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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 09:35

Seine et Marne 

 

Dans le département où l’espérance de vie

est l’une des plus faibles d’Ile de France 

http://www.ors-idf.org/esperance-de-vie?start=1

 

 

 

Pourquoi nous n’avons pas de registre de cancers

alors que le Val de Marne en a un ?

http://ile-de-france.sante.gouv.fr/veille-sanitaire-et-alerte/surveiller-les-cancers/index.html

 

 

Alors qu’on déverse chaque année depuis plus de 40 ans des millions de tonnes d’ordures venant d’autres départements, pourquoi ne fait-on pas d’étude sanitaire autour des décharges, alors qu’une étude  été réalisée dans le Val d’Oise à Attainville autour d’une décharge qui ne fonctionnait  que depuis 2 ans?

http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=3332

 

 

Pourquoi une SPPI a été créée dans les Yvelines (Val de Seine) et pas autour de la plus importante zone industrielle de Seine et Marne  Mitry-Compans

qui possède 7 sites Seveso ?

http://www.spi-vds.org/francais/pagetravaux.htm

 

 

Pourquoi une étude sanitaire de zone est en cours de réalisation dans les Yvelines (val de seine) et pas en Seine et Marne ?

http://www.spi-vds.org/documents/Presentation_EZ_COPIL.pdf


 

Pourquoi Paris possède-t-elle 19 stations de contrôles de la qualité de l’air et la Seine et Marne seulement 6, la seule station du nord ouest 77 Montgé en Goële située à proximité de l’aéroport de Roissy ne contrôlant que l’ozone ?

http://www.airparif.asso.fr/methodes-surveillance/reseau-mesure

 

 

La santé des seine et marnais a-t-elle moins de valeur que celle des autres franciliens ?

 

 

Nous vous laissons le soin de répondre.

 

 

 

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 14:07
Paru sur le site Le Monde planète :
Quarante tonnes de déchets PCB sur le "MSC-Flaminia"

LE MONDE | 31.08.2012 à 11h48 • Mis à jour le 31.08.2012 à 13h00

Par Marie-Béatrice Baudet

 

 

Il aura fallu attendre un mois et demi pour que la liste des substances dangereuses transportées par le MSC-Flaminia, porte-conteneurs allemand accidenté au large des côtes bretonnes le 14 juillet, soit rendue publique. Pas par les autorités officielles mais par l'ONG française Robin des Bois.

"Le document est le bon", confirme la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord qui surveille de près le navire appelé à passer le Pas-de-Calais dans les jours qui viennent. Il devrait en effet rejoindre le port allemand de Wilhelmshaven, près d'Hambourg, dont les infrastructures permettraient de l'accueillir en toute sécurité.

Le recensement des "substances dangereuses" est long de cinq pages. Avec une première surprise : la présence de polychlorobiphényles (PCB) – souvent connus par le nom commercial impropre de pyralène – sous forme de déchets. Classés comme "cancérigènes probables", ces dérivés chimiques toxiques sont interdits en France depuis 1987.

Leur destination finale ? Le sud-est de l'Hexagone, plus précisément l'usine Trédi de Saint-Vulbas, dans l'Ain, "seul site au monde agréé pour la décontamination et l'élimination des déchets PCB", précise l'entreprise décidée à jouer la carte de la transparence.

HUILES DE TRANSFORMATEURS ET ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION 

"Les déchets, unequarantaine de tonnes environ, sont à 95 % des huiles usées de transformateurs, faiblement polluées, et pour le reste des équipements de protection individuelle utilisés lors d'opérations de conditionnement des PCB", indique-t-on au siège de l'usine.

Selon le groupe Trédi, ce transport "respecte les règles de la Convention de Bâle" et "a été autorisé par les administrations compétentes des pays concernés – exportateur, importateur et pays de transit".

La marchandise PCB a été embarquée par le MSC-Flaminia au Mexique. Elle provenait de la société SEM Trédi, autre filiale du groupe Séché, agréée dans le pays pour la décontamination des transformateurs.

