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2 mai 2020 6 02 /05 /mai /2020 16:49
site de la mairie de Claye-Souilly

site de la mairie de Claye-Souilly

1958 Ecole Primaire

1958 Ecole Primaire

1958 Communion Jeanine  et derrière elle son futur époux Jean-Pierre (tous les 2 en encadré)

1958 Communion Jeanine et derrière elle son futur époux Jean-Pierre (tous les 2 en encadré)

 

Jeanine était parmi les rares élus à avoir fréquenté l’école primaire de Claye-Souilly, ville qu’elle n’a jamais quitté, dans laquelle elle s’est marié avec Jean-Pierre, lui-même originaire de la commune.

De cette union sont nés Laurence et Arnaud qui eux aussi ont fréquenté les écoles de Claye-Souilly.

Jeanine a été pendant de nombreuses années employée à la mairie de Claye-Souilly, en charge des finances.

Au moment de sa retraite elle a rejoint le conseil municipal de Claye-Souilly, où elle était 2ème adjointe, chargée des finances.

Malgré la maladie Jeanine a continué à assurer ses activités au sein du conseil municipal, nous l’avions rencontré fin octobre dernier lors de la présentation du plan communal de sauvegarde mis en place après les importantes inondations que notre commune avait connu en 2018.

Jeanine ne faisait rien paraître de sa maladie et conservait toujours ce sourire que nous lui connaissions déjà à l’école primaire.

C’est l’image que nous souhaitons garder d’elle.

 

Pour aller plus loin : https://www.cvrclaye77.fr/

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 11:33
Disparition de la biodiversité : une caricature dessinée par l'un de nos adhérents
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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 18:26

 

 

Surmortalité exceptionnelle depuis le début de l'épidémie coronavirus, dans ce département où  l'espérance de vie est l'une des plus faibles d'Ile de France, et où l’ETAT a concentré un nombre exceptionnel de décharges d’ordures ménagères ISDND autorisées à recevoir des déchets susceptibles d’avoir été contaminés au coronavirus (mouchoirs, masques, lingettes...)

 

 

Ces déchets peuvent provenir de ce département mais également de Paris, de tous les départements d’Ile de France,  ainsi que du Loiret, de l’Aisne, de l’Oise, de l'Aube, de la Marne et de l’Yonne.

 

 

 

Paru dans Actu 77 :

Le Covid-19 a fait plus de 800 morts en Seine-et-Marne depuis le début de l’épidémie

Même si le rythme des décès se ralentit, le bilan est terrible.

Publié le 27 Avr 20 à 19:51

Plus de 800 personnes sont décédées en Seine-et-Marne

Ce lundi 27 avril 2020, 458 décès des suites du Covid-19 ont été enregistrés dans les hôpitaux seine-et-marnais (+10 en 24 heures) depuis le début de l’épidémie. 

Un chiffre auquel il convient d’ajouter les 352 décès dans les établissement sociaux et médico-sociaux. Un bilan qui s’est certainement alourdi puisqu’il date du 21 avril.

Santé Publique France fait également état du nombre de certificats de décès électroniques liés au Covid-19, enregistrés dans le département. Il y en a 260 à ce jour. Dans ce chiffre figurent des décès dans les Ehpad mais également à domicile sans que l’on connaisse la proportion des uns et des autres. 

Une chose est sûre, on dépasse les 800 morts dans le département. Un terrible bilan qui fait passer la Seine-et-Marne dans les département à la surmortalité « exceptionnelle ». Pour la semaine du 6 au 12 avril, l’ « excès » de mortalité était estimé à 153%…

Le nombre de patients hospitalisés ne baisse pas

Ce lundi 27 avril, 691 personnes sont encore hospitalisés en Seine-et-Marne. C’est deux patients de plus que la veille. 

146 patients sont en réanimation, un chiffre stable. 

Depuis le début de l’épidémie, 1 593 personnes ont pu regagner leur domicile guéries. 

https://actu.fr/societe/coronavirus/le-covid-19-fait-plus-800-morts-seine-marne-depuis-debut-lepidemie_33288560.html

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29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 14:59
Dessin humoristique de l'un de nos adhérents

Dessin humoristique de l'un de nos adhérents

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 16:18

 

 

Après la découverte par eau de Paris de traces de Covid 19 dans les eaux du Canal de l’Ourcq à Paris, Adenca souhaitait que l’ARS 77 réalise des contrôles de ce virus, en aval de la décharge d’ordures ménagères ISDND de Claye-Souilly, dans les eaux du canal de l’Ourcq, de la Beuvronne et dans la Marne avant le prélèvement de l’eau par l’usine d'eau potable d’Annet sur Marne.

