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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 20:15

 

 

Maires  de Seine et Marne

 suivez l’exemple du Conseil Général 77

et donnez des avis défavorables

pour l’extension des décharges sur votre territoire.


 

En effet  la législation française doit être modifiée et  ne doit plus permettre aux maires de signer des conventions financières  avec les exploitants de décharges,  pour faire ici un terrain de foot où personne ne joue, là raser une salle communale et en reconstruire une autre....... et puis ensuite acheter le site pour le franc symbolique pour y créer par exemple une promenade de santé ou un parc.

 

 

 

Faire promener nos enfants

sur d’anciennes décharges est-ce vraiment ce que nous voulons ?

 

 

 


 

Pour  un terrain de foot, une salle polyvalente, la réfection d’une rue…

devons-nous laisser s’implanter

une décharge

 sur notre commune ?

 

 

                                              

 

Paru sur le site du Conseil Général de Seineet Marne :

 

 

Stockage de déchets

·                         

·                                 10-06-2013

·                                 Environnement

Le Département refuse un nouveau projet « démesuré »

 

Vincent Eblé, Sénateur, Président du Conseil général de Seine-et-Marne, donne un avis défavorable à la demande par la société ECT d’une nouvelle ISDI (installation de stockage de déchets inertes) dans la commune de Villeneuve-sous-Dammartin.

A ce titre, il dénonce une démultiplication de tels projets dans l’attente de l’adoption du PREDEC (Plan Régional d’Elimination des Déchets).

Pour Vincent Eblé, cette nouvelle demande « met en lumière une accélération des dépôts de dossiers pour des durées de plus en plus longues et des capacités exorbitantes au regard des besoins seine-et-marnais ».
Il dénonce « la multiplication de demandes visant à contour
ner de futures prescriptions en cours de négociation pour un meilleur rééquilibrage territorial du traitement des déchets inertes en Ile-de-France. »

La société ECT souhaite une exploitation de site d’une capacité totale de 11,8 millions de m3 soit 23,6 millions de tonnes, pour une durée de 13 ans à raison d’une quantité maximale annuelle de déchets de 1 900 000 m3 (soit 3 800 000 tonnes).
Pour le Président du Conseil général, « ce projet est démesuré. Il représente u
ne capacité deux fois supérieure à celle du site autorisé à Annet-sur-Marne, qui a déjà provoqué une forte réaction des riverains et élus locaux sous l’impulsion du Département et des associations. »

Le projet présenté est impensable dans une zone qui comprend déjà plusieurs ISDI dans un rayon de moins de 10 km : deux installations sont en effet déjà exploitées, l’une à Moussy-le-Vieux (1,8 millions de tonnes), l’autre à Mongté-en-Goële (376 000 tonnes), sans oublier l’autorisation donnée, en janvier dernier, à la société ECT pour l’exploitation d’un site de stockage de 8,5 millions de m3 à Annet-sur-Marne pour une durée de 12 ans.

Selon Vincent Eblé : « cette nouvelle demande démontre qu’il devient de plus en plus urgent de statuer sur le développement des ISDI afin d’accélérer la mise en oeuvre de principes de rééquilibrage territorial en Ile-de- France. Ainsi, je réitère la demande de l’organisation d’une table ronde associant l’ensemble des acteurs concernés, dont, notamment, les associations environnementales. ».

Signez la pétition pour un rééquilibrage territorial de la gestion des déchets

http://www.seine-et-marne.fr/actualites-environnement/stockage-de-dechets

 

 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 13:27

 

 

 

 

Le futur PREDEC

Plan Régional d’Elimination des Déchets du Bâtiment 

qui sera voté par les Conseillers Régionaux d’Ile de France doit 

préserver la « ressource en eau » 

des populations du nord-ouest 77 et notamment du plus important captage de Seine et Marne à Annet sur Marne qui fournit

en eau potable

 près de 500 000 habitants.

