Arrêté préfectoral, pour extrait :
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Arrêté préfectoral, pour extrait :
Extrait du communiqué de Béatrice Abollivier, préfète de Seine et Marne :
Cet observatoire de 1'« agribashing » doit permettre, notamment au moyen de réunions régulières, de disposer d'un état des lieux exhaustif des problématiques de sécurité rencontrées par les agriculteurs et d'élaborer des solutions communes, efficaces et concertées.
Il veillera plus particulièrement à :
détecter les menaces, évaluer leur intensité et leur évolution potentielle Dans ce cadre, le service départemental de renseignement territorial, en coordination avec la police et la gendarmerie nationales, s'engagera dans l'identification des phénomènes d'« agribashing » et de leurs auteurs. Un dialogue constant avec les syndicats agricoles, la veille des réseaux sociaux et le suivi des groupuscules radicaux doivent notamment permettre de mieux anticiper les menaces ;
agir en vue de prévenir et de neutraliser toute menace
Les actions dans ce domaine s'articulent autour de trois volets
1. Un volet prévention complété par des contacts et des patrouilles renforcés dans le cadre de la Police de sécurité au Quotidien (PSQ) : les référents sûreté de la police et de la gendarmerie seront engagés au profit des agriculteurs. Les modes opératoires des délinquants et les attentes de tous les acteurs feront l’objet d’échanges. Site internet www.seine-et-marne.gouv.fr / @Prefet77 2/3
2. Un volet information (en s'appuyant notamment sur les réseaux sociaux institutionnels et la presse quotidienne régionale, etc.), portant notamment sur les actions de prévention réalisées.
3. Un volet judiciaire (recoupements, utilisation de moyens de captation, aide au dépôt de plainte), en lien avec les procureurs de la Républiques compétents. Pour lutter contre le phénomène d'« agribashing », les forces de sécurité pourront s'appuyer sur la cellule DEMETER, cellule nationale de renseignement et de rapprochement judiciaires créée par la gendarmerie nationale. La cellule DEMETER a vocation à analyser les menaces à l'encontre de la filière agricole et à coordonner la réponse des forces de sécurité.
Lien vers le communiqué de presse complet : http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/41408/312121/file/Cp%20Agribashing.pdf
Article paru sur le site "Nous voulons des coquelicots"
19-12-19
CASTANER VEUT FLIQUER LES COQUELICOTS
Attention, ce n’est pas une blague. Et si c’en était une, elle ne serait pas drôle. Le 13 décembre, Christophe Castaner s’est rendu dans le Finistère (cliquer), accompagnée par sa grande amie Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, qu’on ne présente pas ici . Le déplacement s’inscrivait dans le cadre d’une convention signée en toute simplicité par le ministère de l’Intérieur – l’État, donc, l’intérêt public, donc – et la FNSEA. On en apprend tous les jours.
Que venait faire le ministre? Installer une cellule – quel joli nom – de la gendarmerie nationale appelée à lutter contre l’agribashing. Si. Rappelons que la FNSEA – ne jamais oublier qu’elle ne représente, via les élections aux chambres d’Agriculture, que 25% des paysans de France – a inventé ce terme (cliquer) pour encore grappiller subsides et soutiens de l’appareil d’État. Il faut avouer que cela marche. L’idée est qu’une coalition de vilains mène une entreprise de dénigrement systématique des paysans.
La cellule gendarmique porte le nom souverain de Demeter, déesse grecque des moissons et, au passage, nom d’une marque prestigieuse de l’agriculture biodynamique qu’exècre la FNSEA. Elle aura vocation à traquer, partout en France, les marques d’hostilité à l’encontre de…De quoi, d’ailleurs? De la FNSEA, du modèle agricole, de l’élevage concentrationnaire, de l’omniprésence des pesticides? On ne le saura pas, car l’objectif est évidemment de faire peur à tout le monde.
Dans les textes officiels du ministère, on trouve des phrases prodigieuses (cliquer ici). L’édito du ministre commence ainsi par cette phrase d’anthologie : «Depuis quelques années, un phénomène grandit, inacceptable. De plus en plus, nos agriculteurs sont visés par des intimidations, des dégradations, des insultes». Précisons à ce stade que c’est pure foutaise, toute révérence gardée à la personne de ce cher Castaner. Nul en France, pas même la police ou la gendarmerie, n’est capable de prouver par des faits qu’un «phénomène grandit». On ne sait pas de quoi on parle, on ne dispose d’aucun chiffre, ni même d’un nombre de plaintes en hausse. Du vent.
