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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 09:37

Jean-François PARIGI

Né en 1960

Parcours scolaire :

- 1966-1971 école Lizy sur Ourcq

- 1971-1975 collège Camille St Saens Lizy sur Ourcq

- 1975-1979 lycée Henri Moissan Meaux

ancien cadre banque CCF

 

- 1er adjoint au maire de Meaux délégué aux Finances, au Personnel et aux Affaires Scolaires

- 1er adjoint au Président de la Communauté d’Agglomération Pays de Meaux

- Président de Meaux Habitat (organisme chargé de la rénovation urbaine pour Meaux, démolition de tours.., mise en décharge, reconstruction….)

- Président du SMITOM (organisme qui gère les ordures ménagères)

- Conseiller Général du Canton de Meaux Sud

Président de la commission des finances au département (1)

 

 

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Canton_de_Meaux-Sud

 

 

Sources :

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/au-pays-de-meaux-les-15-politiques-les-plus-influents_1377569.html

http://copainsdavant.linternaute.com/p/jean-francois-parigi-15023441

http://www.smitom-nord77.fr/Le-smitom/Le-bureau-syndical2/PARIGI-Jean-Francois

http://www.meaux-habitat.fr/Notre-organisation/Le-Conseil-d-Administration

http://www.agglo-paysdemeaux.fr/La-CAPM

 

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 18:47

 

Dernière minute

 

Nous apprenons que le sénateur-maire de Crécy-la-Chapelle Michel Houël (UMP) et la sénatrice Colette Mélot (UMP), ex 1ère adjointe au maire de Melun ont déposé avec un groupe de sénateurs un amendement visant à autoriser la recherche des hydrocarbures non conventionnels : gaz et pétrole de schiste, sables bitumineux….. (1) amendement qui devrait être étudié cette semaine au Sénat.

 

(1) http://www.liberation.fr/economie/2013/05/26/hydrocarbures-non-conventionnels-un-crime-contre-l-humanite_905798

 

 

Comment 2 sénateurs de Seine et Marne ont-ils pu déposer un tel amendement

sachant que

ce département pourrait être en première ligne pour subir de tels essais

si cet amendement devait être voté ?

 

Les populations du 77

en ont assez de servir de « Cobayes »

 

En effet c’est dans le nord-ouest de ce département que l’on a implanté le plus important nombre de décharges au km2 de France sans que l’ETAT n’est financé d’études sanitaires pour connaître l’impact de ces sites polluants sur la pollution de l'eau et la santé  des populations.

 

C’est sur la décharge de Claye-Souilly que Veolia

veut faire

les premiers essais en France

de stockage de déchets de gaz carbonique CO2 dans le sol

dans les aquifères salins du Bassin Parisien

 

 

 

Paru sur le site du collectif du pays fertois :

 

Amendement pro schiste au Sénat

 

Décidément, le Sénat ne semble pas trop du côté des citoyens ces temps-ci, mais prend plutôt partie pour les multinationales, que ce soit sur le sujet des pesticides, de l'eau, notamment la loi Brottes sur les coupures d'eau illégales, et là sur la question des hydrocarbures non conventionnels au mépris de tous les objectifs de baisse de nos émissions de gaz à effet de serre...

Le projet de loi sur la transition énergétique est actuellement examiné au Sénat et un amendement a été déposé par des sénateurs prévoyant d'ajouter un alinéa 8 à l'article 49 en indiquant cette phrase :

"Il prévoit à ce titre la vérification du potentiel de notre pays en hydrocarbures non-conventionnels."

qui vise à intégrer, dans le volet de la programmation pluriannuelle de l’énergie relatif à la sécurité énergétique, la nécessaire identification du potentiel énergétique de la France en matière d’hydrocarbures non-conventionnels ,

Réagissons rapidement par mail auprès des sénateurs pour leur montrer que nous suivons leurs débats d'une part, et pour leur demander de rejeter cet amendement qui va à l'encontre des objectifs de réduction de la consommation d'énergie fossile de 30 % d'ici 2030 et de 40% de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, d'autre part (nous sommes d'accord que ces objectifs ne sont pas encore suffisants), sachant que c'est la voie ouverte à l'exploration des hydrocarbures non conventionnels.

