Depuis que Claye-Souilly a été inondé en juin 2018, des travaux ont été réalisés à Mauperthuis et à Grand Champ alors que les habitants du quartier des arzillières, voisins et vilaine attendent toujours que la mairie se penche sur les problèmes récurrents d'inondations du ru botteret et de le Beuvronne, mais rien ne vient.
Ils sont désespérés, 2 fois en 2 mois, cela fait beaucoup, ils se sentent abandonnés.
Comme vous le verrez sur les images de ce jour prises vers 19 heures le ru Botteret a encore débordé sans qu'aucuns services municipaux ne soient sur site pour interdire le passage des véhicules et réconforter les habitants.
Reconnaissance de l'état de catastrophes naturelles inondations, coulées de boues en juin 2021 pour 13 communes
Des inondations qui se répètent pour 6 de ces communes qui en juin 2018 avaient déjà fait l'objet de cette même reconnaissance : Longperrier, Compans, Gressy, Messy, Claye-Souilly, Annet sur Marne
Depuis 2018 les préfets ont autorisé sur ce bassin versant :
- l'extension de la décharge ECT de Villeneuve sous Dammartin sur 56 hectares de terres agricoles
- l'artificialisation de surfaces supplémentaires sur l'aéroport de Roissy sur 48 hectares (1)
- l'artificialisation de surfaces supplémentaires sur Mitry-Mory pour le CDG Express
- l'artificialisation de surfaces supplémentaires pour mettre la RD 212 à 4 voies.
- l'artificialisation de surfaces supplémentaires pour faire le contournement est de Roissy
- l'implantation de surfaces de vente et sites logistiques sur la ZAC de St Mard
Depuis 2018 la mairie de Claye-Souilly a autorisé l'artificialisation de dizaines d'hectares d'espaces agricoles :
- construction intense dans la ZAC du Bois des Granges sur 25 hectares de terres agricoles, rue Gabrielle prolongée (ex Fecomme...)....
- zone commerciale "Shopping Promenade" sur plus de 20 hectares de terres agricoles
La question du jour :
l'ETAT et les élus vont-ils prennent enfin la mesure du dérèglement climatique et de la saturation de cette petite rivière qu'est la Beuvronne qui déborde à chaque fort orage ?
(1) autorisation environnementale n°3 mai 2019 page 43
Plutôt que de financer des travaux pour leur éviter les inondations à Thieux le Conseil Régional IDF et l’ETAT semblent avoir préféré distribuer l’argent de nos impôts à 3 agriculteurs pour « les aider » à implanter un projet privé de méthaniseur de déchets.
« Une paille », c’est une subvention de plus de 950 000 € qui leur a été attribuée.
Pour en revenir aux problèmes d’inondations de Thieux un court historique :
La Biberonne est le principal affluent de la Beuvronne, d’environ 8.6 km de longueur, elle prend sa source à Moussy le Neuf, traverse Villeneuve sous Dammartin, puis Thieux et se rejette dans la Beuvronne à Compans.
Son principal affluent est le ru de Thieux.
Le ru de Thieux prend sa source sur les hauteurs de Dammartin-en-Goële, il reçoit les eaux de ruissellements d’une partie de cette commune, puis sur sa gauche les eaux de ruissellements de la méga Zac de St Mard pour se rejeter enfin dans la Biberonne, aux alentours de la ferme de Stains de Villeneuve sous Dammartin.
Depuis 1988 les élus et l'ETAT savaient déjà.
En 1988 les élus du bassin versant Biberonne/Beuvronne avaient fait réaliser une étude par le cabinet BCEOM dénommée : « Schéma d’Aménagement de la Beuvronne », dans cette étude on apprend :
- que des débordements locaux sont probables entre Villeneuve sous Dammartin et Thieux
- qu’au bas de Thieux, l’inondation est fréquente de la rue Saules-Madame (évènement occurrence annuel) et que les débordements semblent dus au mauvais état des fossés qui drainaient autrefois ce secteur.
- que 2 bassins de retenue recueillent les eaux de ruissellements de la RN2, des bassins fermés sans exutoires.
Alors que la préfecture connaissait ces problèmes comment a-t-elle pu autoriser le reversement supplémentaire des eaux de ruissellements de la ZAC de St Mard vers le ru de Thieux ?
