Ce serait sur la partie indiquée en gris que le PLU de St Pathus permettrait l'implantation de décharge ISDI c'est au niveau du rond bleu que se trouve le captage (station de pompage)
Il s’agit du captage d’eau 0154.3-1015 qui a été édifié près de la RN 330 en 1980 et qui se trouve à proximité des terrains où Jean-Benoît Pinturier a décidé de permettre l’implantation de décharge ISDI dans son dernier PLU.
C’est son homologue Jean-Louis Durand, maire de Marchémoret, qui est en charge de la protection de ce captage, depuis plus de 2 ans, en qualité de président du syndicat d’élus SMAEP de Dammartin en Goële.
Jean-Louis Durand qui est également Président de la communauté de Communes Plaines et Monts de France et Conseiller Régional d’Ile de France.
Cet élu qui cumule autant de mandats a-t-il le temps matériel nécessaire pour s'occuper de ce dossier qui inquiète les habitants de St Pathus et de Marchémoret ?
Pas de protection = pas de contraintes
Une aubaine pour les industriels du déchet et autres qui veulent s’implanter près de ce captage car ils n’ont pas d’obligation particulière puisque ce captage ne bénéficie d’aucune protection.
Pourtant l’obligation, de protéger de pollutions accidentelles les captages d’eau utilisés pour l’alimentation humaine en eau potable date de 30 ans déjà (3 janvier 1992).
Les habitants de St Pathus et Marchémoret qui boivent cette eau ne veulent pas que comme à Isles les Villenoy le préfet autorise l’implantation d’une décharge avant même que leur captage d’eau ne soit protégé.
Pour toutes informations complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher de
Jean-Louis Durand
Maire de Marchémoret
Président du SMAEP
Président de la communauté de communes Plaines et Monts de France
Pouvez-vous boire de l’eau de votre robinet ? C’est la question soulevée par la préfecture de Seine-et-Marne. Depuis plusieurs années, « et plus particulièrement de manière systématique à compter de mars 2021 », l’eau distribuée aux habitants des communes de l’UDI « Lizy-sur-Ourcq – CDC PDO » n’est pas jugée de bonne qualité.
En effet, la communauté de commune soulève des problèmes dans deux forages différents à Lizy-sur-Ourcq : celui de Tambourin, captant les nappes des alluvions (Dépôts provenant d’un transport par les eaux courantes) et celui de Le Bouchi, captant les nappes du Lutétien (calcaires) et de l’Yprésien (sables).
Les villes concernées sont Cocherel, Jaignes, Lizy-sur-Ourcq, Mary-sur-Marne, Ocquerre, Tancrou et Vendrest, soit environ 7 000 habitants.
Des teneurs en pesticides supérieures à la norme
Après de multiples analyses, les résultats sont tombés. Dans ces deux forages, les teneurs en déséthylatrazine-déisopropyl, un des métabolites pertinents de l’atrazine (pesticides), de l’eau dépassent périodiquement la limite de qualité à 0,10 microgramme par litre, définie par le Code de la santé publique.
Au cours des cinq dernières années, la teneur maximale observée dans les communes du Pays de l’Ourcq est de 0,198 microgramme par litre.
Derrière ce nom scientifique se cache un dérivé de l’atrazine, un pesticide interdit à l’utilisation depuis 2003 dans l’Union européenne. Il était notamment utilisé depuis les années 1960 dans les cultures de maïs ou encore de blé, apprécié pour son faible coût et son efficacité.
Depuis, il a été démontré, à travers plusieurs études françaises et internationales, qu’il pouvait avoir des effets néfastes sur la santé, au-dessus d’une certaine dose : moindre développement neuro-cognitif lors de la grossesse, cause de cancers de la prostate, de cancers du sein…
Ce dérivé de pesticide est encore présent dans l’eau, 20 ans après son interdiction, car l’atrazine se désagrège très lentement en de nombreuses molécules différentes.
Votre eau peut toujours se consommer
Mais pas de raison de paniquer. Si la quantité de déséthylatrazine-déisopropyl venant de Lizy-sur-Ourcq est supérieure à la limite de conformité, elle ne dépasse pas pour autant les seuils de dangerosité.
« Les teneurs de l’eau distribuée en déséthylatrazine-déisopropyl peuvent être supérieures à la limite de qualité de 0,10 microgramme par litre », rassure la préfecture. Le plus important : qu’elles restent inférieures ou égales à 0,24 microgramme par litre.