Lettre type à votre sénateur : vous pouvez vous inspirer de cette lettre, ou bien l'envoyer telle quelle à votre sénateur, soit en votre propre nom, soit au nom de votre collectif.

Leurs nom et adresses sont ici !

L'amendement en question

L'article paru sur le blog de nos amis de Rhône-Alpes sur la loi Macron

Selon le résultat du vote, et si les députés tombent d'accord avec les sénateurs, il faudra envisager une action plus large.

 

 

http://colfertois.canalblog.com/

 

 

Paru sur le site du Sénat :

 

Projet de loi  Transition énergétique

(1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 264 rect. , 263 , 236, 237, 244)

N° 149 rect. bis 10 février 2015

 

AMENDEMENT

présenté par  C  G

MM. P. LEROY, CÉSAR, G. BAILLY, BONHOMME, CALVET et CARDOUX, Mme CAYEUX, MM. CHASSEING et DANESI, Mmes DEBRÉ et DEROMEDI, MM. B. FOURNIER, J. GAUTIER, GILLES et GREMILLET, Mme GRUNY, MM. HOUEL et KAROUTCHI, Mme LAMURE, MM. LAUFOAULU, LONGUET, MANDELLI et MAYET, Mmes MÉLOT et MICOULEAU, MM. MORISSET, PIERRE et PINTON, Mme PROCACCIA et MM. REVET, SAVARY, TRILLARD et HUSSON

ARTICLE 49

 

Alinéa 8

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Il prévoit à ce titre la vérification du potentiel de notre pays en hydrocarbures non-conventionnels.

Objet

Cet amendement vise à intégrer, dans le volet de la programmation pluriannuelle de l’énergie relatif à la sécurité énergétique, la nécessaire identification du potentiel énergétique de la France en matière d’hydrocarbures non-conventionnels.

Le volet de la programmation pluriannuelle de l’énergie consacré à la sécurité énergétique, prévoit la possibilité de diversification des sources d’approvisionnement d’énergie. Il est dans ce contexte nécessaire de permettre de vérifier toutes les potentialités de notre sous-sol, dans une optique d’identification de nos ressources nationales, de maintien de notre sécurité et d’évaluation des impacts économiques, sociaux, environnementaux de l’exploration et de l’exploitation éventuelle des ressources identifiées.

Cet amendement propose donc que la France se dote d’une stratégie de recherche pour le développement de ressources énergétiques alternatives, dans le respect de l’environnement et des objectifs évoqués dans le présent projet de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.

http://www.senat.fr/amendements/2014-2015/264/jeu_classe.html

 

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:26

 

 

Paru sur le blog de

Fabrice Nicolino

le journaliste grièvement blessé lors de l’attentat de

Charlie Hebdo 

 

 

 

 

Publié le 13 février 2015

 

 

Mes amis, mes chers amis, mes chers lecteurs, quelques nouvelles du front intérieur. Je suis encore à l’hôpital, en attente de deux opérations. Cela fera quatre au total si l’on s’arrête là, ce qui n’est pas certain. Je vois le monde au travers d’un voile éthéré, tout est ralenti, et dans le même temps chronométré. Je découvre le monde de la kinésithérapie.

J’en profite pour dire et répéter à quel point je suis merveilleusement traité. Je parle à tout le monde, ébahi par le savoir et le destin de tant d’êtres anonymes. Je ne peux vous conter dans le détail l’histoire des 13 filles rousses, digne des Mille et Une nuits. Je me laisse bercer par des récits de Kabylie, du Mali, de Gambie, du Laos. C’est un tour du monde immobile.

