Extraits du rapport d'inspection
Lien vers l’inspection complète
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501793
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extraits du rapport d'inspection
Lien vers l’inspection complète
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501793
C’est au pied de la décharge ISDI et de l’incinérateur d'ordures ménagères de Monthyon et en amont proche de l’étang de pêche que Lisaqua devrait s’implanter, sur un terrain de plusieurs hectares, propriété de Veolia/Rep.
Plutôt que d’utiliser l’énergie thermique de l’incinérateur pour chauffer les foyers de Monthyon les élus du Smitom 77 ont préféré, en partenariat avec Veolia, proposer cette énergie à d’éventuels porteurs de projets agricoles ou industriels au travers d’un appel à manifestation d’intérêt AMI.
C’est le projet de la « Start-up Deeptech »(1) Lisaqua de Nantes qui a été retenu, une entreprise qui n’a probablement pas trouvé dans la grande agglomération de Nantes un lieu d’implantation pour son projet.
Une entreprise, créée en 2018, présidée par Gabriel Boneu, ancien élève d’HEC, ancien dirigeant de Layris (Conseil pour les affaires) (2).
Pour en venir au projet :
Cette entreprise a implanté, avec le soutien de la Région Pays de Loire et de la Banque BPI, une ferme pilote, dans la banlieue de Nantes, à St Herblain (44) pour y élever des gambas tropicales en circuit court, mais elle voudrait « expérimenter » cette activité à grande échelle pour exploiter, semble-t-il, « la plus grande ferme de gambas d’Europe » (3) mais pour ce faire l’entreprise doit disposer de chaleur pour chauffer ses bassins puisque les gambas ont besoin d’eau chaude pour se développer, chaleur qui lui sera fourni par l’incinérateur d'ordures ménagères de Monthyon.
L’activité d’abattage des gambas se fera par électronarcose puis trempage en saumure glacée.
Extrait de l'arrêté préfectoral du 7/12/2023 (a)
Là où le bas blesse :
La consommation de la ressource en eau de cette entreprise est-elle soutenable alors que Monthyon et plusieurs communes environnantes sont alimentées par le seul forage d’eau situé à St Soupplets (4) et qu’il faudrait des investissements conséquents pour sécuriser la ressource en eau potable sur ce secteur ? (5)
Plutôt que de disposer de sa propre station d'épuration pour traiter ses eaux usées, Lisaqua souhaite les faire traiter par la STEP de Monthyon.
La petite station d’épuration de Monthyon, qui date de 1999 , est-elle en mesure de recevoir et traiter les eaux usées de cet abattoir ?
La législation française oblige les entreprises qui souhaitent reverser leurs eaux usées vers une station d'épuration communale de disposer d'une autorisation de reversement qui devra être délivrée ici par la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux.
Le Préfet ne permettra-t-il l'ouverture de cet abattoir qu'à la condition que Lisaqua ait obtenu cette autorisation ?
L’avenir nous le dira…..
Sources :
(a) lien vers l'arrêté préfectoral du 7/12/2023 https://www.seine-et-marne.gouv.fr/contenu/telechargement/60140/501135/file/AP%20n%C2%B02023%20DRIEAT%20UD77%20155%20du%207%20d%C3%A9cembre%202023%20PC.pdf
(1) Les Echos Start : qu'est-ce que la deeptech ? Selon Bpifrance, le terme “deeptech” est utilisé pour parler de projets portés par des entreprises ou des laboratoires de recherche ambitieux qui innovent en repoussant les frontières technologiques. Ces innovations de rupture, c’est-à-dire qui révolutionnent nos habitudes, peuvent concerner tous les domaines, du réchauffement climatique à la lutte contre le cancer, en passant par la réinvention de l’industrie. https://start.lesechos.fr/innovations-startups/tech-futur/comprendre-la-deeptech-en-4-questions-1175554
(2) https://www.pappers.fr/dirigeant/gabriel_boneu_1987-12
(3) https://www.lafermedigitale.fr/membre/lisaqua/
(4) https://eau.seine-et-marne.fr/fr/tout-sur-ma-commune?commune=MONTHYON
Arnaud Rousseau, un homme très discret quand il s’agit d’encaisser de monstrueuses subventions payées par nos impôts.
Pour exemple, pour ce méthaniseur Biogaz du Multien de May en Multien dont il est copropriétaire, les subventions de la Région Ile de France et de l’Etat se sont élevées à près de 1.3 million d’euros soit plus de 20 % du montant HT du méthaniseur.
Beaucoup moins discret lorsqu’il pointe du doigt les « tracasseries administratives ».