 

Ce plan ne doit plus autoriser l’implantation d’aucunes décharges et aucuns remblaiement de carrières par des déchets « dits inertes »

sur les cantons martyres

de Claye-Souilly, Mitry-Mory et Dammartin en Goële. 

 

 

 

Lettre ouverte adressée aujourd’hui à Mme Rufet, vice présidente du Conseil Régional d’Ile de France chargée de l’Environnement.

Adenca demande le soutien du Conseil Général 77 dans ce dossier.

 

Mme Rufet PREDEC

 

 

 

Mme Rufet PREDEC 001


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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 18:56

 

 

 

Notre ressource en eau

 

 

Pourquoi Monsieur Dagnaud 

président du Syctom et adjoint au maire de Paris

n'a pas répondu depuis 2 mois à notre courrier ?

 

Paris protège sa ressource en eau

mais que fait-elle pour protéger la ressource en eau des seine et marnais ?

 

Pourquoi Paris envoie les mâchefers de ses incinérateurs dans une décharge

située à proximité du plus important captage de Seine et Marne

qui fournit

en eau potable près de 500 000 habitants ?

 

 

Pendant combien de temps aurons-nous encore

de l'eau potable

au nord-ouest Seine et Marne ?

 

 

 

syctom 001

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 20:58
Paru sur le site INRS :
Risques psychosociaux

Prévenir le stress, le harcèlement ou les violences 

 

Troubles de la concentration, du sommeil, dépression… Un nombre grandissant de salariés déclarent souffrir de symptômes liés aux risques psychosociaux. Le phénomène n'épargne aucun secteur d'activité. Indépendamment de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…). Il est possible de les prévenir.


Sous l’effet de mutations du monde du travail telles que la complexité grandissante des tâches, la suppression de temps morts, l’individualisation du travail ou encore les exigences accrues de la clientèle, les risques psychosociaux sont en plein développement. Ainsi, environ 20 % des salariés européens estiment que leur santé est affectée par des problèmes de stress au travail. Et en France, un salarié sur 6 estime être l’objet de comportements hostiles dans le cadre de son travail (Enquête Sumer de 2003(http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2008.05-22.2.pdf)).

Les risques psychosociaux regroupent :

·                                 le stress au travail(/accueil/risques/psychosociaux/stress.html),

·                                 les violences internes (/accueil/risques/psychosociaux/harcelement-violence-interne.html)(commises au sein de l’entreprise par des salariés : conflit, brimades, harcèlement moral…),

·                                 les violences externes (/accueil/risques/psychosociaux/agression-violence-externe.html)(commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise),

·                                 l’épuisement professionnel(/accueil/risques/psychosociaux/epuisement-burnout.html) (ou burn-out),

·                                 les formes de mal-être, de souffrance, de malaise ressenties par les salariés.

Ces risques, qui ont souvent des causes communes (charge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, intensification du travail, organisation du travail, mode de management…) peuvent interagir : ainsi le stress au travail favorise-t-il l’apparition de violences entre les salariés qui, à leur tour, augmentent le stress dans l’entreprise. Mais ces risques ont également des spécificités qu’il convient de prendre en compte dans un objectif de prévention.

Des risques difficiles à appréhender

Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Ils butent également sur leurs dimensions individuelles et subjectives car face à une même situation de travail « stressante » ou tendue, les salariés peuvent réagir différemment. Résultat : les actions de prévention menées sont trop souvent uniquement centrées sur les salariés. Or, pour supprimer ou réduire les effets du stress et des violences, il convient de prendre en compte les sources de risques dans l’organisation et l’environnement du travail de l’entreprise.

Une prévention nécessaire

Les risques psychosociaux doivent être gérés au même titre que les autres risques professionnels. Comme l’impose la réglementation, il est nécessaire de les évaluer, de planifier des mesures adaptées et de donner la priorité aux mesures susceptibles d’éviter les risques le plus en amont possible.