Je mentirais en vous disant que je pense. Mon esprit est comme engourdi, et mon attention faiblit après un quart d’heure d’application. Les médicaments de toute sorte font la sarabande dans mon corps. Et moi qui ai publié un livre sur un « empoisonnement universel » ! Ça y est, je faiblis déjà, laissez-moi donc vous embrasser. Même mes adversaires ? Il le faut, au moins l’espace d’un soulagement. Je ne répéterai jamais assez qu’il nous faut unir. Sur des bases claires - d’où ma virulence -, mais dans une unité aussi complète qu’il sera possible.

Je vous laisse. J’essaierai d’écrire plus souvent dans les jours qui viennent. Je ne peux m’occuper pour l’instant des mails que vous adressez à planetesansvisa@yahoo.fr, pour me dire vos articles préférés de Planète sans visa. Mais je vous jure que rien ne sera perdu, et je vous adjure de continuer, encore et toujours. Merci, merci infiniment d’être là.

 

 

————————————————————-

http://fabrice-nicolino.com/index.php

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 15:58

 

Le groupe Colas avait obtenu l’autorisation en 2012 d’implanter une décharge ISDI en bordure de la forêt régionale de Montgé en Goële à proximité du village de Marchemoret.

 

Aujourd’hui cette sté a déposé une nouvelle demande de décharge ISDI toujours au bord de la forêt régionale de Montgé en Goële près du village de Marchemoret, demande en cours d’instruction à la préfecture, mais pas seulement cette entreprise voudrait obtenir l’autorisation d’implanter entre autres :

 

- une installation de désamiantage et démantèlement des véhicules ferroviaires (déconstruction de voitures et wagons fret) pour constituer une des 1ères unités en Ile de France dédiée à ce type de véhicules hors d’usage.

- une installation de regroupement de déchets dangereux (amiante lié)

- une installation de recyclage de béton (concassage, criblage)

…..

 

Pour ce faire cette société demande l’autorisation de déroger à la protection des espèces protégées.

 

Non contente de venir déverser des déchets et désamianter des wagons en bordure de la forêt régionale de Montgé en Goële c’est aujourd’hui à notre patrimoine d’espèces protégées que cette entreprise venant du Val d’Oise voudrait toucher, en effet c’est 49 espèces protégées qui ont été répertoriées sur ce site dont 10 espèces remarquables.

 

La décision est aujourd’hui entre les mains

de M. Jean-Luc Marx, préfet de Seine et Marne

 

 

 

Colas Ile de France Normandie

Site de Montgé en Goële

Dossier de demande de dérogation à la protection d’espèces au titre des articles L 411-1 et

L 411-2 du code de l’environnement Janvier 2014 (page 18)

http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Montg_R__CNPN_AVRIL_2014_cle56cb84.pdf

 

Montgé en Goële : pour venir déverser des déchets et désamianter des véhicules ferroviaires Colas demande une dérogation à la protection de notre patrimoine d’espèces protégées

Colas Ile de France Normandie

Site de Montgé en Goële

Dossier de demande de dérogation à la protection d’espèces au titre des articles L 411-1 et

L 411-2 du code de l’environnement Janvier 2014 (page 8)

http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Montg_R__CNPN_AVRIL_2014_cle56cb84.pdf

 

Montgé en Goële : pour venir déverser des déchets et désamianter des véhicules ferroviaires Colas demande une dérogation à la protection de notre patrimoine d’espèces protégées
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 11:45
Pourquoi dans cette zone industrielle qui est la plus importante de l'est parisien et qui  compte 7 sites SEVESO les services de l’ETAT chargés du contrôle des installations sont en sous effectifs depuis des décennies ?
La vie des populations du nord-ouest 77 est-elle moins importante que celle des autres habitants de l’Ile de France ?

 

 

Mitry-Mory http://www.dansmaville.org/seine-et-marne_d77/Mitry-Mory_v77294/Industrie%20chimique_r24

 

 

Paru sur le site FNE :
Nuage toxique : les Français ne seraient pas plus protégés que les Espagnols

 

 

 

Risque de nuage toxique : Qu’en est-il pour la zone industrielle de Mitry-Compans qui compte un nombre important d’industries chimiques ?