Si le navire n'avait pas été victime, le 14 juillet, d'un incendie puis d'une explosion – suivie d'une seconde quatre jours plus tard –, il aurait suivi sa feuille de route habituelle, avec une escale au Havre pour décharger les déchets PCB, ensuite transportés par camions jusque sur le site de Saint-Vulbas. Désormais, ils devront être acheminés d'Allemagne.

Ce ne sont pas les seuls fûts qui intéressent les autorités maritimes françaises et britanniques. La présence de dioxane (éther), d'isopropylamine (un solvant) et de nitrométhane, potentiellement explosif, est également pointée du doigt. Le ministère français de l'écologie avait demandé, début août, au Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), d'étudier les risques de dispersion dans les eaux – au cas où le bateau coulerait – et de contamination aérienne des substances dangereuses transportées.

RÉSULTATS D'EXPERTISES

D'autres expertises ont eu lieu : celle menée par Smit Salvage, l'entreprise néerlandaise de sauvetage choisie par l'armateur allemand Reederei NSB ; une autre menée par le cabinet Germanischer Lyod ; et une troisième réalisée, le 28 août, par une équipe internationale d'experts qui a fait des prélèvements dans les cales endommagées par les explosions et les incendies, et où des produits se sont déversés. Les résultats devraient être connus très rapidement.

Une grosse moitié des 2 876 conteneurs transportés ont été détruits ou abîmés. Leur cargaison a dû tomber en fond de cale, trempée et dissoute par l'eau des lances à incendie. Selon le groupe Trédi, les conteneurs qui contiennent les déchets PCB n'auraient pas été endommagés.

Marie-Béatrice Baudet

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/31/quarante-tonnes-de-dechets-pcb-sur-le-msc-flaminia_1754001_3244.html

 

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 10:03

Paru sur le site Environnement Magazine :

 

Gestion des déchets

La France à la 10e place de l’UE

 

10 août 2012

La Commission européenne a publié une évaluation de la gestion des déchets dans les 27 Etats membres. La France se situe à la 10e place, une performance très moyenne, loin derrière l’Autriche et les Pays-Bas, ex-aequo en tête de classement.

Le Danemark est 3e, suivi de l’Allemagne, la Suède, la Belgique, le Luxembourg, la Grande-Bretagne et la Finlande. La France se situe donc derrière tous les pays les plus développés de l’UE à l’exception de l’Espagne(12e), l’Italie (20e) et la Grèce (27e). Mais devance (logiquement) tous les nouveaux membres d’Europe de l’Est.
Les 18 critères pris en compte, traduits en trois couleurs, rouge, orange et vert, se rapportent notamment aux performances de tri, aux modes de traitement et à la conformité à la législation européen
ne.
Si la France n’a pas de rouge dans son évaluation, elle n’a que 8 critères au vert maos 10 jugés orange. Elle pèche notamment par un taux de recyclage inférieur à 39 % et u
ne progression de ce taux inférieure à 5 % dans les trois dernières années. Piètres performances sur l’enfouissement : pas d’interdiction mais seulement des restrictions, coût de la mise en décharge pas suffisamment dissuasive, et non-conformité à 100 % des centres d’enfouissement des déchets non dangereux. Derniers reproches, le nombre de contentieux nematière de déchets : entre 2 et 4 procédures d’infractions et entre 1 et 4 saisines de la cour de Justice européenne.
Sur la base de ce rapport, la Commission va proposer des feuilles de route aux dix États membres les moins performants dès cet autom
ne, dans le cadre de séminaires bilatéraux. Uneétape indispensable pour la Commission qui veut s’assurer que les fonds de l'UE ne seront investis dans des projets de gestion des déchets que si certaines conditions préalables sont remplies, notamment l'élaboration de plans de gestion des déchets conformes à la réglementation européenne et privilégiant la prévention, la réutilisation et le recyclage.

Pour en savoir plus :

·                                 Lire le rapport de la Commission

 

http://www.environnement-magazine.fr/presse/environnement/actualites/3221/

 

 

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 19:09

Contrôle de la qualité de l'air

 

Les Seine et Marnais une population abandonnée ? 