Les pages web qui suivent vous proposent des informations, des exemples d’actions et des outils pour mettre en place une démarche de prévention collective des risques psychosociaux(/accueil/risques/psychosociaux/stress/prevenir.html).

Mis en ligne le 25 avril 2012

 

http://www.inrs.fr/accueil/risques/psychosociaux.html

 

 

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 15:20

 

 

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ALERTE ROUGE 

 

 

 

 

 

Projet PREDEC

Plan Régional d’élimination des déchets de chantier 

 

 

Nous venons d’apprendre  que le Conseil Régional Ile de France

réunira la commission consultative PREDEC le 18 juin prochain.

 

La concertation se passera comme d’habitude sans ADENCA qui n’est

pas conviée à cette réunion. Il semble que les plus concernés, les populations du nord-ouest 77 aient été oubliées dans cette concertation.

 

Pour en venir au fait, cette réunion traitera entre autre du sujet épineux

du rééquilibrage territorial.

 

A la lecture des premières lignes des prescriptions pour assurer le rééquilibrage territorial des décharges, le texte n’est pas parfait mais passons.

 

Passons à la suite : aux dérogations.

Alors c’est là que le bas blesse, pour faire court des dérogations

pourront être données pour l’implantation de décharges :

 

- dérogation dans le cadre d’un grand projet pour répondre aux propres besoins de ce territoire .

Quels grands projets pour ce territoire ?  Le Grand Paris, le Grand Roissy.

 

- dérogation si  50 % des déchets  sont acheminés par voie d’eau

(La Marne et la Seine pour notre département).

 

Pour conclure si ce plan est adopté en l’état,

attendons-nous à  voir s’implanter

encore et encore des décharges dans notre département.

 

Les dérogations prévues à ce plan

doivent être supprimées avant le vote.

 

 

Pour ce faire nous vous demandons de contacter les élus de Seine et Marne 

notamment les conseillers régionaux qui vont voter ce plan mais également

les conseillers généraux, députés, sénateurs et maires pour que tous

ensemble ils agissent pour la réduction des décharges dans notre

département. 

 

 

 

Liste des conseillers régionaux de Seine et Marne qui vont voter ce plan

Mme Hamida Rezeg (UMP)

M. Éric Jeunemaître (UMP)
Mme Chantal Brunel (UMP)
M. Gilles Battail (UMP)
Mme Claudine Thomas (UMP-PR)
M. Frédéric Valletoux (UMP)
Mme Marie-Pierre Badré (UMP)
M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre)

M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie)

Mme Marie Richard (PS et app.)

M. Jean-Paul Planchou (PS et app.)

Mme Geneviève Wortham (PS et app.)

M. Jean-François Pellissier (FG)

Mme Liliane Pays (Europe Écologie)

M. Pascal Marotte (Europe Ecologie)

Mme Brigitte Eude (PS et app.)

M. François Kalfon (PS et app.)

Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie)

M. Philippe Sainsard (PS et app.)

Mme Julie Nouvion (Europe Écologie)

M. Philippe Camo (FG)

Mme Josette Mollet-Lidy (PRG)

M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie)

Mme Roseline Sarkissian (PS et app.)

 

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 18:28

Décharge ECT Annet sur Marne 
Un sujet qui fâche le Conseil Général 77 ?
Qu’en est-il  plus de deux mois après les manifestations,  communiqué de presse et diverses interventions dans les médias du Conseil Général de Seine et Marne ?
Cette collectivité a-t-elle déposé un recours
auprès du Tribunal administratif ?
Pourquoi les instances du CG 77 restent muettes sur le sujet ?
Les habitants du canton martyre de Claye-Souilly
ont le droit de savoir
Paru dans le Parisien 77 :
Annet-sur-Marne
Les élus mobilisés contre les décharges

Publié le 04.03.2013

Comme prévu, une dizaine d'élus socialistes et écologistes se sont rassemblés samedi après-midi devant l'entrée de la décharge ECT, à Annet-sur-Marne, qui s'est vu accorder fin janvier par la préfecture une autorisation d'extension portant sur 98 ha. Par la voix de Vincent Eblé (PS), président du conseil général, et de Jean Dey (EELV), vice-président chargé de l'environnement, les élus présents ont martelé leur antienne : « la Seine-et-Marne ne doit plus être la poubelle de l'Ile-de-France! »
Le département, certes vaste, concentre en effet 65% des capacités de réception des déchets inertes et même « jusqu'à 80% des capacités de stockage des déchets dangereux », a précisé la conseillère régionale Geneviève Wortham (PS).