En fin de matinée, un étrange nuage orange a plané dans le ciel catalan. Il serait dû à l’explosion d’un camion d’acide nitrique dans une usine chimique. Nuage corrosif et toxique, les autorités ont intimé aux populations d’au moins trois communes alentour de se confiner chez elles… France Nature Environnement exprime son soutien aux blessés. Un accident est possible en France Nous comptons de nombreuses usines chimiques sur l’ensemble du territoire français, usines qui parfois ont été rattrapées par les villes et exposent les riverains à des dangers importants. Utilisant des substances chimiques elles peuvent en effet provoquer explosions, incendies, nuages toxiques ou une combinaison des trois.C’est parce que les dangers sont importants, que nous devons encadrer strictement ces activités. Malheureusement, certains industriels ne prennent pas la mesure des dangers présentés par leur activité, en atteste la condamnation de Synthron en mai dernier pour non respect des prescriptions depuis 10 ans. 13 ans de retard pour les plans de prévention La France doit gérer un parc industriel vieillissant et dont les villes se sont dangereusement rapprochées. Nous devons impérativement moderniser ces installations pour réduire les risques à la source. Cela suppose une amélioration continue par l’utilisation des meilleures techniques disponibles, un réaménagement des sites industriels et une protection des riverains. Suite à l’accident d’AZF, la France avait réagi en créant les Plans de Prévention des Risques Technologiques. 13 ans plus tard, tous ces plans ne sont pas adoptés et les mesures concrètes sur les habitations, pas encore mises en œuvre. Si la France a su être innovante à l’époque, le retard constaté nous inquiète. Denez L’Hostis, président de FNE : « Cet accident chez nos voisins espagnols nous rappelle l’urgence d’agir pour éviter de nouveaux accidents industriels en France. Moderniser le tissus industriel tout en protégeant l’environnement et les populations est un enjeu de compétitivité et d’innovation ». 

http://www.fne.asso.fr/fr/nuage-toxique-les-francais-ne-seraient-pas-plus-proteges-que-les-espagnols.html?cmp_id=33&news_id=14111&vID=897

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 11:10

Projet carrière à ciel ouvert Placoplatre à Villevaudé : Qu’en dit le Conseil Général 77?

 

 

Pour favoriser

l’implantation de la carrière Placoplatre à ciel ouvert

remblayée

par des déchets « dits inertes »

à Villevaudé

 

Le Conseil Général de Seine et Marne

va-t-il autoriser

la construction d’un pont sur la RD 105 (1) ?

 

 

Pour le savoir, nous vous conseillons de contacter :

 

Madame Michèle Pélabère, conseillère générale du canton de Claye-Souilly

Monsieur Vincent Eblé, président du CG 77

 

 

 

Projet Placoplatre :

Construction d’un pont sur la RD 105

Liaison entre la carrière de gypse de Le Pin/Villevaudé et son extension future sur la commune de Villevaudé

Permettant le transport des matériaux de découverture et le remblayage et de remblayage par camions et du gypse par convoyeurs à bande.

 

Cheminement de la promenade de la Dhuis inchangée pendant la phase de construction.

 

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/F01114P0034_cle6bafc9.pdf

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DRIEE-SDDTE-2014-041_cle714d9a.pdf

 

Projet carrière à ciel ouvert Placoplatre à Villevaudé : Qu’en dit le Conseil Général 77?
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 15:42

 

Le 21/7/2011 une association agréée pour la protection de l’environnement avait demandé, comme la loi l’y autorise, à être consultée dans le cadre de la mise en révision du plan local d’urbanisme de Claye-Souilly, par délibération du conseil municipal du 07/02/2011.

 

Cette association a été convoquée par la mairie de Claye-Souilly à une seule réunion en date du 9/7/2012.

