Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 16:14

 

 

Projet de décharge ISDI

à Isles les Villenoy

M. Jean-François Copé

 veut-il bien des déchets

chez lui

 mais pas chez les autres ?

  

C’est la question que se pose les habitants de cette charmante commune d’Isles les Villenoy, en effet ils viennent d’apprendre que M. Copé (1) soutenait une association de St Escobille dans l’Essonne qui ne veut pas de décharge sur sa commune, alors que ce département envoie ses ordures à Claye-Souilly, Villeparisis, Soignolles …..

 

Et que fait

M. Jean-François Copé

pour les habitants d’Isles les Villenoy ?

Nous n’en savons rien

 

Au vu du projet d’arrêté préfectoral de décharge ISDI à Isles les Villenoy il semblerait que la Communauté d’agglomération du pays de Meaux, dont M. Copé est président, n’ait pas répondu à la demande du préfet dans les délais impartis.

Nous ne savons même pas si elle a répondu du tout et ni même si ce projet a été mis à l’ordre du jour d’une réunion de cette communauté d’agglomération.

 

Faute de réponse dans les délais impartis le préfet considère en quelque sorte que c’est une réponse favorable : « Qui ne dit mot, consent ».

 

La mairie d’Isles les Villenoy consulte les habitants, qui vont envoyer leur avis sur le site de la préfecture, lundi prochain une réunion du conseil municipal est prévue…

 

Pendant ce temps que fait M. Copé, nous ne l’entendons pas, nous ne l’avons pas entendu non plus défendre les habitants de Crégy les Meaux contre l’implantation d’une décharge ISDI près d’un lotissement et même pas sur le cas de la future décharge ISDI de Vignely.

 

 

Pour mémoire ce qui se fait ailleurs :

 

La Communauté de Communes de Marne et Gondoire a donné un avis défavorable très argumenté pour soutenir les 2 communes de Jossigny/Villeneuve St Denis qui ne voulait pas d’une décharge ISDI, M. le Préfet vient de refuser cette décharge.

 

http://adenca.over-blog.com/article-marne-et-gondoire-donne-un-avis-defavorable-a-l-implantation-d-une-decharge-de-dechets-inertes-sur-v-124809401.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-m-jean-luc-marx-prefet-de-seine-et-marne-refuse-a-la-ste-urano-l-autorisation-d-exploiter-une-125072395.html

 

(1)http://www.adse-saintescobille.com/

Contre l'implantation d'une décharge à Ste Escobille (Essonne)

Soutiens (mise à jour 3 novembre 2010 )

Sénateurs, Députés, Conseils Généraux et Régionaux

Michel BERSON Président du Conseil Général de l'Essonne
M. Laurent BETEILLE, Sénateur de l'Esson
ne 91, Président de l'Union des Maires de l'Essonne, et Maire de Brunoy, 
M. Joël BILLARD, Sénateur de l'Eure et Loir 28 et Maire de Bon
neval, 
Mme. Bernadette
 BOURZAI, Ancienne Député Européenne et Sénatrice de Corrèze 19, 
M. José BOVE, Député Européen, 
M. Pierre CARDO, Député des Yveli
nes 78 et Maire de Chanteloup-les-Vignes,
Mme. Claire-Lise CAMPION, Sénatrice de l'Esson
ne 91, Vice-Présidente du Conseil Général de l'Essonne, 
Mme. Geneviève COLOT, Députée de l'Essonne, maire Saint-Cyr-Sous-Dourdan,
M. Jean-François COPE, Député de Seine et Marne 77 et Maire de Meaux,
M. 
Serge DASSAULT, Sénateur de l'Essonne 
M. 
Harlem DESIR, Député Européen,
M. Julien DRAY
, Député de l'Essonne et Vice-Président du Conseil Régional de l'Ile-de-France,
M. Nicolas DUPONT-AIGNAN
, Député de l'Essonne, Maire de Yerres 
Mme.Hélène GASSIN vice-Présidente du Conseil Régional d'IdF 
M. 
Jean-Paul HUCHON, Président du Conseil Régional de l'IDF 
Mme. Nathalie KOCIUSKO-MORIZET
, Secrétaire d'Etat, 
Régionale de l'Ile de France etMaire de Longjumeau,
M. Jérôme 
LAMBERT, Député de Charente 16,
Mme 
Marine LE PEN, Députée Européenne,
M. Frank MARLIN
, 
Député de l'Essonne 91 et Maire d'Etampes,
M. Gérard 
ONESTA, Vice-Président du Parlement Européen,
Mme Anny POURSINOFF, députée des Yveli
nes
Mme 
Claire ROBILLARD, Conseillère Régionale de l'Ile de France et Vice-Présidente du Conseil Général de l'Essonne, 
M. 
Georges SARRE, Ancien Secrétaire d'Etat, Ancien Député Européen, Ancien Député National, 
M. Yves TAVERNIER, Député Honoraire de l'Essonne et Conseiller Régional de l'IDF, 
M. Manuel 
VALLS, Député-Maire d'Evry 91,
M. Bernard VERA, 
Sénateur de l'Essonne 91,
M. Philippe VIGIER
, Député d'Eure et Loir 28