Alors que le préfet Thierry Coudert connaissait tous ces problèmes pourquoi a-t-il autorisé l’extension de la méga décharge de Villeneuve sous Dammartin, l’année dernière, sachant que les eaux de ruissellements se rejetaient dans la Biberonne vers Thieux ?
Depuis 1988 qu’à fait l’ETAT pour éviter que les exutoires fermés qui reçoivent les eaux de ruissellement de la RN2 ne débordent en période de forts orages ?
D’après la cartographie « remonter le temps » Géoportail c’est à partir de 2006 que de nombreuses constructions semblent avoir été construites rue Saules -Madame. Avant d’autoriser ces constructions les élus de Thieux ont-ils fait réaliser des travaux pour remettre en état les fossés qui drainaient autrefois ce secteur ?
La préfecture a engagé une pré étude aléa inondations par Cerema sur le bassin versant Beuvronne, depuis plus de 3 ans, où en est cette étude ?
A toutes ces questions nous n’avons pas de réponses.
Pour plus d’informations contactez les conseillers municipaux de Thieux :
Pollution à la décharge de Claye-Souilly : les associations lancent l'alerte
Des mâchefers, résidus d'incinération d'ordures, sont entreposés à la décharge Veolia de Claye-Souilly. Ils polluent l'air et l'eau. Quel risque pour la santé des habitants ?
Sommes-nous pollués sans le savoir ? Les associations écologistes s’alarment des déchets « mâchefers« , après la diffusion d’un documentaire sur France 5 en avril 2021.
Le matériau « mâchefers » est entassé dans la décharge Veolia de Claye-Souilly. Il sert aussi à aménager des routes comme la RD212, récemment élargie.
Déchets : quels risques, quels contrôles à Claye-Souilly ?
Qu’est-ce qui pose problème ?
Les mâchefers, c’est ce qu’il reste comme résidus quand les ordures ménagères ont été brûlées dans un incinérateur. Ils sont toxiques.
Des centaines de tonnes de mâchefers sortent chaque année d’incinérateurs comme celui d’Ivry-sur-Seine. Certains sont entreposés à Claye-Souilly.
Le collectif 3R avertit : « Tant que chacun ne réduit pas ses déchets jetés au quotidien, ces milliers de tonnes de mâchefers continueront à s’accumuler. »
En attendant, comment sont gérés et contrôlés ces déchets ?
Pas de garantie pour la santé
Selon plusieurs associations, il n’y a pas de garantie pour la santé des habitants. À Claye-Souilly par exemple, ces déchets poussiéreux sont stockés à l’air libre.
Le collectif écologiste 3R et l’association seine-et-marnaise Adenca ont notamment alerté le préfet.
Ils veulent savoir si le stockage de mâchefers à l’air libre est dangereux pour les habitants et pour l’environnement.
Le conseiller municipal de Charny Edouard Proffit avait déjà signalé en 2018 des poussières et des odeurs provenant de ces déchets dans la décharge de Claye-Souilly.
Il avait demandé à Veolia quels étaient les risques pour les habitants. L’entreprise avait promis de faire une étude pour limiter les poussières toxiques.
Où en est cette étude ? Interrogée par La Marne, Veolia répond qu’elle a recouvert ses machines de bâches et de capots pour éviter la dispersion de poussières.
La décharge déclare aussi qu’elle pulvérise des gouttelettes d’eau sur les matériaux pour rabattre la poussière sur les tas de déchets.
Pas assez de contrôles par l’État ?
Il n’empêche : d’énormes tas de mâchefers sont toujours exposés à l’air libre.
Est-ce bien légal d’avoir des tas de déchets toxiques à l’air libre ? Interrogée par La Marne, la préfecture confirme que « l’entreposage des mâchefers à ciel ouvert » est autorisé à Claye-Souilly.
Mais cela ne satisfait pas les associations. Adenca a demandé aux services de l’État s’ils contrôlaient comment les mâchefers étaient stockés et utilisés dans la décharge Veolia de Claye-Souilly.
Interrogée à ce sujet, la préfecture répond qu’elle fait des inspections dans la décharge au moins tous les ans. Mais elle ne dit pas si elle contrôle spécifiquement les mâchefers.
