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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:08

Qui se préoccupe des problèmes de santé

des populations du nord-ouest 77 ?

 

Si on parlait de cette famille dans l’angoisse qui vient d’apprendre que son enfant

de 3 ans élevé à Villeparisis est atteint d’un cancer du rein.

 

Si on parlait de ces deux petits enfants qui viennent de perdre leur maman âgée

d’une trentaine d’année.

Cette jeune femme qui a habité de longues années à Fresnes sur Marne est décédée d’un cancer.

 

Si on parlait de cette rue à Villeparisis et de cette autre rue à Fresnes sur Marne où on nous signale un nombre élevé de cancers.

 

Si on parlait de Claye-Souilly où l’on constate qu’une population de plus en plus jeune décède de cancers.

 

 

Mais à qui peut-on en parler ?


 

Monsieur Yves Albarello (groupe UMP) notre député maire n’accepte pas de nous recevoir

 

Monsieur Vincent Eblé(groupe PS), président du Conseil Général renvoit le dossier vers le Conseil  Régional

Au Conseil Régional :

Monsieur Jean Paul Huchon (groupe PS) ne répond à nos courriers

Mmes Corinne Rufet et Laure Lechatellier (groupe EELV) ne répondent pas non plus à nos courriers.

 

Mme Delphine Batho  Ministre de l’Ecologie n’a pas accepté de nous recevoir.

 

 

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:44

SITA VILLEPARISIS PHOTO ABBESSES GAGNY CHELLES 17 5 2013

Sita Villeparisis 17/5/2013 photo Les Abbesses Gagny-Chelles

 

 

 

Si on parlait de ces communes de France

qui viennent déverser chez Sita Villeparisis

les  résidus les plus dangereux

 issus de leurs incinérateurs

 REFIOM  

Résidus

d’Epuration des Fumées d’Incinération des Ordures

Ménagères

 

 

Ne pas assumer  ses déchets

et polluer chez les autres  c’est mieux ? 

A vous de juger 

 

 

Pour connaître les conséquences

sur notre ressource en eau le sm

ces communes financent-t-elles des études de zone?

 

Pas à notre connaissance

 

 


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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 15:27

 

 

L'avant projet PREDEC

Plan Régional d'élimination des déchets de chantiers

va être présenté aux élus du Conseil Régional Ile de France le 26/9/2013

et sera mis en ligne les jours suivants


 

Ce projet  préparé par Madame Corinne RUFET, vice présidente du Conseil Régional chargée de d'environnement (groupe EELV), autorisera t-il encore l'implantation de décharges de déchets inertes au bord de la Beuvronne et de ses affluents et en particulier autour du plus important captage d'eau de Seine et Marne dans la Marne à Annet sur Marne, captage qui fournit près de 500 000 habitants en eau potable.

 

Pour résumer le Conseil Régional Ile de France présentera-t-il un projet qui préservera la ressource en eau des habitants du nord-ouest 77  ?

 

Affaire à suivre........

 

 

 

 

 

 

 

Lettre envoyée le  25/6/2013

à Mme Jean-Paul HUCHON président du Conseil Régional IDF

 (groupe PS)

 

Sans réponse à ce jour

 

 

 

M. Huchon pREDEC

 

M. Huchon pREDEC 001

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:25

 

Lettre remise en mains propres le 25/6/2013

à Mme Laure Lechatellier, vice présidente du Conseil Régional IDF

chargée de la santé (groupe EELV)

 

Sans réponse à ce jour

 

 

Mme Lechatellier étude sanitaire 001

 

Mme Lechatellier étude sanitaire 002

 

Mme Lechatellier étude sanitaire 003

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 10:45

 

Lettre remise en mains propres le 25/6/2013

à Mme Corinne Rufet, vice présidente du Conseil Régional IDF

chargée de l'environnement (groupe EELV)

 

Sans réponse à ce jour

 

Mme Rufet étude sanitaire

 

 

Mme Rufet étude sanitaire 001

 

Mme Rufet étude sanitaire 002

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:10

 

           Décharge Sita Villeparisis qui stocke des DRNR   Photo Abbesses de Gagny-Chelles

 

 

 

 

Les déchets un sujet qui fâche ?
Pourquoi Monsieur le Ministre de l’Ecologie n’a toujours pas répondu
à la question posée
 par Madame Evelyne Didier
Sénatrice de la Meurthe et Moselle ? 
Déchets à radioactivité naturelle renforcée