Mais cela n’empêche pas la politique, cette politique-là du moins. Dans un mélange extravagant, Castaner définit le périmètre de la cellule Demeter en y inscrivant les vols, les cambriolages, les dégradations diverses, les installations de «gens du voyage» sur des terres agricoles, les actions anti-fourrure, anti-chasse, les tournages de vidéos «clandestines». Cela serait déjà effarant, mais le ministre va plus loin encore en visant «des actions de nature idéologique, qu’il s’agisse de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ou d’actions dures ayant des répercussions matérielles ou physiques».
Y a-t-il besoin d’une traduction? Les actions symboliques, c’est NOUS, les Coquelicots. Comme seule la gendarmerie et la FNSEA disposent de la définition du «dénigrement», il n’y a aucun doute que notre mouvement, constamment non-violent, est dans le viseur. On cherche à disqualifier, puis à réprimer la critique de l’agriculture industrielle, qui tue les hommes, les bêtes, les plantes.
Comme il n’est pas encore interdit de se moquer, notons que le même document policier évoqué plus haut détruit sans s’en rendre compte son pauvre échafaudage. Énonçant ses propres statistiques, Castaner livre quelques chiffres censés appuyer son propos. En 2019, il y aurait eu «14.498 faits enregistrés» au «préjudice du monde agricole». Un toutes les deux heures ! Ce chiffre «terrible» a été aussitôt repris par les bons amis médiatiques de M.Castaner, mais il faut chausser ses lunettes pour comprendre la manipulation.
Les «faits» en question couvrent les cambriolages, les vols – ceux avec violence ont chuté de…31,4% -, les vols de voitures, le vol de gros matériel agricole, etc. Sur la base de 440.000 «exploitations agricoles», les chiffres précis paraissent simplement loufoques : 314 tracteurs volés! 24 vols avec violence! 657 voitures dérobées! Moi qui ai grandi en Seine-Saint-Denis, en partie dans la cité de Montfermeil Les Bosquets, je ne peux constater qu’une chose: la plupart des paysans n’ont jamais croisé le moindre vilain. En revanche, ils disparaissent un à un, par la grâce d’une politique plébiscitée par la FNSEA.
Comment conclure? On verra, certes, mais ne nous trompons pas: c’est grave. La cellule Demeter, selon les mots même du ministre, devra permettre, avant tout, «d’améliorer [la] coopération avec le monde agricole et de recueillir des renseignements». Le (gros) mot est lâché. Renseignement. Sans sombrer dans une parano inutile, ce mot signifie, dans l’univers policier, les filatures, les écoutes téléphoniques, voire les infiltrations. On tâchera de s’en souvenir, mais sans aucun doute, nous voila en face d’une nouvelle inquiétude.
Fabrice Nicolino, président de l’association Nous voulons des coquelicots
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2019/12/19/castaner-veut-fliquer-les-coquelicots/
Arrêté préfectoral 2017/DCSE/M/003 du 17/3/2017 page 54
Carrière de gypse Placoplatre Villevaudé/Villeparisis
Arrêté préfectoral 05 DAI 2M 030 du 7/7/2005 page 20
Carrière de gypse St Soupplets/Cuisy
Paru sur le site FR3 Auvergne Rhône Alpes :
Séisme en Ardèche : la piste de l'origine humaine relancée
Le chercheur remarque le caractère très atypique du séisme qui a touché Le Teil, qui a notamment "cassé la surface (...) Et ça, dans les 100 dernières années, ça ne s'était jamais vu en France." / © Michael Esdourrubailh / Maxppp
Le chercheur au CNRS, Jean-François Ritz, relance la polémique sur une possible origine humaine du tremblement de terre qui a touché l'Ardèche, la Drôme et une partie du Rhône le 11 novembre dernier. Dans une interview ce mardi 24 décembre, il révèle de nouveaux éléments troublants.
Par Mathieu Boudet avec AFPPublié le 24/12/2019 à 15:22 Mis à jour le 24/12/2019 à 15:59
Dans une interview réalisée ce mardi 24 décembre, le chercheur au CNRS Jean-François Ritz relance l'hypothèse d'une origine liée à l'activité humaine du tremblement de terre qui a touché l'Ardèche, la Drôme et une partie du Rhône le 11 novembre dernier. Alors que cette piste avait été écartée 7 jours plus tôt notamment par une étude du CNRS, il révèle de nouveaux éléments troublants susceptibles de relancer la polémique.