Un danger pour l'eau potable
Une partie des mâchefers sont utilisés pour construire des routes. Or, l'eau de pluie entraîne des matières toxiques des mâchefers dans le sol.
Les associations rappellent que cela pollue les nappes phréatiques. Et donc, l'eau potable des habitants.
Et justement, le documentaire "Sur le front" de France 5 diffusé le 25 avril 2021 affirme que des mâchefers utilisés sur le chantier de la RD212 sont 5 fois plus toxiques que la limite autorisée.
Nos collègues journalistes sont allés sur le chantier d'élargissement de la RD212, sans nommer cette route. Ils ont fait analyser un échantillon de mâchefers utilisés pour les travaux.
Les résidus analysés sont cinq fois plus toxiques que la limite autorisée.
Interrogé à ce sujet, Veolia répond que la méthode de prélèvement utilisée par les journalistes ne correspondait pas à la réglementation.
L'entreprise ajoute qu'elle fait faire elle-même des analyses tous les mois. Elle affirme que ses mâchefers ne sont pas plus toxiques que ce qui est autorisé.
De son côté, le conseil départemental affirme que tout est conforme sur ses chantiers : "Toutes les analyses pour chaque lot de mâchefer réceptionné sont conformes à la réglementation", répond l'institution.
Le Département se justifie ainsi : "Les cahiers des charges du Département de Seine-et-Marne imposaient l'utilisation de ces matériaux sur la RD212." Mais le conseil départemental ne dit pas en quoi il était obligé d'utiliser des mâchefers.
Il affirme en revanche avoir fait faire des analyses "par principe de précaution" après la diffusion du documentaire, par les bureaux de contrôle Socor et Eurofilms et par le Cerema, un organisme public. Les résultats, selon le Département, sont conformes à la réglementation.
Ce n'est pas la première fois que la collectivité utilise les mâchefers pour faire des routes. Elle l'a aussi fait par exemple entre 2011 et 2012 pour aménager l'échangeur entre la N2 et la D404 à Saint-Mard.
Malheureusement, le risque pour l'environnement et pour la santé est bien réel. Le collectif écologiste 3R a demandé des comptes à Veolia et à la préfecture, sans obtenir de réponse.
Ce collectif déclare : "Des pays où les pluies sont très importantes interdisent l'utilisation des mâchefers dans les routes, car ils savent que cela rend toxique l'eau potable."
En France c'est autorisé, sauf si les mâchefers sont trop toxiques.
Espérons qu'il ne pleuve pas trop fort en Seine-et-Marne. Sinon les nappes phréatiques continueront à être polluées, tant qu'on utilisera des mâchefers dans les routes.
Dans son projet de Plan Local d’urbanisme, Jean Benoît Pinturier, maire de St Pathus, souhaite autoriser l’implantation de décharge ISDI sur des terres agricoles appartenant au châtelain de St Pathus et à sa famille, au bord de Marchémoret.
Mais le châtelain possède également des terres agricoles sur la commune de Marchémoret, à proximité de la rue du Jeu d'Arc. Jean-Louis Durand, maire de Marchémoret, souhaite-t-il lui aussi autoriser l'implantation de décharge ISDI sur les terres agricoles situées près de ce lotissement.
Pour le savoir, nous vous conseillons de le contacter.
Historique :
Les terres agricoles en question étaient la propriété de la famille LABOUR que le châtelain de St Pathus et sa famille ont reçu en héritage.
Les LABOUR ont « géré » la commune de St PATHUS pendant de nombreuses années au cours des 19e et 20e siècle, la famille issue de la haute bourgeoisie avait acquis sa fortune grâce, entre autres, aux revenus de leur charge dans la magistrature.
Comme le précise l’instituteur dans sa monographie de 1888, c’est au 19ème que les LABOUR ont acquis le fief de Brumier à SAINT PATHUS de l’épouse du Général de MARBOT dont la famille possédait les terres depuis 2 siècles.
Le 1er de cette lignée est Alexandre, Edmond LABOUR, né en 1806 à Chalifert, Conseiller à la Cour Impérial de Paris, qui décède en 1887, alors qu’il était maire de SAINT PATHUS.