Pour la santé et l’environnement, la teneur en pesticides totaux ne doit pas dépasser 0,50 microgramme par litre. À ce stade, consommer l’eau du robinet n’est donc pas un danger pour la santé.
Des solutions à trouver
Aujourd’hui, la communauté de communes « ne dispose, dans l’immédiat, d’aucun moyen pour maintenir la distribution de l’eau conforme dans le respect des limites de qualité définies pour les pesticides », précise la préfecture de Seine-et-Marne dans un arrêté en date du 6 février 2023.
Le Pays de l’Ourcq a donc demandé une dérogation temporaire aux limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. La préfecture de Seine-et-Marne a autorisé la communauté de communes à « déroger provisoirement aux limites de qualité des eaux » pour une durée de trois ans.
Entre-temps, le Pays de l’Ourcq doit trouver des solutions pour respecter les normes en vigueur. Face à la préfecture de Seine-et-Marne, il s’est engagé à « mettre en place un suivi analytique des eaux brutes des deux forages et de l’eau distribuée au réservoir de Lizy-sur-Ourcq Beauval », « régénérer le puits de l’Yprésien afin d’augmenter le taux de dilution entre les ressources ».
Le début des travaux de régénération est prévu pour ce début d’année 2023. Enfin, la communauté de communes doit, à moyen terme, « modifier hydrauliquement l’alimentation du réseau au niveau de Lizy-sur-Ourcq centre ».
L’objectif : assurer un meilleur mélange des eaux des deux forages actuels. Les travaux consisteront en la pose d’un stabilisateur de pression et à la mise en place de sondes de niveau ou vannes altimétriques.
Si d’ici trois ans, la quantité de déséthylatrazine-déisopropy dans l’eau potable est supérieure à la norme, le Pays de l’Ourcq devra faire une nouvelle demande de dérogation auprès de la préfecture de Seine-et-Marne.
Certains d’entre eux ont appris suite aux articles parus sur notre blog que les élus projetaient d’implanter des logements sociaux en lieu et place de leurs logements ou locaux professionnels , c’est le cas notamment à Souilly de l’entreprise Hellin et de son propriétaire.
En effet le projet de PLU a été voté par les conseillers municipaux le 8/11/2022, depuis les habitants ont pu lire quelques informations dans le bulletin municipal de janvier 2023 page 30 à 33 mais il n’est pas fait état en détail « des emplacements réservés logements sociaux », ils apparaissent seulement sur le plan de zonage 2022 page 31 qu'il faut consulter avec une bonne loupe pour les trouver.
Dans un souci de transparence, il aurait peut-être été souhaitable que la commune indique les adresses exactes de ces « emplacements réservés logements sociaux » puisque depuis les réunions publiques de mai dernier certains emplacements ont été rajoutés et d’autre supprimé.
Il aurait peut-être été souhaitable également que le projet de PLU complet voté le 8/11/2022 soit mis en totalité en ligne sur le site internet de la mairie.
Les habitants du centre-ville et de Souilly attendent avec impatience les réunions de quartiers prévues avant fin mars annoncées dans le bulletin municipal de janvier 2023 page 35.
Au centre ville ces réunions devraient être organisées pour présenter, entre autres, les conclusions d’études de circulation, le maire devra, semble-t-il, expliquer comment, en rajoutant 55 logements sociaux en centre-ville dont 40 à proximité des écoles maternelle du centre et rue du Ml Joffre, la circulation automobile pourra s’améliorer et la pollution aux particules fines se réduire.
Pour en savoir plus nous vous conseillons de vous rapprocher des conseillers municipaux (présents ou représentés) qui ont voté en faveur de ce projet de PLU lors du conseil municipal du 8/11/2022.
Voici leurs noms :
Liste de la majorité municipale (Jean-Luc Servières)
Jean-Luc SERVIERES,
Julien BOUSSANGE
Séverine BROUET-HUET
Laurent JACQUIN
Benedicte DAVID-THEUNYNCK
Bruno MONTI
Emmanuel DENEUVILLE
Antoinette THIERRY,
Sébastien PERRIGAULT,
Gilles PONCELET
Véronique PLOMMET
Emmanuel ROUSSEAU
Elisabeth BOUILLENNEC
Romain LA BELLA
Loïc GABILLET
Sylvain MANDIN
Kamel AMRANI
Aline ELOIDIN
Ugo COLLONGE
Helene THIEDEY
Christine POULAIN,
Ingrid NOWAK
Helene POULET
Liste d’opposition (Tête de liste aux élections Yves Albarello)
Béatrice DOMINGUES
René OURY
Les 8 autres conseillers municipaux étaient absents.