« Depuis 2011, les demandes d'autorisation de constructions de décharges se sont multipliées en Seine-et-Marne, comme si les exploitants souhaitaient ouvrir un maximum de décharges avant l'élaboration du plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantiers (Predec) », ajoute-t-elle. « J'en ai fait part à Jean-Paul Huchon, qui a écrit au préfet de région et l'appelle à la plus grande vigilance. »

Prêts à aller devant le tribunal administratif

L'enjeu essentiel du Predec, c'est justement de procéder à un rééquilibrage territorial en matière de décharges. Jean Dey appelle donc à « interpeller le préfet de région et lui demander pourquoi le préfet des Yvelines n'a sur son bureau aucune demande d'autorisation de décharge ». Le député Eduardo Rihan Cypel (PS), a indiqué qu'il écrirait « à la ministre de l'Environnement pour l'alerter sur la situation des déchets en Seine-et-Marne ». Pour sa part, Vincent Eblé a précisé qu'un recours gracieux avait été déposé contre l'autorisation préfectorale, dont l'issue devrait être connue en début de semaine : « Si nous n'obtenons pas satisfaction, nous déposerons un recours en annulation devant le tribunal administratif. » S'il estime qu'il s'agit « d'abord d'un combat local », Vincent Eblé a aussi confié que si rien ne changeait, il s'investirait au Sénat pour faire évoluer la loi. Notamment en matière de contrôles des activités de ces décharges, a enchaîné Geneviève Wortham, qui, après avoir rappelé que cette compétence était actuellement dévolue aux mairies, a estimé qu'ils étaient « notoirement insuffisants ».
C'est ce que réclame Jane Buisson, présidente de Nature Environnement 77, qui craint que, « compte tenu du nombre de dossiers de demandes d'autorisation déposés en Seine-et-Marne, compte tenu de la perspective des travaux du Grand Paris Express, le rééquilibrage territorial sur lequel planchent désormais les élus locaux ne reste qu'un vœu pieux ». C'est pourquoi elle réclame le dépôt d'un « projet de loi sur les déchets ».

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/les-elus-mobilises-contre-les-decharges-04-03-2013-2613981.php

 

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:56

 

Afin de réduire le poids des déchets

et de déverser moins d'ordures en Seine et Marne

 demandons aux élus  de fournir un bac biodéchets à ceux

qui n'ont pas la place d'implanter

un composteur individuel .

 

 

 

TRIER

MES BIODECHETS

Les biodéchets représentent plus du tiers de nos ordures ménagères et sont encore jetés en mélange dans la poubelle avec les autres déchets. 

Les trier permettrait de produire un compost de qualité et une énergie renouvelable, alors interpellons nos élus pour réserver un autre avenir à nos biodéchets.


Signez la pétition du CNIID et diffusez-la.

 

 

          jeveuxmonbacbio.org

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:13

Paru sur le site laTribune :

 

Environnement

Au Pays-Bas, les métropoles se rebellent contre la pollution

Sabine Cessou, à Amsterdam | 06/06/2013, 10:22

 

Cinq des plus grandes villes hollandaises menacent tout simplement d'arrêter les chantiers immobiliers. La raison : trop de pollution atmosphérique. Le lobby de la construction proteste, mais les maires, désarmés face à la circulation automobile, estiment n'avoir guère d'autre choix que de freiner l'urbanisation...