 

Adenca avait fait cette demande parce que les décharges d’ordures ménagères reçoivent les déchets de particuliers susceptibles d’être contaminés par le coronavirus (masques, lingettes, mouchoirs….)

 

Pour faire court, il semblerait que ce type d'analyses, afin d'identifier la présence de virus  infectieux Covid 19 (SARS-Cov-2) dans les eaux de surface, ne peut être effectué que par des laboratoires très spécialisés, qui pour l’instant n’auraient pas été mobilisés par les pouvoirs publics pour les réaliser et nous le regrettons.

 

Dans un souci de précaution, souhaitons que dans un avenir proche le ministère de la Santé fasse réaliser ce type d’analyses et que les  premières recherches Covid 19 (SARS-Cov-2) soient pratiquées dans les eaux de surface, en aval de la plus importante décharge d’ordures ménagères ISDND de France Veolia Claye-Souilly.

 

https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/system/files/2020-03/Covid19_DASRI_Fiche_elimination_particulier.pdf

https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/system/files/2020-03/Covid19_DASRI_Fiche_elimination_particulier.pdf

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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 13:43

 

 

La DRIEE 77, en charge du contrôle des entreprises, continue, malgré le confinement, à surveiller les industriels et à faire respecter la législation en vigueur et nous l’en remercions.

Le 1er avril 2020 l’entreprise Bouvelot, chemin du corps de Gardes à Chelles a fait l’objet d’un arrêté préfectoral de suspension d’activité.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/42713/320352/file/AP%20suspension%20BOUVELOT.pdf

Le 20 avril 2020 c’est l’entreprise Revival situé également à Chelles qui s’est vu refuser une autorisation environnementale concernant l’implantation d’une unité de traitement de déchets DEEE.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/42799/320913/file/AP%20n%C2%B02020-27%20DCSE%20BPE%20IC%20du%2020%20avril%202020(1).pdf

 

 

Nous conseillons de consulter à ce sujet

 l’article très documenté de

 l’association des riverains du bord de Marne

http://www.lemarneux.fr/2020/04/groupe-revival-a-chelles-la-musique-de-l-enfer.html

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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 15:48
La Beuvronne à Souilly
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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 18:10

 

COVID19 :

gestion des Déchets d'activité de soins à risque infectieux (DASRI)

Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a été saisi le 10 mars 2020 par la Direction Générale de la Santé (DGS) concernant la gestion des déchets d’activités de soins (DAS) produits au cours de l’épidémie de Covid-19. A votre disposition, l’avis rendu le 19/03/2020 ainsi que les fiches établies par la DGS fin mars.

https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/covid19-gestion-des-dechets-dactivite-de-soins-risque-infectieux-dasri

 

Deux poids, deux mesures

Pourquoi ?

 

Tous les déchets contaminés au coronavirus récupérés par les professionnels de santé : hôpitaux, médecins, infirmières…. ne sont pas jetés dans les ordures ménagères mais doivent suivre un circuit très sécurisé allant de la récupération de ces déchets par un service spécialisé à l’élimination de ces déchets dans des centres réservés à cet effet.

 

Mais quand il s’agit des déchets contaminés par le coronavirus des particuliers restés à leur domicile ces déchets ne suivent pas le circuit très sécurisé des professionnels de santé mais sont jetés dans les poubelles d’ordures ménagères et atterrissent dans nos décharges comme à Claye-Souilly, Soignolles, Fouju,  Isles les Meldeuses….

 

https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/system/files/2020-03/Covid19_DASRI_Fiche_elimination_particulier.pdf

https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/system/files/2020-03/Covid19_DASRI_Fiche_elimination_particulier.pdf

 

Quels risquent

pour les employés d’entreprises de nettoyage, de décharges

les éboueurs

et les riverains des décharges ?

 

En l’état actuel des connaissances, la durée de vie du virus, selon les milieux, est la grande inconnue, aucune étude fiable et consolidée aujourd’hui ne prouve que le virus contenu dans les déchets contaminés emballés dans des sacs plastiques et jetés dans les poubelles ne restera pas actif, un certain temps, dans les ordures ménagères confinées dans les décharges.