Jean-François Ritz est chercheur CNRS au laboratoire Géosciences Montpellier et membre du groupe de travail sur le sujet.
Ce séisme, de magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter, est considéré comme modéré. Il a pourtant fait de nombreux dégâts, notamment dans la ville du Teil en Ardèche, pourquoi ?
J.F. Ritz : Ce séisme est atypique en France parce qu'il s'est produit à une très faible profondeur pour une magnitude 5, inférieure à un kilomètre. La deuxième chose, c'est qu'il a produit extrêmement peu de répliques, moins d'une dizaine, alors qu'on aurait pu s'attendre à une centaine de répliques de magnitude 3. La troisième chose c'est qu'il a cassé la surface - sur une longueur de 4,5 km - et ça, dans la période instrumentale, c'est-à-dire dans les 100 dernières années, ça ne s'était jamais vu en France. La dernière rupture de surface connue a été constatée lors du séisme de Lambesc (Bouches-du-Rhône) en 1909 (mesuré à l'époque à 6,2).
Une étude du CNRS a établi que son origine est "naturelle et causée par la pression entre les plaques" tectoniques. La thèse d'une influence de l'activité humaine est-elle à écarter totalement ?
J.F. Ritz : Non, on ne peut pas écarter totalement cette hypothèse. Il y a certaines données qui peuvent suggérer une corroboration entre la nucléation du séisme et la présence d'une carrière au-dessus de la faille. Il y a d'autres données qui suggèrent que l'épicentre n'est pas exactement cet endroit là, donc c'est quelque chose qui est encore en débat, qui devrait être pouvoir être précisé prochainement avec des mesures supplémentaires.
Mais l'étude écarte l'impact des tirs de mines de la carrière de calcaire, propriété du groupe cimentier Lafarge, dans le séisme...
J.F. Ritz : L'effet anthropique qui interroge les géologues et sismologues, ce n'est pas celui des tirs de mines mais celui de la décharge, c'est-à-dire le déficit de masse dû à l'extraction du matériel de la carrière qui allège finalement la montagne et qui aurait permis à la contrainte tectonique qui s'accumule depuis longtemps de finalement s'exprimer au niveau de la faille. Ne serait-ce pas la petite pichenette
qui a permis à la force tectonique de devenir plus forte et de faire partir la faille ? C'est la question.
La faille ou Lafarge ?
Les questions soulevées par ce chercheur, selon les réponses que pourront y apporter les mesures étudiées, pourraient donc accréditer une plus grande part de responsabilité à l'activité humaine, bien qu'une précédente étude constatait que le séisme "s'est produit sur une faille préexistante". Cette étude estimait par ailleurs "possible que la couche marneuse épaisse puisse expliquer le nombre inhabituellement faible de répliques." Elle concluait donc à "un rôle (...) négligeable" de la carrière du Teil, propriété du groupe cimentier Lafarge.
Des scientifiques avaient à un moment émis l'hypothèse d'un "séisme déclenché", c'est-à-dire ayant pour origine une activité humaine, en l'espèce l'exploitation de cette carrière de calcaire. Ce type de problème est connu. Ainsi, un séisme de magnitude 3,9, lié selon des experts à des forages de géothermie, avait ébranlé la région de Strasbourg le 12 novembre avant quatre secousses très légères, dont trois au moins causées par une activité humaine, début décembre, également en Alsace, selon le Réseau national de surveillance sismique.
Séisme atypique... Et dévastateur
Dans la Drôme et en Ardèche, le séisme du 11 novembre dernier, qui n'a duré que quelques secondes à la mi-journée, a provoqué de nombreux dégâts, en particulier au Teil, où près de 2 000 sinistrés sont toujours sans toits plus d'un mois après l'évènement. Il "s'est produit à faible profondeur, essentiellement à moins de 1 000 mètres, avec un mouvement de type montant/descendant sur un plan de faille". Mais il a touché de nombreuses communes environnantes, et a été ressenti jusque dans le Rhône. De nombreux bâtiments ayant été fragilisés dans cette ville de 8 500 habitants, le préfet de l'Ardèche a souhaité, par mesure de précaution, adapter l'arrêté autorisant les tirs de mine dans la carrière en limitant la vibration à 2 millimètres/seconde, soit 5 fois moins que la réglementation actuelle. La reprise des tirs doit se faire début janvier après information des élus, indiquait la préfecture à la mi-décembre.