Méthaniseur Plaine de France Energie à Marchémoret
Lors d’une inspection la DRIEAT 77 a constaté que l’exploitant du méthaniseur SAS Plaine de France Energie construisait sans autorisation une lagune déportée pour stocker ses déchets liquides sur la commune de Villeneuve sous Dammartin.
Une lagune déportée est une installation de stockage de déchets liquides de méthaniseur qui n’est pas située sur le site du méthaniseur mais en général au milieu des champs mais accessible par un chemin.
Les exploitants de méthaniseur faisant des allées et venues avec des tracteurs ou des camions pour venir stocker leurs déchets liquides sorti du méthaniseur vers la lagune déportée.
Publié le 31 octobre 2014 sur Claye-Souilly Découverte
André GODARD
Né le 27 février 1939 à Châtillon-en-Dunois (Eure et Loir) de parents très attachés à la terre.
Il est élève de l’école des garçons de Claye-Souilly puis au Collège de Lagny.
En 1972, il épouse Stanislava enseignante d’origine Polonaise, ils auront quatre enfants :
- Catherine professeur de mathématiques
- Pierre agriculteur à Claye-Souilly
- Jean professeur de gymnastique (a battu le record de France de saut à la perche de Thierry Vigneron)
- Isabellechercheur en biochimie au CNRS et aujourd'hui agricultrice bio.
Il a débuté à l’AS Chelles et Cheminots dans les années 50, il y sera formé par Pierre Duport. En 1961 il était « le premier français à lancer le poids au-dessus de 17 mètres » (record personnel 18 mètres 03), « 5 fois Champion de France du lancer du poids »,
29 fois international au poids et au disque.
Il a participé aux Championnats d’Europe à Belgrade en 1962.
Président de l’AS Chelles et Cheminots section Athlétisme de 1982 à 2002.
Puis entraîneur de lancer au club de Tremblay-en-France à partir de 2004.
Depuis 1953 il travaille la terre, il est aujourd’hui retraité, mais aide ses enfants Pierre exploitant agricole depuis de nombreuses années et Isabelle la petite dernière qui en revenue à Claye-Souilly créé une exploitation agricole bio.
D’un caractère bien trempé, la sagesse ressort de ses propos lorsqu’il parle de son métier d’agriculteur :
« Pour moi, ce n’est pas simplement un métier. C’est une façon d’envisager la vie. Je vis au rythme des saisons, du temps qu’il fait, en harmonie avec la nature ».
Nous n’oublierons pas sa sœur Lucette, élève de l’école des filles, enseignante, sportive de haut niveau dans les lancers de poids et de disque, entraîneur puis secrétaire de la section ASCC Athlétisme et juge fédéral Lancers, qui est comme lui amoureuse de la terre.
Son fils Pierre agriculteur et sa fille Isabelle agricultrice bio, sont parmi les derniers exploitants agricoles de notre commune, ilspréservent nos champs, s'ilsvenaient à disparaîtreClaye-Souillyy perdrait son âme.
C’est faute de ne pas avoir imposé le nombre de logements sociaux obligatoire aux promoteurs du Bois des Granges et d'ailleurs et pour ne pas être privé par le Préfet du droit de délivrer des permis de construire que Jean-Luc Servières doit trouver dans l’urgence des emplacements pour implanter les logements sociaux manquants.
Pour mémoire c’est Laurent Jacquin l’actuel adjoint à l’urbanisme qui a signé les permis de construire en question dans la précédente mandature.
Comme à Souilly où le maire veut implanter des logements sociaux à la place de l’entreprise Hellin qui compte 7 salariés, c’est à l’emplacement de plusieurs commerces que Jean-Luc Servières voudrait implanter des logements sociaux, rue du Maréchal Joffre, en centre ville, près de l'école des filles.
Que vont devenir ces petits commerçants et leurs salariés ?
le maire ne le dit pas
Mais le maire veut également implanter des logements sociaux, à 2 pas de l'école maternelle du centre, au 32 rue de Verdun à la place d’un pavillon où a vécu Liliane Schaff, conseillère municipale, qui a œuvré pendant de longues années pour la commune auprès du regretté maire André Darfeuille.
En face de l’école maternelle du centre, aux 8 et 10 rue du Gl Leclerc, ce sont notamment 2 maisons qui devraient être détruites pour faire place à 15 logements sociaux, ces maisons avaient été construites à l’initiative du regretté maire André Benoist pour aider des familles nombreuses a accéder à la propriété.