Depuis cette date, soit plus de 2 ans, cette association n’avait reçu aucunes informations sur le projet de futur Plan Local d’Urbanisme.

En novembre dernier cette association a réitéré sa demande pour être consultée et pour obtenir communication de tous les documents dans l’état actuel d’avancement mais en début de semaine la commune n’avait toujours pas donné suite à sa demande.

 

L’opposition municipale informée de cet état de fait avait demandé à ce que cette question soit mise à l’ordre du jour de la réunion du conseil municipal de ce soir.

 

Ironie du sort hier après-midi la commune de Claye-Souilly a enfin adressé les documents réclamés à cette association environnementale

 

Nous apprenons toutefois qu’une réunion en juin dernier a été organisée par la mairie avec les services de l’ETAT et diverses collectivités lors de laquelle le projet de PLU a été présenté, réunion à laquelle l’association environnementale n’a pas été invitée.

 

Un projet de PLAN LOCAL D’URBANISME engage l’avenir des populations pour les années à venir, elles ont le droit de savoir bien avant l’enquête publique le choix d’environnement que leurs élus leur proposent, pas seulement au travers de quelques réunions d’information où le projet est présenté seulement dans les grandes lignes.

 

Pourquoi l’association environnementale qui avait demandé à être associée au projet n’a-t-elle pas été invitée à la réunion de juin dernier ?

 

Pourquoi la commune ne lui a pas envoyé le projet de PLU en 2014 comme aux représentants de l’ETAT et diverses collectivités territoriales ?

 

Pourquoi la carte de projet de PLU a-t-elle été présentée à la population dans le bulletin municipal au format A3,  notre association qui pourtant connaît bien le terrain a été obligée de prendre une loupe pour tenter de décripter ce projet, comment voulez-vous qu'une population peu initiée puisse s'y retouver ?

 

Un manque de transparence

et une démocratie participative inexistante dans cette commune ?

A vous de juger 

 

 

 

Pour plus d’informations sur ce dossier nous vous conseillons de vous rapprocher de vos élus.

 

 

 

 

(1)en vertu des articles R123-16 et L121-5 du code de l’urbanisme

 

Projet de PLU présenté sur le bulletin municipal de 09/2014 au format A3

Projet de PLU présenté sur le bulletin municipal de 09/2014 au format A3

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 11:28

 

 

Lors de la réunion de commission de suivi de site du 16/12/2014 les associations environnementales avaient demandé à recevoir les documents suivants :

- fiche de produits chimiques utilisés pour atténuer les odeurs de la décharge

- plan du réseau assainissement dans un format lisible (A3 de préférence)

 

 

A ce jour cet industriel n’a pas fourni ces renseignements

Un manque de transparence ?

A vous de juger.

 

Pour mémoire cet industriel est propriétaire de la plus importante décharge d’Europe de déchets ultimes

 

 

 

C'est cette commission de suivi de site qui n’est pas ouverte aux populations riveraines, le représentant de M. le Préfet Jean-Luc Marx n’ayant toujours pas réuni les membres du bureau pour statuer sur cette demande des associations environnementales.

 

Veolia Claye-Souilly traitement des mâchefers 19/4/2013

Veolia Claye-Souilly traitement des mâchefers 19/4/2013

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 09:54

Paru dans le journal de l’environnement :

 

Eau

Cour des comptes: les agences de l’eau sous le feu des critiques

Le 11 février 2015 par Stéphanie Senet

 

Les agriculteurs représentent 6% des redevances annuelles des agences de l'eau

Pollueurs non payeurs, exonérations de redevance non justifiées, conflits d’intérêts, manque de transparence et de représentativité… Les 6 agences de l’eau ne sont pas près d’oublier le rapport annuel que la Cour des Comptes a publié ce 11 février. Les magistrats étrillent leur gestion et plus largement la politique hexagonale de l'eau.

