles n’ont pas eu accès aux études que BASF devaient réaliser.

 

BASF n’a pas fourni non plus lors de la CSS :

- les résultats des contrôles des teneurs en poussières et substances gazeuses émises dans l’air

- les résultats des contrôles des eaux reversées dans  la Marne.

 

Souhaitons qu’à l’avenir BASF améliore sa communication auprès des associations environnementales.

 

 

Affaire à  suivre……

 

 

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 20:35

 

 

 

Le village rural de  

Villeneuve sous Dammartin

va accueillir

des déchets du Grand Paris et d'ailleurs

 3 fois plus pollués.

 

 

Le préfet Jean-Luc Marx

vient de l’autoriser

par arrêté préfectoral du 31/10/2016.

 

 

On ne va toute de même pas envoyer les déchets pollués du Grand Paris dans les villages ruraux de  l’Ouest Parisien, au bord de la forêt de Rambouillet …. !

 

 

Là-bas, au nord ouest 77, ils sont habitués à recevoir des ordures, la décharge  ECT de Villeneuve sous Dammartin est l’une des plus importantes décharges ISDI de France, sinon la plus importante, et puis dans  le village rural voisin de Moussy le Neuf  ECT possède également une  autre décharge.

 

 A Moussy le Neuf  ECT projette  d’implanter une seconde décharge ISDI.

Il y a également un projet  de compostage de boues de stations d’épuration et pour couronner le tout un projet d'une usine de méthanisation qui recevrait entre autre le  fumier de cheval, peut-être celui de Chantilly, la cité princière qui cherche à envoyer son fumier chez les autres. 

 

 

Mais ne vous plaignez pas 

cela va créer

des emplois

pour vos enfants

 

Ils pourront trier les ordures des autres.

 

 

 

Site de la mairie de Vémars :

Lutte contre les projets de décharge

 

Trois projets portés par la mairie de Moussy le Neuf menacent notre environnement

Une installation de stockage de déchets inertes (ISDI) de 33 hectares qui serait réalisée à la limite de notre commune (entre la ligne TGV, la ZAC de Chaufourcy et le nouveau lotissement des 10 Arpents) à environ 200m à l’arrière des maisons de la rue de la Pointe d’Aumont.
6 425 800 ton
nes de déchets de chantier stockés pour une durée d’exploitation de 6 ans+1 an pour la remise en état du site.
Un trafic moyen journalier de 120 camions (soit 240 passages). Les nuisances liées à cette circulation seront conséquentes en termes de pollution, de poussières, de bruit.
Le conseil municipal de Vémars s’est opposé à ce projet par délibération, le 30 juin 2014, car ce projet constitue u
ne atteinte inacceptable à notre environnement et notre cadre de vie.
L’autorisation d’u
ne telle installation est préfectorale. Le préfet de Seine et Marne rendra son avis le 2/03/2015.

Une unité de compostage de boues de stations d’épuration et de déchets verts (à 210 m du terrain d’aéromodélisme, route de Plailly), sur 1,8 hectares.
19,5 ton
nes de déchets (13,2 t/j de déchets verts et 6,3 t/j de boues de station d’épuration), dans des installations non couvertes qui finiront bien par laisser échapper des odeurs que nous respirerons inévitablement.
Le dossier de permis de construire est en cours d’instruction et devrait être validé aux alentours du mois de Mars 2015.

Une usine de méthanisation qui occupera 2 hectares sur le même terrain, avec une capacité de 50 t/j, pour méthaniser du fumier de cheval et des sous-produits de l’activité céréalière.
Là encore les dossiers sont en cours d’instruction.

http://mairiedevemars.fr/actualites-projets/lutte-contre-les-projets-de-decharge

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-chantilly-la-ville-princiere-et-capitale-du-cheval-veut-envoyer-son-fumier-chez-les-autres-a-moussy-125068000.html

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 15:32
Ecole primaire de St Mesmes 77 au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

Ecole primaire de St Mesmes 77 au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

 

Communiqué de Presse FNE Midi Pyrénées :

 

Abrogé par le Conseil d'Etat le 7 juillet 2016 pour un vice de procédure, l'arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des phytosanitaires* (pesticides utilisés en agriculture) est en cours de révision. Une procédure qui associe les syndicats agricoles, mais laisse de côté les associations agréées de protection de l'environnement tel le Mouvement FNE. Celles-ci ne seront consultées que lorsque les quatre ministères concernés (agriculture, environnement, santé et économie) se seront mis d'accord. Autant dire qu'il ne restera alors que très peu de marges de manœuvre. Peut-on laisser, seule, la FNSEA décider de ce qui est nécessaire pour protéger la santé publique ?


