Claye-Souilly
attention danger
chasse autorisée demain
dans notre forêt régionale
par le Conseil Régional (AEV)
Pour toute information complémentaire
nous vous conseillons de contacter
la mairie de Claye-Souilly
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Claye-Souilly
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Dans le but d’améliorer la qualité des eaux de cette rivière et de réduire les inondations plusieurs « contrats bassin Beuvronne » ont été financés par nos impôts : 1997-2002, 2002-2007 et le dernier 2012-2016 où 90 millions d’euros étaient destinés à améliorer la situation.
Pour obtenir les 90 millions d’euros de subventions il fallait monter des dossiers, mais semble-t-il, les élus membres des syndicats qui géraient cette rivière, n’ont pas souhaité demander toutes les subventions ce qui n’a pas permis à la rivière Beuvronne d’être moins polluée et d’y réduire les inondations.
Alors que l’ETAT avait supprimé en 1988 la seule station hydrométrique sur cette rivière à Compans les élus des syndicats de rivières n’ont pas souhaité demander des subventions afin d’implanter des stations hydrométriques sur cette rivière et ses affluents afin d’en connaître le débit en continu et d’améliorer les connaissances sur les inondations ce qui permettrait de dimensionner les équipements de protection en conséquence.
Un exemple à suivre celui d’un syndicat dans le Mont Ventoux.
http://www.epagesomv.com/index.php/projets/reequipement-du-bassin-versant-en-stations-hydrometriques
Historique :
C’est sur un « délaissé routier », une route fermée aujourd’hui, géré par la DIRIF, appartenant au Ministère de l’Ecologie, qu’une décharge illégale s’était constitué au fil des ans, vers 2014 une population de Roms s’y était installé, puis avait quitté les lieux. Au départ des Roms, plutôt que de nettoyer correctement et boucher l’accès , les autorités avait laissé le site à l’abandon.
Ce n’est que quelque temps avant l’ouverture de la COP21 au Bourget, à quelques kilomètres de Compans, que le Ministère de l’Ecologie se décida à faire nettoyer le site.
L’opération de déblayage coûtera près de 300 000 € payés par l’argent de vos impôts.
Le site fut ensuite fermé et jusqu’à 2020 inaccessible.
Depuis 2021 la clôture a été retirée en bordure de la RD 212. Le site est de nouveau utilisé par la DIRIF pour faire, semble-t-il, des manipulations de terre dans le cadre des travaux de contournement de Roissy.
Pour éviter qu’une nouvelle décharge illégale ne s’implante à cet endroit il serait souhaitable que le ministère de l’écologie investisse dans un système de sécurité performant : clôture et caméra de surveillance.
Notre association a signalé aux autorités il y a plusieurs semaines l’absence de système de sécurité contraignant sur ce site mais nous constatons que L’ETAT n’a toujours pas pris des mesures afin de fortement sécuriser ce site et nous le regrettons.
Pour mémoire, c’est en face de ce site qu’un spectaculaire incendie s’est déclaré le 31 août dernier dans un camp de Roms et une décharge illégale, les pompiers avaient mis près de 5 jours à circonscrire l’incendie.
voir les articles sur cet incendie :
https://www.youtube.com/watch?v=Ta1Y_6_K9Ck
Pour toute information concernant ce dossier
nous vous conseillons de vous rapprocher
du sous préfet de Meaux
Nicolas Honoré
Paru sur le site Adenca :
24 avril 2015
Les populations dans l’incompréhension
alors qu’elles viennent d’apprendre que la monstrueuse décharge illégale de Compans est située sur des terrains appartenant au Ministère de l’Ecologie.
Compans, village rural de 800 âmes, baigné par la Biberonne, affluent de la Beuvronne, situé au bord de la zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 7 sites Seveso dont 3 à hauts risques, survolé par les avions de l’aéroport de Roissy.
C’est dans ce village que s’étend une monstrueuse décharge illégale depuis de nombreux mois sans que les services du ministère de l’Ecologie ne fassent évacuer les déchets.
Les eaux de ruissellements de cette méga décharge se déversent dans la Biberonne, affluent de la Beuvronne, rivière qui se rejette en amont proche du plus important captage du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.
En effet, ironie du sort, c’est sur des terrains appartenant au Ministère de l’Ecologie que cette méga décharge illégale s’est installée et s’étend de jour en jour, des rats fréquentent le site, les ordures commencent même à déborder sur un rond point très emprunté par des centaines de camions alimentant la zone industrielle de Mitry-Compans et venant de l'aéroport de Roissy…..
pour aller plus loin :
https://www.lesechos.fr/2015/06/la-decharge-illegale-de-compans-enfin-deblayee-249032
Paru sur le site Claye-Souilly Découverte :
HISTOIRE CLAYE-SOUILLY : LA BEUVRONNE
http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-6356708.html
Publié le 4 novembre 2021 par Mireille LOPEZ
La Beuvronne à Vinantes
Au début du 19ème siècle si l’on se réfère à différentes cartographies le cours d’eau qui traverse Vinantes jusqu’à Compans se nommait « La petite Beuvronne » (aujourd’hui La Beuvronne) et celui qui prenait sa source à Moussy-le-Neuf « La Beuvronne » (aujourd’hui La Biberonne).
