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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 18:09

 

 

 

 

Pourquoi le SEDIF

n’a pas distribué à ses usagers

 à plusieurs reprises entre 2008 et 2010 

de l’eau du robinet en provenance

de l’usine d’Annet sur Marne alors que cette eau était distribuée aux usagers de Seine et Marne ? 

 

 

Suite à des dépassements de références de qualité de l’usine de traitement des eaux d’Annet sur Marne le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile-de-France) a fermé à plusieurs reprises entre 2008 et 2010 ses intercommunications (échange d’eau potable) entre ses usines et celle d’Annet sur Marne.

 

 

En effet à la lecture des bilans de la qualité des eaux brutes, produites et distribuées par le

 SEDIF nous lisons :

A la page 11 du rapport de 2008

« Pour l'usine d'Annet-sur-Marne, une bactérie coliforme a été détectée au refoulement de l'usine, le 10 mars 2008. Cette anomalie n'a pas été confirmée par la surveillance sanitaire de l'exploitant. Trois valeurs élevées du COT ont également été signalées sur l'eau produite par cette usine, les 4 et 7 février 2008 et le 12 juin 2008. Ces valeurs sont associées à des évènements hydrauliques sur la Marne (crue et pointe de débit), qui ont entraîné

l'augmentation du COT dans la rivière. Les intercommunications ont été fermées du 2 au 13 février 2008, pendant la période de crue. » (1)

 

A la page du rapport 12 de 2009

« Pour les eaux importées, aucune non-conformité réglementaire n'a été relevée, mais des

dépassements de références de qualité ont été enregistrés. La présence de SBASR ou de bactéries coliformes est enregistrée cinq fois au cours de l'année, sur l'eau mise en distribution par l'usine d'Annet-sur-Marne. Conformément au protocole mis en place, les intercommunications ont été fermées, jusqu'à confirmation de l'absence de germes dans les prélèvements de contrôle. »(2)

 

A la page 11 du rapport de 2010

« Pour les eaux importées, aucune non-conformité réglementaire n'a été relevée, mais des dépassements de références de qualité ont été enregistrés pour le COT.Trois l'ont été au refoulement de l'usine d'Annet-sur-Marne et ont entraîné la fermeture des intercommunications, conformément aux procédures d'échange d'eau mises en place »(3)

 

 

(1)   SEDIF BILAN DE LA QUALITE DES EAUX BRUTES, PRODUITES, DISTRIBUEES 2008 http://www.sedif.com/iso_album/bilan_qualite_des_eaux.pdf

 

 

(2)   SEDIF BILAN DE LA QUALITE DES EAUX BRUTES, PRODUITES, DISTRIBUEES2009

http://www.sedif.com/iso_album/bilan_qualite_des_eaux_brutes_produites_et_distribuees_2009.pdf

 

(3)    SEDIF BILAN DE LA QUALITE DES EAUX BRUTES, PRODUITES, DISTRIBUEES 2010

      http://www.sedif.com/iso_album/bilan_qualite_des_eaux_brutes,_produites_et_distribuees.pdf

 

 

 

Paru sur le site du SEDIF :

Le plus grand service public d'eau en France

Créé en 1923, le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF) assure l’alimentation en eau potable de 149 communes réparties sur 7 départements d’Ile-de-France, excepté Paris, soit plus de 4 millions d’usagers. 

Avec près de 750 000 m3 distribués chaque jour, c’est le plus grand service public d’eau en France et l’un des tout premiers en Europe.Près de 240 milliards de litres ont été consommés en 2012 au travers d’un réseau de canalisations de 8 230 kilomètres….. La qualité sanitaire de l’eau du SEDIF est attestée par des centaines de milliers d’analyses réalisées tout au long du parcours de l’eau, jusqu’au robinet du consommateur. 

http://www.sedif.com/qui-sommes-nous.aspx

 

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 20:11

r-gion-pau-082008-035-copie-1.jpg

2008  près de Pau

 

CLAYE-SOUILLY

 

PROJET DE STOCKAGE SOUS NOS PIEDS

DE GAZ CARBONIQUE CO2  

PAR VEOLIA

 

Quels risques pour la population ?

 

 

 

Ce qui se passe ailleurs :

 

 

 

La terre a de nouveau tremblée près de Pau,

des secousses de magnitude dépassant 4

comme en décembre 2012

 

Rappelons que c’est près de Pau à Jurançon que Total a fait des essais de stockage de gaz carbonique dans le sol.

 

L’association Coteaux de Jurançon Environnement avait attiré l’attention des pouvoirs publics sur les risques de séisme mais les services de l’Etat avaient malgré tout donnés les autorisations.

http://coteaux.de.jurancon.environnement.over-blog.com/

 

Aujourd’hui les habitants du Béarn sont inquiets et attendent des réponses à leurs questions.

 

Paru sur le site MY TF1 News :

 

Pyrénées-Atlantiques : la terre a tremblé sans dégâts dans le secteur de Lacq

Edité par M.G. avec AFP
le 02 septembre 2013 à 18h48 , mis à jour le 02 septembre 2013 à 18h53.
 

 

 

Crédits : LCILa terre a tremblé lundi après-midi dans les Pyrénées-Atlantiques dans le secteur de Lacq, près de Pau. La secousse sismique, d'une magnitude de 4,1, a été ressentie par des habitants mais n'a pas fait de dégâts.

Le Bureau central sismologique français (BCSF), basé à Strasbourg, a fait état d'un séisme survenu à 14h36 dans le bassin de Lacq, à 25 km au nord-ouest de Pau. La secousse a été mesurée à 4,1 sur l'échelle de Richter par le Laboratoire de Détection et de Géophysique. Elle a été ressentie par des habitants mais n'a pas fait de dégât.

