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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 19:04
DROIT & DÉMOCRATIE 
Pétition : interdisons l'épandage de pesticides à côté des habitations

Avec France Nature Environnement, exigez le droit de vivre #LoinDesPesticides : signez la pétition pour interdire les épandages à proximité de nos habitations.

Se détendre en famille dans son jardin, respirer l'air frais de la campagne… puis être aspergé d'unpesticide qui pique les yeux et gratte la gorge. Cette situation, des milliers de Français·es l'ont déjà vécue car ils et elles vivent à côté de champs traités. Aucune distance minimale ne les sépare de ces traitements et pourtant...

Pourtant, l’utilisation de pesticides est à la hausse depuis plus de 10 ans en France (+12,4 %) et les preuves de leurs impacts toxiques sur la santé ne cessent de s’accumuler.

Pourtant, une étude récente de France Nature Environnement Tarn et Garonne, organisée par un ancien chef de service en hématologie, révèle que, sur les deux communes de l'enquête, les riverains de vergers ont davantage de cancers que la moyenne nationale.

Pourtant, le scandale du métam-sodium, pesticide hautement toxique, a conduit récemment à l'intoxication de 80 personnes près d'Angers.

Pourtant, il est attesté que les agriculteurs et agricultrices épandant des pesticides ont davantage de risques de développer certaines pathologies cancéreuses ou neurologiques telles que la maladie de Parkinson.

Pourtant, des centaines de milliers de personnes ont rejoint l'Appel des coquelicots pour demander une sortie rapide des pesticides.

Il est temps d'exiger le droit de vivre #LoinDesPesticides : signez la pétition pour que soient enfin définies des Zones de Non Traitement de pesticides à proximité des habitations qui permettent réellement de protéger la santé des voisin·es des parcelles traitées.

lien pour signer la pétition :

https://www.fne.asso.fr/node/514362

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9 août 2019 5 09 /08 /août /2019 15:17

 

pARU SUR LE SITE nOVETHIC :
LA MORT DU MAIRE DE SIGNES, JEAN-MATHIEU MICHEL, MET EN LUMIÈRE LA PERSISTANCE DES DÉCHARGES SAUVAGES EN FRANCE

On les pensait presque disparu, mais non ! La mort du maire de Signes Jean-Mathieu Michel, lundi 5 août, a mis en lumière le problème des décharges sauvages dans le Var et ailleurs en France, un phénomène face auquel communes, associations et riverains semblent démunis.

En France, il existe encore de nombreuses décharges sauvages mais il y a peu de données.
CC0

"Mourir pour des gravats... C'est dingue, mais c'est avant qu'il fallait s'exciter", accuse un viticulteur du Castellet auprès de l'AFP, après le décès de Jean-Mathieu Michel, renversé par une camionnette qui tentait de déposer des déchets à la sauvette. Car dans ce village du Var voisin de Signes, où des norias de camions viennent déverser les déchets du BTP, on est bien placé pour parler de ces décharges officieuses.

"Ici, ce sont un million de tonnes de déchets qui ont été amenés depuis plus de 30 ans, sur un terrain privé. Certains jours on voyait passer jusqu'à 100 camions. Mais tout le monde fait la politique de l'autruche", accuse ce vigneron, sous le sceau de l'anonymat. "Cette décharge, elle nous mange des terres de l'AOC Bandol depuis le début des années 1990. Et sans autorisation, à notre connaissance", assure Michel Bronzo, vice-président de l'association des vins de Bandol.

Face à cette situation, l'AOC a dû se résoudre à une décision radicale : déclasser les 20 hectares de terrain concernés, au cas où un jour des vignes y seraient plantées. "L'image de nos vins était en jeu. Nous ne pouvions plus attendre éternellement, ça fait 30 ans que ça dure, et ça continue toujours !", a regretté auprès de l'AFP Christine de Salvo, vice-présidente de la chambre d'agriculture du Var et présidente d'une coopérative viticole à La Cadière d'Azur.

Des rejets organisés

Marc Martin-Escoffier, propriétaire du terrain, rejette en bloc ces accusations : "J'ai toutes les autorisations de la Dreal", la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, a-t-il assuré à l'AFP, en affirmant que ce qu'il reçoit sur son terrain est seulement de la terre de remblais.