 

 

Pourquoi aucun point de contrôle fixe de la qualité de l’air trafic routier au nord-ouest 77 en 2012 ?

Pourquoi pas suffisamment de données concernant le PM10 (1) ?

Pourquoi aucunes mesures de contrôles des particules à proximité du trafic en 2007 en Seine et Marne ? 

 

Extraits de l’étude Airparif : La qualité de l’air dans le département de Seine-et-Marne 

Emissions et concentrations des principaux polluants Janvier 2009

 

Le secteur industriel

L’ensemble des entreprises seine-et-marnaises, tous secteurs confondus, participent

fortement (plus de 80 % des émissions totales de Seine-et-Marne et 15 % de celles d’Ile-de-

France) aux émissions de SO2 (1) (polluant industriel) et d’unemanière significative aux émissions

de COVNM et PM10 (1). Elles contribuent dans unemoindre mesure aux émissions de NOx (1)et de

CO. Les principales entreprises concernées sont la raffinerie de Grandpuits, Total à la Grande

Paroisse, les chaufferies urbaines et les usines d’incinération de déchets.

 

44 % du méthane(CH4)  (1)francilien est émis par le traitement des déchets en Seine-et-Marne 

 

Les polluants locaux

Métaux (plomb, mercure, cadmium, cuivre etc…)

Effets sur la santé

Affection des fonctions rénales, hépatiques, respiratoires. Altération du système nerveux avec troubles du développement cérébral des enfants

Principaux émetteurs en Seine et Marne 

Traitement des déchets,

Industrie

 

 Les gaz à effet de serre

Polluant : Méthane

Principaux émetteurs : 82 % traitement des déchets (décharge de déchets solides)

 

Zoom sur les particularités de la Seine-et-Marne

Le secteur du traitement des déchets est le principal contributeur au bilan de méthane, et

plus principalement les décharges de déchets solides : 4507 tonnes par an dans la décharge

de Claye Souilly, 473 tonnes par an dans celle de Fouju-Moisenay, 12 et 80 tonnes par an

respectivement dans les décharges de Saint Méry et Monthyon respectivement

 

Niveaux à proximité du trafic routier

Afin d’assurer la surveillance à proximité du trafic routier, Airparif dispose de stations de

mesures permanentes (aucune en Seine et Marne en 2007),de mesures discontinues de NOx (1)

sur 17 sites trafic répartis sur l’ensemble de la région (dont un placé sur la RN6 à Melun), et de

systèmes de modélisation du trafic routier.

 

Niveaux à proximité du trafic routier modélisés

 

Les dépassements ont essentiellement lieu à l’ouest du département, les principaux axes

concernés par les dépassements sont : la francilienne (A104),en bordure ouest du département,

et les principales autoroutes qui traversent le département (A6, A4) ;ces axes autoroutiers neconnaissent des dépassements que sur les dizaines de kilomètres les plus proches de

l’agglomération parisienne, donc en bordure ouest du département aussi.

L’A199, la N2 et la N3 sont aussi concernées par des dépassements.

 

 

Niveaux ambiants

Concernant les PM10 (1), nous ne disposons pas de suffisamment de données en Seine-et-Marne

pour analyser des tendances. Les concentrations ont été comprises entre 2002 et 2006 entre

15 et 20 Mg/m3 en moyenneannuelle, soit 30 % de moins que les concentrations moyennes

observées en fond à l’échelle de l’Ile-de-France.

 

· Niveaux à proximité du trafic routier

A titre d’information, les quatre stations trafic du réseau permanent mesurant les particules

(Place Victor Basch à Paris XIV, Avenue des Champs Elysées, Auteuil, sur le boulevard

périphérique et le site trafic sur l’autoroute A1 dépassent toutes la valeur limite de 40 Mg/m3

en moyenneannuelle). Aucune mesure de particules n’a été effectuée à proximité du trafic

dans le département de Seine et Marne au cours de 2007. Les dépassements d’objectif sont

obtenus à l’aide des outils de modélisation.