Qui ne dit mot
consent
Lorsque plus de 50 % de l’énergie produite par l’usine de méthanisation est destinée à être revendue le permis de construire est délivré par la préfecture (1) mais la demande est déposée à la mairie, le maire de la commune a un mois pour donner son avis.(1)sans réponse de sa part l’avis est réputé favorable.
Ironie du sort, Jean-Louis Durand, ne le savait pas, c’est en fait ce qui semble ressortir de la réunion du conseil municipal du 19/12/2019. On le comprendrait facilement pour un nouvel élu, mais Jean-Louis Durand est un élu chevronné, il est maire de cette commune depuis 18 ans déjà, il est même président de la communauté de communes.
Mais, en même temps, on ne peut pas oublier que Gaëtan Belloy, un proche de son 1er adjoint Laurent Belloy,agriculteur, est intéressé dans ce projet de méthanisation puisque Directeur Général de Goële Bioénergie.(2)
Une consultation de la population
pour rien ?
Pour tenter de calmer la population, vent debout contre le projet, Jean-Louis Durand avait choisi d’organiser une consultation publique, en novembre 2019, plus de 4 mois après la présentation du projet au conseil municipal,consultation publique qui a recueilli 81 % de votes défavorables au projet, mais il était déjà trop tard.
Lorsque la décision est de la compétence de l'Etat, le maire adresse au chef du service de l'Etat dans le département chargé de l'instruction son avis sur chaque demande de permis et sur chaque déclaration. Cet avis est réputé favorable s'il n'est pas intervenu dans le délai d'un mois à compter du dépôt à la mairie de la demande de permis ou dans le délai de quinze jours à compter du dépôt à la mairie de la déclaration.
Lorsque la commune a délégué sa compétence à un établissement public de coopération intercommunale en application de l'article L. 422-3, le président de cet établissement adresse son avis au chef du service de l'Etat dans le département chargé de l'instruction dans les mêmes conditions et délais.
(2
2. https://www.societe.com/societe/goele-bioenergie-848244257.html
Pour aller plus loin :
Délivrance permis de construire
Compte-rendu réunion conseil municipal
"L’article 173 de la loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové) du 24/03/2014 prévoit l’élaboration de secteurs d’information sur les sols (SIS). La définition officielle d’un SIS est précisée à l’article L. 125-6 du code de l’environnement : « L’État élabore, au regard des informations dont il dispose, des secteurs d’information sur les sols qui comprennent les terrains où la connaissance de la pollution des sols justifie, notamment en cas de changement d’usage, la réalisation d’études de sols et de mesures de gestion de la pollution pour préserver la sécurité, la santé ou la salubrité publiques et l’environnement."
A la lecture du document paru sur le site de la préfecture nous apprenons que suite à l'incendie de la décharge Suez Sita Villeparisis du 17/2/2013 des prélèvements ont été effectués sur les terrains avoisinants et il a été découvert une charge en pollution des sols indépendante de l'incendie, sur la parcelle ZA10, au droit du point B7, une teneur supérieure au fond géochimique en plomb, zinc et en mercure a été relevée.
Cette parcelle se trouve au bord du fort de Vaujours et a une contenance de 6974 m2.
Il serait souhaitable que Placoplatre, propriétaire de cette parcelle mène des investigations supplémentaires afin de rassurer la population et dépollue le site, si nécessaire.
Affaire à suivre......
http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/41279/311212/file/Courtry.pdf
Les ordures des autres
Il faut bien les mettre quelque part
Pourquoi pas chez vous ?
Jean Piat, maire de Vignely et vice président de la communauté d’agglomération pays de Meaux, projette de modifier son PLU dans le but d’« accueillir » des déchets inertes sur un terrain agricole, au lieudit Les Hayettes, à proximité de l’écluse du Canal de l’Ourcq de Vignely.
Ironie du sort, c’est à l’emplacement d’une ancienne carrière Rep Veolia, où la préfecture n’avait pas autorisé en 2008 l’industriel à remblayer avec des déchets inertes mais à maintenir le site en zone sable calcaire.