Selon Henri Bonhomme, président de l'Union départementale du Var pour la sauvegarde de la vie et de la nature, le problème est en fait double : "Il y a ces rejets organisés, structurés, par des entreprises du BTP, petites ou moyennes, qui s'arrangent auprès de propriétaires privés pour déverser leurs déchets à moindre coût. Et ces particuliers ou artisans qui déchargent n'importe où, au bord des routes, à la sauvette. Et là c'est encore plus difficile de se battre".

La mort du maire de Signes illustre ce deuxième phénomène. Mais la question la plus grave est bien celle de ces décharges sauvages, sur des terrains privés, qui permettent de contourner les déchetteries officielles, où le dépôt de la tonne gravats coûte au minimum 10 euros. Quant au montant des amendes, il est trop peu dissuasif pour enrayer le phénomène. Un PV de classe 5 pour "grande pollution avérée et volontaire" s'élève à 1 500 euros.

Manque de données

Si on concède à la préfecture du Var que le problème est d'importance, on souligne que ce phénomène n'est pas propre au Var, un département où le BTP génère environ 2,5 millions de tonnes de déchets inertes, sur environ 250 millions de tonnes en France.

Mais aucun chiffre n'est disponible pour évaluer le nombre de ces décharges sauvages dans le département, ni le volume des déchets concernés. Quant aux procédures judiciaires, elles peuvent durer des années, comme dans le cas du Castellet ou de ces terrains du cap Sicié, une zone Natura 2000 sur le territoire de la commune de Six-Fours où s'entassent des millions de tonnes de déchets depuis près de 30 ans.

Pour mieux lutter contre ce phénomène, certaines communes ont mis en place des "pièges photos", comme dans l'agglomération de Draguignan, afin de tenter de prendre les délinquants sur le fait, en relevant leur plaque d'immatriculation. "Ce sont des appareils photos à déclenchement automatique. Nous en avons distribué environ 250 en trois ans aux 23 communes", a expliqué à l'AFP Jérôme Brelurut, responsable de la prévention et de la gestion des déchets de l'agglomération Dracénie Provence Verdon. Et les résultats sont là: "En trois ans, nous avons pu dresser 1 600 PV pour dépôt sauvage. Et nous constatons une baisse énorme de cette délinquance", assure-t-il.

La rédaction avec AFP

 

 

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/la-mort-du-maire-de-signes-jean-mathieu-michel-met-en-lumiere-la-persistance-des-decharges-sauvages-en-france-147587.html

 

 

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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 10:51
Paru sur le site Plein Champ.com 
Sécheresse : crispations autour de la méthanisation
 
Adèle Magnard
Sécheresse : crispations autour de la méthanisation

Plusieurs syndicats s’insurgent de l’utilisation du fourrage pour alimenter les méthaniseurs en cette période de sécheresse. Dans un communiqué du 1er août, la Confédération paysanne demande la publication « rapide » d’un décret visant à interdire cette pratique.

 

Face au manque criant de fourrage, le gouvernement n’a pas pris de mesures coercitives quant à l’utilisation de cultures pour alimenter les méthaniseurs. C’est ce que regrettent la Confédération paysanne, la Coordination rurale et le Modef. Sur le site du ministère de l’Agriculture, en date du 26 juillet, on peut lire : « Certains agriculteurs ont tendance à broyer les pailles pour les méthaniser car cette pratique permet de créer de l’énergie pour l’exploitation de leur ferme. Le ministre les appelle plutôt à utiliser ces pailles directement pour les litières des animaux étant donné le contexte de sécheresse ». Une réponse qui laisse la Coordination rurale « dubitative ». Le 24 juillet, le syndicat alertait dans un communiqué : « Comme l’an dernier, le prix des fourrages va s’envoler, même si le Ministre demande de limiter les incorporations de paille dans les méthaniseurs ».

 

Interdire en toutes saisons ? 

« Le MODEF demande l’interdiction des cultures agricoles dédiées à la méthanisation et également une interdiction du broyage de paille et de maïs dans tout le territoire français. Les pouvoirs publics doivent agir pour compenser les pertes importantes dans tous les secteurs », a requis de son côté le Modef le 23 juillet. 

 

Dans un communiqué du 1eraoût, la Confédération paysanne demande elle aussi l’interdiction d’approvisionner les méthaniseurs avec du fourrage ainsi que « la publication rapide d’un décret pour permettre aux préfets de mettre en œuvre cette interdiction ». La Conf’ est de loin la plus critique sur la pratique de la méthanisation, même hors période de sécheresse. « Les avantages de la méthanisation sont loin d'être avérés, mais les dérives sont déjà bien présentes : détournement de l'usage alimentaire des terres, accaparement des subventions publiques, spéculation foncière, pollutions, épuisement de la matière organique des sols, etc. », alerte-t-elle.