 

 

pour aller plus loin :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/coronavirus-dechets-facteur-transmission-encore-estime-1805906.html

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 14:38

 

Les décharges de déchets radioactifs de l’ANDRA arrivent à saturation, mais il va falloir démanteler certaines centrales atomiques et trouver des endroits pour « accueillir » les déchets radioactifs.

Concernant les déchets classés TFA il semblerait que se profile à grand pas le projet de les stocker dans les décharges conventionnelles : déchets dangereux, ordures ménagères et déchets inertes.

La décharge Suez de Villeparisis qui est autorisée à stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée pourrait être parmi celles qui pourraient servir de « cobaye ».

Ce serait en quelque sorte faire porter aux populations de Villeparisis et environs des risques supplémentaires, en plus de ceux du stockage des déchets dangereux, du stockage à Claye-Souilly des ordures ménagères et à Annet sur Marne du stockage des déchets inertes, ces 3 décharges étant classées parmi les plus importantes de France dans leur catégorie.

Ce pourrait être  un premier pas pour autoriser ensuite le stockage de ces déchets radioactifs dans les décharges d’ordures ménagères comme Claye-Souilly, Soignolles, Isles les Meldeuses, Fouju ou dans les décharges de déchets inertes comme Villeneuve sous Dammartin, Annet sur Marne, Monthyon, Isles les Villenoy, Souppes sur Loing, Moissy-Cramayel, Marolles sur Seine….

 

Voir ce qu’en pense Les associations Robin des Bois et France Nature Environnement :

 

HAUT COMITE POUR LA TRANSPARENCE ET L’INFORMATION SUR LA SECURITE NUCLEAIRE

Extrait Rapport final Perspectives d’évolutions de la filière de gestion des déchets très faiblement radioactifs (TFA) Adopté le 7 avril 2020

http://www.hctisn.fr/IMG/pdf/Rapport_final_HCTISN_Dechets_TFA_vf_avec_annexes_cle8d9ee1.pdf

Page 22

Pour l’association Robin des Bois, s’il est effectivement nécessaire de réfléchir à une évolution de la gestion des déchets TFA, il n’est pas utile pour autant de chercher des alternatives au mode de gestion actuel par l’Andra. Robin des Bois prône en effet la construction d’autres sites de stockage comparables au Cires. Elle ajoute que la piste consistant à stocker certains déchets TFA dans des centres de stockage de déchets conventionnels n’est pas envisageable, ces installations étant également, à moyen terme, confrontées au même problème de saturation que le Cires.

Page 24

Pour FNE, si une valorisation des déchets TFA est envisagée, celle-ci doit se faire à l’intérieur de la filière nucléaire. S’agissant des déchets non valorisables, il y a lieu à ses yeux de les stocker sur les sites même de leur production dès lors que les installations qui s’y trouvent fonctionnent afin, d’une part, de ne pas faire porter les risques liés à ces déchets à des populations qui, jusqu’à présent étaient éloignées de toute installation nucléaire et, d’autre part, afin d’éviter des transports d’importantes quantités de déchets.

http://www.hctisn.fr/IMG/pdf/Rapport_final_HCTISN_Dechets_TFA_vf_avec_annexes_cle8d9ee1.pdf

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 17:49
décharge illégale dans les prairies de Souilly

décharge illégale dans les prairies de Souilly

Ru des Grues à Souilly :  eau de couleur noirâtre avec une odeur nauséabonde qui s'en dégage

Ru des Grues à Souilly : eau de couleur noirâtre avec une odeur nauséabonde qui s'en dégage

 

 

Paru dans le Journal de l’Environnement :

 

Police environnementale: confinée, mais vigilante

Le 17 avril 2020 par Stéphanie Senet, Romain Loury et Valéry Laramée de Tannenberg

Pendant le confinement, la surveillance environnementale se poursuit à bas bruit. Exemples choisis à l’Office français pour la biodiversité (OFB), à l’Inspection des installations classées et à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Des dizaines de truites mortes dans un cours d’eau pollué en Ille-et-Vilaine. Des dépôts sauvages au sein du Parc national des Calanques. Des arrachages massifs de haies en Bourgogne… Le confinement n’a pas stoppé les atteintes à l’environnement. «Faute d’analyse statistique, il est encore trop tôt pour dire si elles sont plus nombreuses qu’auparavant, mais une chose est sûre. Plus le temps passe et plus les dégradations sont fortes», observe Loïc Obled, directeur général délégué de l’OFB, en charge de la police de l’environnement, de la connaissance et de l’expertise.

