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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:41

 

 

Financer des projets

visant à réduire les émissions de Gaz Carbonique CO2 :

OUI


 

Financer des projets

visant  à expérimenter des méthodes

pour enterrer les déchets de gaz carbonique CO2 :

NON

 

 

La France a besoin de réduire ses déchets

et non de les enterrer. 

Paru sur le site de l’Ademe :

Programme de R&D "STOCKCO2" : STOCKage géologique de CO2 - Édition 2011/2012
Date limite de réception des dossiers : 29/02/2012

Présentation

Contact

Informations et outils complémentaires

 

 

Le Programme de R&D « STOCKCO2 » a pour but de soutenir des projets de recherche industrielle appliquée, de développement expérimental et des études portant sur l’approfondissement des connaissances sur le stockage géologique de CO2.

L’objectif de ce programme est de développer et de tester des méthodologies et des outils permettant d’assurer la faisabilité technique et la sécurité du stockage géologique de CO2, dans une logique opérationnelle et de déploiement de la technologie à l’horizon 2020.

Le programme STOCKCO2 s'adresse aux acteurs de la recherche publique et privée (laboratoires publics ou privés, centres de recherches, associations, PME, PMI, GE…) souhaitant travailler sur la problématique de la faisabilité technique et la sécurité du stockage géologique de CO2.

Il a également vocation à renforcer l’insertion des PME/PMI dans la filière CSCV et ceci en favorisant leur intégration dans les consortiums des projets de R&D qui pourraient être soumis.

Sont considérés dans ce programme, le stockage sur terre et/ou en mer, et l’ensemble des types de stockage géologique de CO2, tels que :

  • les aquifères salins profonds (prioritaire car ayant la plus grande capacité) ;
  • les gisements d’hydrocarbures épuisés ;
  • les veines de charbon inexploitées.

AXES THEMATIQUES DU PROGRAMME de R&D « STOCKCO2 » : 

- AXE 1 : Surveillance des sites de stockage géologique de CO2 de la phase opérationnelle à la post-fermeture
Les outils de surveillance ont pour vocation de suivre le comportement du panache de CO2 et de détecter et quantifier les fuites potentielles vers la surface ou les aquifères d’eau potable.

L’objectif de cet axe est d’accompagner le développement et le test de ces outils de monitoring (qualitatif et quantitatif), en conditions réelles (ex. : site préindustriels, démonstrateurs de stockage géologique de CO2, laboratoire expérimental sur site naturel …). 

- AXE 2 : La remédiation en cas d’anomalies et la fermeture des sites de stockage géologique de CO2
Le CO2 injecté pourrait éventuellement migrer hors de la formation géologique de stockage suite à différents événements (défaillance d’un équipement, activation d’une faille…). Les technologies et méthodologies pour répondre à de telles fuites incluent des mécanismes d’intervention (pour arrêter la fuite) et de remédiation.

Dans une logique de management opérationnel des sites de stockage géologique de CO2 à moyen et long terme, l’objectif de cet axe est de :

  • adapter des techniques existantes (tous types de secteurs) pour une application aux problématiques du stockage géologique de CO2 ;
  • développer de nouvelles techniques innovantes ;
  • évaluer économiquement la mise en œuvre de ces techniques.

 

A noter que la gestion des risques et des impacts environnementaux et sanitaires liés au stockage géologique de CO2 sera rattachée à un appel à projet transversal sur les nouvelles technologies de l’énergie qui sera lancé par l’ADEME en début d’année 2012.

 

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=80483&p1=1

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:30
Paru sur le site Sciences et Avenir :
France: vers une cartographie des "points noirs" environnementaux

22-11-11 à 17:00 Réagir

Transport, agriculture, industrie… les sources de pollution sont multiples sur le territoire. Pour lutter contre les "points noirs" environnementaux en France, zones où différentes pollutions se concentrent, une nouvelle cartographie vient d’être établie par l’Ineris.

C’est à un empilement sans précédent de base de données que vient de procéder l’Institut national d’étude des risques (Ineris). Pour créer la «Plateforme intégrée pour l’analyse des inégalités d’exposition environnementale » (PLAINE), il a fallu croiser les recensements des sols pollués, l’inventaire national spatialisé des émissions dans l’air, les pollutions des sols agricoles compilées par l’Inra, les mesures des agences de l’eau sur les rivières et nappes phréatiques, l’occupation des sols selon les services statistiques du Ministère du développement durable, la densité et la structure des populations ainsi que les habitudes alimentaires étudiées par l’Insee.

Au final, sur une seule carte apparaissent les situations « d’inégalités environnementales», ces territoires où les populations sont exposées à de multiples polluants provenant de l’industrie, de l’agriculture, du trafic automobile.

Plomb ingéré, nickel inhalé

«Ces inégalités sont au cœur du deuxième plan national santé environnement (PNSE) rappelle Céline Boudet à la Direction des risques chroniques de l’Ineris. D’ici 2013, nous devons identifier les zones à risques pour les populations pour y réduire les niveaux de contamination et effectuer une surveillance environnementale. Nous venons de démontrer la faisabilité d’uneidentification rapide de ces zones au niveau national, régional et local». La démonstration a été effectuée avec les régions Nord-Pas de Calais et Picardie pour quatre éléments  métalliques présents à l'état de traces, particulièrement toxiques pour l’homme : le chrome, le cadmium, le nickel et le plomb. «Nous connaissons désormais la population totale exposée à ces quatre polluants, le nombre d’enfants ou de personnes âgées concernées et le mode de contamination, poursuit Céline Boudet. Les voies d’exposition prépondérantes correspondent ainsi à l’ingestion d’eau de consommation pour le plomb et de légumes pour le cadmium, tandis que le nickel est principalement inhalé».