 

Et de pointer des exemples de ces dérives : « Ici un entrepreneur presse et achète la paille à un prix plus élevé que celui auquel les éleveurs et les éleveuses l’achetaient. Là du maïs vendu à 3000 euros l'hectare sur pied ou encore des exploitations céréalières qui vendent la moitié de leur récolte à des fins de méthanisation ». Le syndicat fait aussi savoir qu’un amendement visant à limiter l’alimentation des méthaniseurs par des cultures en toute saison était présent dans le projet de loi « Energie Climat », voté le 25 juillet en commission mixte paritaire. Cet amendement « n’a pas été voté », regrette la Conf’. 

 

Publié par ADÈLE MAGNARD

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7 août 2019 3 07 /08 /août /2019 11:29

 

 

article paru dans le journal de l'environnement :

 

Enfants de Salsigne: le bilan s’alourdit

Le 26 juillet 2019 par Romain Loury

 

Salsigne, un site pollué pour longtemps 

Salsigne, un site pollué pour longtemps
DR

Dans la vallée de l’Orbiel (Aude), frappée par de fortes inondations en octobre, le nombre d’enfants contaminés par l’arsenic ne cesse d’augmenter: près de deux enfants sur trois en présentent des taux anormalement élevés, selon les derniers résultats disponibles. En cause, l’héritage désastreux de la mine de Salsigne.

 

Fermé en 2004, le site minier de Salsigne, qui a été la plus importante mine d’or de France, est aussi l’un des plus pollués. Notamment à l’arsenic, qui abonde dans les 11,6 millions de tonnes de résidus miniers pollués. Si ces déchets ont été stockés sur plusieurs sites, ceux-ci connaissent d’importants problèmes d’étanchéité, nécessitant des travaux de réfection.

 

Outre une fuite continue d’arsenic dans les eaux, jusque dans la rivière Orbiel, la région a été la proie, entre les 14 et 15 octobre 2018, d’importantes inondations, à l’origine de 14 morts sur le département. Si la Dreal[i] Occitanie assure qu’elles n’ont pas eu de conséquence importante, les riverains craignent au contraire une surcontamination. Cette divergence de vue s’inscrit dans un litige au long cours, opposant la population à des autorités accusées d’avoir longtemps nié le risque, peu enclines à reconnaître leur responsabilité.

 

PREMIERS CAS RÉVÉLÉS EN JUIN

En juin, les cas de trois enfants présentant une forte contamination à l’arsenic étaient rendus publics. Scolarisés à Mas-Cabardès et Lastours, ces trois garçons, âgés de 4, 7 et 9 ans, présentaient des taux urinaires compris entre 12 et 20 microgrammes d’arsenic par gramme (µg/g) de créatinine. Bien au-delà de la valeur biologique d’interprétation de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), fixée à 9 µg/g, qui correspond au 95ème percentile en population générale[ii].

Suite à cette première alerte, l’agence régionale de santé (ARS) Occitanie s’est d’emblée voulue rassurante, appelant les parents concernés à refaire un test deux mois plus tard –et s’engageant à couvrir les frais, qui peuvent s’élever jusqu’à 80 euros le dosage.

 

Or le nombre de cas ne cesse de s’élever. Selon un bilan établi vendredi 26 juillet pour Lastours et Mas-Cabardès, 15 enfants sur 25 présentent un taux d’arsenic supérieur à 9 µg/g, 3 autres un taux égal à 9 µg/g. Chez trois enfants (deux âgés de 3 ans, un de 7 ans), il s’élève même à 36, 36 et 35 µg/g!

 

Sur ces 25 enfants, seuls deux n’ont pas l’âge d’être scolarisés. Quant aux 23 autres, ils fréquentent soit l’école de Lastours, pour ceux allant en maternelle ou en CP, soit celle de Mas-Cabardès, pour la classe d’âge allant du CE1 au CM2. A elles deux, ces écoles comptent un total de 40 élèves -17 d’entre eux n’ont donc pas encore été testés.