De nos jours il en a été décidé autrement, la rivière qui prend sa source au delà de Vinantes est considérée comme le cours d’eau principal dénommé « La Beuvronne », son affluent est « La Biberonne » qu’elle reçoit sur la droite entre St Mesmes et Compans.
Compte tenu de l’étymologie proche de Beuvronne et Biberonne, il est probable que ces deux rivières étaient colonisées par de nombreux castors.
Parlons de la source de « La Beuvronne », ce sont plusieurs rus qui descendent de la forêt de Montgé au niveau des villages de Cuisy et Montgé-en-Goële qui forment un ruisseau à Vinantes et l’origine de la rivière.
« La Beuvronne » traverse les villages de Vinantes, Nantouillet, St Mesmes, Messy, Gressy, Souilly, Claye, Annet s/Marne, Fresnes s/Marne et se jette dans « La Marne » entre Fresnes s/ Marne et Annet s/Marne.
« La Biberonne » passe à Moussy-le-Neuf, Moussy-le-Vieux, Villeneuve-sous-Dammartin, Thieux, Compans et se jette dans la Beuvronne entre Compans et St Mesmes.
Citons quelques moulins (disparus aujourd’hui pour certains) sur « La Beuvronne » :
- « Moulin de Vinantes »,
- « Moulin de la Haize » et « Moulin, chemin de St Mesmes à Nantouillet »,
- « Moulin de Tussac » à St Mesmes,
- « Moulin de Moulignon » à Messy (deux moulins dans la même cage),
- « Moulin Rouge » à Gressy,
- « Moulin de Souilly»,
- « Moulin de Claye » (deux moulins dans la même cage),
- « Moulin de Vilaine » à Claye,
- « Le vieux Moulin » à Fresnes s/Marne,
- « Le Moulin de Fresnes s/Marne ».
sur « la Biberonne » :
- « Grand Moulin Dongé » à Thieux,
- « Moulin d’Ouacre » à Compans,
- « Moulin de Condé » à Compans.
A dater du 15/8/1813 les eaux de la Beuvronne sont introduites dans le canal de l’Ourcq et les moulins situés en aval : Souilly, Claye, Vilaine et Fresnes ne recevront plus que le trop plein de la Beuvronne, le ru des Grues et L’Arneuse ou Reyneuse et disparaîtront progressivement.
Sources :
Carte IGN 2413 OT.
AN : -F20/293, ET/XCVII/741 .
Médiathèque de Meaux :
- Sté d’Histoire et d’Archéologie de la Goële 1991.92.
- Carte topographie arrondissement de Meaux dressée par Bonnet 1822.
- Carte topographique par L. Denis Géographe 1778.
- Claye-Souilly et le pays de la Beuvronne, Claude Cajat, Presses du Village,
Médiathèque Claye-Souilly :
- Si Gressy m’était conté Raymond Selleret.
Plusieurs secteurs du centre ville et environnant ont été encore inondés à 3 reprises entre juin et juillet dernier ( Résidence de l’Eglise, résidence de la source bleue, rue de Vilaine, allée des Soupirs ainsi que tout le secteur autour du collège des Tourelles….).
Pour rassurer ces sinistrés les élus annoncent le projet dit de « renaturation de la Beuvronne » qui « devrait » réduire les inondations de quelques centimètres dans ces secteurs d’après les « modélisations » du bureau d’étude, un projet qui coûtera plus de 440 000 €, payés par vos impôts.
Ce n’est pas ce qu’attendent les sinistrés, ils veulent ne plus être inondés.
Pourquoi ne construit-on pas en amont du centre-ville de Claye-Souilly un important bassin de rétention comme celui près du lotissement de Mauperthuis ?
Jean-Luc Servières, après avoir voté pendant des décennies tous les Plans Locaux d’Urbanisme qui permettaient une augmentation importante de l'urbanisation même dans les secteurs proches de la Beuvronne ou ses affluents, doit prendre des mesures radicales rapidement pour assurer la sécurité de ces quartiers de plus en plus sinistrés par les inondations.
Pour aller plus loin :
Paru sur le site Reporterre
Méthanisation : faire plus petit, pour voir plus grand
28 octobre 2021 à 15h23Mis à jour le 1er novembre 2021 à 18h14
Durée de lecture : 5 minutes
La biomasse agricole peut contribuer de façon efficace, économe et écologique aux objectifs de mix énergétique de la France, soutient l’auteur de cette tribune. Ne reste qu’à réguler la méthanisation et à valoriser l’énergie produite.