 

C'est une nouvelle spécialité néerlandaise : désormais, il n'y a plus de permis de construire pour de nouveaux bâtiments ni de nouvelles routes dans les endroits les plus pollués, afin de respecter les normes européennes en matière de qualité de l'air. Ces normes, qui portent sur 10 milligrammes de particules fines par mètre cube d'air, devaient être respectées depuis 2010. Les Pays-Bas avaient obtenu de Bruxelles un délai, jusqu'en 2015. Mais beaucoup reste encore à faire...

 

L'arrêt des chantiers, dans un pays où aucune route n'a été construite entre 1999 et 2009, a provoqué la colère des constructeurs. Et entraîné pas moins d'une quarantaine de procès. La logique des élus locaux est pourtant simple : « On ne peut pas empêcher la circulation dans les villes, où les mesures actuelles ne peuvent faire baisser que de 10% au maximum les émissions de particules fines et de dioxine d'azote », explique Eric Wiebes, le maire adjoint écologiste chargé des Transports à Amsterdam.

En revanche, les municipalités peuvent empêcher les villes de s'étendre, surtout dans la zone du Randstad, une conurbation de 8200 km2 qui regroupe Amsterdam, Rotterdam, Utrecht et La Haye. Amsterdam a certes montré la voie avec son modèle de « ville compacte », conservant un centre-ville de 750000 habitants pour une agglomération d'1 million, banlieues comprises. C'est par ailleurs la seule ville des Pays-Bas où le trafic de voitures a baissé de 25% dans les années 1990, alors qu'il a augmenté de 60% dans le reste du pays.

Levés à 4h du matin pour échapper aux bouchons !


Mais plus que jamais, les Pays-Bas s'avèrent trop petits pour la taille grandissante de leur parc automobile : par exemple, en 2010, 200000 voitures neuves sont venues s'ajouter aux quelque 8 millions de véhicules de ses 16,7 millions d'habitants...

 

Aux heures de pointe, les autoroutes sont bloquées dans d'immenses embouteillages. Ces bouchons font partie du mode de vie néerlandais. À tel point que certains cadres quittent Amsterdam à 4 heures du matin pour finir leur nuit dans leur voiture, dans le parking de leur bureau à Utrecht, 30 km plus loin, au lieu de passer trois heures sur la route !

Conscients des difficultés pour le secteur de la construction, déjà frappé par la récession, les maires adjoints en charge des Transports à Amsterdam, Rotterdam, Utrecht, Arnhem et Eindhoven ont quand même écrit le 16 mai une lettre au ministre des Transports pour réclamer une vraie politique nationale de lutte contre la pollution atmosphérique. Une politique qui fait défaut depuis l'abandon par le Premier ministre libéral, Mark Rutte, en 2010, d'une taxe « kilométrique » que les chrétiens-démocrates du gouvernement précédent voulaient voir entrer en vigueur en 2012. Une puce électronique sur le moteur des véhicules aurait permis de taxer chacun en fonction des distances parcourues, mais aussi des itinéraires choisis (pour inciter à emprunter les routes secondaires).

Le bilan décevant des éoliennes d'Amsterdam

La réflexion des élus locaux, aujourd'hui, porte moins sur les problèmes de fiabilité des transports en commun, avec les retards des trains notamment, que sur les moyens d'empêcher les Hollandais de prendre leurs voitures. À Amsterdam, avoir une automobile coûte un prix prohibitif : en plus de la taxe annuelle nationale (100 euros par an environ), il faut payer une licence municipale pour avoir le droit de se garer près de chez soi. Et les contraventions pleuvent, hors des zones délimitées pour les riverains ayant payé la licence, dès que le temps payé au parcmètre (2 à 4 euros de l'heure) est dépassé.