 

COURS D’EAU POLLUÉS

Depuis le début du confinement de la population française, le 17 mars, trois principaux types d’infractions ont été constatés par l’OFB. En tête, les pollutions de cours d’eau s’étendent, de façon accidentelle ou intentionnelle. En Ille-et-Vilaine, le ruisseau du Touru a été pollué sur un kilomètre suite à des épandages de lisier réalisés sur des terrains en pente, a annoncé l’Office vendredi 17 avril. Ce déversement a provoqué une forte mortalité de la faune piscicole, en particulier des truites. Une enquête judiciaire a aussitôt été ouverte.

Dans le Nord, 100.000 mètres cubes d’eau de lavage de betteraves ont pollué plusieurs cours d’eau. En cause: la rupture d’une digue d’un bassin de décantation au sein d’une sucrerie, engendrant là encore une forte mortalité piscicole à cause des excès d’ammoniac et de nitrites dans l’eau. Selon le code de l’environnement, ces déversements sont passibles de deux ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

 

ATTEINTES AUX MILIEUX

«Les inspecteurs de l’environnement ont également constaté de nombreuses atteintes aux milieux, et en particulier des déversements de remblais dans des zones humides, des arrachages de haies détruisant des espèces protégées, notamment la pie-grièche grise en Bourgogne-Franche-Comté», relève Loïc Obled.

L’OFB a aussi été alertée sur le déversement de 8 à 9 tonnes de gravats, dont certains très toxiques, près d’une zone humide située en Occitanie, terre d’accueil d’une espèce de crustacé protégée, l’écrevisse à pattes blanches. De leur côté, plusieurs parcs nationaux –dont celui des Calanques- ont observé une recrudescence des dépôts sauvages. Un phénomène sans doute lié à la fermeture généralisée des déchèteries.

 

CONTRÔLES REPORTÉS, MAIS AIDE AU CONFINEMENT

Comme la plupart des travailleurs, les salariés de l’OFB sont confinés chez eux et télétravaillent. Les inspecteurs de l’environnement ont pour consigne de ne se rendre sur le terrain que lorsque leur intervention peut faire cesser l’atteinte à l’environnement. Loïc Obled affirme que «les contrôles programmés ont tous été reportés mais que les constats d’infraction sont toujours réalisés pour permettre à l’enquête de se poursuivre après le confinement».

Délégué syndical EFA-CGC à l’OFB, Guillaume Rulin évoque 200 interventions au niveau national depuis la mise en place du confinement: «nous sommes dans les clous, je ne pense pas qu’on rate beaucoup de grosses choses».Plus curieusement, dans une dizaine de départements, des inspecteurs ont été réquisitionnés par le préfet pour soutenir les forces de l’ordre dans le contrôle des mesures de confinement –en tant que fonctionnaires de la force publique, les inspecteurs de l’environnement peuvent être requis, par le préfet, pour épauler les forces de sécurité intérieure (police, gendarmerie). En particulier sur les bords de la Loire et dans les campagnes situées en périphérie des grandes métropoles. Les agents de l’OFB viennent ainsi épauler les forces de l’ordre lors de ces contrôles, pendant lesquels ils constatent aussi des infractions au code de l’environnement, précise l’Office.

Cette mesure est loin de faire l’unanimité auprès des agents. Pour Sylvain Michel, secrétaire adjoint du syndicat CGT-Environnement et agent de l’OFB, la plus-value d’une telle opération «n’est pas évidente»«Il faudrait plutôt permettre aux agents d’assurer leurs missions, notamment en termes de connaissance sur l’état des espèces et des cours d’eau, qui sont, sauf quelques exceptions, quasiment à l’arrêt du fait du confinement», ajoute-t-il.

Guillaume Rulin se montre aussi réservé sur l’appui donné au respect du confinement, notamment en raison du besoin de masques. A ce sujet, les acteurs interrogés indiquent qu’il n’y pas de pénurie, en raison des stocks hérités de l’ex-ONCFS –en particulier pour la surveillance des maladies animales. Selon l’OFB, 5.000 masques ont d’ailleurs été mis à disposition des autorités sanitaires.