 

Egalement touchée par le phénomène, la commune de Conques-sur-Orbiel: selon un bilan récent, 13 enfants sur les 23 analysés présentent des valeurs urinaires supérieures ou égales à 9 µg/g de créatinine. Ce qui, sur l’ensemble des trois communes, porte le total à 31 enfants au-dessus du seuil de 9 µg/g sur les 48 analysés, soit près de deux enfants sur trois.

 

FORTE CONTAMINATION D’UNE COUR D’ÉCOLE

Si la source de la contamination n’est pas connue avec certitude, des analyses menées dans la cour de l’école de Lastours, submergée par les inondations, ont révélé une contamination allant jusqu’à 800 µg d’arsenic par gramme de sol. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a aussi procédé à des prélèvements, dont l’analyse donnera lieu, en fin d’année, à une analyse sanitaire de l’ARS.

 

Contacté par le JDLE, le maire de Lastours, Max Brail, indique avoir rapidement entrepris des travaux de décontamination dans la cour de l’école, en «décapant 25 centimètres de sol», puis en plaçant un goudron provisoire –qui sera ensuite remplacé par un enrobé lavable à jet haute pression, ajoute-t-il[iii].

 

Face à cette menace chimique, une pétition, signée par plus de 1.300 personnes vendredi 26 juillet, circule sur Internet, appelant «le président de la république ainsi que l’ensemble des représentants de l’Etat à faire valoir le principe de précaution en ouvrant une école provisoire hors zone potentiellement polluée dès le 2 décembre prochain».

 

LA VERSE DE NARTAU MISE EN CAUSE

 

La demande excède Max Brail[iv], qui souhaite «éradiquer la cause» en débarrassant la verse de Nartau de ses déchets. Située à 2 kilomètres en amont de l’école de Lastours, cette pente fortement inclinée surplombe le Grésillou, un ruisseau se déversant dans l’Orbiel. De nombreux riverains estiment qu’elle a été fortement déstabilisée lors des inondations, ce qui serait la cause de la contamination de l’école.

 

Contactée par le JDLE, une mère d’élèves de Lastours déplore par ailleurs le fait que les analyses du BRGM ne porteront que sur l’arsenic total, sans spéciation des différentes formes chimiques -ce qui aurait permis de déterminer s’il s’agissait d’un arsenic ‘naturel’ ou provenant de déchets miniers. Certes, l’analyse aurait été plus coûteuse, mais elle aurait «permis de savoir contre qui se retourner», regrette-t-elle.

 

Sans mâcher ses mots, Max Brail dénonce quant à lui «un mépris intolérable» de la part des autorités, ARS et BRGM compris. Après diverses sollicitations adressées au gouvernement, la sénatrice Gisèle Jourda (PS, Aude), qui alerte depuis plusieurs mois sur la situation environnementale et sanitaire de la vallée de l’Orbiel, n’a à ce jour toujours pas obtenu de réponse.

 


[i] Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement

[ii] Ce qui signifie que 95% de la population générale se situe en-dessous de 9 µg/g, et 5% au-dessus.

[iii] Avant la mise en place du goudron provisoire, le sol contaminé par l’arsenic avait été remplacé par des gravillons, qui étaient eux-mêmes très chargés en plomb.

[iv] Contactée par le JDLE, une mère d’élèves de Lastours précise que l’idée de déplacer l’école émane de parents de Conques-sur-Orbiel, et non de ceux de Lastours.

 

 http://www.journaldelenvironnement.net/article/enfants-de-salsigne-le-bilan-s-alourdit,98782?xtor=EPR-9#email=aleflo@club-internet.fr

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6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 10:42

 

Paru sur le site de l'association Robin des Bois :

 

 
 
5 août 2019
 
 
Robin des Bois
 
 
Paris Plomb
 
 
Le plomb tournoie autour de la cathédrale. Les poussières s’envolent depuis leurs nids de pierre et les 4000 tubes de l’échafaudage qui s’adossaient à la flèche effondrée. Le plomb est partout et il n’est affiché nulle part. Les alentours de la cathédrale sont devenus des lieux culte de l’insanité à l'exemple de la rue du Cloître-Notre-Dame. Le chantier est suspendu mais dans la rue, le business continue. Les micro et nano particules de plomb qui dégringolent des clochetons, des statues et des pinacles sont réputées être bloquées par une palissade. A Paris, depuis le 15 avril au soir, il y a du Tchernobyl dans l’air au niveau de l’information.

