La Beuvronne se rejette dans le Canal de l'Ourcq
Souilly 29/12/2013
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
La Beuvronne se rejette dans le Canal de l'Ourcq
Souilly 29/12/2013
Compans
GEREP
va suspendre
son activité d'incinération
A cause, entre autres de la nécessité d’investissements lourds et contraignants compte-tenu du vieillissement des installations et des évolutions réglementaires les actionnaires ont pris la décision de suspendre l’activité d’incinération et de développer l’activité de collecte, tri, transit, regroupement de déchets dangereux.
L’article R512-74 (1) du code de l’environnement permet à l’exploitant de suspendre son activité pendant une durée maximum de 2 ans, c’est le choix qu’à fait l’industriel.
La 1ère autorisation d'exploiter date du 6/2/1976, soit 38 ans déjà.
3 bacs ont été réformés mais dans quel état sont les autres bacs, qui vont servir au stockage des déchets dangereux, nous n’en savons rien.
Ce site datant de 38 ans il serait souhaitable que les services de l’ETAT fasse un contrôle complet de l'état du viellissement de ces installations:
revisite les bacs, les canalisations, les joints, les soudures, l'état des peintures de fonds de réservoir.....
Rappelons que ce site est dans la base Basol (2) des sites pollués
site sur lequel on peut lire :
« les résultats de la campagne de mai 2012 montrent que les valeurs sont globalement stables à l'exception de fluctuations observées sur l'arsenic, les chlorures et le cis-dichloroéthylène sur certains piézomètres. »
(2)http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091
De la Camorra, la Mafia napolitaine, en passant par Tony Soprano, le célèbre parrain créé par la chaîne américaine HBO, jusqu'à certaines familles du grand banditisme français, la mafia s'est souvent spécialisée dans le « traitement de déchets ». Ou, faudrait-il dire, dans l'enfouissement illégal de déchets.
Mais à trop charger les sols de produits toxiques divers, les organisations criminelles ont fini par les endommager. C'est ce que raconte le Daily Beast, qui s'est rendu en Italie où, depuis le début du mois de mars et une décision du ministère de l'agriculture, tous les produits récoltés dans les champs dans une zone de 21,5 kilomètres carrés entre Naples, Castera et Castel Volturno sont interdits à la vente. Cette interdiction touche ainsi des produits traditionnels italiens, comme la mozzarella, l'huile d'olive ou le vin.
Comme l'avait raconté Terra Economica, les dégâts sont nombreux. Mozzarella à la dioxine ou choux-fleurs jaune fluo, les agriculteurs locaux connaissent de nombreuses mésaventures. Il leur est par exemple fortement déconseillé d'utiliser l'eau de certains puits.
Plus inquiétant encore, le taux de cancer dans la région serait en forte augmentation. En Campanie, il aurait augmenté de 40 % chez les femmes et de 47 % chez les hommes au cours des vingt dernières années. A tel point que, comme le confie un prêtre local au Daily Beast, l'on surnomme désormais la région le « Triangle de la mort » ou la « Terre des tumeurs ».
Comme l'écrivait l'auteur italien, Roberto Saviano, dans Gomorra, un ouvrage qui racontait les coulisses de la Camorra, « l'éthique est le frein des perdants, la protection des vaincus, la justification morale de ceux qui n'ont pas su tout miser et tout rafler ». L'Italie en paye désormais le prix écologique.
Qualité de l’eau du robinet
en Seine et Marne
les populations
peuvent se faire du souci
La Seine et Marne
est le département français
dans lequel
les services de l’ETAT
accordent
le plus de dérogations
Le 17 janvier 2013 par Stéphanie Senet
L'eau potable peut être conforme par dérogation
L’enquête de 60 millions de consommateurs et de France Libertés, lancée en juillet dernier, a conduit les associations à mettre le doigt sur l’étendue des dérogations accordées en France par rapport aux seuils physico-chimiques normalement autorisés. Et la réalité pourrait encore dépasser ces premiers résultats…
La transparence sur la qualité de l’eau potable apparaît comme une quête sans fin. Les associations France Libertés et 60 millions de consommateurs viennent d’y apporter leur contribution, en publiant, ce 17 janvier, une carte des dérogations dont bénéficient plus de 400 communes.