Protéger les riverains dans leur maison… et aussi dans leur jardin !


Dans le projet d'arrêté, sont en jeu les fameuses « zones non traitées », ces distances de sécurité à mettre en place à proximité des points d'eau, des forêts, mais aussi des habitations, sans oublier les jardins qui les entourent. Est-il concevable que l'on autorise la pulvérisation des pesticides à 5 mètres d'une habitation où peuvent se trouver des jeunes enfants et des femmes enceintes ? Nos associations demandent une distance de sécurité efficace le long de toute zone cultivée de manière intensive et bien évidemment des distances encore plus importantes quand on se situe en secteur d'arboriculture.

La contamination de l'eau et de l'air est avérée.


Aujourd'hui pour 92 % des points d'eau surveillés en France, la présence de pesticides est avérée. En 2012, d'après l'Agence de l'eau de notre bassin, 95% des stations de rivière détectaient au moins une molécule phytosanitaire. 
Quand on fait des mesures dans l'air on trouve aussi des phytosanitaires. La présentation de l'étude de l'ORAMIP en avril 2016 nous a bien démontré la présence de molécules tant sur en zo
ne de grandes cultures de la Haute-Garonne qu'en zone urbaine dans le Gers. En zone de grandes cultures, le panel de molécules présentes étant plus large et les concentrations jusqu'à 3 fois plus fortes. De même l'étude de l'ORAMIP en 2013 à Douelle, au cœur du bassin viticole lotois, avait été probante quant à la présence de phytosanitaires dans l'air au cœur même du village, les mesures se déroulant dans la cour de l'école primaire.

Les effets sanitaires ne peuvent être sous estimés.


Rappelons que les effets sanitaires des phytosanitaires, même si nous savons pas tout, ont été caractérisés dans le cadre d'une expertise collective de l'INSERM**  (juin 2013) : on peut y lire « D'après les données de la littérature scientifique internationale publiées au cours des 30 dernières années et analysées par ces experts, il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l'adulte : la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). Par ailleurs, les expositions aux pesticides intervenant au cours des périodes prénatales et périnatale ainsi que lors la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l'enfant. »

Il est temps d'agir !


Pour José Cambou, Vice-présidente de FNE Midi-Pyrénées « Nous attendons du Gouvernement des décisions à la hauteur des enjeux de santé publique. » Comme le rappelle Denez L'Hostis, président de FNE « La loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt avait commencé à prendre en compte les personnes les plus vulnérables (crèches, hôpitaux, maisons de retraite…) pour les épandages de pesticides. Là, il s'agit enfin de protéger toute la population, à commencer par celle des agriculteurs et de leurs familles qui sont les premières victimes, et de restaurer ces règles minimales de protection de notre environnement. Il n'est plus l'heure de tergiverser sur ces questions ! »

 

*https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000425570

**http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm


Contact :

Contact presse : Hervé Hourcade ou 05.34.31.97.54

 

http://www.fne-midipyrenees.fr/fne-midi-pyrenees-interpelle-le-gouvernement_7-actu_459.php

 

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 15:15
Extrait du dossier en consultation sur le site de la préfecture

Extrait du dossier en consultation sur le site de la préfecture

 

Les déchets dangereux

du Grand Paris

il faut bien les mettre quelque part !

 

Pourquoi ne pas venir les  trier  et les regrouper au bord de la Forêt Régionale de Montgé en Goële où des familles avec enfants en bas âge se promènent.

 

 

On ne va toute de même pas implanter cette activité polluante dans l’Ouest Parisien, au bord de la forêt de Rambouillet !