Les pompiers des Pyrénées-Atlantiques ont indiqué à l'AFP voir reçu une quinzaine d'appels de personnes s'inquiétant d'avoir ressenti une explosion ou une vibration, mais n'ont pas réalisé d'intervention ni recensé de dégâts. Selon de témoignages d'internautes sur le site de La République des Pyrénées, des personnes ont dit avoir perçu une "brève secousse", un "boum" ou un "grondement", certains assurant l'avoir ressentie, quoique faiblement, jusque dans des quartiers de Pau.

Les départements des Pyrénées sont, avec les départements des Alpes, l'une des régions de France à la plus forte activité sismique. Ainsi selon les données du BCSF, une soixantaine de secousses sont relevées chaque année dans un rayon de 100 km autour de l'épicentre de mardi, la grande majorité de ces secousses étant d'une magnitude inférieure à 3, la quasi-totalité inférieure à 4.

La dernière secousse fortement ressentie localement, d'une magnitude 4,8, était intervenue dans la nuit du 30 au 31 décembre dernier, et n'avait pas fait de dégâts, mais avait suscité une centaine d'appels inquiets aux secours.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/pyrenees-atlantiques-la-terre-a-tremble-sans-degats-dans-le-secteur-8257189.html

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 17:29

 

Pesticides: l’alerte des médecins de France Métropolitaine et des Antilles

Médecins de terrain, nous avons constaté l’augmentation des maladies chroniques chez nos patients (cancers, troubles de la fertilité, mais aussi maladies neurologiques, diabète, allergies…). Nous avons aussi constaté que les preuves de la responsabilité de substances chimiques très largement répandues dans notre environnement s’accumulaient. Bien que les pesticides ne soient pas seuls en cause, nous tenons à exprimer publiquement notre souhait que, face aux dangers de ces produits, des politiques agricoles, économiques et de santé publique soient enfin efficacement mises en œuvre.

Des liens sont maintenant établis en milieu professionnel entre l’utilisation de pesticides et certaines pathologies:

«il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte: la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples).» Expertise Inserm publiée en juin 2013(1).

«La littérature suggère une augmentation significative du risque de morts fœtales (fausses-couches) ainsi qu’une augmentation du risque de malformations congénitales lors d’une exposition professionnelle maternelle aux pesticides. … Enfin, une augmentation significative du risque de leucémie et de tumeurs cérébrales a été mise en évidence dans les méta- analyses récentes lors d’une exposition prénatale (voisinage ou exposition domestique)»(1)

 

Surtout il faut rappeler, comme l’a fait l’INSERM que «près d’un millier de molécules ont été mises sur le marché en France ; les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes.»(2)

 

Si peu d’études ont porté sur l’ensemble de la population et sur les riverains, plusieurs d’entre elles montrent toutefois que des expositions environnementales sont susceptibles de provoquer des cancers et des maladies de Parkinson. Comme aux Antilles avec la chlordecone (3) ou chez des riverains exposés à des fongicides de la famille des carbamates et à du paraquat (4).Ou encore sur les enfants:

«Plusieurs études cas-témoins et de cohortes montrent une augmentation du risque de malformations congénitales chez les enfants des femmes vivant au voisinage d’une zone agricole ou liée aux usages domestiques de pesticides (malformations cardiaques, du tube neural, hypospadias).

Une diminution du poids de naissance, des atteintes neurodéveloppementales et une augmentation significative du risque de leucémie sont également rapportées»(1)

 

Or personne ne conteste l’imprégnation générale de la population : les pesticides ont largement contaminé l’environnement, aussi bien les eaux de surface que les eaux de pluie, aussi bien les sols que nos organismes (90% de la population française est contaminée par les organophosphorés) (5). Plus préoccupant, dans la cohorte PELAGIE en Bretagne, seuls 1,6% des échantillons d’urine de femmes enceintes ne contiennent pas de trace des pesticides recherchés(6).

 

Mais si l’on retrouve une imprégnation à « faibles doses» dans la population générale, cela n’est pas rassurant pour autant: en effet de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens, substances chimiques soupçonnées d’être l’une des causes de la recrudescence de certains troubles (infertilité, cancers hormonodépendants, obésité, pubertés précoces). Parce que leurs effets ne dépendent pas de la dose, mais de la période d’exposition, qu’ils ne sont pas linéaires, qu’ils s’ajoutent à ceux d’autres substances (effet cocktail) et qu’ils sont susceptibles d’être transgénérationnels, les perturbateurs endocriniens sont au centre d’une attention grandissante comme l’a reconnu Madame Delphine Batho, alors ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie lors du colloque international sur les perturbateurs endocriniens des 10 et 11 décembre 2012 (7).

Or, comme le souligne le rapport sénatorial sur les pesticides et la santé (8), le cadre réglementaire européen ne protège pas nos patients, agriculteurs et consommateurspuisque l’UE n’a toujours pas validé de méthode permettant de déterminer si un pesticide est un perturbateur endocrinien ou non.

L’Etat doit montrer qu’il a pris toute la mesure des risques sanitaires liés aux pesticides.