Il est vrai qu’il y a quelque mois le méthaniseur Biogaz du Multien dont il est directeur a reçu la visite des inspecteurs de la Préfecture (DRIEAT77) qui ont constaté de nombreuses non conformités.
Un méthaniseur est un site industriel « une usine à gaz » qui oblige l’exploitant à se conformer à la législation en vigueur pour protéger les riverains et la ressource en eau.
Qu’à cela ne tienne lors de l’inspection du 12/7/2023 les services de l’Etat ont relevé 16 non conformités, à savoir :
Ces non conformités ont-elles été régularisées depuis ?
Nous n’en savons rien.
Ce que nous constatons seulement c’est qu’à la suite de cette inspection le Préfet n’a pas dressé d’arrêté préfectoral de mise en demeure.
Lien vers l’inspection complète de la Préfecture :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006522382
Dernière minute :
Les élus du pôle écologique au Conseil Régional d’IDF viennent d’adresser un courrier à Mme Pécresse, Présidente de la Région et à Mme Deschiens, Présidente d’Ile de France Nature (ex AEV) pour leur demander de se porter acquéreurs du terrain convoité par l’industriel Suez pour y étendre sa décharge de déchets dangereux.
La même demande pourrait être faite par Jean-Louis Durand, conseiller régional, président de la communauté de communes Plaines et Monts de France dont Lydie Wallez, maire du Pin, est vice présidente.
Les 2 élus semblent bien s’entendre puisque lors de ses vœux Jean-Louis Durand a remercié Lydie Wallez pour son investissement, son dynamisme et son implication.
Jean-Louis Durand, président de la communauté de communes et conseiller régional d’IDF, du groupe de Valérie Pécresse, semble la personne la mieux placée pour intervenir auprès de la Région afin qu’elle engage une concertation avec Placoplatre pour que l’industriel tienne ses promesses et cède ce terrain à la Région IDF pour y faire un lieu de promenade.
Paru dans Mag Journal 77, pour extrait :
Marchémoret ► [Vidéo] Cérémonie des vœux : le maire a offert des bouquets de fleurs et remis une médaille du travail
par Christelle Bousseau30 janvier 2024
Jean-Louis Durand, maire de Marchémoret, a présenté ses vœux à la population, vendredi 26 janvier. C’était l’occasion pour lui d’offrir des bouquets de fleurs et une médaille du travail.
A l’occasion de la cérémonie des vœux dans sa commune, le maire, Jean-Louis Durand, a remis la médaille d’honneur du travail – échelon vermeil – à Francis Desse-Mary pour ses trente années de service et honoré Lydie Wallez et Jacqueline Lyonnet pour leur engagement dans la commune.
Lydie Wallez, vice-présidente de la communauté de communes Plaines et Monts de France et conseillère municipale, a reçu un bouquet de fleurs et Jean-Louis Durand a déclaré : « Je tiens à vous remercier pour votre investissement, votre dynamisme et votre implication, particulièrement dans le domaine de la culture. »……
Le mot décharge semble déranger l’industriel qui a décidé d’imposer à la population un nouveau mot « Val’Pôle ».
Pour en venir à notre sujet : depuis quelques années la décharge Veolia de Claye-Souilly a étendu ses activités, entre autres, le stockage provisoire de déchets ménagers en provenance de la petite couronne parisienne.
Des allers-retours continuels
de déchets ménagers
entre la petite couronne parisienne et Claye-Souilly
Soit que ces déchets ménagers venant de la petite couronne sont stockés à Claye-Souilly quelques jours dans une fosse pour repartir par camions vers les incinérateurs de la petite couronne parisienne, soit qu’ils sont emballés sous plastique pour être stockés plusieurs mois, en plein air, à Claye-Souilly, avant de repartir vers ces mêmes incinérateurs.
Pour ne pas fâcher Veolia, un conseil, ne lui parlez pas de bilan carbone, de pollution de l’air et du bruit induits par les milliers de poids lourds qui font des allers-retours chaque année entre la petite couronne parisienne et Claye-Souilly.
Pour mémoire notre association veut garder les mains libres et pour cela ne reçoit pas de subventions des exploitants de décharges, ni même d’autres industriels.
Historique
« Les entrailles » de Crégy Les Meaux possèdent du gypse qui a été exploité depuis le début du 19ème siècle, en souterrain puis à ciel ouvert, les lieux d’exploitation exacts de ces carrières sont assez mal connus.
Dans le secteur du Chaillouët en 1981 une carrière à ciel ouvert de gypse, a été transformée en décharge pour y enterrer les ordures ménagères de Meaux et ses environs, en 1997/1998 un lotissement a été construit au bord de cette décharge désaffectée, mais en 1999 suite à des émanations de gaz (biogaz) en provenance de la décharge 40 personnes ont dû être évacuées de ce lotissement pendant 10 jours.