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 09:45

30.1.2009 décharges sita villeparisis028

Dans un souci de transparence les associations de défense de l’environnement demandaient l’ouverture de la commission de suivi de site au public, la décision a été prise  de  5/12/2014 par les membres du bureau.

 

Les membres défavorables à l’ouverture de cette commission au public

Sont :

 

- M. Patrick Maury adjoint au maire de Villeparisis (représentant les élus)

- M. Arnaud Roy (représentant la décharge SITA)

- Mme Fanny Millambourg (représentant les salariés de la décharge SITA)

 - les services de l’ETAT.

 

 

Le seul membre favorable à l’ouverture de cette commission au public

était :

-  Mme Mireille LOPEZadministratrice NE 77 (1) représentante au bureau des associations de défense de l’environnement (NE 77,ADEBF, Les amis de la Terre de la Dhuis)

 

Les membres favorables étant minoritaires

la commission

ne sera pas ouverte au public

 

 

Pour connaître les raisons pour lesquelles certains de vos élus ont refusé à ce que vous puissiez assister à cette commission nous vous conseillons de vous rapprocher de :

 

M. Patrick Maury adjoint au maire de Villeparisis

et de son suppléant au bureau

M. Jacqui Cuisinier, conseiller municipal de Courtry


 

 

Pour mémoire :

L’association Nature Environnement 77(1) a demandé à M. Jean-Luc MARX, préfet du 77, d’ouvrir cette commission au public, M. Vincent Eblé, président du CG77, a soutenu cette demande.

 

 

(1) http://www.environnement77.fr/

 

 

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 09:43

Roland Faugère né le 31/8/1925 à la Tronche (Isère)

 

Préfet de Seine et Marne du 27/4/1978 au 12/12/1978

 

Ce  sera son dernier poste de haut fonctionnaire.

 

Etudes

Licencié en droit, diplômé de l’institut des hautes études de défense nationale

 

Décorations

Officier de la légion d’honneur

Médaille militaire

Commandeur de l’ordre national du Mérite

Croix de Guerre 39-45

 

Carrière

- Attaché au commissariat d’Alger 1943

- Attaché à l’administration centrale 1946

- Chef de cabinet des préfets du Vaucluse, de la Corse et de l’Isère (1949-1953)

- sous préfet de St Claude (1953)

- chef adjoint du cabinet du ministre de l’éducation nationale juin 1954

- chef adjoint du cabinet du préfet de police décembre 1954

- directeur adjoint du cabinet du préfet de police comme sous préfet hors classe (1962-1967)

- Conseiller technique au cabinet de Roger Frey et de Christian Fouchet, ministres de l’Intérieur (1967)

- sous préfet de Toulon (1967-1970)

- Préfet de Vendée (1970-1972)

- Préfet du Morbihan (1972-1975)

- Préfet d’Indre et Loire (1975-1978)

- Préfet de Seine et Marne (1978-1981)

- Mise en disponibilité à sa demande et admis à faire valoir ses droits à la retraite (1981)

-Président de la Fédération nationale des industries de corps gras (1) et de l’Institut des corps gras (1979-1988)

- Président directeur général de Stabilis SA (1983-1988) 

 

Procès Maurice Papon

« Avant de suspendre l’audience, le président lit les deux dépositions de Félix Caillat « le plus ancien ami encore en vie » et du préfet honoraire Roland Faugère qui tient Maurice Papon pour « un préfet remarquable, un grand seigneur, un esprit à l’intelligence vive, un homme sévère et très exigeant avec ses collaborateurs ». « Pour moi, il appartient à la résistance comme en témoignent ses décorations » avait-il dit au juge d’instruction . »

http://papon.sudouest.com/retro/sa/-Un-ministre-efficace-et-competent-.php

 