 

 

Là-bas, au nord ouest 77, ils sont habitués à recevoir des ordures, la carrière Knauf voisine de St Soupplets remplit ses trous avec des déchets et à côté à Monthyon il y a l’incinérateur d’ordures ménagères qui « traite » les déchets d’une partie du secteur, sans oublier la décharge de déchets ultimes située sur la même commune.

 

 

Pour en revenir au projet Colas, il s’agit entre autres :

Du démantèlement des anciens wagons ferroviaires… (désamiantage, dépollution, découpe…), environ 100 unités par an.

D’une installation de tri, transit, regroupement de déchets dangereux (déchets d’amiante lié) et déchets non dangereux du BTP… environ 60 000 tonnes par an.

 

 

Et puis les déchets

ça peut rapporter gros

 

 

Marchemoret et Montgé en Goële

deux communes

financièrement aux aboies ?

 

 

Comme le dit Jean-Louis Durand, le maire de Marchemoret, président de la communauté de commune Plaines et Monts de France,  cette communauté vient de perdre 95 % de ses recettes fiscales suite à une décision de l’ Etat de l’amputer des 17 communes les plus riches.

 

Une décision de l’Etat

peut-être bien moins anodine

qu’il n’y paraît ?

 

En effet mettre à genoux financièrement certaines communes rurales va les obliger à chercher des financements pour boucler leur budget.

 

Le choix le plus facile serait d’accepter dans leur environnement des activités très polluantes et  les déchets du Grand Paris dont personne ne veut, contre par exemple  une convention financière signée avec les industriels.

 

 

 

 

Parisien dans le Parisien 77 :

 

Plaines et Monts de France : « On a perdu 95 % de nos recettes fiscales »

Sébastien Roselé|31 octobre 2016,

Dammartin-en-Goële, mardi. Jean-Louis Durand (LR), président de la communauté de communes Plaines et Monts de France, dresse un bilan de la collectivité amputée de 17 de ses membres les plus riches. LP/S.R.

 

En janvier, la communauté de communes Plaines et Monts de France (CCPMF) a perdu dix-sept de ses communes les plus riches, rattachées à l’agglomération du Grand Roissy (Val-d’Oise). Jean-Louis Durand (LR), le président de cette CCPMF réduite à vingt communes….

 

http://www.leparisien.fr/dammartin-en-goele-77230/plaines-et-monts-de-france-on-a-perdu-95-de-nos-recettes-fiscales-31-10-2016-6273222.php

 

 

 

Pour aller plus loin, consultez le dossier :

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/23507/187179/file/R%C3%A9sume%20non%20technique%20-%20Etude%20de%20danger%20.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/23506/187175/file/R%C3%A9sum%C3%A9%20non%20technique.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/23151/184575/file/28%2009%202016%20%20avis%20de%20l'AE.pdf

 

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6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 10:34
Ru des Grues, affluent de la Beuvronne dans la traversée de Souilly

Ru des Grues, affluent de la Beuvronne dans la traversée de Souilly

 

Bonnet d’âne
 pour la Seine et Marne 

 

Classée 95ème sur 96
 pour la qualité de son eau
 dans
le palmarès de l’écologie 2016 en France (1)
Pour extrait :
« Qualité de l'eau

Notre calcul se base sur la qualité de l'eau de consommation (vis-à-vis de la présence ou non de nitrates), sur la qualité des eaux de baignade et sur celle du milieu naturel : concentration moyenne en pesticides des eaux souterraines, teneur moyenne des cours d'eau en phosphates, moyenne des notes de l'indice poissons rivière, calculé par l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques). »
 

Sources : ministères de la Santé et de l'Écologie, Agences de l'Eau.

 

 

 

(1) Palmarès de l’écologie 2016 en France paru sur le site « La Vie »

 http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/palmares-ecologie-2016/palmares-de-l-ecologie-2016-en-france-24-10-2016-77166_855.php

 

 

 

Paru sur le site Sénart Citoyens :

 

La Seine-et-Marne cancre de l’écologie ?