 

CHASSEURS EN GOGUETTE, AFFAIRES DE BRACONNAGE

Début avril, l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) dénonçait les dérogations aux règles de confinement accordées aux chasseurs: dans une cinquantaine de départements, la préfecture permet en effet, par voie d’arrêté, la destruction d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ex-nuisibles).

Les règles et les espèces visées varient d’un département à l’autre: certaines préfectures prévoient des autorisations individuelles sur demande, d’autres ne requièrent que l’autorisation dérogatoire de déplacement, cochée à la case «participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative».

Face à cette «arnaque au confinement» dénoncée par l’association, sa directrice Madline Rubin évoque auprès du JDLE un manque de contrôle par les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), soumis au confinement. Ce qui, outre les dérives d’une «régulation» non contrôlée, pourrait ouvrir la voie au braconnage. Plusieurs affaires ont en effet été suspectées ou détectées par l’OFB, note Loïc Obled. «Il s’agit principalement de gibier, mais dans quelques cas d’espèces protégées dont des rapaces», indique-t-il.

Interrogé au sujet de ces dérogations préfectorales accordées pour la destruction d’espèces nuisibles, le secrétaire adjoint de la CGT-Environnement, Sylvain Michel, estime nécessaire «d’aller au contact des chasseurs, afin que ces contrôles puissent être effectués, a minima pour surveiller qu’il n’y ait pas d’abus».

 

ICPE: UNE PRIORISATION DES CONTRÔLES

Le confinement et le télétravail sont aussi la règle pour l’inspection des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), indique le ministère de la transition écologique et solidaire: «la grande majorité des fonctionnaires qui ne sont pas empêchés de travailler pour des motifs familiaux ou de santé, est confinée en télétravail à son domicile, et n'en sort que ponctuellement pour des missions nécessitant une présence effective sur le terrain».

Une priorisation des contrôles a été définie, privilégiant «les accidents, les pollutions, les situations de non-conformité, ainsi que des inspections de type ‘tour du site’ dans les sites à risque pour vérifier la cohérence des mesures prises pour assurer le maintien de la sécurité des installations. Quelques centaines de contrôles sont prévus sur la durée du confinement», poursuit le ministère, qui dit mettre l’accent sur des thématiques telles que «la sécurité, la santé, la salubrité publiques et la protection de l'environnement»«Les inspecteurs sont particulièrement mobilisés sur les sites qui présentent le plus de risques, notamment les sites Seveso», ajoute-t-il.

 

LES INTERROGATIONS DU DÉCONFINEMENT

Interrogé par le JDLE, le secrétaire général adjoint du SNIIM[i], Julien Jacquet-Francillon, indique que «la totalité des inspecteurs est en télétravail mais en pleine activité. Une équipe a été contaminée, mais tous ses membres sont guéris». Se pose toutefois la question du redémarrage, annoncé au 11 mai par Emmanuel Macron: «quand cela va-t-il commencer au 11 mai, brutalement ou progressivement?», s’interroge-t-il.

«Lors du redémarrage, on devra vérifier que les gestes barrière ne sont pas incompatibles avec les règles de sécurité des sites ou des modalités d’intervention. Les interventions sur une vanne ne pourra, peut-être, plus se faire à deux si l’on conserve les règles de distanciation sociale. Il faudra imaginer de nouvelles modalités d’intervention sur site», estime Julien Jacquet-Francillon.

Dans le secteur nucléaire, les contrôles de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) se font à distance. « On peut voir des choses à distance, mais on prend en compte les nouvelles contraintes des exploitants», indique Christophe Quintin, inspecteur en chef à l’ASN.

Si les salles de contrôle demeurent des espaces sanctuarisés dans les centrales en fonctionnement, la situation des chantiers en cours: celui de l’EPR de Flamanville est quasiment à l’arrêt, tandis que celui d’Iter (Cadarache) se poursuit. «D’une façon générale et à ce stade, on n’a rien vu de particulier durant cette période», indique Christophe Quintin.

 


[i] Syndicat national des ingénieurs de l’industrie et des mines

 

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/police-environnementale-confinee-mais-vigilante,105264?xtor=EPR-9#email=aleflo@club-internet.fr

 

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