Son fils
Fernand, Louis, Edmond LABOUR, né en 1839 à Paris 2e, Président de la Cour d’Appel de Paris, sera également maire de ST PATHUS jusqu’à son décès en 1903 et Conseiller Général du Canton (1870-1892)
Son petit fils
Edmond, Martin, Fernand LABOUR, né en 1869 à Paris 8e, Conseiller à la Cour de Paris, fut aussi maire de St Pathus et Conseiller Général du Canton de 1898 jusqu’à son décès en 1926.
Son arrière petit fils
Jean, Pathus LABOUR, né en 1909, au château de St Pathus, ingénieur chimiste et agriculteur, sera lui maire de Dammartin en Goële de 1959 jusqu’à son décès en 1987 et Conseiller Général du Canton (1951-1976).
C’est par sa sœur Marie-Louise, décédée en 1998, qui épousa Pierre, Marie, Anne LE GOAZRE de TOULGOËT-TREANNA, que la descendance des LABOUR héritera du château de St Pathus et des terres agricoles environnantes sur St Pathus et Marchémoret.
Chelles. Pluies : au Sempin, des habitants inondés par la boue, deux fois en juin
Des tonnes de boue du Grand Paris Express sont entassées sur un terrain près des maisons, à Chelles. Habitants et mairie interpellent le propriétaire, pourtant un organisme public.
De l’eau et de la boue : les habitants de la résidence Clos Sempin à Chelles ont été inondés deux fois en juin 2021.
Chelles n’a pas été épargnée par les intempéries qui ont touché Nord de la Seine-et-Marne entre les 2 et 4 juin, puis à la fin de la semaine du 14 juin.
Samedi 19 juin, des habitants avaient chez eux de l’eau jusqu’aux mollets.
Inondations à Chelles : de la boue dans son salon
Les pompiers sont intervenus pour évacuer l’eau des logements, lors des deux épisodes de fortes pluies.
« Chez moi, il y avait de la boue partout, confie Christelle, une des cinq habitants résidant au rez-de-chaussée. Tout est fichu. »
Elle ajoute : « J’avais tout nettoyé impeccablement il y a deux semaines et maintenant, tout est sale. Les meubles continuent à recracher de la boue dès que je les déplace. Je n’ai jamais vu cela. »…..
« Je sors de ma chambre, je vois de l’eau marron dans la cuisine »
Dans le bâtiment de Christelle, les 5 logements du rez-de-chaussée ont été inondés les 3 et 4 juin. Trois d’entre eux l’ont à nouveau été deux semaines après.
Leslie, sa voisine, se remémore le moment où elle a découvert l’inondation :
« Je sors de ma chambre, je vois de l’eau marron dans l’entrée et dans toute la cuisine. Je sauve tNathalie, une autre résidente, commente : « C’est la goutte d’eau. Nous avons investi toute notre vie pour acheter un logement ici. »
Elle ajoute : « Depuis deux ans, nous ne cessons de signaler des malfaçons dans nos logements et le promoteur Nexity met des années à répondre, quand il le fait. Et maintenant, nous voici avec des inondations. »
Des protestations contre le promoteur
Ces inondations surviennent après deux années de protestations contre le promoteur Nexity pour diverses malfaçons que nous avons déjà relatées dans La Marne et sur actu.fr.
Leslie, membre du conseil syndical et autre victime des inondations, reproche au promoteur d’avoir installé des canalisations d’assainissement trop étroites.
De plus, des gravats ont été retrouvés dans ces canalisations, de nature à freiner l’évacuation des eaux de pluie.
Interrogé, le promoteur indique qu’il n’a pas encore trouvé les informations nécessaires pour répondre à ces remarques.
La boue proviendrait d’un chantier à proximité
En réalité, Nexity n’est pas le seul responsable.
Il se trouve que la résidence du Clos Sempin n’est pas située dans une zone inondable. Elle est même plutôt située en hauteur.
Alors pourquoi ces inondations ?
La résidence du Clos Sempin se trouve juste en-dessous d’un champ. Et au-dessus du champ, il y a le chantier de la plaine du Sempin.
Depuis début 2020, des tonnes de boue sont charriés vers cette ancienne carrière creusée dans une colline. L’objectif est d’y aménager un grand parc.