 

Le "poumon vert de l’Ile-de-France" se retrouve en 84e position en 2015, et en 80e position pour 2016 sur les 96 départements métropolitains

Ce classement, qui a vu le jour en 2007, prend en compte huit critères. Pour chacun d’entre eux, le département a reçu une note sur 20.
Et c’est la moyenne de toutes ces notes qui a permis d’obtenir le classement final.

Catégorie par catégorie, voici le détail des classements de la Seine-et-Marne par rapport aux autres départements français.


 

  • Qualité de l’air 84e/96 en 2015 84e/96 en 2016
  • Qualité de l’eau90e/96 en 2015 95e/96 en 2016
  • Gestion des déchets 75e/96 en 2015 87e/96 en 2016
  • Nombre d’établissements qui pratiquent la vente directe, bio et/ou équitable,  autrement dit « durable » 8e/96 en 2015 39e/96 en 2016
  • Protection de la biodiversité20e/96 en 2015 9e/96 en 2016
  • Place de l’agriculture biologique96e/96 en 2015 94e/96 en 2016
  • Place des énergies renouvelables : 75e/96 49e/96 en 2016
  • Inscription dans la démarche Agenda 21 (un outil issu de la conférence de Rio de 1992 et qui regroupe les politiques locales de développement durable pour le XXIe siècle) 7e/96 en 2015 -21e/96 en 2016


Et pour l'Ile-de-France en 2016

  • Essonne : 59e/96
  • Val-de-Marne : 95e/96
  • Seine-saint-Denis : 80e/96
  • Hauts-de Seine : 88e/96
  • Paris : 76e/96
  • Val-d'Oise : 86e/96
  • Yvelines : 83e/96

Carte nationnale interactive ici >>
 

  1. La Loire-Atlantique, mais seulement 78ème sur la qualité de l'eau
  2. La Gironde, 1er sur l'agriculture biologique, agenda 21 et consommation durable
  3. Le Morbihan et l'Hérault


Article et interviews de Isoline Millot, Conseillère départementale et de Jane Buisson, Présidente de Nature Environnement 77 à lire sur Le Parisien.fr - ici >>

 

 

Publié par Le  

http://ecoinfo77.blogspot.fr/2015/12/la-seine-et-marne-cancre-de-lecologie.html

 

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 14:38

 

 

Les Yvelines

 un département qui envoie ses ordures chez les autres

 le centre d’épuration d’Achères

déverse ses déchets de boues de station d’épuration

 chargés

 de métaux lourds (cadmium, nickel, plomb, cuivre...)

 et de PCB

sur les champs de

Seine et Marne

 

C’est Jacques Barthélémy (1), préfet de Seine et Marne qui a autorisé en 2006 et pour 12 ans le déversement des boues de la station d’épuration des Yvelines (Achères) sur les terres agricoles du 77 (AP 06/DAIDD/E/015).

Après avoir quitté la Seine et Marne Jacques Barthélémy obtiendra une importante promotion, il deviendra préfet de la région Franche Comté.

 

Aujourd’hui l’arrêté préfectoral vient à expiration et le centre d’épuration d’Achères demande une nouvelle autorisation de 10 ans  pour déverser ses déchets (boues) de station d’épuration sur nos espaces agricoles du bassin versant Beuvronne à Dammartin-en Goële, Juilly, Montgé en Goële, St Mard et  Thieux.

 

 

 

Les déchets ça peu rapporter gros !

 

 

Combien perçoivent les agriculteurs de ces 5 communes qui ont accepté « d’accueillir » ces déchets  chargés de métaux lourds sur leurs terres agricoles ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Pour le savoir

 nous vous conseillons de vous rapprocher

de la Chambre d’Agriculture du 77

 

 

 

 

 

Vous trouverez ci-dessous la liste des communes de Seine et Marne autorisées à recevoir  les boues d'Achères :