C’est pourquoi les médecins signataires de ce texte demandent que l’Etat assure :
  • la reconnaissance de nouveaux tableaux de maladies professionnelles agricoles dont l’apparition est liée à l’exposition aux pesticides.
  • la protection des populations:
  •  
    • par la fin des dérogations à l’interdiction européenne des épandages aériens (9),
    • par des mesures de réduction des risques vis à vis des populations vivant à proximité des cultures à forte utilisation de pesticides (signalisation sur les routes et chemins traversant les zones d’épandages, distance de sécurité avec les habitations) et vis-à-vis des agriculteurs (séparation nette entre les activités de conseil et de vente des produits).
    • Par l’interdiction de l’usage des pesticides dans les zones non agricoles. Les organismes publics gérant des espaces verts, les collectivités locales doivent suivre l’exemple des nombreuses communes qui se sont engagées dans une démarche d’arrêt total de l’utilisation des pesticides.
    • Par un étiquetage des produits destinés à l’alimentation permettant de visualiser les substances chimiques utilisées, dont les pesticides, pour leur fabrication.
    • Par la disparition, à très brève échéance, des résidus de pesticides perturbateurs endocriniens dans les produits alimentaires.
  • la garantie que les AMM (autorisation de mise sur le marché) protègent les agriculteurs, l’environnement et les consommateurs :
  •  
    • en confiant à des laboratoires indépendants désignés par l’ANSES, la réalisation des tests réglementaires nécessaires à l’AMM des produits, ainsi que le suivi post-commercialisation. Ces tests seraient financés par les demandeurs de l’autorisation.
    • en délivrant les AMM des produits phytosanitaires par décision conjointe des trois ministères: Santé, Environnement et Agriculture (10).
  • la défense au niveau européen:
  •  
    • de l’assimilation des perturbateurs endocriniens à des substances sans seuil pour que les perturbateurs endocriniens avérés (catégorie 1) et fortement suspectés (catégorie 2) soient couverts sous le régime réglementaire de la substitution obligatoire et les perturbateurs endocriniens faiblement suspectés (catégorie 3) fassent l’objet d’une vigilance ou de restrictions dans leurs usages (produits alimentaires par exemple).
    • de leur caractérisation par des tests toxicologiques recherchant des effets à faibles doses et par effet cocktail (tels que préconisés par le rapport Kortenkamp (11) pour la commission européenne).
  • la possibilité pour l’ensemble de la population de choisir une alimentation sans pesticides par l’augmentation des surfaces consacrées à l’agriculture biologique.

contacts:  Pierre-Michel PERINAUD

Sandrine TAILLEFER

 http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:33

 

 

 

 

Claye-Souilly, l’envers du décor :

la qualité de l’eau du robinet ? 

 

Alors que le prix moyen de l’eau du robinet

 était en 2011 de

 5.55 € le m3

sur notre commune (1) 

 

Prix supérieur de 25% à  la moyenne de Seine et Marne

4.43 € le m3 (1)

 

Nous apprenons qu’en moins de 9 mois les références de qualité de l’eau du

robinet distribuée à Claye-Souilly n’ont pas été respectées  à 10 reprises

(dont 4 fois pour le seul mois de juin 2013)

 

 

 

Site du Ministère de la Santé

 

11.6.2013 bactéries coliformes

 

 

On peut lire sur le site du Ministère de la santé en date du 11/6/2013 :

« Eau non-conforme aux références de  qualité bactériologique en vigueur. Il est indispensable de rechercher l’origine de cette contamination afin d’y remédier »

 

Respectivement les 16/6, 11/7 et 22/8/2013 la référence qualité

Turbidité 

n’a pas été respectée

 

Depuis le 4/9/2013 nous constatons que plus aucuns contrôles ne figurent sur le site du Ministère de la Santé alors qu’en  septembre 2012 des contrôles apparaissaient

les 7, 10, 14, 18, 21

Pourquoi aucunes informations entre le 4 et le 21 septembre 2013 ?

 

 

 

Pour obtenir une réponse à ces questions nous vous conseillons de prendre  contact  avec Monsieur Jean-Luc Servières, adjoint au maire chargé de l’environnement, membre  du syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable.

 

(1)   Calculé sur la base de 120 m3 consommés annuellement voir détail ci-dessous : http://eau.seine-et-marne.fr/analyse-departementale

 

 

 Pour aller plus loin :

 

Site du ministère de la santé : http://www.sante.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html

 

Articles ADENCA:

http://adenca.over-blog.com/article-l-eau-destinee-a-la-consommation-humaine-sur-le-reseau-des-communes-d-annet-sur-marne-claye-souil-114785473.html

§§§§§§
 Paru sur le site de l’INVS  INSTITUT NATIONAL DE VEILLE SANITAIRE :
LE PROGRAMME EAU ET SANTÉ

Publié le 30/12/2008

Etude turbidité et gastro-entérites

Contexte

La sécurité sanitaire de l’eau de distribution se fonde essentiellement sur la surveillance de la qualité de l’eau. L’évaluation de la qualité microbiologique de l’eau se heurte cependant aux carences des indicateurs bactériens utilisés pour le contrôle réglementaire de la qualité de l’eau distribuée, comme Escherichia coli, jugés peu représentatifs du risque viral ou parasitaire. Dans ce contexte, un débat s’est ouvert dans les années 1990 sur la part de l’eau dans l’incidence des cas sporadiques (par opposition aux cas épidémiques) de maladies dues aux microorganismes d’origine fécale (gastro-entérites, hépatite A…). Ce débat reste d’actualité.

L’étude turbidité et gastro-entérites est la contribution de l'Institut de veille sanitaire à ce sujet. Elle vise à identifier les facteurs du risque hydrique et à évaluer leur effet. L’incidence des gastro-entérites est généralement estimée sur la base de données de remboursement des médicaments prescrits de l’Assurance maladie. Un lien est recherché avec différentes données issues de l’exploitation de l’eau et supposées représenter un risque : enregistrements de turbidité (mesure des particules en suspension), de concentration en désinfectant, mais aussi mesures bactériologiques, débit de la source ou de la rivière, débit distribué, comptage des interventions sur réseau pour réparation de fuite..

Principe de l’étude turbidité et gastro-entérites

Le but de l’étude est d’établir s’il existe une corrélation entre les pointes de turbidité dans l’eau distribuée et la survenue de cas de gastro-entérites. Le décalage lié au délai de distribution de l’eau et à l’incubation de la maladie doit être pris en compte. Cette approche statistique nécessite une grande quantité d’observation pour parvenir à des conclusions solides (6 ans). Il est à noter qu’aux niveaux enregistrés, la turbidité est imperceptible à l’œil.
Onze sites sont impliqués dans l’étude.