(1) http://www.fncg.fr/

 

 

 Sources :

http://www.morbihan.gouv.fr/content/download/1020/6665/file/Liste_des_prefets_du_Morbihan_de_1800_a_nos_jours.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pr%C3%A9fets_du_Morbihan

 

 

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 12:17

 

VAUX LE PENIL

« Lieudit le Tertre »

 

M. Jean-Luc Marx

 préfet de Seine et Marne

 va-t-il donner sa 13ème autorisation de décharge

 à l’industriel ECT ?

_6597.jpg 

Le projet d’arrêté préfectoral est déjà établi. 

M. Le Maire de Vaux le Pénil a donné un avis favorable réservé

M. Eblé président du Conseil Général a  donné un avis défavorable

Quant à la Communauté de Communes Melun Val  de Seine, il semblerait qu’elle n’ait pas répondu.

 

Il s’agit d’une demande d’exploitation de décharge de déchets inertes

Sur un terrain de 7.8 hectares

« Lieudit le Tertre »

Durée 2 ans

Déchets inertes stockés 302 100 tonnes

Les déchets proviendront de l’Ile de France et des départements limitrophes

 

On pourra même y stocker

 des terres provenant de sites contaminés

 à l’arsenic, cadmium, plomb, zinc ….

(voir projet AP page14)

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/14312/102056/file/ARP+PROJET+ISDI+VAUX+LE+PENIL+2014.pdf

 

 

Vous pouvez consulter le dossier

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/14314/102064/file/Dossier+de+demande+ISDI+VAUX+Novembre+2014internet.pdf

 

 

vous pouvez répondre à la consultation publique en utilisant ce formulaire

https://docs.google.com/forms/d/1nXKuG0UnbmsXAjVM4woz0ZtLehUC7rd8oDB7Yjt7A8k/viewform?edit_requested=true

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 11:47
Corruption : les acteurs publics, premiers bénéficiaires des pots-de-vin

Le 03/12/2014 à 07h27

 

(Boursier.com) — Quelle est l'ampleur et qui est concerné par la corruption transnationale ? Dans un rapport publié mardi, l'Organisation de coopération et de développement économique tente de répondre à ces questions... Il porte sur 427 affaires ayant donné lieu à des poursuites, des enquêtes et ayant été définitivement tranchées par la justice entre le 15 février 1999, date de l'entrée en vigueur de la convention anti-corruption de l'OCDE, et le 1er juin 2014.

Les entreprises publiques, premières à toucher les pots-de-vin

Il en ressort que, dans 60% des cas, les entreprises concernées par de telles affaires comptaient plus de 250 salariés - contre seulement 4% de PME - dans les secteurs des industries extractives (19%), de la construction (15%), du transport (15%) et de l'information & communication (10%) principalement. Le rapport se penche également sur ceux ayant touché les pots-de vin versés par ces sociétés. Les salariés des entreprises publiques ont été corrompus dans 27% des affaires relevées devant les agents de douanes (11%) , les organismes de santé publique (7%) et de défense (6%). Ils ont surtout perçu 80,1% du total des pots-de-vin versés... "Cela souligne l'importance de la mise en place de mesures efficaces pour prévenir les conflits d'intérêts", souligne l'OCDE.

Les pays riches les plus concernés

Contrairement aux idées reçues, l'étude de l'OCDE montre également que la plupart des affaires de corruption concernent des pays au niveau de vie élevé (21%), voire très élevé (22%), et non des économies en voie de développement. Ainsi, sur les 427 affaires relevées par l'organisation, 128 sanctions ont été prononcées aux Etats-Unis. Viennent ensuite l'Allemagne (26 cas) , la Corée (11 sanctions), l'Italie (6), la Suisse (6), le Royaume-Uni (6) et la France (5). Au total, 261 amendes ont été infligées, la plus lourde s'élevant à 1,8 milliard d'euros...

      Marianne Davril — ©2014, Boursier.com

 

 

http://www.boursier.com/actualites/economie/corruption-les-acteurs-publics-premiers-beneficiaires-des-pots-de-vin-26293.html

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 11:26
Paru dans le Journal Libération :
Insecticides : le grand massacre

SYLVESTRE HUET 13 NOVEMBRE 2014 À 17:16

L’usage massif des néonicotinoïdes par les agriculteurs décime la faunedu sol, de l’air et des eaux.