ACHERES LA FORET, AMPONVILLE, BEAUMONT DU GATINAIS, BOMBON, BRANSLES, LA CHAPELLE LA REINE, CHÂTEAU LANDON, EGREVILLE, LE VAUDOUE, BELLOT, CHAMBRY, CHAMIGNY, CHANGIS SUR MARNE, COCHEREL, CONGIS SUR THEROUANNE, COULOMBS EN VALOIS, CROUY SUR OURCQ, DAMMARTIN EN GOELE, DHUISY, ETREPILLY, LA FERTE SOUS JOUARRE, LA HAUTE MAISON, JAIGNES, JOUARRE, JUILLY, MARCILLY, MAY EN MULTIEN, MONTENILS, MONTGE EN GOELE, OISSERY, PIERRE LEVEE, LE PLESSIS PLACY, POINCY, PUISIEUX, SAINT GERMAIN SOUS DOUE, SAINT MARD, SAINT PATHUS, SAINT SOUPPLETS, SEPT SORTS, TANCROU, THIEUX, TROCY EN MULTIEN, USSY SUR MARNE, VARREDDES, VENDREST, VINCY MANŒUVRE, LA CHAPELLE GAUTHIER, FONTENAILLES, GRANDPUITS BAILLY CARROIS, LA CHAPELLE MOUTILS, LA CHAPELLE SAINT SULPICE, LA FERTE GAUCHER, CHOISY EN BRIE, FONTAINS, JOUY SUR MORIN, MAISON ROUGE, MEILLERAY, MONTOLIVET, NANGIS, SANCY LES PROVINS, SOURDUN, SAINT BARTHELEMY, SAINT MARTIN DES CHAMPS, SAINT MARTIN DU BOSCHET, VULAINES LES PROVINS

 

(1) http://adenca.over-blog.com/article-jacques-lucien-prefet-de-seine-et-marne-du-9-2-2004-au-3-7-2007-124572784.html

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/08/les-yvelines-un-departement-qui-envoie-ses-ordures-chez-les-autres-le-centre-d-epuration-d-acheres-deverse-ses-dechets-de-boues-de-s

 

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 13:48

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Zero Waste France 

 

Réforme de l'autorisation environnementale unique:attention au piège !

 

 

Le Gouvernement réforme l’autorisation environnementale (unique),  passage obligé de tout projet industriel. Zero Waste France salue l’effort de clarification du droit mais dénonce fermement certaines régressions de règles protectrices de l’environnement, comme le raccourcissement du délai de recours en justice. Une consultation est en cours jusqu’à la fin du mois d’octobre sur le site du Ministère de l’environnement.

 

 

DÉLAI DE RECOURS RACCOURCI : REGRETTABLE ET CONTRE PRODUCTIF

Zero Waste France dénonce en particulier la réduction du délai de recours contre les autorisations environnementales à seulement quatre mois (contre un an à l’heure actuelle).  “Une telle proposition est stigmatisante pour les associations citoyennes : en faisant cela, le Gouvernement se trompe de débat et de cible, et pourrait provoquer le dépôt de plus de recours, à titre conservatoire” explique Thibault Turchet, responsable des affaires juridiques et du contentieux à Zero Waste France et avocat de formation. Une question sur le respect du droit au recours se pose, ainsi qu’au regard du principe de non régression créé par la loi biodiversité.

 

MAINTENIR LE DIALOGUE AUTOUR DES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES

La rapidité de la mise en service des installations industrielles ne doit pas être le seul point d’attention du Gouvernement : le suivi de ces installations et le maintien du dialogue avec les parties prenantes est essentiel tout au long du fonctionnement des industries. Les Commissions de suivi de site avaient pour objectif l’accès à l’information et la structuration du dialogue : les retours de terrain font pourtant état de grandes difficultés dans la prise en compte de l’avis des riverains et associations, de la part de certains maîtres d’ouvrages et Préfets. Une réforme des commissions de suivi de site sera nécessaire dans un avenir proche.

 

 

PRÉSERVER LA QUALITÉ ET LE PROGRÈS DES RÈGLES DE DROIT

Enfin, sur le plan de la qualité du droit, Zero Waste France attire l’attention du Gouvernement sur l’usage récurrent de mots juridiquement problématiques, peu en phase avec la simplification attendue (« notamment », « au minimum », « en fonction »...).

De manière plus générale, en tant qu’association agréée pour la protection de l’environnement et participant à de nombreuses procédures de dialogue environnemental directement ou avec des associations locales, Zero Waste France s’inquiète de la multiplication des réformes du droit de l’environnement par ordonnance, après celle de l’étude d’impact et du dialogue environnemental rien qu’en 2016.