Soit autant de permis de polluer puisque ces collectivités dépassent en effet les seuils limites en nitrates, arsenic, atrazine, glyphosate et autres polluants. Et livrent une eau non conforme aux consommateurs.
Cette publication a été réalisée à partir des données transmises par la Direction générale de la Santé. Les associations ont demandé une vérification auprès des agences régionales de la santé (ARS) (1). Le résultat est impressionnant : plus d’un millier de dérogations, réparties sur 419 communes, étaient recensées à l’automne 2012. Elles sont accordées par les préfets pour trois ans, et peuvent être renouvelées deux fois, précise le communiqué de France Libertés.
Comme souvent, la réalité pourrait dépasser ces chiffres. La Bretagne ou l’Oise n’ont ainsi aucune dérogation recensée. C’est d’ailleurs le cas d’une cinquantaine de départements en tout. Au contraire, la Seine-et-Marne concentre à elle seule près d’un tiers des mesures. Derrière elle, le Val d’Oise et l’Orne disposent d’entre 5 et 30 dérogations.
Il faut dire que la procédure de dérogation s’avère assez souple. Dès qu’un dépassement des seuils physico-chimiques est constaté localement, le responsable de la distribution d’eau prévient aussitôt les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS) ainsi que les maires des communes concernées. C’est aussi lui qui formule la demande de dérogation auprès du préfet. Trois conditions, fixées par un arrêté du 25 novembre 2003 (2), précise seulement que la santé des personnes ne doit pas être en danger, qu’il n’existe pas d’autres alternatives pour distribuer l’eau et qu’un plan d’action doit être mis en place pour rétablir la situation «à moyen terme».
C’est le 3 juillet dernier que France Libertés et 60 millions de consommateurs ont décidé de lancer une opération transparence sur la qualité de l’eau potable (voir JDLE), Les associations déploraient alors l’opacité intense entourant les données françaises sur la qualité de l’eau.
Un exemple parmi d’autres: une commune a diffusé pendant 35 jours une eau affichant des taux de bentazone (la molécule d’un pesticide) trois fois plus élevé que la dose journalière acceptable, en raison d’une dérogation. Le consommateur, lui, n’a pas été prévenu. Il pensait au contraire boire une eau conforme à la réglementation.
Aujourd’hui, France Libertés et 60 millions de consommateurs remontrent le chemin vers plus de transparence. Ils invitent tous les particuliers à interpeller leurs élus pour préciser, partout en France, l’état réel des dérogations.
(1)La liste publiée montre les confirmations et les éventuels commentaires des Agences régionales de la santé (ARS)
http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf
Depuis 2 ans les ministres arpentent ce département, inaugurations diverses, déplacements coûteux, suivies de réceptions aux frais du contribuable.
En effet on a pu voir défiler dans ce département Messieurs et Mesdames :
Jean-Marc Eyrault, Manuel Valls, Vincent Peillon, Michel Sapin, Bernard Cazeneuve, Valérie Fourneyron, Stéphane Le Foll, Najat Vallaud-Belkacem, Michèle Delaunay, Georges Pau-Langevin, Dominique Bertinolli, Sylvia Pinet….. et même Mme Marisol Touraine, ministre de la Santé que les associations attendaient au nord-ouest 77, mais qui a préféré Fontainebleau.
Quant à M. Philippe Martin, ministre de l’écologie, il semblerait qu’il évite ce département.
Pourquoi ?
Les déchets : un sujet qui fâche M. Philippe Martin ?
En effet les élus de Villeparisis lui ont envoyé une dizaine de lettres à ce sujet sans que M. Philippe Martin ne trouve le temps de se déplacer sur le terrain.
http://www.villeparisis.fr/0314-11-remblais.php
M. Philippe Martin a préfèré semble-t-il rendre visite à ses amis sur la plage de Biarritz pour faire plaisir à l'ensemble des bénévoles qui vont ramasser les déchets sur cette plage.