 

Zoom sur les particularités de la Seine-et-Marne

L’exploitation des carrières génère presque 700 tonnes de PM10 par an. Les chantiers

BTP (1080 tonnes de PM10 (1)par an) génèrent aussi des émissions importantes en PM10

 

 

(1)     http://www.airparif.asso.fr/pollution/differents-polluants

 

 

Lien vers l’étude complète :

http://www.seine-et-marne.fr/library/b7b599a1-d425-4443-827c-aab3b1665cdf-CG77_VF.pdf

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-diesel-un-mur-a-se-nettoie-un-poumon-non-108316494.html

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 11:27
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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 18:28
Va-t-on bientôt transporter des ordures
sur le canal de l’OURCQ ?

Extrait article paru sur le site tourisme 93 :
Projets d'aménagement

ZAC de l'Ecocité canal de l'Ourcq à Bobigny

……

- Etude de marché et étude technique sur les conditions d’implantation d’un port urbain de fret sur le canal de l’Ourcq : cette étude a démontré la viabilité économique de ce port dans le cadre d’un projet associant le projet du SYCTOM (centre des encombrants, évacuation par des encombrants et des déchets de l’usine de Romainville), un hôtel d’activités lié au fleuve et un équipement portuaire (portique pour la manutention de containers) public et ouvert aux opérateurs économiques du secteur.

 

http://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=656

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 18:53

 

 

Dans un article paru le 13 août 2012 dans « La République de Seine-et-Marne » la société Veolia indique souhaiter  l’extension de sa décharge de Fouju-Moisenay  passant de 85 000 tonnes de stockage d’ordures par an à 150 000 tonnes.

 

 

Monsieur le Maire de Moisenay serait favorable à l’extension de la décharge

Plus d’ordures = plus de recettes pour la commune de Moisenay

 

 

 

Alors que le PREDMA Ile de France (Plan régional d’élimination des déchets ménagers et assimilés) prévoit un rééquilibrage territorial :

« La création de nouvelles capacités sera appréciée de manière à assurer un rééquilibrage territorial à l’ouest et au sud de l’Ile de France, notamment pour faire face aux fermetures de sites dès 2020 et aux incertitudes des projections en particulier sur les déchets des activités économiques.

Ainsi, aucun projet d’extension ou de création de capacités ne devra être prévu dans les départements du Val d’Oise et de Seine et Marne jusqu’en 2019. »

 

           

 

 

Dans l’article du Parisien 77  de mars 2012, on apprend que cette décharge ne stocke qu’un tiers de déchets en provenance de Seine et Marne.

Alors pourquoi l’agrandir ?

Pour faire venir encore et encore des déchets d’autres départements ?

 

 

 

 

Paru sur  le site le Parisien 77 :
Fouju - Blandy
La décharge, cible des associations

 

20.03.2012

De quoi donner du baume au cœur aux membres de l'association Mieux vivre à Blandy (MVAB). Vendredi soir, lors de leur assemblée générale, ils ont appris leur victoire face au groupe Veolia-Rep, qui exploite un centre d'enfouissement technique de déchets plus connu sous le nom de « décharge » de Fouju-Moisenay. Il s'agit d'une carrière de calcaire remblayée avec des ordures ménagères. « Suite à notre recours et à celui de l'association Bien vivre à Moisenay, l'autorisation du 6 juillet 2007 (de poursuite d'activité) a été annulée par le tribunal administratif de Melun. Il nous a donné raison car il a estimé insuffisants les argiles et marnes vertes censées empêcher les lixiviats d'infiltrer la nappe phréatique de Champigny, explique Marc Pasquet, de l'association. L'Etat a donc été condamné. Mais il fait appel auprès de la cour administrative d'appel de Paris. » Moins d'ordures ménagères à traiter, plus d'encombrants L'activité de Veolia-Rep va tout de même continuer car elle repose, selon Marc Pasquet, sur des autorisations antérieures à celle de juillet 2007. Le 16 septembre 1999, un arrêté préfectoral avait imposé la création d'une paroi étanche d'isolation sur 3,5 km, pour confiner la pollution à l'intérieur de la décharge et protéger la nappe. La Rep a présenté son rapport d'activités lors de la dernière réunion de la commission locale d'information et de surveillance, où siègent des représentants du préfet, du conseil général, des associations et le groupe Veolia. L'entreprise indique traiter entre 82 000 et 85 000 t de déchets par an depuis 2005, dont un tiers issu du département. La part des ordures ménagères diminue, celle des encombrants augmente. Le bois est valorisé à 94% et permet de produire du biogaz livré ensuite à EDF. L'analyse des eaux souterraines, testées chaque trimestre, est conforme à la réglementation. « Dans ces réunions-là, on nous assène des chiffres qu'on n'a aucun moyen de vérifier », soupire Marc Pasquet. Autre sujet évoqué vendredi soir, les hydrocarbures de schiste. « A Blandy, on voit que des travaux sont faits pour restaurer l'activité des puits. Quand ils auront uneautorisation, ils le feront. » MVAB organisera une réunion publique sur le sujet en mai prochain.  