Ce vendredi, la revue Science* a remis le couvert contre les néonicotinoïdes, cette classe d’insecticides agricoles utilisés depuis une vingtaine d’années. L’article, signé par Francisco Sanchez-Bayo, de la faculté d’agriculture et d’environnement de l’université de Sydney, met en perspective plusieurs études parues depuis deux ans. Parmi lesquelles une énorme «méta analyse» conduite par une «task force» mondiale, publiée l’été dernier (1). Il se termine sur une conclusion exprimée en termes très prudents. «Bien que ces problèmes continuent d’être soumis à des investigations, les connaissances actuelles conduisent à reconsidérer les traitements préventifs actuels des semences avec des néonicotinoïdes», écrit-il. Sauf que«reconsidérer» signifie ici envisager moratoires, restrictions d’usage ou bannissement définitif de ces insecticides. Si les mots sont doux, la décision suggérée est dure.

SANTÉ PUBLIQUE

Dure, car les néonicotinoïdes représentent aujourd’hui 40% des ventes d’insecticides, et leur chiffre d’affaires annuel se monte à 2,63 milliards de dollars (2,11 milliards d’euros) à l’échelle mondiale. Dure aussi en raison des arguments avancés par les scientifiques. Ils estiment avoir assez d’éléments pour conclure que les affirmations des industriels sur l’innocuité de leurs produits pour les espèces non ciblées étaient fausses. Et plus encore. D’une part que les conséquences néfastes des néonicotinoïdes, directes et indirectes, sur les faunes du sol des eaux et du ciel, sont majeures. Qu’il y a d’autre part des soupçons rationnels quant à la santé publique si leur usage se poursuit. Et enfin que leur utilisation systématique est inutile, voire dangereuse à long terme, pour l’agriculture.

Cette nouvelle classe d’insecticides débute avec la découverte de l’imidaclopride et sa mise sur le marché en 1991. Au début, reconnaît Jean-Marc Bonmatin, du Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans et membre de la task force, ces nouveaux produits affichaient des «qualités» et semblaient «une bonne idée». Très efficaces, ils s’utilisent à très faibles doses en remplaçant les insecticides antérieurs et sans épandages dispersant les molécules toxiques dans l’atmosphère. Les néonicotinoïdes se présentent en effet souvent sous la forme d’un enrobage pour les semences. Lorsque ces dernières germent, les molécules toxiques sont captées par les racines, puis circulent dans la plante avec la sève. Du coup, quand des ravageurs l’attaquent, ils meurent de leur repas. Ainsi, affirmaient les industriels, seuls ces derniers seront ciblés, bien que la molécule soit toxique pour le système nerveux central de tous les insectes, nuisibles comme utiles à l’agriculture (les «auxiliaires») ou pour la faune sauvage. Le principe semblait bon, voire «judicieux», selon Bonmatin. Il s’est révélé désastreux.

Loin de l’argument initial, «5% seulement des molécules toxiques de l’enrobage des semences pénètre dans la plante. Tout le reste, soluble dans l’eau puisqu’il doit circuler avec la sève, contamine le sol, puis les eaux de surface, et enfin les eaux souterraines», explique le biochimiste. L’efficacité de ces insecticides et l’illusion de leur innocuité pour l’environnement ont conduit à d’autres usages que les grandes cultures. Ils sont utilisés dans les vergers ou pour les légumes. Les jardiniers amateurs s’en servent. Les chiens et les chats sont protégés des puces avec eux. Et jusqu’aux charpentes de bois.

SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

C’est là que les qualités de l’insecticide - efficacité phénoménale, jusqu’à

8 000 fois plus toxique que le DDT à poids égal pour les abeilles, et persistance (une demi-vie de six à neuf mois) - se transforment en catastrophe, provoquant un massacre général des insectes du sol et des invertébrés des rivières.