Aujourd’hui il est temps de M. Philippe Martin prenne en mains ce dossier et notamment le problème des déchets du BTP qui représentent près de 70 % des déchets produits en France (1).
Il est temps que M. Philippe Martin entende les populations du nord-ouest 77 qui n’en peuvent plus de vivre au milieu des ordures des autres.
Il est temps que M. Philippe Martin impose des mesures draconiennes de recyclage des déchets aux professionnels du BTP :
1° pour créer de l’emploi
2° pour préserver les ressources (gypse, graviers, sable, pierres…) et ne pas permettre aux carriers de ronger jusqu’à l’os le peu de ressource qu’il reste en Seine et Marne et ailleurs,
3° pour préserver la qualité de notre air en réduisant la circulation de ces millions de camions qui viennent déposer ici leurs ordures.
Décharge illégale BMR 2011
Pour aller plus loin :
http://aquitaine.france3.fr/2014/03/14/biarritz-philippe-martin-ramasse-presque-incognito-les-dechets-433131.html
Claye-Souilly
l’envers du décor
la décharge illégale s’étend encore et encore !
Près du lotissement de Mauperthuis, à deux pas de l’avenue bordée de palmiers que certains appellent « la croisette » c’est là que s’est implantée depuis plusieurs mois une décharge sauvage, depuis le 17 décembre dernier la situation s’est encore fortement dégradé, voyez vous-même.
10.3.2014
Une question se pose comment le comité des villes et villages fleuris a pu attribuer à cette commune 4 fleurs ? http://www.cnvvf.fr/les_villes_et_villages_fleuris-47.html
103.2014
Les eaux de ruissellement de cette décharge se déversent dans un affluent de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne en amont proche de la station de captage d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.
Ne serait-il pas souhaitable que cette commune fort endettée utilise les deniers publics, en priorité, à l’amélioration de l’état de la rivière polluée Beuvronne qui traverse notre ville plutôt que de dépenser ces mêmes deniers pour obtenir « une récompense » dans un concours, celui des villes et villages fleuris ?
A vous de juger.
Voir notre précédent article :
Pourquoi les décès par cancers du colon chez les hommes
sur les cantons de Claye-Souilly et Montfermeil
où se trouve le fort de Vaujours
sont dans l’une des fourchettes les plus hautes
de l’Ile de France ?
Circulez y’a rien à voir
P 46
Les périmètres de protection de captage sont établis autour des sites de captages d’eau destinée à la consommation humaine, en vue d’assurer la préservation de la ressource. L’objectif est donc de réduire les risques de pollutions ponctuelles et accidentelles de la ressource sur ces points précis.
Les périmètres de protection de captage sont définis dans le code de la santé publique (article L-1321-2). Ils ont été rendus obligatoires pour tous les ouvrages de prélèvement d’eau d’alimentation depuis laloi sur l’eau du 03 janvier 1992. Des guides techniques d’aide à la définition de ces périmètres ont été réalisés, notamment par le BRGM.
Cette protection mise en oeuvre par les ARS comporte trois niveaux établis à partir d’études réalisées par des hydrogéologues agréés en matière d’hygiène publique :
Le périmètre de protection immédiate : site de captage clôturé (sauf dérogation) appartenant à une collectivité publique, dans la majorité des cas. Toutes les activités y sont interdites hormis celles relatives à l’exploitation et à l’entretien de l’ouvrage de prélèvement de l’eau et au périmètre lui-même. Son objectif est d’empêcher la détérioration des ouvrages et d’éviter le déversement de substances polluantes à proximité immédiate du captage.
Le périmètre de protection rapprochée : secteur plus vaste (en général quelques hectares) pour lequel toute activité susceptible de provoquer une pollution y est interdite ou est soumise à prescription particulière (construction, dépôts, rejets …). Son objectif est de prévenir la migration des polluants vers l’ouvrage de captage.
Le périmètre de protection éloignée : facultatif, ce périmètre est créé si certaines activités sont susceptibles d’être à l’origine de pollutions importantes. Ce secteur correspond généralement à la zone d’alimentation du point de captage, voire à l’ensemble du bassin versant.