Chiffres à l’appui, les magistrats de la rue Cambon énumèrent les nombreux dysfonctionnements qu’ils ont constatés au sein de ces établissements publics, en charge de financer la politique de l’eau en France. Ce qui n’est pas une mince affaire puisque les 6 agences ont déboursé 14,9 milliards d’euros d’aides entre 2007 et 2012.

 

DES POLLUEURS NON PAYEURS

Le premier problème provient des contributions. «Les redevances sont largement déconnectées du principe pollueur-payeur», regrette la Cour. Ce sont en effet les usagers domestiques qui sont les plus sollicités. Ils ont versé en moyenne 87% des redevances en 2013, mais les agriculteurs seulement 6%, et les industriels 7%. Pour l’Agence de l’eau Seine-Normandie, cette proportion s’élève même à 92% et dans le bassin Rhône-Méditerranée-Corse (RMC) à 88%. Et le problème s’aggrave au fil du temps puisque les versements des citoyens ont augmenté de 25% entre 2007 et 2013. Si la hausse générale des contributions a pu se justifier par la mise aux normes des stations d’épuration, au début des années 2000, ce n’est plus le cas dans le cadre des 10e programmes (2013-2018). Pourtant, les rééquilibrages sont à peine perceptibles.

 

DES ÉLEVEURS CHÉRIS

La critique est d’autant plus fondée que la France risque une très lourde amende financière suite àsa condamnation, le 4 septembre dernier par la Cour de justice de l’Union européenne, pour manquement à la directive de 1991 contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole. Non seulement les redevances payées par les agriculteurs ne correspondent pas aux nuisances provoquées sur l’état des eaux, mais de surcroît elles ont baissé pour les éleveurs suite à la loi Lema[1]. Entre 2007 et 2013, leurs contributions ont ainsi diminué de 84% dans le bassin RMC et de 58% dans le bassin Loire-Bretagne. Sur le plan national, ils ont versé 3 M€ en 2013 alors que le coût annuel de nettoyage des algues vertes sur le littoral représente au minimum 30 M€ par an selon le CGDD[2]. Il est donc urgent de majorer le taux de leurs redevances, en particulier dans les zones vulnérables aux nitrates. Par ailleurs, la redevance pour pollutions diffuses ciblant les agriculteurs est seulement répercutée sur le prix de vente des produits phytosanitaires (de 5 à 6%) tandis que les engrais azotés n’y sont pas soumis.

 

LES REDEVANCES DE L’INDUSTRIE EN BAISSE

Comme pour les agriculteurs, les redevances acquittées par les industriels se montrent insuffisantes. Elles ont diminué de 15% en moyenne entre 2007 et 2013 suite à leur réforme par la Lema car les montants sont désormais calculés sur la base des rejets dans les cours d’eau après traitement par les stations d’épuration, et non plus en fonction des rejets à la sortie des installations industrielles. De petits sites sont dès lors exonérés, ainsi que des activités saisonnières, comme le secteur viticole.

 

UNE SUITE D’INCOHÉRENCES

Les magistrats relèvent aussi l’absence de suivi régulier des rejets, pourtant obligatoire, sur plusieurs sites industriels, comme les centrales nucléaires de Chooz et de Fessenheim ou la centrale thermique de Blénod. Ils conseillent aux agences de l’eau de les sanctionner par une taxation d’office majorée de 40%. Autre incohérence: l’usine Alteo de Gardanne, qui rejette des boues rouges en Méditerranée depuis 1966, a vu sa redevance annuelle pour «toxicité aigüe» diminuer de 13 M€ à 2,5 M€ en 2014 en raison d’un amendement parlementaire adopté dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2012 et d’un faible taux décidé par l’Agence de l’eau RMC.

 

PROBLÈMES DE REPRÉSENTATIVITÉ ET DE TRANSPARENCE

Faiblement contributeurs, les usagers professionnels (agriculteurs et industriels) s’avèrent au contraire sur-représentés dans les instances de décision. Selon les agences de l’eau, ils représentent de 55% à 73% des membres des conseils d’administration. Ce sont pourtant ces instances qui décident directement de l’attribution des aides financières ou de la représentativité des commissions créées ad hoc.