La doctrine générale impulsée par la Loi de modernisation de la sécurité civile signée en 2004 par 11 ministres dont le ministre de la Culture est de prendre de vitesse les catastrophes. Après l’incendie de Notre-Dame et la fusion à échelle industrielle du plomb, c’est le sur place ou la course de lenteur et les cachotteries qui se sont imposés. Pendant ce temps, les troupeaux de poussières de plomb sont partis en divagation sur les toitures, les trottoirs, les chaussées, les jardins publics et privés et dans la Seine. Les circulations routières et piétonnières sont des vecteurs de dissémination du plomb.

Les pouvoirs publics et la mairie de Paris mettent en avant pour se disculper « des trous dans la raquette de la réglementation ». En fait de trous, il s’agit de trous de mémoire. Dès 1932, le British Medical Journal a dénoncé « la lente, subtile et insidieuse saturation du métabolisme par des doses infinitésimales de plomb prolongée sur une longue période de temps ». Il est aujourd’hui admis qu’à partir de 12 µg de plomb/l de sang, un enfant est susceptible de perdre une partie de ses capacités d’apprentissage de la lecture, de la mémoire et de la conversation et qu’à partir de 15 µg/l de sang et de 36 µg/l, les adultes peuvent être victimes de pathologies rénales et cardiovasculaires.

Il y a aussi chez le préfet de Police de Paris, des troubles de la vision et de la logique. « Il n’y a aucun danger pour la vie des uns et des autres » « Marcher sur du plomb ne présente strictement aucun risque » selon lui. Cependant, il confirme que marcher sur les poussières de plomb aboutit à ramener des poussières à l’intérieur des domiciles et que cette importation constitue pour les enfants un risque sanitaire. Monsieur le préfet de Police de Paris ne voit pas non plus sur le parvis de Notre-Dame ou sur le quai de l’Archevêché des touristes avec des enfants en bas âge s’appuyer sur les rambardes et faire une pause alimentaire sur les trottoirs toxiques.

Sous la direction du ministère de la Culture et de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, l’organisation du chantier de consolidation marche à l’envers. A côté de l’insuffisance de la formation et de la protection des salariés, les déchets toxiques retirés de la cathédrale s’entassent depuis 3 mois dans des big bags stockés sur le parvis sous des chapiteaux qui au fil du temps, des vents et de l’envol des poussières sont aussi devenus des déchets. L’élite du ministère de la Culture a longtemps déambulé sur le parvis et à l’intérieur de la cathédrale en costume cravate. Le mauvais exemple vient d’en haut.

Le diocèse de Paris lui-même a contribué à l’incohérence des propos et des démarches en organisant à l’intérieur de la cathédrale dans une chapelle miraculeusement épargnée par les poussières une messe, sans revêtir d’autres Equipements de Protection Individuelle que des casques blancs d’opérette.

Heureusement le pouvoir judiciaire garde la tête froide. La première présidente de la cour d’appel de Paris fait procéder depuis le 26 juillet à une campagne de prélèvements relative à la teneur en plomb au sein du Palais de Justice sur l’île de la Cité.
 
 
Note:
Le 26 juillet 2019, Robin des Bois a déposé plainte contre X devant le procureur du Tribunal de Grande Instance de Paris pour carences fautives dans la mise en œuvre des mesures de police générale (notamment la protection et l’information des populations et des travailleurs) ayant pour conséquence la mise en danger délibérée de la personne d’autrui et la non-assistance à personne en danger.
 
 

http://www.robindesbois.org/paris-plomb/

 

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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 11:14

 

Depuis plusieurs mois le ministère de l'écologie communique beaucoup sur les actions qu'il va faire réaliser aux inspections des installations classées, mais en même temps les effectifs n'évoluent pas, notamment en Seine et Marne la DRIEE est toujours à effectif réduit, notamment au nord 77, là où se trouve le plus grand nombre d'installations de traitements de déchets d'IDF.

 

Les agents de la DRIEE 77 doivent être remerciés pour le travail remarquable qu'ils réalisent dans de telles conditions.

 

Les associations environnementales de Seine et Marne attendent qu'Elisabeth Borne vienne à leur rencontre pour enfin les entendre.

 

 

  Extrait article Journal de l'Environnement :

 

 

Sites et sols industriels

Les défis de l’Inspection des installations classées

Le 14 mars 2019 par Valéry Laramée de Tannenberg

 

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Le ministère de la transition écologique dresse un bilan des activités de sa police de l’industrie et annonce ses priorités pour 2019 et à plus long terme.