Le principe de l’étude turbidité et gastro-entérites consiste à rechercher si des variations d’indicateurs d’exposition aux agents pathogènes (par exemple la turbidité) sont statistiquement associées à des variations d’un indicateur d’incidence des pathologies infectieuses entériques (par exemple les gastro-entérites). Cet écho possède un temps de latence qui correspond à la somme du délai de distribution de l’eau, du temps d’incubation et du délai de consultation.

Menée en collaboration avec les opérateurs de l’eau, les retombées en santé publique devraient concerner la gestion technique de la production et de la distribution d’eau potable, mais aussi l’évaluation des risques infectieux d’origine hydrique et la réglementation.

Les années 2002 et 2003 ont été consacrées à la constitution du partenariat et au recrutement des sites. L’année 2004 a vu l’élaboration des premières procédures de correction et de validation des données d’exploitation. La collecte des données est terminée depuis 2008. La parution des résultats a commencé en 2010 et s'étalera sur plusieurs années

 

www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/1_Votre_ARS/3_Nos_Actions/3_PRS/schema_prevention_28112011.pdf

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 14:34

 

 

Seine et Marne

Jouarre

 

 

Paru sur le site Reporterre le quotidien de l’Ecologie :

 

Ecologie

A Jouarre, des activistes ont investi la tour de forage du pétrole de schiste

Linda Maziz (Reporterre)

dimanche 22 septembre 2013

Ils en ont assez d’être les "dindons de la farce" : la farce jouée par le gouvernement qui interdit officiellement la fracturation hydraulique, mais laisse des compagnies chercher du pétrole de schiste. Ce dimanche à l’aube, une trentaine d’activistes ont investi la plate-forme de forage de la compagnie Hess Oil, à Jouarre, en Seine-et-Marne.Reporterre raconte.


- Jouarre, "La Petite Brosse", Reportage

« On peut y aller, la voie est libre ». Il est 6h30 ce matin quand Marie-Dominique, partie en repérage, rejoint le reste du groupe, resté légèrement en retrait, pour plus de discrétion. C’est le signal que tout le monde attendait. A partir de cet instant, tout va très vite. Chacun a en mémoire le briefing de la veille et sait ce qui lui reste à faire. Juste le temps d’un dernier conseil avant de reprendre la voiture. « N’hésitez pas à prendre des initiaves. Une action se joue aussi au culot ».

A peine trois minutes plus tard, un premier militant s’éjecte d’un des six véhicules et passe de l’autre côté du grillage. Par chance, la porte n’est pas cadenassée. Il s’empresse de déverrouiller cette issue de secours pour libérer l’accès au reste du groupe. « Faites attention, soyez discret, il y a des ouvriers sur le site », prévient quelqu’un en tête. Mais l’effet de surprise aidant, les quelques employés n’ont rien tenté pour les empêcher d’accéder aux installations.

 

Avant qu’ils puissent réaliser ce qu’il se passe, la trentaine d’activistes est parvenue à se faufiler jusqu’à la plate-forme, à monter les escaliers et à investir la foreuse. Certains commencent à s’enchaîner aux structures métalliques. Pendant qu’ils verrouillent leurs cadenas et optimisent le blocage, quatre grimpeurs ont comme prévu pris d’assaut l’échelle qui va leur permettre d’accéder à la tour de forage, et d’atteindre le point culminant du derrick, à 26 mètres de haut. C’est de là qu’ils comptent déployer leur banderole « Stop forage ». Il est 6h40, le jour peut se lever. La plateforme pétrolière de Jouarre, en Seine-et-Marne, est belle et bien occupée.

 

Les dindons de la farce en ont assez 

Le message, qui s’étend sur douze mètres de long, recouvre tout un côté de la tour. Mais ici, à Jouarre, le mal est fait. Le trou dans la croûte terrestre a déjà été percé. La foreuse est descendue à plus de 3 000 mètres de profondeur et les travaux démarrés le 6 août sont maintenant terminés. Le démontage de l’installation a d’ailleurs débuté cette semaine. Pour les militants, il a fallu agir vite pour être en mesure de réunir les troupes avant que la foreuse ne soit démontée et envoyée faire ses trous ailleurs, « probablement vers Nogent-sur-Seine, sur une plateforme située juste à côté d’une centrale nucléaire, avance l’un d’eux. Mais peu importe la prochaine destination, où qu’elle aille, elle ne sera jamais la bienvenue ».

 

Car faire des trous partout, c’est évidemment contraire aux engagements du gouvernement. Par cette action, ils entendent exiger la fin des forages exploratoires visant le gaz de schiste, de houille et l’huile lourde, l’abrogation de tous les permis de recherche portant sur ces hydrocarbures, le rejet de toutes les demandes de permis en cours d’instruction et l’abandon des projets similaires. Et pour traduire cette opposition d’envergure nationale, ces militants sont arrivés de toute la France pour tenter d’immobiliser la foreuse. De l’Ile-de-France bien sûr, mais aussi de la Saône-et-Loire, du Gard, de la Lozère, des Bouches-du-Rhône ou encore de l’Hérault. La plupart appartiennent à des organisations écologistes, mais aujourd’hui, tous ont décidé d’agir sans étiquettes et de revendiquer l’action au nom du collectif des « Dindons de la farce ».

