ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Nous recevions en Seine et Marne déjà les déchets des autres :
- ordures ménagères
- déchets dangereux
- gravats de bâtiment
- épaves de voitures
- ancien wagons SNCF.......
Mais on apprend aujourd’hui que cela ne suffisait pas et que des épaves de navires sont également démantelées sur notre territoire dans une installation illégale implantée à Chatenay sur Seine, dans la Bassée, en bordure de Seine au Sud 77, près de Montereau-Fault-Yonne.
L’entreprise qui gère cette installation a son siège social dans le Rhône à Vindry sur Turdine.
Cette entreprise ne bénéficie pas des autorisations nécessaires pour gérer cette installation.
On apprend que cette entreprise située à proximité de la Seine exécute des opérations de démontage et découpage des navires hors d’usages sur une aire non étanche et non aménagée pour la récupération des éventuels liquides épandus et des eaux souillées.
Paru sur EuroVelo 3 :
La Seine et Marne ne jalonne pas l’EV3, CycloTranseurope et l’AU5V le font !
Les deux associations ont mené une opération de jalonnement de la Scandibérique dans la plaine de France lundi 1er juin 2020. Une première équipe est partie de Sevran (Seine-St-Denis) et une seconde de Ver-Sur-Launette (Oise). Elles se sont rejointes à Villeneuve-sous-Dammartin.
Sur une trentaine de kilomètres, elles ont tracé à la peinture sur la chaussée des repères représentant le logo de l’EuroVélo 3. En effet, malgré des demandes répétées depuis des années, le département de Seine-et-Marne n’a toujours pas jalonné ce parcours. Les visiteurs lointains (venus de France et des pays proches) comme les isariens et les franciliens se perdent régulièrement dans le secteur faute d’indication. Certains se retrouvent, parfois avec des enfants, sur des routes dangereuses.
En menant cette action, CycloTransEuropre et l’Association des Usagers du Vélo des Voies Vertes et Véloroutes des Vallées de l’Oise (AU5V) poursuivaient deux objectifs :
Le département de Seine-et-Marne ne doit plus être à la traîne dès qu’il s’agit de développer le vélo et doit s’en donner les moyens. Nous allons demander à le rencontrer afin d’agir ensemble pour rattraper le temps perdu.
https://eurovelo3.fr/la-seine-et-marne-ne-jalonne-pas-lev3-cyclotranseurope-et-lau5v-le-font/
Claye-Souilly
Jean-Luc Servières
élu maire
Jean-Luc Servières est conseiller municipal de cette commune depuis 31 ans, au côté d'Yves Albarello, il a été pendant de nombreuses années son 1er adjoint, il a démissionné de ce poste en juin dernier.
Le 5ème adjoint qui est chargé de l’environnement est
Bruno Monti
44 ans, 2 enfants (Courtier en assurances) habitant du secteur de Mauperthuis.
Pour tous vos problèmes concernant :
la pollution de la rivière Beuvronne, la qualité de l’eau potable, de l’air,
les inondations, les décharges, les industries polluantes…..
c’est à lui que vous devrez vous adresser.
Pour consulter la liste de vos élus :
https://www.claye-souilly.fr/ma-mairie/le-conseil-municipal/les-elus/
Le Ministère de la Santé a mis en ligne le 20 mai dernier les lieux de dépistage
COVID 19 en Ile de France
pour extrait :
https://www.iledefrance.ars.sante.fr/covid-19-lieux-de-depistage-en-ile-de-france
Ironie du sort pas de centre de dépistage à Claye-Souilly :
Il serait souhaitable que les nombreux employés travaillant dans ces entreprises, et qui le souhaitent, puissent se faire dépister.
Ironie du sort pas de centre de dépistage dans la ZI de Mitry-Compans :
Il serait souhaitable que les nombreux employés travaillant dans ces sociétés, et qui le souhaitent, puissent se faire dépister.
Paru dans le Journal de l’environnement, pour extrait :
Informer sur l’agroalimentaire: mission impossible en Bretagne?
Le 26 mai 2020 par Valéry Laramée de Tannenberg
Une pétition signée par 300 journalistes souligne l’impossibilité d’informer sereinement sur l’industrie agroalimentaire en Bretagne. Un mouvement inédit qui intervient sur fond de contestation des pratiques de l’agriculture conventionnelle.
C’est une drôle de pétition qui circule sur les réseaux sociaux. Dans cette lettre ouverte, les auteurs demandent au conseil régional de Bretagne «de contribuer à la création d'un observatoire régional des libertés de la presse».
Il s'agit, précisent-ils, «de réunir les conditions d'une information transparente et intelligible par tous les Breton.nes» et de «permettre l'écoute et la protection de journalistes qui viendraient à être inquiété.es pour leurs travaux».
Issus de la presse nationale, régionale et locale, les 300 signataires dénoncent la quasi-impossibilité d’informer librement sur l’industrie agroalimentaire dans la première région agricole de l’Hexagone.
PRESSIONS SUR LA PRESSE
«Des journalistes sont poursuivi.es en diffamation ou mis.es au placard pour leurs enquêtes, tandis que d'autres, précaires, peinent à retrouver des emplois. Des articles sont censurés, des sujets pas abordés de peur de fâcher les annonceurs, et des subventions municipales sont coupées, comme ce fut le cas pour une radio en pleine émission sur l'élevage intensif», détaille le courrier.
Ces accusations ne sont pas nouvelles. Voilà des décennies que la presse peine à travailler sur les impacts sanitaires et environnementaux de la production porcine bretonne, par exemple. En cause, l’omniprésence de l’industrie agroalimentaire dans la région.