14 ème législature

Question écrite n° 06494 de Mme Évelyne Didier (Meurthe-et-Moselle - CRC)

publiée dans le JO Sénat du 23/05/2013 - page 1565

Mme Évelyne Didier attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la question de l'admission des déchets à radioactivité naturelle renforcée dans les décharges ISDND (installations de stockage des déchets non dangereux). En effet, suite à la circulaire du 25 juillet 2006 relative aux installations classées et à l'acceptation de déchets à radioactivité naturelle renforcée ou concentrée dans les centres de stockage, il est prévu qu'un arrêté ministériel soit pris en ce sens dans le courant de l'année. Elle souhaite donc, en premier lieu, savoir si cette mesure est toujours d'actualité. 
Ensuite, la définition de ce type de déchets (DRNR) restant encore très subjective, nous pouvons nous interroger sur les risques potentiels qu'ils représentent non seulement pour les person
nes qui les manipulent, mais aussi pour les riverains, à court, moyen et long terme. La question est simple : les ISDND peuvent-elles garantir la sécurité nécessaire et une traçabilité suffisante pour accueillir de tels déchets ? L'ADENCA (association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours) nous alerte cependant sur le fait que certains DRNR seraient trop radioactifs pour être acceptés dans la décharge de déchets radioactifs de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) à Morvilliers dans l'Aube ; dans ce contexte, comment alors être pris en charge par les ISDND ? De plus, si cet arrêté voit le jour, ne court-on pas le risque d'ouvrir la voie à l'acceptation d'autres déchets radioactifs de niveaux de radioactivité équivalents dans ces ISDND ? C'est pourquoi, elle lui demande si le Gouvernement envisage de réorienter ce type de déchets vers des installations spécialisées dans le traitement des déchets faiblement radioactifs et les décharges de classe 1. 

Transmise au Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

 

En attente de réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.

http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506494.html

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 14:42

 

 

Une étude du bruit lié au trafic aérien

en Seine et Marne ? 

autour de l’aéroport de Roissy

des aérodromes de Chelles ou Meaux-Isles les Villenoy …

 

Pas à notre connaissance 

 

  Après Toussus-le- Noble (78)

c'est de nouveau dans  le département des Yvelines

  que Bruitparif a décidé d'engager

une étude

du bruit lié au transport aérien

 autour de l’aérodrome de Vélizy-Villacoublay

 

 

Après nous avoir envoyé ses déchets, ses jus de décharges

le département des Yvelines

souhaiterait-il également transférer

 ses aérodromes en Seine et Marne ? 

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez :

Mme Julie Nouvion, présidente de Bruitparif,

élue de Seine et Marne  au Conseil Régional IDF(groupe EELV)

 

 

 

 

Paru sur le site de Bruitparif :

 

Lancement d’une vaste documentation du bruit lié au trafic aérien sur le secteur de Vélizy-Villacoublay

 

Bruitparif a installé le 10 juillet 2013 une station experte permanente de mesure du bruit sur la commune de Vélizy-Villacoublay. Cette station est destinée à documenter, sur le long terme, les nuisances sonores produites par le trafic aérien sur ce site. Sur ce secteur, situé au nord de la commune de Vélizy-Villacoublay, les survols correspondent principalement au trafic des hélicoptères qui empruntent cet itinéraire pour rejoindre d’autres aérodromes, héliports ou hélistations.

 

Pour compléter le dispositif, une campagne de mesure va être réalisée à l’automne sur 6 sites sélectionnés autour de l’aérodrome militaire de Vélizy-Villacoublay afin de documenter spécifiquement les nuisances sonores associées à l’activité de cet aérodrome. Les sites retenus sont situés sur les communes de Vélizy-Villacoublay, Jouy-en-Josas, Bièvres, Châtenay-Malabry et Clamart. La sélection de ces sites a été établie en concertation avec les différents acteurs qui prennent part à la Commission Consultative de l’Environnement de l’aérodrome de Vélizy-Villacoublay.

 

Voir la carte des implantations.

http://www.bruitparif.fr/node/893

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 14:34

 

 

 

En plus des nuisances

d’aéroports de Roissy et du Bourget

ce secteur subit des nuisances qui pourraient être évitées 

 

L’aviation de loisirs 

 

En effet certains pour se détendre,

pour leurs loisirs,

en particulier de dimanche survolent à base altitude

les communes du nord 77 

 

Les populations de

Lognes, Coulommiers, Meaux-Isles les Villenoy

et leurs alentours

n’en peuvent plus de supporter cette activité de loisirs bruyante et polluante. 