Un nom qui se veut évocateur de la mascarade qu’ils voient se dérouler sous leurs yeux. Car même si la loi Jacob du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique pour extraire les gaz de schiste, en raison de ses dangers pour l’environnement, tous les permis de recherche ciblant les hydrocarbures non-conventionnels n’ont pas été annulés. C’est le cas du permis de Château-Thierry, sur lequel s’est basé la compagnie américaine Hess Oil pour forer à Jouarre. Officiellement, rien d’incompatible avec la nouvelle législation, se défend la société américaine qui prétend qu’il ne s’agit là que d’un programme de recherche destiné à analyser les réserves de pétrole conventionnel et que d’une simple mise à jour cartographique du sous-sol du bassin parisien.

« Il nous prenne vraiment pour des billes, s’énerve Isabelle Levy, porte-parole du collectif local, qui est arrivé sur place à sept heures, dès qu’elle a appris la nouvelle. La compagnie cherche du pétrole de schiste. Tout le reste, ce n’est que du blabla, c’est de l’emballage. Le problème, c’est que leur stratégie de communication fonctionne. Sauf qu’il est de notoriété publique que lorsque le permis a été octroyé en 2009, c’était écrit noir sur blanc que c’était des huiles de roche qu’ils allaient chercher. Mais comme aujourd’hui, c’est devenu un gros mot, on nous raconte que c’est pour faire de la cartographie et pour aller chercher du conventionnel ». 

Pour ce collectif, la cartographie, le conventionnel, ces mots sont un prétexte. Les réserves sont largement connues après cinquante années d’exploitation pétrolière en région parisienne, et ce forage ne laisse planer aucun doute quant aux intentions de la compagnie pétrolière. Même si la loi lui interdit pour l’heure de passer à l’acte, Hess Oil prépare le terrain en attendant la brèche juridique ou administrative qui lui permettra de lancer les hostilités. « C’est la technique du pied dans la porte. Une fois qu’ils sont dans le trou, on peut toujours essayé de les en sortir », alerte Estelle Tardy, une des porte-parole du collectif les dindons de la farce.

« Il était temps de passer à l’action, parce que les pétroliers, eux, ils avancent,souligne Xavier Renou, des Désobéissants. C’est maintenant qu’il faut les arrêter. » Dépôt de permis, forage, recueil de données. Le lobby pétrolier semble prêt à tout pour faire passer la fracturation hydraulique en France. Guettant la faille, il joue sur tous les fronts, politique, économique et évidemment juridique. « Il est évident que les sociétés misent sur une évolution de la loi, voire son invalidation », craint Estelle Tardy, venue de Lozère.

C’est en tout cas ce que laisse craindre la question prioritaire de constitutionnalité déposée par la compagnie texane Schuepbach qui espère ainsi lever l’interdiction.

Le Conseil constitutionnel doit se prononcer d’ici le 24 septembre. « La menace est réelle", assure David Escalier, jardinier biologiste de profession, qui fait partie de ceux qui ont déployé la banderole. Il est venu spécialement de Marseille pour participer à cette action. « Je suis là pour protester contre ce forage coûteux, dangereux pour l’environnement, contraire à la transition énergétique et à tout ce que Hollande nous a promis. Ce que je fais aujourd’hui, je le fais pour la France ».


Actualisation 9 h 30 

Tous les activistes ont été fouillés, palpés, et leur identité a été relevée. Les gendarmes leur ont remis une convocation pour une audition libre. Tout le groupe a été libéré, sauf les quatre perchés qui sont toujours en haut.

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 18:32

 

 

 

1 GVTP cOUPVRAY 6.9.2011

 

 

Dans l’optique de la conférence environnementale, M. Jean-Paul CHANTEGUET, président de la Commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, a accueilli ce mercredi l’équipe du film Trashed pour une conférence de presse et une projection de ce  film sur les déchets, avec la présence exceptionnelle de Jeremy Irons. La projection a été suivie d’un débat sur le thème des déchets et de l’économie circulaire.

 

Etaient présents à ce débat

 

les députés suivants  :

- Monsieur Jean-Paul CHANTEGUET

- Monsieur Jacques COTTEL

- Monsieur François Michel LAMBERT

aucuns députés de Seine et Marne n’étaient présents.

 

des associations environnementales :

Le CNIID, FNE, les Amis de la Terre, ARIVEM, ADENCA….

 

Un courrier d’ADENCA a été remis en mains propres à Messieurs Chanteguet et Cottel concernant une demande d’étude sanitaire au nord-ouest 77.

 

Nous avons croisé avant la projection du film  notre député  Yves Albarello, nous regrettons qu’il n’ait assisté ni à la projection du film, ni au débat.

Nous vous rappelons que c’est le député de la 7ème circonscription de Seine et Marne, circonscription qui compte les 2 plus importantes décharges de France, l’une de déchets  ultimes, l’autre de déchets dangereux.

Une copie du courrier remis à Messieurs Chanteguet et Cottel lui a été déposée en mairie de Claye-Souilly afin qu’il soutienne notre demande.

 

 

 

Bande-annonce du documentaire Trashed

http://www.dailymotion.com/video/xy18wq_jeremy-irons-fait-la-guerre-aux-dechets-plastiques_news

 

Paru sur le site Assemblée National : dépêche AFP :

 

 

Assemblée Nationale

 

 

 

 

Jeremy Irons vient à l'Assemblée défendre son combat contre les déchets

PARIS, 18 sept 2013 (AFP) - 18h52 heure de Paris - L'acteur britannique Jeremy Irons est venu présenter mercredi son documentaire Trashed ("saccagée") à l'Assemblée, un film qui dénonce les dégâts causés par la surconsommation et une gestion des déchets basée sur l'enfouissement et l'incinération.

Jeremy Irons, qui était invité par des ONG et des membres de la commission développement durable de l'Assemblée, est à la fois le producteur et l'acteur de ce documentaire, présenté lors du festival de Cannes en 2012.

