ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Oui vous avez bien lu la commission de suivi de site de la décharge Veolia de Monthyon se tiendra par téléphone.
Une situation inconcevable pour les représentants d’associations environnementales qui siègent à cette CSS et qui demandent, à minima une visio-conférence.
Pourquoi pas de réunion en visio-conférence au nord-ouest 77
alors que la préfecture en organise au sud 77 ?
La CSS de Monthyon doit porter sur les points suivants :
- Le bilan d’activité 2019 et des 10 premiers mois de 2020.
- Un point sur la demande d’autorisation environnementale concernant le projet d’extension de la décharge Veolia de Monthyon qui concerne :
- La présentation de la tierce expertise demandée par l'ETAT lors de la CSS du 4/6/2019
- La présentation de l'étude de risques mouvement de terrain Buttes de la Goële à Monthyon.
Comment aborder tous ces points par téléphone ?
A vous de juger.
Pour plus d’informations, contactez :
Nicolas Honoré
Sous Préfet de Meaux
C’est Marie-Françoise Blanchet de St Maur des Fossés(94), colonel de l’armée de l’air en retraite, qui a été nommée par la préfecture de Seine et Marne commissaire enquêteur dans le projet de modification du Plan Local d’Urbanisme de Vignely.
En effet Jean-Piat, maire de Vignely et adjoint à la communauté d’Agglomération du pays de Meaux, projette de modifier son Plan Local d’Urbanisme dans le but d’implanter une décharge près du Canal de l’Ourcq et de l’Ecluse de Vignely.
Nous vous laissons le soin de juger des conclusions
de Marie Françoise Blanchet
quelques extraits :
« Ces observations montraient une hostilité générale au projet, autant de la part du public que des associations….. »
« D’ailleurs si le dossier sur le site internet a été vu 1495 fois, et téléchargé 916 fois, on constate qu’il n’y a que 118 observations déposées, dont la plupart témoignent une méconnaissance complète du dossier…. »
« On est plutôt confronté à la crainte, voire la peur, des répercussions liées à l’installation du site de traitement de produits dangereux de TERZEO sur les communes voisines de Villenoy et Isles les Villenoy, qui contamine les esprits….. »
« Les seules observations directement en rapport avec le projet sont celles qui ont présentées par la MRAe et le Département et auxquelles la mairie a répondu par des mémoires en réponse précis, détaillés et documentés….. »
AVIS
Après avoir étudié le dossier de 1ère révision allégée du PLU de Vignely, les observations recueillies et des réponses apportées par la mairie tant à la MRAe, au Département qu’au public, pour l’ensemble des raisons décrites dans les conclusions qui précèdent et qui sont détaillées dans le corps du rapport, malgré l’incompréhension d’un certain nombre de contributeurs qui ont exposé leur refus de la multiplication de sites de stockage et de traitement de déchets dans la partie nord du département de Seine et Marne plutôt que leurs considérations sur l’objet même du dossier soumis à l’enquête, estimant en mon âme et conscience que ce projet ne fait courir aucun risque à la population, et que les risques mineurs pour l’environnement sont compensés par des mesures écologiques de type ERCA, ²qu’à terme cette réalisation constituera un avantage pour la commune de Vignely et les alentours en créant un environnement qui mettra en valeur le site patrimonial et touristique de l’écluse du canal de l’Ourq, je considère que l’enquête publique a rempli son objet, et je donne un avis favorable au projet de 1ère révision allégée du PLU de Vignely
Fait à Saint Maur des Fossés le 22 octobre 2020
Marie-Françoise Blanchet Commissaire-enquêtrice
Pour consulter le rapport complet de Mme Blanchet, voici le lien :
https://www.registre-dematerialise.fr/1940
La commission de suivi de site de la décharge Veolia ne s'est pas réunie depuis bientôt 2 ans.
Pourquoi le sous préfet Nicolas Honoré ne l'a pas réunie l'année dernière, nous n'en savons rien ?
La sous préfecture de Meaux nous indique cette année qu'elle ne peut pas réunir cette commission parce que la mairie de Fresnes sur Marne n'a pas nommé ses représentants.
Jean Lefort devrait réunir son conseil municipal avant la fin de l'année, mettra-t-il ce sujet à l'ordre du jour de ce conseil municipal ? L'avenir nous le dira.
Les riverains qui subissent les odeurs nauséabondent de cette décharge et la pollution de l'air auraient aimé avoir des réponses à leurs questions mais ils devront attendre.
Pourtant la législation française oblige à réunir cette commission chaque année, mais il semblerait que les représentants de l'ETAT et les élus puissent déroger à cette obligation.