 

 

Une législation à revoir, qui doit respecter la convention Aarhus et la Chartre de l’Environnement.

 

La seine et marne

ne doit pas être le martyr de l’Ile de France 

   

 

 

  Extrait d’un document  « projet de modification de la circulation aérienne » issu des services de l’Etat :

 

 

" Les aéroports de Villacoublay et de Brétigny sont des aéroports dont l’affectataire est le ministère de la défense.

 

Les aéroports de Saint-Cyr, Lognes, Chavenay, Étampes, Coulommiers, Meaux, Le PlessisBelleville, Persan, Enghien et Les Mureaux, sont des aéroports d’aviation générale utilisés principalement pour l’aviation de loisirs.

 

Toussus-le-Noble, Pontoise sont également des aéroports d’aviation générale mais partagés entre des activités aériennes de loisirs et commerciales (aviation d’affaire notamment).

 

Issy-les-Moulineaux est l’héliport de Paris"

 

 http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Roissy-Situation_actuelle.pdf

 

 

 

 

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 21:20

Ligne à très haute tension près de la décharge Veolia de Claye-Souilly

Paru sur le site La Voix du Nord :
Ligne THT: L’interview de Claude Chopin, ancien chef de service au CHRU de Lille

 

 

PUBLIÉ LE 04/05/2013 

Par CÉDRIC GOUT 

 

Claude Chopin, vice-président de l’association de défense du berceau de la Marque, est aussi l’ancien chef de service réanimation du CHRU de Lille. Le 21 avril, nous avons publié un article sur le choix des pylônes de la ligne très haute tension entre Avelin et Gavrelle. Claude Chopin estime que le débat doit porter sur autre chose: la santé des enfants soumis aux champs électromagnétiques. Et il met en lumière une étude de l’INSERM sur les risques leucémiques dus à ces ondes.

 

VDN : Pourquoi avez-vous voulu intervenir ?

Claude Chopin : « Les pylônes ne sont pas le principal problème. Ce qui est en débat ici est un problème de santé publique. RTE fait des mesures sous les lignes et ensuite à 50 m, comme à Leforest. Ils ont mesuré 3 microteslas puis on s’aperçoit que la ligne nefonctionnait qu’à 15 %. C’est un débat dans lequel ils veulent nous enfermer. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir combien d’enfants risquent de faire une leucémie dans les années qui viennent à cause des champs électromagnétiques. »

Pourquoi cette question ?

« Des dizaines d’études ont été réalisées depuis trente ans. Mais les résultats d’une enquête de l’INSERM publiée le mois dernier dans le British journal of cancer (la première étude nationale menée par des chercheurs français de haut niveau) montre que le risque leucémique chez des enfants de moins de 5 ans qui ont passé toute leur petite vie à proximité des lignes augmente. RTE met des kilomètres de lignes à très haute tension, mais ne s’est jamais intéressé à ce qui se passe en dessous ! Il y a eu des études dans tous les autres pays de l’Union Européenne, mais aussi au Japon, en Iran, dans des pays en voie de développement parce qu’ils essayent de ne pas reproduire les erreurs qu’on a pu faire. En France, il y a eu un bricolo d’études mais dans le cadre professionnel ; mais aucune depuis cette étude de l’unité INSERM. »

Quel est le résultat de cette étude ?

« L’INSERM a trouvé 2 779 enfants leucémiques en France et réalisé 30 000 contrôles. Ils ont comparé leurs données avec les endroits du territoire où il y a des leucémies. Elle a démontré uneaugmentation du risque leucémique de 1,6 chez les enfants de moins de 5 ans résidant entre 50 et 100 m d’une ligne THT et de 2,6 entre 0 et 49 mètres. C’est une donnée très importante qu’aucun gouvernement n’a jamais eue. Parce que jusqu’à présent tous ces articles sont sortis dans l’indifférence générale ? Vous prenez tous les rapports, des députés, des commissions… Ça se termine toujours par il semble qu’il y a un problème, faudra faire des études . Ça fait trente ans qu’on essaie d’attirer l’attention sur ce sujet. Trente ans que des études sortent. Et de façon générale, elles sont positives sur la leucémie de l’enfant. Moins sur le cancer. Là, on a une étude sérieuse, j’aimerais qu’on en tienne compte. »

RTE dit qu’il n’y a pas de lien de causalité entre les ondes électromagnétiques et les cancers.