Selon de très nombreuses études, ces produits sont en effet jugés responsables, au moins en partie, d’un effondrement des populations d’insectes utiles ou non pour l’agriculture. Ils contribuent clairement aux problèmes des abeilles à miel, ont démontré des études de l’Inra d’Avignon. «Mais également des bourdons et des autres pollinisateurs sauvages et des invertébrés du sol comme les vers de terre»,précise Bonmatin. L’effet provient directement de l’ingestion ou du contact de quantités infinitésimales des molécules neurotoxiques, via le butinage du pollen et du nectar en ce qui concerne les pollinisateurs. Une étude (2) a montré que 17% à 65% des nectars des champs de cultures traitées sont contaminés, démentant sur ce point les affirmations originelles des industriels lors des mises sur le marché.

A ces effets directs s’en ajoutent, de proche en proche dans la chaîne alimentaire, d’autres, indirects mais massifs. Une étude récente (3) dévoile que si les populations d’oiseaux communs insectivores des Pays-Bas ont diminué de près d’un quart depuis que ces insecticides sont utilisés, c’est à cause d’eux. La contamination des eaux déclenche l’effondrement des microfaunes des rivières, puis celui de leurs prédateurs comme les batraciens. Selon Bonmatin, l’effet indirect, via la destruction des ressources alimentaires sous forme d’insectes dont le système nerveux central est visé par les néonicotinoïdes, ne fait guère de doutes. Mais il pourrait s’y ajouter un effet direct, car si ces molécules sont beaucoup moins toxiques pour les autres animaux, tels les oiseaux et les mammifères, les effets à long terme pourraient les affecter directement. Une observation qui pose la question de la santé humaine, puisqu’on trouve les métabolites des néonicotinoïdes dans nos aliments et jusque dans nos urines.

Paradoxe : ce massacre se retourne contre les productions agricoles. C’est évident pour les plantes à fleurs ou les arbres fruitiers, qui dépendent de la pollinisation. Une étude récente sur 54 cultures majeures en France (4) de 1989 à 2010 montre que les rendements de celles qui dépendent de la pollinisation ont décru avec l’usage des néonicotinoïdes, ce qui n’est pas le cas des autres. Il est difficile d’avancer une autre causalité pour cette corrélation qu’un effet négatif de ces produits.

UNE EXPERTISE INDÉPENDANTE

D’autres conséquences néfastes surgissent. La destruction massive de la microfaune des sols agricoles (lombrics) dégrade leurs qualités agronomiques. De sorte qu’un recours accru aux fertilisants compense cette stérilisation. Pourtant, note Bonmatin, l’Italie montre que le bannissement de ces insecticides pour le maïs ne produit pas l’effondrement des rendements redouté.

Ces résultats de recherche, nombreux et convergents, ne peuvent plus être ignorés des pouvoirs publics. Ils plaident a minima pour des restrictions d’usage, l’abandon des traitements systématique et des traitements curatifs ciblés, réservés aux cas extrêmes d’attaques de ravageurs. Ils mettent en cause les procédures d’évaluation des risques des nouveaux produits pour lesquels une expertise indépendante des industriels doit être mobilisée. Et surtout la conjonction redoutable entre l’appétit financier des firmes productrices de produits phytosanitaires, un système économique qui contraint les agriculteurs à industrialiser toujours plus leur activité au mépris de la biodiversité et des pouvoirs politiques qui remplacent depuis cinquante ans le travail humain par des produits chimiques.

(1) Van Der Sluijs et al., Environmental science and Pollution Research, août 2014.(2) F. Sanchez-Bayo et Goka, Plos One du 9 avril 2014. (3) Caspar Hallmann et al, Nature du 10 juillet 2014. (4) Nicolas Deguines et al., Frontiers in Ecology and the Environment, mai 2014.

* Et non la revue Nature de jeudi, comme initialement indiqué par erreur.

Sylvestre HUET

http://www.liberation.fr/sciences/2014/11/13/insecticides-le-grand-massacre_1142314

 

 

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 16:58

         

 

Riverains de la décharge

 SEVESO à hauts risques SITA Villeparisis

vous ne pourrez pas assister demain

  à la commission de suivi de site.

 

30.1.2009 décharges sita villeparisis028

 

L’association Nature Environnement 77 a demandé à M. Jean-Luc MARX, préfet du 77, d’ouvrir cette commission au public, M. Vincent Eblé, président du CG77, a soutenu cette demande.

 

C’est une décision qui doit être prise par le bureau de cette commission, mais depuis la création de ce bureau, les préfets qui se sont succédés ne l’ont pas réuni.


L’ouverture de cette commission au public doit être débattue demain, nous vous tiendrons au courant de la décision prise par les membres du bureau.