Ce que l'on demande aux riverains de la décharge
c'est de subir et de se taire
surtout se taire
La mairie de Claye-Souilly est entrain d’élaborer son plan communal de sauvegarde qui sert à planifier les actions à réaliser en cas d’évènements majeurs sur la commune (inondation, pandémie, accident industriel….)
Adenca a attiré l’attention des élus sur le cas du canal de l’Ourcq qui a été classé par l’ETAT dans la catégorie des barrages classe C en 2018.
Ce classement oblige la mairie de Paris à réaliser divers contrôles techniques pour assurer la sécurité des riverains vivant au bord de ce canal afin d’éviter, entre autres, des fuites ou des risques de rupture de la digue.
En relisant les archives du 19ème siècle de la compagnie des canaux on apprend que plusieurs riverains du canal de l’Ourcq s’étaient plaints d’infiltrations d’eau dans leurs caves, à la suite de quoi des mesures furent prises pour rendre étanche les parties concernées du canal.
Extrait de l’arrêté du 20/11/2018
Une installation pour fournir du gaz aux autres ?
Jean-François Copé se félicite dans les médias d’avoir sur son territoire la 1ère installation à rebours d’Ile de France, c’est en fait une installation qui va permettre de renvoyer le « trop plein » de gaz produit par les méthaniseurs vers d’autres régions.
Mais en même temps plusieurs villages de sa communauté d’agglomération ne sont pas raccordés au gaz de ville : Gesvres le Chapitre, Forfry, St Fiacre, Villemareuil, 4 communes où SOS Médecins ne se déplace plus depuis longtemps, mais tout cela ne semble pas gêner Jean-François Copé.
Depuis plusieurs années Valérie Pécresse alloue à la pelle des subventions aux agriculteurs pour implanter des méthaniseurs, elle ne regarde pas si la commune d’implantation n’est pas raccordée au gaz de ville comme Charmentray, Vinantes, May en Multien …. peu importe.
CARTE DES COMMUNES DESSERVIES PAR LE GAZ DE VILLE
Paru sur le site La Marne :
Mareuil-lès-Meaux. La première installation de "rebours" d'Île-de-France mise en service
En travaux depuis février, la première installation de "rebours" d'Île-de-France est mis en service depuis le mois d'octobre. Elle doit permettre de stocker du gaz renouvelable.
Le poste à rebours, mis en service depuis le mois d’octobre, permet de stocker et distribuer du gaz renouvelable local. (©Pays de Meaux)
Par Laura BourvenPublié le 2 Nov 20 à 10:42
GRTgaz a mis en service à Mareuil-lès-Meaux la première installation de « rebours » en Île-de-France. Elle va permettre d’accueillir près de 200 GWh par an de biométhane supplémentaire, un gaz 100 % renouvelable, soit l’équivalent de la consommation d’environ 50 000 foyers chauffés au gaz. Une dizaine de projets de méthanisation en bénéficieront. L’installation de rebours de Mareuil-lès-Meaux représente un investissement de 3,9 millions d’euros.
À Mareuil-lès-Meaux, un poste à rebours pour accueillir du gaz renouvelable local
Cette nouvelle installation est appelée « rebours » car elle a pour objectif d’inverser le sens habituel des flux de gaz, qui vont traditionnellement du réseau de transport national de gaz vers le réseau de distribution local de gaz. Quand le biométhane produit en continu localement et injecté dans le réseau de distribution sera supérieur aux consommations sur le territoire, l’installation de rebours permettra d’accueillir le gaz renouvelable local excédentaire en le faisant remonter vers le réseau de transport de GRTgaz.
Ce dernier l’acheminera vers les territoires voisins pour une consommation immédiate ou vers des stockages souterrains pour une consommation future.
« Un projet innovant et emblématique »
Avec ce type d’installation, le réseau de gaz existant est prêt à accueillir des volumes croissants de gaz renouvelables. « C’est une bonne nouvelle pour le développement de la filière méthanisation en Ile-de-France. Cette production souvent d’origine agricole est particulièrement dynamique en Seine-et-Marne : aujourd’hui 17 sites de production de biométhane sont en fonctionnement et de nombreux projets sont en cours de développement » souligne Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz.
Pour Jean-François Copé, président du Pays de Meaux, l’implantation de ce rebours sur le territoire s’inscrit dans une démarche volontariste en matière de développement et d’implantation d’énergies renouvelables :
Je suis très heureux que GRTgaz ait choisi la commune de Mareuil-lès-Meaux pour l'arrivée du rebours. C'est un projet innovant et très emblématique pour notre territoire, tout comme l'ont été le Parc Solaire ou la Géothermie sur Meaux. Toutes ces implantations dans le Pays de Meaux ont pour vocation de constituer une vitrine régionale des énergies renouvelables en Ile-de-France.