Que vont devenir les occupants de ces maisons ?
Le maire ne le dit pas
C’est ce secteur, près de ces 2 écoles, qu'a choisi le maire pour implanter 40 logements, un secteur où la circulation est intense, où les habitants se garent avec difficultés, où l’association « Respire » pointe du doigt la mauvaise qualité de l’air aux abords des écoles, un air pollué aux particules fines PM 2.5.
Particules fines PM 2.5
Les particules fines pénètrent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons.
Dessin sur le site de l'association "Respire"
+ de voitures = + de pollution de l’air
Afin de ne pas concentré plus de véhicules en centre ville et pour protéger la santé des petits écoliers qui fréquentent les écoles environnantes, il aurait été judicieux de ne plus implanter d’immeubles dans ce secteur mais Jean-Luc Servières fait le choix inverse et nous le regrettons.
Les parents des petits écoliers qui fréquentent ces écoles apprécieront.
Paru sur le site de l’association RESPIRE :
Le 12 mai mobilisons-nous pour un futur meilleur pour nos enfants
Habitant.e.s, demandons plus de verdure et moins de voitures pour nos enfants
Pourquoi demander plus d’espace pour nos enfants ?
Aujourd’hui, près de la moitié de l’espace public à Paris est consacré à la voiture alors que son utilisation ne représente que 13 % des déplacements. Aujourd’hui c’est plus de trois enfants sur quatre qui respirent un air toxique en France.
L’OMS a annoncé que 570 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution de l’air. Les cas d’asthme chez les enfants ont doublé en deux décennies avec 240 000 enfants asthmatiques en Ile-de-France.
D’après une étude de Environmental Research, en France, le nombre de décès prématurés à cause de la pollution de l’air est évalué à près de 100 000 (97 242), ce qui représenterait 17 % des morts recensés en 2018.
La vie de nos enfants n’est pas un détail et c’est une crise sanitaire qui se joue là.
Il y a urgence à agir !
Pour mobiliser les riverains des écoles de vos enfants, aidez-vous de notre support de sensibilisation :
La piétonnisation devant les écoles, a minima durant les entrées et sorties scolaires
Des parvis végétalisés pour lutter contre les îlots de chaleur, la pollution de l’air et aménager des lieux conviviaux
Une suppression du trafic de transit, grâce à des dispositifs alternatifs à la piétonnisation complète, du type aire piétonne ouverte ou zones de rencontre
Comment agir ?
Nous vous proposons trois niveaux d’actions pour le 12 mai :
Niveau 1 : Mail aux maires .....
Niveau 2 : Pancartes devant l’école pour sensibiliser les riverains
Niveau 3 : Blocage complet de la rue avec animations type prise de parole, chansons, dessins à la craie sur le sol etc.
Tout cela en relayant nos actions sur les réseaux sociaux avec le #DeLairPourNosEnfants
La décharge Veolia Claye-Souilly au 1er rang en 2021 desémetteurs en Ile de France dans l'air de COV (Composés organiques volatils) gaz polluantAldéhyde formique (formaldéhyde), un gaz reconnu cancérigèneavéré chez l’Homme (groupe 1) en 2004par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Alors que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail(ANSES) attire l’attention sur la dangerosité de ce polluant que fait le Préfet Lionel Beffre ?
Paru le 11/2/2022 sur le site de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail(ANSES)
Encourager la substitution du formaldéhyde dans plusieurs secteurs professionnels
Reconnu cancérogène au niveau européen, le formaldéhyde, plus communément appelé « formol », doit être substitué par d’autres substances ou procédés pour protéger la santé des professionnels exposés. L’Anses a mené plusieurs expertises pour identifier des alternatives moins dangereuses dans cinq secteurs professionnels. Elle pointe ainsi les leviers et freins à la substitution dans différentes filières. Ces travaux permettront d’appuyer les pouvoirs publics dans la mise en œuvre des obligations de substitution par les employeurs. Ils seront également utiles pour les acteurs de la prévention des risques en santé au travail afin d’accompagner les actions de substitution
Formaldéhyde, une substance cancérogène
Le formaldéhyde est une substance chimique utilisée dans de nombreux secteurs d’activité, principalement comme agent désinfectant ou biocide, comme conservateur dans l’agroalimentaire ou la thanatopraxie, ou encore comme intermédiaire de synthèse pour la production de résines utilisées dans des panneaux de bois ou dans le traitement du cuir, de peintures, de colles et vernis, de textiles.