« Oui, on dit qu’on ne sait pas comment on passe de la radiation à la leucémie et donc que ça n’a pas de valeur. Mais il faut entendre des choses pareilles ! C’est comme si on avait contesté l’existence de la foudre avant que Franklin n’en explique les mécanismes ! Le comble, c’est que RTE a collaboré à l’étude de l’INSERM en donnant la distribution géographique de toutes ses lignes. »

Qu’attendez-vous aujourd’hui ?

« Je demande un moratoire sur la construction des lignes THT aériennes. Qu’on prenne le temps de voir ce qui se passe dans les zones à risques. Dans le Mélantois, il y a des lignes partout ! Mais l’institut de veille sanitaire ne sait pas dire s’il y a beaucoup de leucémies dans le secteur. Les services épidémiologiques n’en savent rien. C’est étonnant ! »

Jusqu’où irez-vous ?

« Si je n’obtiens pas satisfaction, j’irai jusqu’à la présidence de la République. Que chacun prenne ses responsabilités. RTE est toujours une entreprise publique ! Elle n’est pas là que pour faire du profit. Enfin, dans le Nord, la longévité est la plus faible de France. Le secteur des treize villes présentes sur le tracé, est un endroit où les enfants souffrent plus de leucémies qu’ailleurs, où il y a beaucoup de cancers, de moins en moins de médecins et où les gens n’ont pas énormément de moyens. Notre population est unepopulation à risque ! »

http://www.lavoixdunord.fr/region/ligne-tht-l-interview-de-claude-chopin-ancien-chef-de-ia34b0n1224117

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:08

 

 

 

 

 

La double peine pour les populations du nord-ouest 77

à cause de l'accumulation de sites polluants

Sites SEVESO à hauts risques,

décharges, carrières, industries chimiques, incinérateurs...

 


 

SUBIR LA POLLUTION

ET PAYER

SON EAU POTABLE PLUS CHERE

 

 

 

 

Extrait : CGDD chiffres clés de l’environnement Edition 2012

  cgdd chiffres clés de l'environnement édition 2012


http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Reperes/2012/Environnement_2012/reperes-chiffrescles-environnementv2.pdf

 

 

 

 

Site du CG 77 :

La production de l'eau potable

Les étapes de la production de l'eau

 

Depuis son captage dans le milieu naturel jusqu’au robinet de l’abonné, l’eau passe par de nombreuses infrastructures dites de production ou de distribution.

La chaîne de production de l’eau potable emprunte généralement les équipements suivants :

§  un ouvrage de captage , dont l’eau provient soit de cours d’eau comme la Seine ou la Marne, soit des nappes phréatiques comme celle du Champigny,

§  une usine de traitement , qui permet de rendre l’eau potable grâce à une chaîne de traitements appropriés,

§  une station de refoulement dont le but est l’acheminement de l’eau, au travers des différentes canalisations, vers les ouvrages de stockage,

§  un réservoir , qui peut être enterré ou visible comme un château d’eau et qui permet de stocker l’eau et de maintenir le réseau sous pression, avec ou sans l’aide d’un surpresseur.

Après ces étapes l’eau emprunte un nouveau parcours pour être distribuée aux abonnés du réseau d’eau potable.

 

Les traitements de l'eau

Pour rendre l'eau potable, on lui applique des traitements variés qui obéissent tous au même principe : éliminer les éléments de matière contenus dans l'eau par étapes successives, jusqu'aux organismes microscopiques dangereux pour la santé, comme les virus et les microbes. Tout cela se fait dans une usine d'eau potable où l’eau subit donc plusieurs traitements dont la nature et la complexité dépendent directement de la qualité de l’ eau brute pompée.

Les traitements les plus complexes sont nécessaires pour les eaux pompées en rivière , alors que certaines eaux de nappes souterraines ne peuvent nécessiter qu’une simple désinfection avant distribution.

Pour les eaux superficielles (pompées en rivière) :  

Il existe 3 usines de traitement des eaux superficielles en Seine-et-Marne :

§  Nanteuil-les-Meaux (eau de la Marne),

§  Annet-sur-Marne (eau de la Marne),

§  Champagne-sur-Seine (eau de la Seine).