Une aubaine pour Jean-François Copé, maire de Meaux, qui doit faire abattre plusieurs tours et devra rechercher des villages ruraux environnants pour y « accueillir » ses déchets.
Pour éviter que les camions, chargés de déchets, ne passent par le centre de Vignely ou de Trilbardou, il faudrait refaire la route de Vignely, actuellement fermée à la circulation, pour cause de mauvais état.
Un casse tête financier pour Jean Piat qui pourra peut-être demander une aide à son collègue Jean-François Copé, président de la communauté d’agglomération.
Pour mieux comprendre le dossier vous trouverez ci-dessus des extraits de l’avis de la MRAE Mission Régionale d’Autorité Environnementale d’IDF
Les déchets du Grand Paris
il faut bien les mettre quelque part
pourquoi pas chez vous ?
Siniat souhaite étendre la durée d’exploitation de sa carrière de Le Pin/Villevaudé et multiplier par 4 les déchets inertes (matériaux extérieurs) qui seront déversés dans les trous de sa carrière. Une paille, environ 16 millions de tonnes contre 4 millions de tonnes actuellement autorisés.
Siniat s’est d’ailleurs engagé, sans vous consulter, à “accueillir” des déchets du Grand Paris comme vous pourrez le constater dans l’article qui suit :
Pour acheminer les déchets la sortie numéro 7 de la Francilienne construite par le Conseil Départemental, payée par vos impôts, lui rendra bien service, mais l’industriel aurait, semble-t-il besoin d’un rond point au niveau de la voie communale (ex RD 2086), est-ce que c’est encore vos impôts qui financeront ce nouveau rond point, l’industriel ne le dit pas.
Il faut bien comprendre que pour acheminer entre 80 et 155 camions/jour de déchets inertes (phase 5 à 8) cela va perturber la circulation des populations avoisinantes.
Lien vers la demande de Siniat déposée auprès de la DRIEE IDF
http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/driee-ud77-011-2019.pdf
Paru sur le site “La Marne” :
Seine-et-Marne. La bretelle de sortie de l’A104 au Pin ouvre ce soir
Après quatre mois d'attente, c'est ce soir à 23 h que la bretelle, de sortie de l'A104, numéro 7 va ouvrir. Courtry, Chelles et Claye-Souilly seront plus accessibles.
Publié le 25 Oct 18 à 17:54
La bretelle de sortie numéro 7 au Pin va ouvrir ce soir. (©La Marne)
Les usagers étaient impatients, ils ne vont plus passer par Villevaudé pour rejoindre Le Pin, Claye-Souilly, Chelles et Courtry. Ils pourront gagner entre trois et cinq minutes de temps de parcours.
La bretelle de sortie de la Francilienne a coûté 2,5 millions d’euros et a été financée à 50 % par le Département. Mais les utilisateurs n’y croyaient plus. En effet, les travaux d’aménagement sont terminés depuis le mois de juin et seule la signature de président de la Dirif (Direction des routes Ile-de-France) manquait pour ouvrir la bretelle aux automobilistes. Il aura fallu quatre mois. « La Dirif est de plus en plus exigeante donc cela prend du temps », a confié Jean-Sébastien Soudre, directeur adjoint des routes au Département.
15 000 utilisateurs
Xavier Vanderbise, vice-président en charge des routes, des transports et des mobilités a déclaré :
C’est enfin terminé et c’est une bonne nouvelle. Le délai peut aller jusqu’à un an.
Cette nouvelle sortie devrait être empruntée par 15 000 utilisateurs par jour. De ce fait, le rond point de la sortie a été agrandi afin d’absorber ce nouveau flux. Les véhicules ne devront plus passer par Villevaudé et utiliser cette sortie.
https://actu.fr/societe/seine-marne-bretelle-sortie-la104-pin-ouvre-ce-soir_19240200.html
Nous vous avions déjà cité le cas de la décharge SEVESO à hauts risques Suez Villeparisis que la préfète Béatrice Abollivier avait dispensé de PPI Plan Particulier d’Intervention (dispositif mis en place pour protéger les populations, les biens et l’environnement, pour faire face aux risques liés à ce type de site) c’est le seul site Seveso à hauts risques du 77 qui ne bénéficie pas de ce dispositif.
Aujourd’hui c’est le cas de la commune voisine de Compans que nous traiterons.