Voilà des années que la Direction générale de la protection des risques (DGPR) du ministère de la transition écologique n’avait publié le bilan de ses activités. C’est chose faite. Ce jeudi 14 mars, la ‘police des installations classées’ est revenue sur l’année 2018 avant de présenter les prochaines priorités de son action.

Le rééquilibrage en cours entre les installations soumises à autorisation (régime A de la nomenclature) et celles soumises à simple enregistrement (régime E de la nomenclature) est en cours. L’an passé, 686 installations ‘A’ ont été autorisées, contre 571 installations ‘E’ (68 de plus qu’en 2017). «A ce rythme, dit-on à l’Hôtel de Roquelaure, l’équilibre entre les deux régimes devrait être atteint dans trois ou quatre ans.»

18.196 INSPECTIONS

Les 1.600 inspecteurs des installations classées n’ont pas chômé. L’an passé, ils ont réalisé 18.196 inspections, dont 12% ont donné lieu à des mises en demeure et moins de 3% à des sanctions administratives. Légèrement en baisse, le nombre d’inspections pourrait repartir à la hausse, notamment grâce à la mise en œuvre, l’année dernière, de l’autorisation environnementale unique. Réunissant en une procédure unique plusieurs autorisations, elle permet en principe de réduire à 9 mois un délai d’instruction qui auparavant pouvait en atteindre 14. «Evidemment, cela ne tient pas pour les dossiers éoliens, pour lesquels les contentieux restent nombreux.».....

MANQUE DE VIGILANCE

Quant au nombre d’incidents et d’accidents (1.036), il est resté stable en 2018. Pour autant, certains secteurs se sont particulièrement distingués par leur accidentologie. Dans les installations du secteur des déchets, le nombre d’accidents a plus que doublé entre 2014 et 2018. Pas encore d’explications précises pour ce pic d’événements. «On voit souvent un manque de vigilance de la part des opérateurs», estime néanmoins un responsable de la DGPR. Dans certains cas d’incendies dans des centres de stockage, les autorités pointent la présence de déchets incompatibles les uns avec les autres. L’une des conséquences de la fermeture des frontières chinoises aux déchets de plastique? Possible.

 

Quatre secteurs sous surveillance. En 2019, la DGPR s’intéressera de près aux secteurs de la gestion des déchets, à la pyrotechnie, à la pétrochimie et aux silos, où l’on oublie encore trop souvent que le respect des règles de sécurité est le meilleur moyen d’éviter les accidents.

Quoi qu’il en soit, le secteur des déchets sera particulièrement surveillé par les inspecteurs des installations classées. Des contrôles plus nombreux seront effectués chez les producteurs de déchets (y compris tertiaires et les restaurants) et les gestionnaires de sites de traitement. But de l’opération: s’assurer que des résidus recyclables ne soient pas envoyés en décharge ou à l’incinération.....

SOUS PRESSION

Les exploitants des 1.600 carrières produisant plus de 150.000 tonnes de matériaux par an doivent désormais élaborer et mettre en œuvre un plan de surveillance environnementale. Plan qui sera lu avec attention par les gendarmes de l’industrie.

......

PROGRAMME STRATÉGIQUE

La DGPR achève aussi la rédaction d’un programme stratégique définissant ses priorités pour les prochaines années. Ce programme, qui doit être publié prochainement, comprendra un renforcement de la lutte contre les cyber-menaces pesant contre les usines à risques et les infrastructures vitales (réseaux d’électricité, par exemple). «Il faut nous adapter à ces nouveaux risques», indique-t-on à l’Hôtel de Roquelaure. Devenue un sujet de préoccupation majeure, l’amélioration de la qualité de l’air constituera aussi l’un des principaux chapitres, de même que la lutte contre l’artificialisation des sols naturels.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-defis-de-l-inspection-des-installations-classees,96622?xtor=1#email=aleflo@club-internet.fr&xtor=EPR-14

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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 15:39
FORET REGIONALE DE MONTGE EN GOELE : les agents de l'AEV veillent sur vous
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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 13:33
18/6/2019 alentours de St Valéry sur Somme des coquelicots mélangés au champ d'orge

18/6/2019 alentours de St Valéry sur Somme des coquelicots mélangés au champ d'orge

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 16:04
Meaux : l’eau du robinet non-conforme aux références de qualité 5 fois en moins d’un mois !