L’arrêté préfectoral d’autorisation de prélèvement et d’institution des périmètres de protection fixe les servitudes de protection opposables au tiers par déclaration d’utilité publique (DUP).
Par ailleurs, l’engagement n°101 du grenelle de l’environnement prévoit d’achever la mise en place des périmètres de protection de tous les points d’alimentation en eau potable et de protéger l’aire d’alimentation des 500 captages les plus menacés d’ici 2012. La loi grenelle 1 localise ces 500 captages. La carte est disponible ici.
http://www.eaufrance.fr/agir-et-participer/prevenir-les-risques/protection-des-captages
http://www.seine-et-marne.fr/budget-2014
2.3 millions euros
pour accompagner le développement économique
sur le canton martyr de Claye-Souilly
à le Pin
ici ce sera des travaux routiers
Pourquoi ?
Pour permettre aux carriers Placoplatre et Siniat (ex Lafarge)
de remblayer leurs carrières
avec les déchets du Grand Paris ?
Et dans ce département
où les populations meurent le plus tôt d’Ile de France,
quelle somme sera attribuée en 2014 au financement
d’une étude sanitaire dans le nord-ouest 77 ?
Circulez y’a rien à voir
Dernière minute
Nous apprenons que certaines associations, triées semble t-il sur le volet par le Conseil Régional IDF, pour la plupart des associations subventionnées par ce même Conseil Régional, participeront à une réunion sur le PREDEC dans les jours à venir.(1)
Bien sûr ADENCA n’a pas été invitée à cette réunion.
Pourquoi ?
Peut-être parce qu’ADENCA demande que le PREDEC ne prévoit plus aucunes implantations de décharges de déchets « dits inertes » en Seine et Marne pendant toute la durée de ce plan sans dérogations aucunes ?
En effet le 26/9/2013 le Conseil Régional d’Ile de France à l’unanimité a voté un avant projet PREDEC qui permettra grâce aux dérogations de continuer à implanter de nouvelles décharges de « déchets dits inertes » sur tout ce département.
Pensez-vous que sur des communes martyres comme Villeparisis, Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Annet sur Marne, Villevaudé, Villeneuve sous Dammartin … ils soit admissible que l’on continue à autoriser l’implantation de décharges ?
Pour mémoire cette commune de Villeparisis sous les feux des projecteurs depuis plusieurs semaines qui n’en peut plus « d’accueillir » des déchets et où les élus sont bien seuls face à des réglementations qui semblent cousus mains pour les professionnels du déchet.
Pour soutenir l’action d’Adenca et permettre à ce département de ne pas sombrer sous les ordures, nous vous demandons de contacter vos conseillers régionaux de Seine et Marne pour qu’ils fassent modifier cet avant projet afin que plus aucune décharge de déchets « dits inertes » ne soit implantée en Seine et Marne pendant toute la durée de ce plan PREDEC, sans dérogations aucunes.
(1) Plan Régional d’ Elimination des déchets de chantier
Liste de ces élus :
Mme Hamida Rezeg (UMP)
M. Éric Jeu nemaître (UMP)
Mme Chantal Brunel (UMP)
M. Gilles Battail (UMP)
Mme Claudine Thomas (UMP-PR)
M. Frédéric Valletoux (UMP)
Mme Marie-Pierre Badré (UMP)
M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre)
M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie)
Mme Marie Richard (PS et app.)
M. Jean-Paul Planchou (PS et app.)
Mme Geneviève Wortham (PS et app.)
M. Jean-François Pellissier (FG)
Mme Liliane Pays (Europe Écologie)
M. Pascal Marotte (Europe Ecologie)
Mme Brigitte Eude (PS et app.)
M. François Kalfon (PS et app.)
Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie)
M. Philippe Sainsard (PS et app.)
Mme Julie Nouvion (Europe Écologie)
M. Philippe Camo (FG)
Mme Josette Mollet-Lidy (PRG)
M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie)
Mme Roseline Sarkissian (PS et app.)
Pour aller plus loin :