C’est dans cette commune rurale de 800 âmes, survolée par les avions de Roissy qu’en 1972 l’ETAT a autorisé l’implantation du dépôt pétrolier CCMP (ex raffinerie du midi)
Ce site, SEVESO à hauts risques, est situé à 650m des habitations, à 400m de la voie ferrée et à 1500 m du lycée Honoré de Balzac de Mitry-Mory.
Le risque principal est l’incendie.
C’est près de ce site que se sont installés des familles de gens du voyage depuis plusieurs semaines.
Difficile de comprendre comment, depuis tout ce temps, le sous préfet de Meaux, Nicolas Honoré, n’ait pas pris les mesures nécessaires afin de trouver un endroit moins sensible pour installer ces familles.
Après l’incendie du site Lubrizol les riverains des sites SEVESO sont de plus en plus inquiets, le cas de Compans n’est pas en mesure de les rassurer.
Ironie du sort, le ministre Christophe Castaner plutôt que de créer un observatoire des sites SEVESO a lui décidé de protéger une corporation en particulier, celle des agriculteurs. Il semblerait que cette corporation fasse l’objet d’incivilité de la part d’une partie de la population.
Pour ce faire Madame la Préfète Béatrice Abollivier vient de mettre en place, en Seine et Marne, fin décembre, un observatoire départemental de l’agribashing.
Cette structure, placée sous son autorité, réunira notamment le commandant de groupement de gendarmerie départementale, le directeur départemental de la sécurité publique, le chef du service départemental du renseignement territorial, les procureurs de la République, le directeur départemental des territoires et les syndicats agricoles.
http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Actualites/Actualite-du-prefet/Agribashing
La préfète va-t-elle devoir réduire la surveillance
des sites SEVESO à hauts risques
au profit
de la protection d’une profession en particulier :
les agriculteurs ?
Pour mémoire, la zone industrielle de Mitry-Compans, est la plus importante zone industrielle d’IDF, elle compte 6 sites SEVESO dont 2 à hauts risques.
Pourtant c’est ici que l’ETAT a réduit les effectifs de police depuis plusieurs années, le commissariat de police de Mitry-Mory a fermé en 2012 et la mairie de Mitry-Mory indiquait en 2017 que le secteur ne bénéficiait que d’un seul policier pour 500 habitants alors que la moyenne sur tout le territoire était de 1 policier pour 270 habitants. (1)
Pour plus d’informations sur ce dossier
nous vous conseillons de vous rapprocher de
Nicolas Honoré
Sous préfet de Meaux
(1) https://www.evasionfm.com/amp-29249-mitry-mory-veut-une-police-de-securite-du-quotidien.html
Paru sur le site Le Parisien 77 :
Compans : des gens du voyage installés à côté de sites Seveso
Une trentaine de caravanes ont pris place sur un terrain de la société Prologis, au cœur de la zone industrielle, où se trouvent trois sites industriels classés Seveso seuil haut, dont à proximité immédiate.
Compans, novembre 2019. Une trentaine de caravanes de gens du voyage ont investi un terrain de la société Prologis à proximité immédiate du dépôt pétrolier de la CIM-CCMP classé Seveso seuil haut. LP/Hendrik Delaire.
Par Hendrik Delaire
Le 3 janvier 2020 à 18h41, modifié le 3 janvier 2020 à 18h50
Villeparisis site de l'ancien magasin Leclerc près de la place du Marché
Nous venons d’apprendre qu’un projet de crèche, salle de sport…. et de 180/200 logements serait à l'étude sur l’ancien site, pour partie pollué, du magasin Leclerc.
http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/f01119p0268.pdf
Pour mémoire une pollution aux hydrocarbures avait été découverte sur une partie de ce site en août 2018 qui avait fait l’objet de :
Certains riverains avaient même dû être évacués de leur domicile pendant plusieurs jours.
Afin de ne pas faire prendre de risques aux enfants en bas âge qui seraient susceptibles de fréquenter cette crèche, la commune de Villeparisis ne peut-elle pas trouver un autre site pour implanter cet établissement sensible ?
Pour le savoir nous vous conseillons de vous rapprocher de
Hervé TOUGUET
Maire de Villeparisis
Un article intéressant sur le sujet :
Paru sur le site France Bleu :
Seine-et-Marne : des habitants de Villeparisis évacués lundi pour cause de pollution à l'essence
Samedi 25 août 2018 à 14:49Par Margot Delpierre, France Bleu Paris et France Bleu
A proximité de la rue Salengro à Villeparisis (Seine-et-Marne), des riverains sont dérangés depuis la mi-août par de fortes odeurs d'essence. Les personnes qui résident dans un périmètre de 50 mètres devront évacuer lundi 27 et jusqu'au vendredi 31 août, le temps d'effectuer des travaux.