Dominique Potier est député PS de Meurthe-et-Moselle, spécialiste des questions agricoles et rurales.
La dérive que nous observons actuellement dans le développement de la méthanisation est un cas d’école de l’absence d’une ligne claire en matière de déploiement des énergies renouvelables dans notre pays. Elle illustre plus largement et de façon caricaturale le risque d’une incohérence entre les fins et les moyens dans l’action publique.
Portée par des pionniers aussi passionnés d’innovation que soucieux d’éthique, la méthanisation a été initialement pensée en vue de la valorisation énergétique de la biomasse issue notamment des effluents d’élevage [1], des déchets organiques de l’agroalimentaire, de la part fermentescible des déchets ménagers et des stations d’épuration, et de façon plus marginale de l’entretien des espaces verts et des accotements routiers.
Or, et de façon paradoxale, la géographie actuelle des méthaniseurs est relativement indifférente à celle de ces ressources, mais correspond largement à celle des entreprises disposant des capacités financières les plus importantes et à celle des réseaux de transport d’énergéticiens devant souscrire à l’obligation d’intégrer du gaz « vert ».
Un désordre écologique
Les conséquences sur nos territoires sont facilement observables :
Cette situation ubuesque est le fruit d’un déphasage absurde entre un niveau d’aide publique élevé (aide à l’investissement, tarif de rachat) et l’absence de contrôles effectifs des installations. L’État délivre des autorisations sans disposer ni des ressources humaines ni des instruments permettant de vérifier la réalité des intrants (ce qui entre dans le méthaniseur) et de l’épandage des digestats (ce qui sort du méthaniseur).
La méthanisation peut être bénéfique
Le temps est venu, au nom de l’intérêt général, de stopper cette dérive. En premier lieu, un éclairage est attendu de la science sur deux points : d’une part, évaluer si la jauge actuelle de 15 % de ressources alimentaires méthanisable est globalement soutenable et, d’autre part, quels sont les effets du développement exponentiel des cultures intermédiaires à vocation énergétique [les cultures que l’on peut mettre dans les méthaniseurs pour produire de l’énergie] sur les cycles de fertilité.
Deux voies complémentaires doivent ensuite être explorées afin que la biomasse agricole contribue de façon efficace, économe et écologique aux objectifs de mix énergétique de notre pays.
La première voie vise une normalisation des pratiques : une certification garantie par l’autorité publique, un niveau d’exigence des autorisations administratives d’installation proportionné aux enjeux environnementaux, une politique tarifaire sélective en faveur des projets les plus vertueux et enfin un minimum de planification à l’échelle, par exemple, des intercommunalités (SCOT).
Une seconde voie, plus radicale, mérite également d’être explorée. 70 000 unités de stockage des effluents d’élevage (fosses à lisier) ont été bâties à partir des années 1990 en application de la directive nitrate. C’est, à l’échelle nationale, une immense ressource quasiment inexploitée de 13,7 millions de tonnes de CO2 qui pourraient être valorisées en énergie.
« Une équation économique est possible, permettant de consolider le revenu des agriculteurs. »
Même à technologie constante, les retours d’expérience dont nous disposons nous enseignent que pour une part des élevages bovins et porcins, une équation économique est possible, permettant de consolider le revenu des agriculteurs, dès lors que l’énergie produite peut être valorisée. En effet, si ces effluents produisent moins d’énergie que certaines cultures, les investissements à réaliser sont en contrepartie sans commune mesure avec ceux du modèle actuellement dominant.
Sur le plan écologique, le bénéfice de cette économie circulaire et totalement décarbonée dans sa mise en œuvre permettrait d’atteindre un objectif majeur en matière de réduction des gaz à effet de serre en captant un méthane (CH4) dont les scientifiques du Giec et de l’Inrae nous rappellent son pouvoir de réchauffement vingt-cinq fois supérieur à celui du CO2.
Produire de l’énergie par la valorisation du méthane disponible, avec un meilleur partage de la valeur et en préservant intégralement notre sécurité alimentaire, serait de nature à sortir des controverses actuelles.
Un effort de recherche inédit devra, demain, viser une performance accrue de tels systèmes. Mais, dès aujourd’hui, il est essentiel pour le débat démocratique de mesurer le bénéfice social, économique et environnemental de la réorientation des crédits publics actuellement consacrés à la méthanisation vers une vision renouvelée de celle-ci.
Dans le cas de la méthanisation, comme pour toutes les autres énergies renouvelables, la construction d’une doctrine claire et une puissance publique jouant pleinement sa fonction régulatrice et d’aménagement du territoire serait de loin la meilleure alliée de l’entrepreneuriat et de l’initiative locale au service du bien commun.
https://reporterre.net/Methanisation-faire-plus-petit-pour-voir-plus-grand