 

 

Pour mémoire

vous supportez cette décharge depuis plus de 35 ans.

 

Les déchets dangereux et radioactifs (DRNR) qui sont déversés dans cette décharge  proviennent de pratiquement de toute la France.

 

 

Seulement 3.08 %

des déchets

 provenaient de la Seine et Marne

en 2013 (1)

 

Paris  vous en a envoyé plus de 17 %, Les Yvelines 15 %, L’Essonne près de 8%, les Hauts de Seine 5 %, le Val de Marne 17 %.

3% venaient de l’Eure et 5% du Pas de Calais (1)

 

 

  

(1) Annexe 2 document annuel d’information 2013

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 14:08

 

 La Sté « Les sablières Capoulade », ICPE, établissement contrôlé par la DRIEE 77, vient de recevoir 2 mises en demeure suite à une inspection en date du 2 octobre 2014.

 

La 2ème mise en demeure porte sur l’exploitation de la carrière autorisée par l’arrêté préfectoral 05 DAI 2M 025 du 5/7/2005.

 

En effet l’inspecteur a constaté :

- le non respect de la capacité d’extraction autorisée

- le défaut d’information du Préfet suite à modification des conditions d’exploitation

- le défaut de bornage de la carrière

- le non- respect de l’épaisseur d’extraction

- le non respect du phasage d’exploitation

- le non respect du phasage de remise en état

- le défaut de mise à jour des garanties financières.

 

L’arrêté préfectoral 2014 DRIEE/UT77/225 du 24/11/2014  impose à l’exploitant

- le respect des capacités d’extraction autorisée

- sous 15 jours le bornage de la carrière

- sous 3 mois la remise en état de la phase I d’exploitation

- sous 6 mois la remise en état de la phase II d’exploitation

- sous 9 mois la remise en état de la phase III d’exploitation.

 

Voir notre article concernant la 1ère mise en demeure :

http://adenca.over-blog.com/article-isles-les-meldeuses-les-sablieres-capoulade-exploitent-une-carriere-illegale-dans-le-but-d-etendr-125102726.html

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 12:44

 

La sté "Les sablières Capoulade", ICPE, établissement contrôlé par la DRIEE 77, vient de recevoir 2 mises en demeure suite à une inspection en date du 2 octobre 2014.

 

La 1ère mise en demeure porte sur l’exploitation de 2 carrières illégales.

En effet l’inspecteur a constaté :

- que la Sté Capoulade  exploite 2 carrières illégales sur la communes d’Isles les Meldeuses

- que l'une des carrières illégales qu’elle exploite  au lieudit « La Grande Payelle » aurait pour but d’étendre la décharge exploitée sur cette commune, mais que le PREDMA (1) adopté par la Région Ile de France le 26/11/2009 ne permet aucun projet d’extension ou de création de capacité en Seine et Marne jusqu’en 2019.

- que des espaces boisés classés avaient été détruits et  qu’il avait été consommé un espace naturel en zone Natura 2000 de protection spéciale « Boucles de la Marne »

- que l’exploitation d’une carrière au lieudit «La Grande Payelle » est incompatible avec le PLU d’Isles les Meldeuses.

 

 

L’arrêté préfectoral 2014 DRIEE/UT77/224 du 24/11/2014  impose à l’exploitant la cessation de cette activité illégale dans les 8 jours.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 21:34

 

 

SOUILLY

Les élus de cette commune sont entrain de préparer le futur Plan Local d’Urbanisme (1), or nous constatons  que certaines zones pavillonnaires sont situées dans des secteurs à densifier, d’autres à préserver.

 

Ironie du sort nous nous apercevons que certains des élus municipaux de la majorité habitent dans ces secteurs à préserver.

 

Il s’agit entre autres de M. Jean-Luc SERVIERES, 1er adjoint au maire et de M. Jacques POINT qui fut de nombreuses années adjoint au maire et est aujourd’hui encore conseiller municipal.

 

A noter que la place de Souilly (élément remarquable du patrimoine (2) n’est pas classée dans un secteur à préserver).

 

3s.-la-place-ml-pgf.jpg

 Souilly La Place au début du 20ème siècle

 

 

(1) Projet Plan Local d’Urbanisme Bulletin municipal n° 101 de septembre, carte page 74.

(2) Elément remarquable au titre de l’article L123-1-5 7° du code de l’urbanisme.

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Recherche