Des riverains de la rue Salengro à Villeparisis (Seine-et-Marne) sont incommodés par de fortes odeurs depuis la mi-août. Elles proviennent d'une station-essence désaffectée dans les années 80. Des travaux auraient provoqué l'écoulement d'hydrocarbures dans le sol.
Pour résorber la pollution, Mavidis, société exploitante du site pollué, doit entreprendre des travaux. Ils "commenceront ce lundi 27 août et dureront jusqu'au vendredi 31 août en horaires continus, précise la préfecture. Ils permettront de créer une barrière hydraulique pour empêcher les hydrocarbures de se répandre dans le réseau d'assainissement et améliorer l'efficacité des opérations de pompage".
Toute personne résidant dans un périmètre de cinquante mètres à proximité du chantier devra plier bagage pour la semaine. Au-delà, il n'y a pas de risque pour la santé, estime la préfecture.
Bien aérer son domicile
L'agence régionale de santé rappelle qu'il faut :
Il est aussi recommandé de ne pas fumer en sous-sol. Si un riverain est incommodé par les odeurs, il est invité à se signaler auprès de la mairie ou des pompiers afin que des prélèvements soient réalisés et des mesures de suivi soient prises.
pour aller plus loin :
L’un des premiers maires de Marchemoret fut un agriculteur Jean Baptiste LHOSTE en 1804, lui succéda :
- en 1816 jusqu’en 1827 son beau frère André PATRIAT
- puis de 1828 à 1884, ce sera le tour à Martin Théophile LHOSTE le neveu du précédent et le fils de Jean Baptiste
- de 1900 à 1908 c’est Ferdinand Mercier
tous agriculteurs.
- de 1919 jusque vers 1945 c’est Marcel Boisseau qui fut à la tête de la commune, il exploitait une ferme à Marchemoret, 250 hectares d’un seul tenant dont 150 en herbages où il élevait des moutons et le reste était exploité en terres de labour.
(Il était le fils de Lucien Boisseau, adjoint au maire de Lagny le Sec (60), nommé en 1920 chevalier de la légion d’honneur à la demande du ministre de l’Agriculture, Lucien Boisseau avait exploité jusqu’en 1928 la ferme de Chantemerle à Lagny le Sec (60), près du hameau de Lessart, sur environ 330 hectares, où il oeuvrait à l’amélioration de la culture intensive (céréales, betteraves..) et élevait des moutons.)
-son frère Gustave Boisseau lui succéda à la mairie de Marchemoret jusqu’en 1953,
(son père Lucien lui avait cédé en 1928 la ferme de Chantemerle à Lagny le Sec (60), près du hameau de Lessart.)
- de 1959 à 2001 ce fut le tour d’Alain Belloy, le gendre du maire Gustave Boisseau, il avait épousé sa fille Nicole Boisseau et exploitait la ferme de Marchemoret.
Alain Belloy était issue d’une famille d’agriculteur de La Neuville Roy (Oise).
Son père Charles Antoine avait épousé Madeleine Marie de Mulatier fille de Joseph de Mulatier, Industriel à Lyon, dont la famille exploitait plusieurs usines de tissage métallique en France, Charles Antoine était également administrateur de nombreuses sociétés dont :
- le sanatorium du Mont Blanc à Passy en Haute Savoie
- la tunisienne de cultures
- la sté coloniale de Bambao (Iles Comores)
- les Bois du Cameroun à Douala
- les Ets Porcher
............
(Charles Antoine Belloy avait été nommé Chevalier de la Légion d’honneur à la demande du ministre de la santé publique.)
- aujourd’hui Laurent Belloy, fils d’Alain, est le 1er adjoint de la commune de Marchemoret.
Sources :
-site Leonore
Belloy http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH236/PG/FRDAFAN84_O19800035v1458050.htm
Boisseau http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH201/PG/FRDAFAN84_O19800035v0898915.htm
- Geneanet
- Genea77-shage- info communes
- Gallica
Journal Agric. Pratique Jardinage et Economie Domestique 1837-1908
Compte-rendus des séances académie d’agriculture de France 1915-1986