 

 

Le site du ministère de la santé indique que l’eau du robinet fournie à Meaux et dans certaines communes de son agglomération est non-conforme aux références de qualité les 24/6- 1/7- 8/7-11/7 et 23/7/2019. https://orobnat.sante.gouv.fr

 

L’usine de Nanteuil les Meaux, fournie en eau potable près de 80 000 habitants de l’agglomération de  Meaux (Meaux, Nanteuil les Meaux,Mareuil les Meaux partiellement, Villenoy, Crégy les Meaux, Chauconin Neufmontiers, Penchard, Poincy, Trilport).

Une source d’eau qui semble bien fragile car l’usine de Nanteuil les Meaux pompe son eau dans la Marne et  n’a pas de captage de remplacement, ce qui poserait de graves problèmes en cas de pollution des eaux de la Marne.

 

 

Pas de protection de captage

par une DUP

=

Pas  de contraintes

pour les industriels et les agriculteurs

proches du captage

 

 

Un captage qui n’est toujours pas protégé par une Déclaration d’Utilité Publique alors que la loi l’oblige depuis 1992.

Pourtant l’étude d’incidence a été réalisée, un hydrogéologue agréé a rendu un rapport préconisant les servitudes sur les périmètres proposés.

 

Un dossier a été déposé par la collectivité de Meaux et est en cours d’instruction à la préfecture depuis 2011, près de 8 ans déjà.

 

Pourquoi ?

 

La préfète Béatrice Abollivier doit s’expliquer.

 

Les 80 000 habitants qui boivent cette eau du robinet ont le droit de savoir pourquoi depuis toutes ces années leur captage d’eau n’est pas protégé par une DUP, alors qu’alentours la préfecture a autorisé l’implantation d’un nombre important d’installations classées (1).

 

 

(1) Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains ...

 

 

 

 

 

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 13:15

 

Extrait de l'article par sur Reuters  :

À LA UNE

29 JUILLET 2019 / 21:06 / IL Y A 2 JOURS

Notre Dame :

Une plainte pour mise

 en danger d'autrui

 

Reuters) - L’association Robin des Bois a déposé une plainte contre X pour mise en danger d’autrui dans la gestion de la pollution au plomb qui a suivi l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, a-t-on appris lundi auprès de l’association.

La plainte, révélée par le journal Le Monde, a été déposée vendredi dernier. L’association reproche aux autorités d’avoir minimisé les risques sanitaires liés à la fonte des quelque 400 tonnes de plomb qui recouvraient la charpente de la cathédrale.

On remet en cause la démarche de l’ARS (Agence régionale de santé) qui a été tout à fait sous-dimensionnée par rapport à l’ampleur de l’enjeux sanitaires”, a dit à Reuters Jacky Bonnemains, président de Robin des Bois.

Un campagne d’affichage systématique sur les risques au plomb aurait dû être faite sur les quartiers de Notre-Dame”, a-t-il ajouté en dénonçant une communication “particulièrement opaque et volontairement parcellaires afin d’être rassurante”.

Le premier communiqué alertant les médias de la présence de plomb dans certaines zones localisées a été envoyé le 27 avril, soit douze jours après le sinistre. Ces zones, parmi lesquelles le parvis de Notre-Dame, ont été interdites au public.

Les premières recommandations ont été adressées aux riverains 28 jours après l’incendie, après la découverte de dépôts de poussières résiduelles aux abords de la cathédrale. Les résultats des tests de toxicité et de dépistage ont été publiés pour l’ensemble uniquement le 18 juillet.

Les prélèvements effectués dans les logements des alentours montrent que les niveaux constatés restent inférieurs aux seuils recommandés, tout comme les prélèvements effectués dans des lieux accueillants des enfants, dit l’ARS dans son rapport.
 

Parmi les 90 enfants chez qui un dépistage a été réalisé, 10 présentaient une plombémie (taux de plomb présent dans le sang) supérieur au seuil de vigilance, un seul présentait une plombémie supérieure au seuil de déclaration obligatoire, mais elle serait antérieure et sans-lien avec l’incendie, indique encore le rapport........

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le plomb est une substance toxique qui se diffuse dans l’organisme pour atteindre le cerveau, le foie, les reins et les os. Il est particulièrement nocif pour les enfants.

Caroline Pailliez, édité par Nicolas Delame

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1UO227-OFRTP

 

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