Un vaste plan écologique lancé en 2008 et dénommé « Nouveau climat d'Amsterdam » vise à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025, par rapport à leur niveau de 1990. La mairie donne l'exemple : elle fait rouler ses fonctionnaires en voitures électriques et un immense toit vert a été posé en 2011 sur l'hôtel de ville. Un parc à éoliennes installé en 2008 dans le port alimente 17500 foyers en énergie verte. Mais le bilan reste mitigé : entre 2009 et 2011, la réduction des émissions de CO2 n'a pas dépassé 0,5 %

Rotterdam a l'ambition de mieux faire encore, en devenant « neutre » sur le plan climatique d'ici à 2025. La ville a multiplié les toits verts, les panneaux solaires et les mesures d'isolation, à coups de subventions. Alexandra van Huffelen, la maire adjointe centriste de Rotterdam en charge de l'Environnement, a su tirer parti de la présence de grandes firmes dans le plus grand port d'Europe. Elle s'est assurée du soutien du secteur privé à sa politique, à hauteur de... 11,5 milliards d'euros entre 2010 et 2014 ! Unilever a, par exemple, mis la main à la poche, avec le World Wildlife Fund (WWF) ainsi que l'État, pour permettre aux résidents de Heijplaat, un quartier populaire du port, de ne plus s'alimenter qu'en énergies renouvelables.

 

Pour le reste, les projets de construction ne sont pas seulement bloqués par les villes. Ils sont souvent suspendus en justice, en raison des plaintes des associations écologiques ou des riverains. En 2009, face à la crise, le gouvernement avait listé 58 projets d'infrastructures prioritaires devant se concrétiser, quoi qu'il en coûte pour l'environnement, dans une loi sur la « crise et la relance ». Une liste que le secteur privé avait trouvée un peu courte.

 

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20130605trib000768741/au-pays-bas-les-metropoles-se-rebellent-contre-la-pollution.html 

 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:21

 

Réduction de l’espérance de vie des nord Seine et Marnais

suite au trafic routier de ces milliers de camions

qui viennent déverser leurs ordures sur ce territoire.

 

Quelle responsabilité de ces élus

qui donnent encore et encore des avis favorables pour

l’implantation de décharges

ou de carrières remblayées par des déchets « dits inertes » ?

A VOUS DE JUGER

 


 

Paru sur le site Pourquoi Docteur :

Santé publique

La pollution routière fait vieillir les reins de 4 ans

par Mathias Germain | Publié le 15 Mai 2013

 

 

 

             

La pollution routière a des effets sur le cœur et les poumons mais aussi sur les reins. Les effets du  trafic routier entraînent une baisse de la fonction de filtration des reins.

Sur le même thème

« La pollution fait perdre 8 à 12 mois d'espérance de vie aux parisiens »

« La pollution perturbe le poids du foetus »