Le Parisien

Cet article a été publié dans la rubrique Blandy


 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/la-decharge-cible-des-associations-20-03-2012-1913993.php

 

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 19:25

beuvronne et fossé montigny entre claye et annet 2.3.2008

Le fossé de Montigny entre Claye-Souilly et Annet sur Marne2/3/2008

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 12:05
PARU SUR LE SITE DE LA PREFECTURE 77 :
Ions perchlorates en Seine-et-Marne: restriction de la consommation d'eau pour les nourissons
Une détection de traces d'ions perchlorates dans l'eau du robinet de 9 communes de Seine-et-Marne a été signalée engendrant la restriction de la consommation d'eau. Sont concernés par cette restriction de consommation d'eau du robinet, uniquement les nourrissons de moins de 6 mois des communes de Nemours, Saint-Pierre-lès-Nemours, Darvault, Fay les Nemours, Bagneaux sur Loing, Chatenoy, Ormesson, Aufferville, Chevrainvilliers.

L'Agence Régionale de Santé d'Ile-de-France a été informée par la Direction Générale de la Santé des résultats de la campagne nationale "substances émergentes" dans l'eau distribuée.
Cette campagne a identifié la présence d'ions perchlorates dans l'une des ressources d'eau du syndicat d'Assainissement et de Production d'Eau Potable de Saint-Pierre-lès-Nemours en Seine-et-Marne.
En sortie de l'usine de Saint-Pierre-lès-Nemours, c'est-à-dire au robinet du consommateur, l'analyse a révélé un taux en ions perchlorates de 13 µg/L.

Le perchlorate d'ammonium n'est classé cancérogène ou mutagène par aucun organisme international. Cependant, des études expérimentales suggèrent qu'il peut entrainer des pathologies thyroïdiennes pouvant perturber le développement neurocomportemental chez les 0-6 mois. Aucune étude épidémiologique ne vient cependant étayer cette hypothèse.
Compte tenu de ces incertitudes, le ministère chargé de la santé préconise de ne pas consommer l'eau du robinet si la teneur en perchlorates dépasse :
- 4 µg/L pour les nourrissons de moins de 6 mois,
- 15 µg/L pour les femmes enceintes et allaitantes.

 

 

Sur proposition de l'Agence Régionale de Santé, et en vertu du principe de précaution, la préfecture de Seine-et-Marne a ainsi procédé par voie d'arrêté à la restriction de la consommation de l'eau du robinet pour les nourrissons de moins de 6 mois sur les communes desservies par l'usine concernée et appartenant au Syndicat d'Assainissement et de Production d'Eau Potable de Saint-Pierre-Lès-Nemours.