Au niveau européen, cette substance a été classéecancérogène de catégorie 1B en 2014, ce qui implique d’engager des actions pour la substituer et réduire les expositions au niveau le plus bas possible. En France, les employeurs ont l’obligation de rechercher des alternatives au formaldéhyde depuis l’arrêté du 13 juillet 2006 ayant classé les travaux exposant au formaldéhyde comme un procédé cancérogène.
Promouvoir la mise en place d’alternatives
Afin d’accompagner la mise en œuvre de cette obligation de substitution par les employeurs, l’Anses a été sollicitée par ses ministères de tutelles pour identifier des alternatives à cette substance dans cinq secteurs d’activités :
Pour mener ces travaux, l’Agence a développé une méthode permettant de comparer les alternatives à une substance chimique. La première étape consiste à identifier les critères techniques essentiels justifiant l’usage de la substance puis des alternatives moins toxiques pouvant la remplacer pour ce même usage.
Mobiliser tous les acteurs pour rendre possible la substitution
Pour chacun des secteurs, les expertises documentent un panel d’alternatives potentielles avec leurs caractéristiques en comparaison du formaldéhyde : capacité technique, réglementation, toxicité, conditions d’expositions, coûts de substitution et autres impacts.
Au-delà de cette analyse, les résultats mettent en évidence que la suppression du formaldéhyde, au profit d’une alternative moins dangereuse, apparaît possible dans certains secteurs, comme par exemple pour le tannage des tourteaux en alimentation animale.
« La mise en œuvre d’une démarche de substitution ne consiste pas uniquement à remplacer une substance par une autre mais peut nécessiter de revoir les processus de production, les matériaux utilisés et même l’organisation du travail. Il est donc important que les employeurs mènent cette réflexion avec l’ensemble des parties prenantes concernées : fournisseurs, salariés et leurs représentants, etc. » explique Henri Bastos, directeur scientifique Santé Travail.
Dans certains cas, la mise en place d’alternatives précises n’est toutefois pas possible dans l’immédiat. L’Anses a recommandé différents leviers d’action pour, dans un premier temps, limiter les usages du formaldéhyde qui ne seraient pas indispensables d’un point de vue technique. Cela concerne certaines situations dans les secteurs de la pisciculture, de l’anatomie et cytologie pathologiques et de la thanatopraxie.
Enfin, les travaux de l’Agence ont mis en évidence certains freins à la substitution tels que l’existence de standards internationaux dans le domaine du diagnostic médical notamment.
Substitut et alternative, deux notions distinctes
Un substitut est une substance, un mélange ou un procédé à considérer en remplacement de la substance à substituer.
Une alternative prend en considération à la fois le substitut lui-même et les modifications à apporter au procédé de travail lors de la mise en œuvre.
L’arrêté préfectoral du 12/12/2021, plus d’un an déjà, impose à l’exploitant de contrôler les eaux souterraines à l’aide de 7 piézomètres, or nous avons appris lors de la commission de suivi de site (CSS) du 30 janvier dernier que 3 piézomètres ne sont pas en fonctionnement, l’un d’eux devrait être implanté dans les mois à venir quant aux 2 autres des problèmes techniques les empêchent de fonctionner, ce sont 2 piézomètres qui se trouvent en aval de la décharge, côté Monthyon.
La décharge d’ordures ménagères ISDND de Monthyon ne fonctionne plus, ce n’est plus ici qu’une décharge ISDI de déchets du bâtiment (qui peut recevoir des déchets du Gd Paris et autres), en conséquence la législation n’oblige plus le Préfet à réunir chaque année une CSS.
Pour l’avenir ce sera au bon vouloir de l’exploitant et du Préfet.
Dans un souci de transparence les associations souhaiteraient que cette CSS soit maintenue, d’autant que le Préfet a accordé une dérogation pour que cette décharge ISDI puisse recevoir des déchets contenant jusqu’à 3 fois plus de polluants (K3+) que dans une décharge ISDI de base.
Deux-poids = deux mesures ?
La Préfecture du 77 a choisi de créer des commissions de suivi de site pour les incinérateurs de Vaux le Pénil et Montereau-Fault-Yonne alors que la législation ne l’oblige pas, mais c’est au sud 77.
Deux incinérateurs fonctionnent au nord 77 à St Thibault des Vignes et Monthyon mais ici la Préfecture n’a pas accepté de créer des commissions de suivi de site.
En sera-t-il de même pour la CSS de la décharge ISDI de Monthyon ?