Qui touche quoi? Impossible de le savoir de façon exhaustive. Selon la Cour des comptes, seules trois agences diffusent des informations sur les bénéficiaires (Rhin-Meuse, Adour-Garonne et Artois-Picardie). Pour le reste, c’est le flou total, alors même que le dispositif d’attribution favorise les conflits d’intérêts. Il n’est pas rare qu’une entreprise, une association ou une collectivité siégeant au conseil d’administration bénéficie elle-même de subventions, parfois très élevées, de l’agence de l’eau. Pour clore le tableau, l’attribution de ces aides est rarement contrôlée. Il est également impossible de connaître ses effets sur l’état des milieux aquatiques.

En réaction à ce flot de critiques, la ministre de l’écologie lance la réalisation d’un état des lieux des versements selon le type d’acteurs et annonce que la liste des bénéficiaires des aides relevant des 10e programmes sera publiée sur internet. Elle promet aussi un décret, avant l’été, «pour prévenir les conflits d’intérêts».

 

[1] Loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006

[2] Commissariat général au développement durable

http://www.journaldelenvironnement.net/article/cour-des-comptes-les-agences-de-l-eau-sous-le-feu-des-critiques,55384?xtor=EPR-9

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 14:55

 

 

M. Yves Albarello,

député maire de Claye-Souilly et rapporteur du Grand Paris

semble bien muet dans ce dossier :

pourquoi ?

 

Il est vrai que le talon d’Achille du Grand Paris ce sont les déchets BTP.

 

M. Yves Albarello ne cesse de répéter que les capacités de stockage de déchets BTP sont insuffisantes en Ile de France au regard des 80 millions de tonnes de déchets que devrait produire le Grand Paris, trouver des exutoires semble beaucoup le préoccuper.(1)

 

Pour mémoire extrait de l’intervention de M. Albarello lors  de la commission de suivi de site du 2/7/2014 Placoplatre projet d’implantation d’une carrière de gypse à ciel ouvert sur le site de l’ancien CEA de Courtry-Vaujours :

« Monsieur ALBARELLO attire l’attention de Placoplatre sur les travaux engagés pour le Grand Paris et le traitement des 80 millions de tonnes de terres que ces travaux vont générés.

La solution serait de remplir les carrières par ces terres qui seraient ainsi traitées sur le site de Placoplatre. »

 

Il est sûr qu’implanter une carrière à ciel ouvert à Villevaudé permettrait de creuser un trou monstrueux, de le remblayer par les déchets du Grand Paris et de solutionner pour partie les inquiétudes de M. Yves ALBARELLO, un élu qui est connu pour être favorable aux implantations ou extensions de décharges sur sa commune et les communes environnantes.

 

En effet Claye-Souilly possède la plus importante décharge d’Europe de déchets ultimes pour l’extension de laquelle M. Albarello a donné des avis favorables encore et encore, dans la commune voisine d’Annet sur Marne M. Albarello a donné un avis favorable pour l’implantation d’une décharge ISDI de 98 hectares (c’est sur cette commune qu’est implantée le captage d’eau qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants).

M. Albarello a également donné un avis favorable pour l’implantation d’une installation de traitement de déchets dangereux à Villeparisis alors que le maire de cette commune y était défavorable.

 

M. Yves Albarello ne soutiendrait-il pas M. Pascal Pian, maire de Villevaudé et membre de son comité de soutien en 2012 (2), qui est opposé à l’implantation de cette carrière à ciel ouvert ?

 

Pour le savoir nous vous conseillons de vous rapprocher

de M. le député.

 

 

 

 

 

(1) http://www.alexisbachelay.fr/wp-content/uploads/2014/12/rapport_projet.pdf

(2) http://www.albarello-2012.fr/elus-ump-de-la-7eme

 

Placoplatre Villeparisis 22/6/2013

Placoplatre Villeparisis 22/6/2013

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