La restriction d'eau reste valable tant que le taux d'ions perchlorates reste au dessus du seuil recommandé. Des analyses régulières ont été demandées au syndicat.
La population concernée par ces restrictions est actuellement informée par le Syndicat d'Assainissement et de Production d'Eau Potable de Saint-Pierre-Lès-Nemours.
Pour prendre connaissance du communiqué, merci de cliquer ci-dessous:

Pour prendre connaissance des questions /réponses concernant les ions perchlorates merci de cliquer ci-dessous:
Dernière modification : 07/08/2012 15:21

  http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actualites/ions_perchlorates_en/view

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 18:15

 

 

 

 

La dépollution du site

Mueller Europe à Longueville

aux frais du contribuable 

http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/mesures_d_urgence/longueville_-_societ/downloadFile/attachedFile/AP_N_12_DCSE_IC_020_du_23_mars_2012.pdf?nocache=1332921672.9

 

 

 

Paru sur le site Longueville :

Etude environnementale au voisinage de l’ancien site Mueller Europe à Longueville (77)

    

La société Mueller Europe a exercé une activité de fabrication de tubes en cuivre, laiton et maillechort puis de tubes en plastique PVC sur la commune de Longueville.

Elle a cessé définitivement ses activités le 4 mars 2003, suite à uneprocédure de liquidation judiciaire.

     

Le site, anciennement exploité par Mueller Europe, a fait l’objet de plusieurs études environnementales entre 1997 et 2010.

Les diagnostics réalisés sur le site ont mis en évidence un impact au droit des sols et des eaux souterraines  principalement lié aux COHV (Composés Organo-Halogénés Volatils), hydrocarbures et métaux.

   

Entre 2003 et 2007, des arrêtés préfectoraux de prescriptions complémentaires, de mise en demeure et de consignation ont été notifiés au liquidateur afin d’évaluer l’impact de la pollution des eaux souterraines générée par le site.

Les travaux prescrits n’ayant pas été réalisés, la préfecture de Seine et Marne a saisi le Ministère en charge de l’Environnement pour solliciter une intervention de l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).

Un accord a été donné en décembre 2009.

   

En février 2010, il a été demandé par arrêté préfectoral à l’ADEME d’évaluer l’impact de la pollution des eaux souterraines générée par le site anciennement exploité par la société Mueller Europe à Longueville (77).

    

Dans ce cadre, une enquête de voisinage a été réalisée entre juillet et septembre 2010 afin de recenser, entre autres, les jardins potagers et les puits privés.

A la suite de cette étude préalable, certaines maisons ont été sélectionnées pour la réalisation de prélèvements (légumes, eaux souterraines …) qui ont effectués entre septembre et novembre 2010.

Paru  sur le site l’usine nouvelle :
Le fabricant américain de tubes en cuivre liquide Mueller Europe SA

Par L'Usine Nouvelle - Publié le 07 janvier 2003, à 17h55

Social

Cinq ans après avoir racheté le producteur français de tubes en cuivre Desnoyers, Mueller Industries a décidé d'« arrêter ses activités manufacturières en France ». En clair, Mueller Europe SA, qui comprend l'usine de Longueville (Seine-et-Marne) et le site voisin de Compans (logistique et commercial), va entamer une procédure de liquidation de la société. La filiale française emploie 188 personnes.

Pour justifier sa décision, Mueller Industries pointe du doigt la dégradation du marché français : « Nos résultats en Europe sont affectés par le contexte commercial difficile en France », selon Harvey Karp, le président de Mueller. En fait, lorsque l'américain a pris pied en France, en 1997, en rachetant Desnoyers, il reprenait une entreprise déjà en difficulté. Mais les choses ne sont pas arrangées : « Depuis 1997, la filiale a perdu de l'argent chaque année, et a accumulé 23 millions d'euros de pertes », indique Eric Valdemaire, directeur de l'usine de Longueville.

Pour cesser son activité, Mueller Europe SA a recours à une procédure de liquidation amiable, qui lui évite le dépôt de bilan. Mais la reprise des activités industrielles par un investisseur est peu probable, la priorité étant donnée à une reconversion du site.

Thierry Lucas

http://www.usinenouvelle.com/article/le-fabricant-americain-de-tubes-en-cuivre-liquide-mueller-europe-sa.N3344

 

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