Jean-François Copé Président du Pays de Meaux
12.9.2020 Embâcles sur le Grand Morin sous le pont qui soutient le canal de Chalifert à Condé Ste Libiaire
Le syndicat de rivières des 2 Morins fait nettoyer les embâcles sous les deux ponts canaux qui soutiennent le canal de Chalifert pour permettre au Grand Morin de mieux s'écouler et réduire les inondations des riverains en cas de fortes pluies.
Mais pourquoi Voies Navigables de France ne fait pas enlever la végétation qui envahit le pont canal d'Esbly et comment dans ces conditions VNF peut-il contrôler l'état de ce pont qui supporte le canal de Chalifert et est situé près de l'ancien moulin d'Esbly ?
Paru sur le site La Marne :
Seine-et-Marne. Le nettoyage des embâcles a démarré sur le Grand Morin
Le Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin a programmé une opération de nettoyage des embâcles sur l'intégralité du cours de la rivière.
L’enlèvement des embâcles a commencé au pont-canal de Condé-Sainte-Libiaire. (©La Marne)
Par Rédaction Meaux Publié le 29 Oct 20 à 16:12
Depuis le 1er janvier 2020, le syndicat est responsable de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations (Gemapi) sur tout le bassin versant du Grand Morin. Jeudi 22 octobre, l’enlèvement des embâcles a commencé à Esbly et Condé-Sainte-Libiaire. L’opération qui concerne la totalité du cours du Grand Morin va s’étendre jusqu’à mi-décembre.
Le désembâclement : un travail nécessaire pour limiter l’impact des crues
« Le bassin-versant du Grand Morin, qui concerne 132 communes et 8 intercommunalités, était jusque-là entretenu par plusieurs petits syndicats de rivière. Maintenant, nous sommes en charge du Grand Morin depuis l’amont jusqu’à sa confluence avec la Marne » explique Philippe de Vestelle, président du SMAGE des 2 Morin.
Le syndicat commence par faire sauter les bouchons que constituent le pont-canal de Condé et celui d’Esbly juste avant la sortie vers La Marne pour permettre à l’eau de s’évacuer.
Dès la semaine prochaine, nous repartirons de l'amont pour enlever les embâcles en progressant vers l'aval jusqu'à ces mêmes ponts-canaux qui feront alors l'objet d'une seconde opération pour enlever les détritus qui y auront été entraînés durant ces travaux.
Philippe de Vestelle Président du SMAGE des 2 Morin
La première règle pour la prévention des inondations c’est de permettre à la rivière de s’écouler, d’où le caractère critique de ces ponts-canaux qui, s’ils sont obstrués, empêchent l’eau de s’évacuer dans la Marne, faisant rapidement monter le niveau sur l’amont. « Le désembâclement global est une opération coûteuse. Pour mieux gérer l’argent public, l’idéal serait que les riverains s’y attellent. » Normalement, la loi les oblige à participe à l’entretien régulier de la partie de rivière qui borde leurs terrains.
Le SMAGE aide les riverains à entretenir la rivière
« Il est difficile d’imposer cet entretien aux propriétaires privés, même de bonne volonté, qui n’ont pas, en général, les connaissances suffisantes. Ainsi abattre un arbre pour éviter que ses branches ne tombent dans la rivière peut se révéler plus nocif pour l’environnement si son système racinaire participait à stabiliser les berges » explique Hélène Blot, responsable de l’animation du SMAGE.
Notre idée est donc de travailler en coopération avec les riverains ; nos techniciens de rivière sont justement là pour les assister et leur apporter leur expertise.
Hélène Blot Responsable de l'animation du SMAGE
À terme, le SMAGE devrait récupérer également la compétence Gemapi sur le bassin-versant du Petit Morin.
SMAGE des 2 Morin, 6, rue Ernest Delbet, La Ferté-Gaucher. Contact : 01 64 03 06 22, contact@smage2morin.fr
Voies Navigables de France va-t-elle rénover la digue
qui semble très fragilisée à certains endroits ?
La grande question dans ce projet de port fluvial à Coupvray est de savoir si Voies Navigables de France va rénover la digue du vieux Canal de Chalifert avant la mise en œuvre des travaux de ce port ?
Le note de présentation de ce projet est assez succincte :
Elle n’aborde pas l’état de vétusté du canal de Chalifert et les risques pour les riverains de dégradation supplémentaire de la digue par le trafic plus intensif de bateaux de tourisme et de péniches qui évacueront les déchets de démolition pendant la période de travaux.
Vers quelle destination seront évacués les déchets ?
La quantité de déchets à évacuer n’est pas chiffrée ainsi que le nombre de péniches utilisées pour évacuer les déchets et leur destination.
Affaire à suivre.......