"Nous restons trop souvent soumis à ceux qui fabriquent des objets et ont façonné une société du prêt-à-jeter alors qu'on vit dans un monde fini avec des ressources limitées", a-t-il déclaré, en défendant le principe de "l'économie circulaire", lors d'une conférence de presse avant la projection du film.

L'économie circulaire, qui vise à sortir du triptyque "produire, consommer, jeter", sera au menu de l'une des tables rondes de la conférence environnementale des 21-22 septembre.

Inspirée des écosystèmes naturels, elle est basée sur la valorisation des déchets (qu'elle soit énergétique ou pour de la nouvelle matière première) mais aussi sur l'éco-conception, des systèmes de production moins gourmands et une réutilisation des objets.

"Beaucoup trop de collectivités enfouissent encore des déchets ou les incinèrent", a affirmé aux côtés de l'acteur le député socialiste Jean-Jacques Cottel, co-rapporteur de la mission d'information parlementaire sur la gestion des déchets.

En 2010, plus de 90 millions de tonnes de déchets ont été produites en France: 24 millions de tonnes sont enfouies, 7 millions de tonnes sont incinérées sans valorisation thermique, 13,3 millions de tonnes font l'objet d'une valorisation énergétique (incinération, méthanisation, etc.). Restent 46 millions de tonnes, dont près de 40 millions sont recyclées, 5,5 sont compostées et 0,8 tonne fait l'objet d'épandage.

 

http://hosting.afp.com/clients/assembleenationale/francais/assnat/130918165239.s4q9rn4y.html

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 10:05
Paru sur le site du CNIID :
CONFÉRENCE ENVIRONNEMENTALE : LES PROPOSITIONS DES ASSOCIATIONS POUR UNE ÉCONOMIE VRAIMENT CIRCULAIRE  

Le 18 septembre 2013,

Paris, le 18 septembre 2013 – A 2 jours de la conférence environnementale, les Amis de la Terre, le Cniid, Agir pour l’environnement, le Réseau Action Climat et France Libertés dévoilent leurs propositions pour la table ronde "Economie circulaire" et appellent de leurs vœux des mesures ambitieuses.

Chaque année, plus de 60 milliards de tonnes de ressources naturelles sont prélevées dans la nature. A cause de notre système économique linéaire, basé sur le triptyque "produire-consommer-jeter", 99% d’entres elles deviennent des déchets en moins de 42 jours. Face à la raréfaction des matières premières naturelles, à la hausse des prix qu’elle induit et aux impacts sanitaires et climatiques de la gestion des déchets, il est plus que temps de remettre en question nos modes de production et de consommation.

Si de nombreux acteurs voient dans la table ronde "Economie circulaire" une opportunité pour faire des déchets une ressource, les associations alertent sur l’urgence à agir à la source du problème. A l’instar de la transition énergétique, l’économie circulaire doit être avant tout basée sur la sobriété et l’efficacité dans l’utilisation des ressources et de l’énergie, et permettre la réutilisation de produits et matériaux exempts de toxicité. Les mesures palliatives visant à créer de la richesse à partir d’un déchet évitable sont à bannir du champ de l’économie circulaire.

Les associations attendent donc l’inscription de mesures fortes à la Feuille de route, en particulier concernant :
• L’éco-conception et l’allongement de la durée de vie des produits
• Le tri à la source et la valorisation des déchets organiques
• Le développement des filières de réparation, réutilisation et réemploi

"Une de nos priorités est d’obtenir des objectifs chiffrés de réduction tant en terme de ressources prélevées que de déchets générés. Nous ne nous satisferons pas d’engagements volontaires de la part de professionnels qui ne voient l’économie circulaire que comme une opportunité pour trouver des débouchés économiques à leurs déchets et non une opportunité pour rendre nos modes de production compatibles avec les limites de la planète" explique Camille Lecomte, chargée de campagne Modes de production et de consommation responsables aux Amis de la Terre.

Il est temps de sortir des incantations politico-juridiques et d’entrer dans le concret : le cadre économique, fiscal et règlementaire est aujourd’hui structurellement favorable aux logiques linéaires. Il est indispensable de pénaliser fortement les filières qui favorisent le jetable et le gaspillage, et de faciliter les logiques de boucle.

"La dette la plus importante que nous ayons à payer n’est pas financière mais environnementale, à l’égard des générations futures. Notre système économique libéral basé sur la croissance arrive en bout de course : si l’économie circulaire n’était qu’une adaptation du système actuel pour retarder l’échéance d’un changement profond de nos modes de production et de consommation, la solution pourrait s’avérer pire que le mal. Ne ratons pas l’opportunité qui nous est donnée" conclut Delphine Lévi Alvarès, chargée de campagne au Cniid.

http://www.cniid.org/Conference-environnementale-les-propositions,698

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:34

ars 2011 cancers femmes

Source ARS 2011

 

 

 

 

Etude sanitaire au nord-ouest 77 :

la balle est dans le camp du Conseil Général 77


 

C’est en quelque sorte une partie de ping-pong mais ce n’est pas une balle que les collectivités et les services de l’Etat se renvoient, c’est un sujet beaucoup plus grave : il s’agit de la santé des nord seine et marnais, de la préservation de leur ressource en eau, de l’état de l’air qu’ils respirent…..

 

Dernière minute…

 

En effet, suite à  un mail reçu hier de Mme Corinne Rufet (groupe EELV) vice-président du Conseil Régional chargée de l’environnement, il semblerait que  le conseil régional IDF ne souhaite pas être porteur de cette étude sanitaire et nous renvoie vers le « petit poucet » le Conseil Général 77.

 

Il est vrai que le Conseil Régional IDF, la plus importante collectivité de France a la compétence « déchets », c’est-à dire que c’est elle qui prépare les plans déchets et pour faire court  c’est elle qui décide où les professionnels du déchet pourront implanter des décharges en Ile de France et d'où pourront provenir les déchets.