Les boues proviennent des tunnels creusés par la Société du Grand Paris pour aménager la ligne 16 du futur métro.
L’entreprise continue à charrier de la terre
Est-ce une bonne idée d’entasser la terre à cet endroit ? Est-ce que la boue ne risque pas de glisser vers les terrains voisins, situés en contrebas ?
Des incertitudes subsistent, notamment sur la solidité de la cuvette formée par l’ancienne carrière.
Un glissement de terrain a même eu lieu en mai 2020 dans la plaine du Sempin.
En 2020, les services de l’Etat ont demandé à l’entreprise de réaliser une étude géotechnique pour évaluer les risques.
Mais ils n’ont pas interrompu le chantier et, depuis, l’entreprise continue à charrier la terre vers ce terrain appartenant à la Safer d’Île-de-France.
La route salie par la boue : c’est nouveau depuis le début du chantier
En plus des habitations sinistrés, le chemin de Sempin a également été sali par de la boue et des cailloux provenant manifestement de la plaine du Sempin.
Selon la mairie de Chelles, ce phénomène est récent. D’habitude, le chemin du Sempin n’est pas sali par de la boue en cas de fortes pluies.
« Le chemin du Sempin n’est pas régulièrement recouvert de boue. Depuis le début des travaux d’aménagement du parc du Sempin, c’est la première fois que cela se produit. »
La mairie précise qu’elle a demandé à ECT, société chargée d’accumuler la terre sur le terrain, de réaliser « des aménagements supplémentaires pour tenter de mieux contrôler les eaux de ruissellement ».
La Safer affirme qu’elle est en règle
Quand on sait que chaque semaine de nouvelles terres sont acheminées vers ce terrain, on comprend que les habitants s’interrogent et reprochent à la Safer les déversements de boue dans leur appartement.
Contactée, la Safer répond : « Les ouvrages hydrauliques de récupération des eaux pluviales ont bien été réalisés et sont conformes aux autorisations obtenues. »
Cet organisme ajoute : « Néanmoins, comme la majeure partie du réseau hydraulique local, les ouvrages du site du Sempin ont été saturés par la quantité inhabituelle d’eau suite aux derniers épisodes pluvieux intenses et exceptionnels. Des écoulements se sont donc effectivement produits à certains endroits. »
La quantité d’eau a beau être « inhabituelle », deux fois dans le même mois cela commence à faire beaucoup pour certains habitants.
La situation est d’autant plus préoccupante que le changement climatique devrait rendre plus fréquentes les fortes pluies.
Extrait de la carte du CD 77 dossier Loi sur l'eau février 2009
Alors que la pluie ne cesse de tomber le bassin de rétention n° 2 des eaux pluviales de la RD 212 a pratiquement atteint sa côte limite aujourd’hui comme vous pourrez le constater sur la photo ci-dessous.
29.6.2021 Compans : Bassin de rétention n° 2 des eaux pluviales RD 212
Ironie du sort, la pluviométrie retenue par le conseil départemental 77, pour faire son étude hydraulique en 2009, se basait sur la station « dite la plus proche » de Paris-Montsouris, le CD 77 semblait avoir oublié que celle de Roissy en France était bien plus proche.
Quant au bassin n°2 d’infiltration/évaporation le CD 77 estimait l’infiltration à ½ litre/seconde.
Il était dit dans l'étude que le bassin était dimensionné pour une pluie centennale (une pluie qui, selon les probabilités, n'a, chaque année, qu'une chance sur cent de survenir).
Au vu de l’état du bassin aujourd’hui il semblerait utile que le conseil départemental revoit son étude hydraulique avec la pluviométrie actuelle de la station de Roissy en France.
Il serait également utile de faire des sondages au fond du bassin pour contrôler si l’infiltration de l’eau est bien conforme à l’étude (½ litre/seconde).
Si ce bassin de rétention d'eaux pluviales,
qui surplombe la voie ferrée,
venait à déborder :
Quels risques pour les habitants de Compans ?
Quels risques pour les voyageurs de la ligne SNCF ?
Pour le savoir
Nous vous conseillons de vous rapprocher de
Xavier Vanderbise
Maire de Courtry
Et Vice président du Conseil Départemental chargé des routes