 

 

https://www.zerowastefrance.org/fr/articles/304-reforme-de-l-autorisation-environnementale-unique-attention-au-piege

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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 13:36
Vue sur Villeparisis et l'usine Placoplatre de Vaujours

Vue sur Villeparisis et l'usine Placoplatre de Vaujours

 On entend peu d’élus
du nord-ouest 77
évoquer ce dossier

 

Certains même comme à Claye-Souilly souhaitent implanter une piste BMX,  qui sera fréquentée par des enfants, près d’une décharge !
Si on parlait d'ADP Roissy dont les avions survolent cette zone et polluent notre air.
Si on parlait de Mitry-Mory, du terrain de rugby situé près d’une usine à bitume ou des nombreuses écoles primaires de cette commune implantées en bordure de la plus importante zone industrielle de l’Ile de France, sans oublier les enfants de l’école primaire du village rural de Compans.

 

Si on parlait aussi des écoles primaires construites au bord des champs où sont épandus des pesticides : St Mesmes, Fresnes sur Marne……
On pourrait  citer également le cas de Villeparisis dont certaines écoles primaires sont situées à proximité de l’usine Placoplatre de Vaujours, 4ème plus important émetteur de poussières d’IDF, ou ces écoles proches de Sita Villeparisis, la plus importante décharge de déchets dangereux de France
Pourrait être cité également le projet de carrière à ciel ouvert sur l’ancien site du CEA : le Fort de Vaujours, à proximité des écoles primaires de Courtry, Coubron, Vaujours, Villeparisis…. et proche de l’Ecole Fénelon qui scolarise près de 2000 enfants de la maternelle au lycée.
.....

 

 

 

Paru dans l’OBS :
Pollution: 300 millions d'enfants respirent de l'air toxique

 

Washington (AFP) - Quelque 300 millions d'enfants dans le monde, soit un sur sept, vivent dans un endroit où la pollution de l'air extérieur excède jusqu'à six fois les normes internationales, contribuant dans une large mesure à la mortalité infantile, selon un rapport de l'Unicef publié lundi.

Cette nouvelle étude du Fonds des Nations unies pour l'enfance paraît une semaine avant le début de la conférence de l'ONU sur le climat, la COP22, qui doit se tenir à Marrakech au Maroc du 7 au 18 novembre.

L'Unicef saisira cette occasion pour lancer un appel aux dirigeants mondiaux pour qu'ils agissent sans attendre pour réduire la pollution atmosphérique dans leur pays.

"La pollution de l'air contribue de façon importante à la mortalité de quelque 600.000 enfants de moins de cinq ans annuellement et menace la vie et l'avenir de millions d'autres", déplore le Directeur général de l'Unicef, Anthony Lake.

 

"Les substances polluantes, non seulement endommagent les poumons des enfants mais elles peuvent aussi franchir la barrière protectrice du cerveau et endommager irrémédiablement leur développement cérébral, compromettant leur avenir", ajoute-t-il, avant de souligner qu'"aucune société ne peut se permettre d'ignorer la pollution".

 

En s'appuyant sur l'imagerie satellite, cette étude montre qu'environ deux milliards d'enfants vivent dans des pays où la pollution atmosphérique résultant des émissions des véhicules, de l'utilisation intensive de carburants fossiles, de la poussière et de l'incinération des déchets, surpasse les normes acceptables de qualité de l'air établies par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)…..

 

- Mieux protéger les enfants -

Les enfants en bas âge sont plus sensibles que les adultes à la pollution car leurs poumons, leur cerveau et leur système immunitaire ne sont pas encore complètement formés et leurs voies respiratoires sont aussi plus perméables.

Les jeunes enfants respirent également plus vite que les adultes et aspirent plus d'air relativement à leur masse corporelle….

 

L'agence préconise également que les sources de pollution comme les usines ne se trouvent pas à proximité des écoles et des terrains de jeu. Et souligne aussi qu'une meilleure gestion des déchets peut réduire la quantité de détritus brûlés dans les collectivités…

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161031.AFP0743/pollution-300-millions-d-enfants-respirent-de-l-air-toxique.html

 

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