Vivre à proximité d'une route très fréquentée augmente le risque de développer des problèmes rénaux. Les médecins savent déjà que l'exposition à long terme aux gaz d'échappement augmente le risque de maladies vasculaires tels que les crises cardiaques et d'AVC ischémiques.
Mais u
ne étude apporte un nouvel argument en faveur d’une réduction de ce type de pollution. En effet, des chercheurs américains, du Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston, ont mis à jour un lien entre la pollution du trafic routier et une baisse de la fonction de filtration du rein.
Pour mettre à jour cette association, ils ont conduit u
ne étude sur plus de 1100 personnes qui étaient hospitalisées pour un accident vasculaire cérébral. Premier élément intéressant : la moitié des patients victimes d'AVC dans l'étude vivait à moins de 1km d’une route à fort trafic dans la région métropolitaine de Boston, et les autres habitaient entre 1 km et 10 km…
Pour chacu
ne de ces personnes hospitalisées, ils ont mesuré la fonction rénale en calculant le taux de filtration glomérulaire. Ce test est un indicateur de la façon dont les reins fonctionnent. Un faible taux de filtration glomérulaire indique des problèmes rénaux. Résultat des mesures : les patients qui habitaient le plus à proximité d'une route principale, avaient le plus faible taux de filtration glomérulaire, même après avoir pris en compte des facteurs tels que l'âge, le sexe, la race, le tabagisme et d'autres conditions médicales sous-jacentes.
Selon les chercheurs, la différence de taux de filtration glomérulaire entre les patients qui vivent le plus près et le plus loin de la pollution du trafic est comparable à un vieillissement de quatre ans. Autrement dit, le fait de vivre dans u
ne forte pollution donne un coup de vieux de quatre ans à vos reins.
L’étude
ne démontre pas que la pollution endommage directement le rein. Mais pour les auteurs, ce travail confirme de fortes suspicions. Ensuite, ils rappellent que l'importance de reins en bonne santé est souvent négligée par la population. « Beaucoup de gens ignorent le lien étroit entre les maladies cardiovasculaires et rénales, explique le Dr Murray Mittleman du Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston. Or des problèmes avec le coeur conduisent souvent à des problèmes avec les reins, et vice versa... » Par exemple, la plupart des personnes ayant une maladie rénale ont une pression artérielle élevée, ce qui augmente le risque de maladie cardiaque. Et à l’inverse le traitement d’un problème cardiaque met souvent à rude épreuve la fonction rénale.
Ce travail mené par l’équipe de Boston don
ne de nouveau argument an faveur d’une réduction de la pollution atmosphérique. Déjà en février dernier, l’Institut de veille sanitaire rappelait que la pollution atmosphérique était responsable de 3000 décès par an en France. « La perte d’espérance de vie à cause de la pollution est désormais quantifiée. Les parisiens et les habitants de 8 autres grandes villes françaises perdent entre 8 et 12 mois de vie » expliquait le Dr Bernard Jomier, généraliste et élu écologiste dans le XIXe arrondissement de Paris. Or ce constat n’est pas une fatalité. Il a été démontré dans l’étude Aphekom, que la réduction des particules fines dans l’air pouvait faire gagner de l’esprance de vie. 

http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/La-pollution-routiere-fait-vieillir-les-reins-de-4-ans--2652.html

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 22:34

 

Le plan régional des déchets dangereux

d’Ile de France de 2009

 (1) 

Défavorable aux populations du nord-ouest 77

Un outil cousu mains pour les industriels du déchet ?

A vous de juger   

 

 

Ce plan autorise les décharges et incinérateurs de déchets dangereux d’Ile de France à recevoir des déchets dangereux de toute la France et n’interdit pas la réception de déchets dangereux en provenance de l’Etranger.

 

 

 

Ce plan indique page 97 :

 

 

« Dans le cadre du suivi du PREDD (réunion annuelle de la commission consultative), un point

particulier sera fait sur l’utilisation des capacités d’enfouissement afin d’anticiper au mieux l’échéance

d’autorisation d’exploiter du ISDD de Villeparisis.

Celle-ci est prévue pour l’instant à l’horizon 2020 avec une hypothèse d’utilisation maximale des

capacités autorisées annuelles jusqu’à cette échéance (à noter qu’en 2006, environ 42 % des

capacités autorisées annuellement ont été réellement utilisées, et 56,7% en 2007). »

 

 

Les habitants de Villeparisis

devront-ils subir à perpétuité

la décharge de déchets dangereux SITA ?

 

Nous ne comprenons pas pourquoi des élus de Seine et Marne du Conseil Régional  ont pu voter favorablement pour ce plan

 

Ne savaient-ils pas

que cette décharge de Villeparisis fonctionnait

déjà depuis 1978 ?

 

 

 

(1) http://espaceprojets.iledefrance.fr/jahia/webdav/site/projets/users/plbertagna/public/PREDD%2026_11.pdf

 

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-le-plan-regional-des-dechets-dangereux-d-ile-de-france-de-2009-defavorable-a-la-seine-et-marne-117120946.html

 

 

http://adenca.over-blog.com/article-les-dechets-d-amiante-accueillis-sur-le-canton-martyre-de-claye-souilly-117135251.html

 

 

 

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