Des travaux pour capter le biogaz ont été réalisés depuis dans la décharge. Plusieurs procès ont été engagés par les riverains, le dernier de 2020 ayant abouti à une relaxe de Veolia et de ses ex dirigeants, seul l’ancien maire de Crégy les Meaux Robert le Foll a été jugé coupable mais dispensé de peine.
Quand il s’agit de déverser des déchets
pas de problèmes
Mais pour réhabiliter les décharges
c’est autre chose
Aujourd’hui c’est une autre ancienne décharge ISDI qui est montrée du doigt, au lieudit « La Tuilerie Sud », implantée également près d’un lotissement, à la demande du maire Gérard Chomont et des élus qui ont choisi le 11/12/2012 le groupe TERSEN (Cosson) pour remplir de 600 000 tonnes de déchets « dits inertes » cette ancienne carrière d’argile et de gypse, exploitée entre 1960 et 1995.
Une décharge autorisée par la préfecture entre le 1/4/2014 qui devait être réaménagée avant le 31/12/2018 et qui devait être réaménagée pour créer et réhabiliter des espaces boisés.
Mais ironie du sort près de 5 ans ont passé sans que le groupe TERSEN n’ait respecté le réaménagement prévu dans les différents arrêtés préfectoraux, repoussant d’année en année et modifiant son projet de réaménagement.
La dernière inspection de la DRIEAT 77 du 8/9/2023
avec lettre de rappel du 10/11/2023 indique :
Lien vers le rapport complet de l’inspection :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006518924
L’autre site de Montgé en Goële géré par TERSEN nous inquiète également, nous reviendrons sur ce dossier dans un prochain article.
Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006513005
En blanc sur la carte
les régions de France
qui n'ont pas de décharges de déchets dangereux sur leur territoire
et envoient pour stockage leurs déchets dangereux
chez les autres
Voir avez encore quelques jours pour participer à la consultation préfectoral
http://www.registre-numerique.fr/pig-extension-isdd-de-villeparisis
Vous trouverez ci-dessous
la contribution d’Adenca
à cette consultation
Monsieur le Préfet,
Suite aux différents documents d’archives que nous avons pu consulter nous constatons que les terrains ,objet du PIG, sont situés sur une ancienne carrière de gypse remise en état par Placoplatre qui devait les céder à la Région IDF dans le but de leur ouverture à terme au public pour retrouver leur fonction de promenade. (1)
La région IDF (Agence des Espaces Vert) avait indiqué, dans un courrier, son intérêt pour ces terrains qui sont un élément clé de la ceinture verte régionale dans ce secteur. (2)
Monsieur le Préfet Jean François Savy avait également apporté son appui à un projet de convention.(3)
L’objet de la remise en état, entre 2001 et 2006, a été de reconstituer un espace à dominante boisée, en y plantant des milliers d’arbres, sur le modèle des boisements naturels locaux (chênaie-frênaie et chênaie-charmaie) associés à des mares et à des petits étangs, clairières et espace prairial, ayant pour vocation de retrouver à terme leur fonction de promenade et d’ouverture au public.
Or à ce jour plutôt que de réserver ce poumon vert à la promenade par l’ouverture au public vous souhaitez favoriser sur ces terrains l’implantation d’une installation polluante : l’extension de la décharge de déchets dangereux Suez Seveso seuil haut.
Le manque de volonté de plusieurs régions de France et d’Outre-Mer d’implanter des décharges de déchets dangereux sur leur territoire ne peut pas justifier l’extension de cette décharge que les riverains subissent depuis 46 ans.
Des riverains qui supportent également les nuisances des carrières à ciel ouvert Placoplatre Le Pin, Villeparisis et Etex Le Pin, ainsi que l’usine de plâtre Etex de le Pin, des zones industrielles de Le Pin, Villevaudé et Courtry avec tous les camions induits pour alimenter ces sites ainsi que la proximité de la Francilienne et de RD 34.
Afin de contribuer à protéger le droit de chacun, dans les générations présentes et futures, de vivre dans un environnement propre à assurer sa santé et son bien-être nous demandons que ce projet de PIG soit retiré. (convention Aarhus ratifiée par la France le 8/7/2002)
Sources : Archives DRIEAT 77
(1) Dossier de déclaration de cessation partielle d’activité du 24/12/2014 pages 2 et 30
(2) Courrier du 28/1/1992 de la région IDF (Agence des Espaces Verts)
(3) Courrier du 24/8/2004 préfecture du 77