 

C’est ce même Conseil Régional qui a voté le PREDD (1) permettant à la décharge  de Villeparisis, classée SEVESO à hauts risques, de continuer à recevoir des déchets dangereux de la France entière.

 

C’est ce même Conseil Régional qui a voté le PREDMA (2)  permettant à la décharge de Claye-Souilly de continuer à recevoir des déchets ultimes en provenance de toute l’Ile de France mais également des régions limitrophes (départements de l’Oise, Loiret, Aisne, Yonne, Aube).

 

C’est ce même Conseil Régional qui va présenter dans quelques jours son projet de PREDEC(3) qui nous tient dans l’angoisse : à savoir si les industriels du déchet auront l’autorisation de continuer ou non  d'implanter des décharges de gravats de bâtiment (ISDI) sur trois cantons martyrs de Claye-Souilly, Mitry-Mory et Dammartin en Goële.

 

Il est vrai que le Conseil Régional IDF n’a pas la compétence « Santé », c’est l’Etat qui a cette compétence.http://www.senat.fr/rap/r10-600/r10-6000.html

 

C’est en quelque sorte une position assez confortable qui permet à cette collectivité de n’être tenue à aucunes obligations, relevant de la compétence « Santé », envers les populations qui croulent sous les décharges.  

(voir pour plus de précisions le document qui suit http://www.senat.fr/rap/r10-600/r10-6000.html

 

 

 

idf ars 2011cardo vas

 

Source ARS 2011

 

 

Souhaitons que l’Etat, le Conseil Régional IDF, le CG77 et les communes concernées trouvent un terrain d’entente et utilisent nos deniers publics pour réaliser cette étude sanitaire dans ce département où l'espérance de vie est la plus faible d'Ile de France.

 

 

 

Afin de soutenir ADENCA dans cette démarche

nous vous demandons de contacter vos élus

 maires, conseillers municipaux,

conseillers généraux et régionaux,

députés et sénateurs.

 

 

 

 (1) PREDD plan régional d'élimination des déchets dangereux

 (2) PREDMA plan régional d'élimination des déchets ménagers et assimilés

 (3) PREDD plan régional d'élimination des déchets de chantier

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 19:19

Où iront les déchets
 de roches amiantifères de Corse,
 cette île
ne possédant pas de décharges de déchets dangereux ?
Le Plan régional d’élimination des déchets dangereux
voté par les élus
du Conseil régional d’Ile de France
 permet de recevoir ces déchets à la Sita de Villeparisis.
Villeparisis
ne peut pas continuer à recevoir
le pollution de toute la France
Ce plan doit être révisé et ne plus permettre
 à l’Ile de France
de recevoir des déchets dangereux
de la France entière


Canari (Corse) 29/8/2013 ancienne usine d'amiante

Paru sur le site du Journal de l’environnement :
La Corse retient ses pelleteuses face à l’amiante environnemental

Le 03 septembre 2013 par Marine Jobert

> 

 


Peut-on construire sans risque dans les zones dont le sous-sol regorge d’amiante? C’est la question posée par une association écologiste corse, alors que le BRGM a publié des données plus précises sur la présence de la fibre tueuse dans le nord de l’île.

La question immobilière était déjà un sujet sensible en Corse; voilà qu’elle devient aussi une question sanitaire. Car le sous-sol de l’Ile de beauté recèle un trésor géologique dont elle se serait bien passée: l’amiante. Au dernier comptage, le territoire de 139 communes (sur 360) est susceptible de contenir des roches amiantifères qui, mises à nues, peuvent relâcher leurs fibres mortifères. Or 33 d’entre elles -19.000 hectares en tout- sont classées à des niveaux de risque de fort à très fort. Que va-t-il advenir, au plan urbanistique, industriel et sanitaire, de ces zones dont les affleurements naturels exposent les populations locales comme les professionnels? C’est le sens des interrogations portées par l’association écologiste corse U Levante, qui rappelle que la Haute-Corse est le département «où le risque lié à l’amiante environnemental est le plus élevé».

Cancers de l’amiante

La présence de cet amiante «naturel» n’est pas une nouveauté. Une mine d’amiante, à Canari, a fonctionné jusqu’en 1965. Et le vent, la déforestation, les éboulis, le feu ou la pluie altèrent facilement la roche, qui libère ensuite les fibres tueuses. En 1993, 14 cas de mésothéliome sont décrits chez des patients ayant passé leur enfance en Corse du Nord-est, rappelle l’Anses dans un rapport d’étude consacré, en 2010, aux affleurements naturels d’amiante. Trois campagnes de mesure des concentrations atmosphériques des fibres d’amiante sont réalisées en 2001, 2002 et 2003 par la DDASS de Haute Corse, couplées à une évaluation des risques de décès par cancer du poumon et par cancer de la plèvre. Des excès de risque sont alors relevés.

«Globalement, l’incidence du cancer de la plèvre en Corse est comparable à celle de la France continentale», indique l’agence régionale de santé. Des chiffres «rassurants», mais qu’il s’agit de fortement nuancer, précise-t-elle, par manque de données fiables sur les premières expositions et parce que «l’urbanisation et les travaux publics en zone amiantifère se sont développés depuis la période à l’origine des cas de mésothéliome actuellement recensés». En outre, une comparaison des données de mortalité entre Corse entière et France métropolitaine serait «peu significative», puisque seul le sous-sol de la Haute Corse recèle de l’amiante. «Restreindre à la population exposée n’améliorerait cependant pas la significativité des chiffres, car le nombre de cas et de population serait d’autant plus faible», met en garde l’ARS. D’autres campagnes de mesure de l’air ont eu lieu en 2009, conjuguées à des cartographie menées par le BRGM dans trois départements (Haute-Corse, Loire-Atlantique, Savoie)1. Ce dernier travail aboutira à la publication de cartes départementales et cantonales de l’aléa «amiante environnemental» pour plusieurs régions françaises. Enfin, le deuxième plan national Santé-environnement (PNSE 2) prévoit de «gérer les expositions à l’amiante environnemental» pour la Corse.