Les 1.100 entreprises de l’agroalimentaire breton génèrent un volume d’affaires supérieur à 19 milliards d’euros, soit 12 % du chiffre d’affaires national du secteur. Et 22% du PIB régional. Avec 55.000 agriculteurs et 68.000 ouvriers et techniciens, la filière emploie 9% des actifs bretons………
CRITIQUES SOCIÉTALES
La réaction des journalistes fait écho à la montée des critiques sociétales, parfois violentes, portées contre le monde agricole. Un nombre croissant d’acteurs dénoncent certaines conditions d’élevage et d’abattage inacceptables, ainsi que la pulvérisation sans précaution de produits phytosanitaires.
Signée par plus d’un million de Français, la pétition Nous voulons des Coquelicots appelle à l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. De son côté, la FNSEA fait état d’une hausse du nombre de violences contre les agriculteurs. Un message entendu par l’Etat.
Sous la pression des syndicats agricoles majoritaires (FNSEA et JA), le ministère de l’Intérieur a créé des observatoires des actes de malveillance subis par les agriculteurs. Rapidement baptisées «observatoires de l’agribashing», de telles cellules sont opérationnelles dans une vingtaine de préfectures, dont celles de Gironde, de la Drôme ou du Pas-de-Calais.
LES GENDARMES DEMETER
Depuis quelques mois, les agriculteurs favorables à une sortie de l’agriculture conventionnelle et les associatifs opposés aux pesticides reçoivent également la visite de gendarmes des cellules Demeter. Officiellement, les pandores ne viennent pas pour intimider ces empêcheurs d’épandre tranquille, mais pour détecter les «signaux faibles» de contestation.
Pour détestables quelles soient, ces tensions risquent de s’exacerber. Les difficultés que connaissent nombre d’agriculteurs ont été accrues par les conséquences de la crise sanitaire. Or, la demande sociale pour un changement des pratiques agricoles risquent de se multiplier. La multiplication des appels à la construction de mondes d’après risquent de relancer les débats sur la fin du glyphosate.
Les stratégies européennes de protection de la biodiversité et de l'amélioration du système de production alimentaire, présentées la semaine passée, appellent à une baisse de l'usage des pesticides, un triplement des surfaces cultivées en bio et à une diminution de l'utilisation d'intrants azotés. De quoi conforter le syndrome de la forteresse assiégée dont souffrent, depuis des lustres, les responsables des syndicats agricoles majoritaires. Mais une heureuse surprise est toujours possible.
Dans les allées de la forêt de Montgé en Goële, quad et motos s’en donnaient à cœur joie toute l’après-midi ce dimanche 24 mai, sans être aucunement inquiétés par les forces de police.
Les forces de l’ordre devaient être occupées ailleurs, peut-être dans la forêt de Fontainebleau où un nombre impressionnant de policiers avait été concentrées ces derniers jours.
Mais qu’en est-il de la sécurité des nombreuses familles avec enfants en bas âge qui se promenaient dans ces mêmes allées où certains venaient faire du rodéo ?
Le préfet Thierry Coudert avait pourtant annoncé dans un communiqué du 22/5/2020 concernant les rodéos, pour extrait :
"Le nord du département est par ailleurs touché par la présence de contrevenants originaires du 93 et du 94. Plusieurs opérations sont prévues dans ces prochains jours par la police nationale, visant particulièrement ces secteurs." (1)
Monsieur le Préfet a, semble-t-il oublié d'envoyer des forces de l'ordre dans cette forêt de 960 hectares située à la pointe nord de la Seine et Marne et nous le regrettons.
A la pointe nord-ouest 77 nous n’attendons pas des annonces du Ministre ou du Préfet contre les rodéos sauvages, mais des actes, nous en avons assez d’être « les oubliés de la République ».
(1) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/43161/323101/file/20200522%20-%20CP%20Rodeo.pdf
Le préfet de Seine et Marne a prescrit en juillet 2011 sur Villeparisis un plan de prévention risques mouvements de terrain mais ce plan n’a toujours pas été mis en place, alors que le préfet de la Seine St Denis l’a mis en place depuis le 21/3/1986 à Vaujours.
Il faut savoir que ce type de plan coûte cher à élaborer à cause des études et reconnaissances délicates et coûteuses. Alors l’ETAT fait des choix et comme d’habitude ce secteur du 77 ne semble pas être l’une de ses priorités.
Une aubaine pour les industriels de cette commune qui n’ont pas à se plier aux exigences d’un plan qui n’existe pas.
Un risque pour les populations qui se trouvent en aval des zones potentiellement à risque.
Un document du 10 juillet dernier produit par Suez à la demande de la CARPF dans le cadre du schéma d’assainissement de Villeparisis nous inquiète.
En effet on peut lire à la page 25
"La présence de remblais peut engendrer des tassements a posteriori qui peuvent menacer la stabilité d’un ouvrage. Les aménagements profonds comme les puits d’infiltration et les bassins sont particulièrement concernés par ce risque pouvant provoquer des descentes des ouvrages. La figure suivante cartographie les zones de remblais sur la commune. "
http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/villeparisis.pdf
Ironie du sort, ce document indique seulement les remblais de la carrière Placoplatre mais ne cite pas les remblais situés sur la décharge de déchets dangereux Suez. Pourquoi ?
Extrait de la page 25 du rapport Suez à la demande de la communauté d'agglomération Roissy Pays de France
rapport complet : http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/villeparisis.pdf
On peut lire sur le site du ministère de l’écologie (pour extrait) :
« Les mouvements de terrain sont des phénomènes d’origines très diverses. Annuellement, ils provoquent en moyenne la mort de 800 à 1 000 personnes dans le monde et occasionnent des préjudices économiques et des dommages très importants. Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol, d’origine naturelle ou anthropique. Les volumes en jeux sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes…. »