Ces usines sont entièrement automatisées et des analyseurs permettent de surveiller en continu la qualité de l’eau durant les différentes étapes de traitement.

Les traitements les plus fréquemment réalisés sur ces 3 usines de traitement sont les suivants :

§  Le dégrillage qui arrête les gros déchets et le tamisage qui retient les déchets plus fins par des procédés physiques.

§  La clarification est un procédé physico-chimique qui permet de rendre l'eau limpide en la débarrassant des petites matières en suspension qu'elle contient, à l’origine de la turbidité de l'eau et/ou sa couleur. On injecte dans l'eau un coagulant (réactif chimique) qui provoque le regroupement (coagulation) des particules. Celles-ci s'agglomèrent les unes aux autres et forment des «flocs» : c'est la floculation . Sous l'effet de leur poids, ces flocons se déposent au fond des bassins de décantation .

§  La filtration est un procédé purement physique qui consiste à faire passer l'eau au travers d'un filtre de mailles de plus en plus fines. Les filtres peuvent être à sable ou membranaires.

- Le filtre traditionnel est le sable. Le temps d'écoulement de l’eau au travers du sable est étudié afin que toutes les particules puissent s’y fixer. Le sable peut-être colonisé par des bactéries, qui vont développer une couche dite « membrane biologique » et participent à l’élimination de certains polluants.

- Les traitements de rétention membranaire, quant à eux, font appel à des filtres constitués de polymères dont la porosité est très faible. Les filtres à membranes sont sous forme de cylindres dans lesquels l'eau, sous pression, se répartit pour traverser la paroi poreuse. Selon leurs caractéristiques, ils peuvent retenir les bactéries , les virus, des matières organiques dissoutes, voir même des substances minérales dissoutes.

§  La désinfection est une étape commune à tous les traitements : elle élimine tous les micro-organismes qui pourraient être dangereux pour notre santé. Elle est réalisée principalement par trois agents désinfectants : le chlore, le bioxyde de chlore et l'ozone.

§  Il existe également des traitements spécifiques :

- Les pesticides sont éliminés par un traitement au charbon actif. Le charbon actif est une sorte de charbon de bois (fabriqué à partir de produits carbonés minéraux (houille) ou végétaux (noix de coco...), produisant un composé carboné à très haut pouvoir adsorbant. Les pesticides, mal détruits par l' ozonation , vont se «coller» sur le charbon qui peut être utilisé en poudre ou en grains.

- Certains métaux, présents le plus souvent naturellement dans l’eau, comme le fer et le manganèse sont éliminés, après oxydation par apport d’air, par décantation ou filtration .

- L'ammoniaque est éliminée par un traitement biologique qui consiste à développer des bactéries qui permettent l'oxydation de l'ammonium en nitrites , et l'oxydation des nitrites en nitrates .

- Les nitrates en excès sont éliminés soit par dénitrification avec utilisation d'un substrat carboné, soit par échange d'ions. La dénitrification biologique met en jeu des microorganismes qui ont la propriété d'utiliser l'oxygène des nitrates. L’échange d’ions se fait via une résine qui adsorbe les ions nitrates mais libère en contrepartie des ions chlorures...

 

 

Pour les eaux souterraines (issues de forage dans les nappes) : 

Les traitements les plus fréquemment réalisés sur les 417 forages d’eaux souterraines de Seine-et-Marne sont les suivants :

§  La désinfection : elle est pratiquée sur l’ensemble des eaux souterraines et est majoritairement réalisée au chlore, parfois à l’eau de javel. Dans quelques cas, elle utilise des traitements comme les Ultra Violets, le bioxyde de chlore ou l’ozone.

§  Le traitement au charbon actif : il est utilisé pour l’élimination des traces de pesticides sur 32 forages.

§  La dénitrification biologique ou la dénitratation sur résine : ces procédés sont pratiqués pour traiter les nitrates en excès sur 8 forages,

§  L’ oxydation et la filtration pour l’élimination des excès de fer (16 forages) et de manganèse (5 forages),

§  Les eaux très calcaires rencontrées dans le Nord du Département peuvent aussi faire l’objet d’un adoucissement partiel (4 forages).

 

http://eau.seine-et-marne.fr/production

 

 

 

 

 

 

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