Consignes peu suivies

Pendant ce temps-là, des consignes ont été prodiguées aux professionnels du bâtiment et du terrassement. «Depuis 1997, l'inspection du travail de Haute-Corse s'emploie à faire respecter par les chefs d'entreprise du bâtiment et des travaux publics les obligations de protection de leurs employés vis-à-vis de l'amiante environnemental (…) L'ensemble de ces recommandations est inégalement appliqué. Les opérateurs publics respectent assez bien les consignes de protection. Elles sont plus faiblement suivies sur les chantiers de construction d'immeubles, avec de surcroît la création d'un risque subsistant après la fin du chantier à travers les affleurements mis à nu et les déblais le plus souvent transportés à distance du lieu d'extraction», rapporte le ministère de l’écologie dans une note consacrée au risque de l’amiante environnemental. Car comme le note l’agence régionale de santé, «des terres et cailloux amiantifères sont parfois transportés à grande distance de leur lieu d’extraction, et ils sont quelquefois déposés en zone urbaine ou dans des lieux accessibles au public».

Permis de construire limités

Ce sont ces questions que soulève U Levante. «Est-ce que des chantiers prévus sur des terrains [à risque fort à très fort] sont indispensables?» Au vu de l’expertise scientifique disponible, comment délivrer les permis de construire sur ces terrains? «L’Etat et/ou le plan d'aménagement et de développement durable de la Corse ne doivent-ils pas limiter les autorisations de chantiers sur ces terrains?», interroge-t-elle. En cas de travaux, l’association en appelle au respect de la règlementation par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Enfin, «où déposer ces déchets de roches amiantifères sachant que la Corse ne possède aucun centre habilité à les recevoir?» Beaucoup de questions, auxquelles U Levante aimerait voir appliquer «avec vigueur» le principe de précaution.

 

1 En 2011, un second volet cartographique a été engagé qui concerne d’une part, les départements de la Haute-Savoie et de l’Isère et, d’autre part, les départements couvrant l’ensemble du Massif armoricain (Finistère, Côtes d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine, Manche, ainsi qu’une partie des départements du Calvados, de l’Orne, de la Mayenne, du Maine-et-Loire et de la Vendée).

http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-corse-retient-ses-pelleteuses-face-a-l-amiante-environnemental,36275

 

NONZA 29.8.2013 PLAGE d'amiante

 

Nonza (Corse) 29/8/2013 Plage de "l'amiante" (plage constituée de stériles amiantifères)

 

Pour aller plus loin : http://andeva.fr/IMG/pdf/_Bulletin_Andeva_No27.pdf

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 19:06

 

Si vous voulez

ne plus jamais voir cela au nord-ouest 77

 

 

LE PIN 26.12.2012

Un exemple à suivre

Ce qui se fait dans le Haut Rhin

peut se faire au nord-ouest 77 

Si vous voulez ne plus voir d’ordures joncher le bord de vos routes, de vos rivières, des carcasses de voitures abandonnées…. demandez à ce que vos élus utilisent les fonds publics

pour créer une brigade verte.


Paru sur le site de la Brigade Verte http://www.brigade-verte.fr/ :

La Brigade Verte dans le Haut-Rhin

La Brigade Verte est un organisme de la fonction publique territoriale au service du Conseil Général du Haut-Rhin et des Communes ayant adhéré au syndicat mixte. Les Maires de ces Communes sont placés au centre du dispositif . La Brigade Verte travaille en partenariat avec toutes les autres institutions du territoire : la Région, le Conseil Général, la Gendarmerie, la Police, etc.

Présente sur le terrain tout au long de l’année, il est possible de faire appel à la Brigade Verte 24h/24 et 7j/7 par téléphone au 03 89 74 84 04.

…..

Activité de la Brigade Verte

Avec plusieurs milliers d’interventions chaque année, les domaines d’activité de la Brigade Verte sont aussi variés que le permettent les compétences des Gardes Champêtres. Leur omniprésence sur le terrain et leur répartition dans tout le département du Haut-Rhin font des gardes de la Brigade Verte les garants de la préservation du patrimoine naturel, rural et urbain. Au service des Maires, la Brigade Verte se veut également une police de proximité pouvant répondre 7/7 jours à de nombreuses sollicitations.

Dépôt d’immondices

Même si l’on observe depuis quelques années une prise de conscience collective à ce sujet, les Gardes de la Brigade Verte constatent encore souvent des dépôts sauvages d’immondices. Pneumatiques, déchets de chantier ou ordures ménagères constituent parfois de réelles décharges à ciel ouvert.

Souvent les premiers sur place, les Gardes Champêtres font les premières investigations qui peuvent déboucher sur lenettoyage complet des lieux par l’auteur du dépôt, assorti d’une amende.

Voirie

La principale infraction relevée dans ce domaine est l’occupation illégale de l’espace public :

·                            Tas de sable,

·                            Carcasses de voitures,

·                            stationnement abusif…

 

Pollutions

Les agents de la Brigade Verte sont souvent confrontés à des atteintes à l’environnement :

·                            Pollutions de cours d’eau causées par des hydrocarbures, du lisier, des pesticides…

·                            Pollutions atmosphériques causées par des feux de matières plastiques, de polystyrènes ou toute autre matière dégageant des substances dangereuses pour la santé et pour l’environnement.

La rapidité de la recherche de la cause et de l’auteur d’une pollution est primordiale en matière de protection de l’environnement et les sanctions peuvent être lourdes.

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