 

Couverture complète en 2013

Cette expérience n’est qu’une première étape vers uneréelle définition des points noirs environnementaux. Il faut en effet y ajouter les expositions aux polluants des transports, ceux des organiques comme le PCB, les pesticides, etc. Mais PLAINE a fait la preuve qu’il constitue un outil qui propose une estimation réaliste des impacts sanitaires. Le travail va être approfondi sur les deux régions tests et les travaux sont bien avancés pour les régions Bretagne, Ile de France et Rhône-Alpes.

D’ici 2013, l’ensemble de la métropole devrait être couvert par ce système géographique, ce qui permettra aux pouvoirs publics mais surtout aux élus locaux de mieux cibler leurs actions de réduction des pollutions. Dans un deuxième temps, PLAINE pourra être croisé avec les études épidémiologiques menées par les observatoires régionaux de la santé (ORS). On aura ainsi une vision exhaustive des effets des pollutions sur la santé de la population française.

 

Loïc Chauveau
Sciences et Avenir.fr
22/11/11

 

Lien vers l’article : http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20111122.OBS5081/france-vers-une-cartographie-des-points-noirs-environnementaux.html

 

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 19:07
Deux décharges de déchets inertes de Seine et Marne  
reçoivent des déchets amiantés
et ne  respectent pas la législation européenne :
 GLEM SA
BARBEY, MAROLLES-SUR-SEINE, MISY-SUR-YONNE "Les 30 Arpents"
Sté APRR
LA CHAPELLE-LA-REINE "La Mare Assieuse"

 


Paru dans le journal de L'environnement :
La France épinglée pour ses décharges de déchets amiantés

Le 01 décembre 2011 par Stéphanie Senet

>  ,

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) accuse la France, aujourd’hui 1er décembre, de ne pas avoir mis en place de mesures suffisantes pour l’élimination des matériaux de construction contenant de l’amiante.

 

La procédure à l’encontre de la France se poursuit. Après avoir été saisie en octobre 2010 par la Commission européenne, les juges de la CJUE ont estimé que le recours en manquement était fondé: l’Hexagone ne traite pas les déchets de construction contenant de l’amiante dans des décharges appropriées.

 

Alors que l’UE considère ces déchets comme dangereux, elle impose de les traiter dans des installations de stockage de déchets dangereux, ou dans des installations destinées aux déchets non dangereux s’ils sont entreposés dans une unité distincte suffisamment confinée pour éviter la dispersion des fibres (1).

 

Dans son arrêt (2), la Cour juge que «la zonede stockage doit être recouverte chaque jour et avant chaque opération de compactage par des matériaux appropriés. La décharge ou l’unité nedoivent faire l’objet d’aucuneopération susceptible d’entraîner une libération des fibres». Elle précise qu’après la fermeture, «un plan doit indiquer l’emplacement où les déchets d’amiante sont conservés et des mesures doivent être prises pour limiter les éventuelles utilisations du sol pour éviter tout contact humain avec les déchets».

 

La réglementation française (3), en considérant ces déchets comme des déchets inertes non dangereux, ne respecte donc pas la législation européenne. Si Paris ne rectifie pas le tir rapidement, la France sera condamnée à des sanctions pécuniaires.

 

Ce contentieux communautaire s’ajoute aux manquements français sur l’eau et sur la qualité de l’air (JDLE).

 

(1)   directive du 26 avril 1999 sur la mise en décharge des déchets

(2)   http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=115787&pageIndex=0&doclang=fr&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=1

(3)   arrêté du 15 mars 2006

 

Lien vers l’article :

http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-france-epinglee-pour-ses-decharges-de-dechets-amiantes,26259

 

directive du 26 avril 1999 sur la mise en décharge des déchets :

http://europa.eu/legislation_summaries/environment/waste_management/l21208_fr.htm

 

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 12:51

 

 

 

Nouveau

 

 

Le collectif "Sauvons le Dhuis" 

a son site

 

 

http://sauvons.dhuis.fr

 

dhuis villevaudé 2 15.10.2011

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 18:46

Santé 

Permanence des soins pour les activités de chirurgie en nuit profonde

Seine et Marne 

Un département oublié ? 

 

Département qui représente la moitié de l’Ile de France

Département dont la population a l’espérance de vie l’une des plus faibles d’Ile de France.

Département qui aura le nombre le plus réduit pour les activités de chirurgie en nuit profonde : seulement 2 sur 31 sites en Ile de France. (Yvelines 4, Essonne 3…)

 

 

Paru sur le site de l’Agence Régionale de Santé Ile de France :

 

L'ARS d'Île-de-France désigne31 sites pour assurer la permanence des soins pour les activités de chirurgie en nuit profonde.

Pour sécuriser et améliorer la qualité de la prise en charge des usagers, et à l'issue de dix-huit mois de travail avec tous les acteurs concernés (services de régulation médicale, professionnels, fédérations hospitalières, conférences de territoires), l'ARS d'Île-de-France propose un nouveau dispositif régional de prise en charge chirurgicale la nuit.

Rien ne change pour l’accueil des patients : tous les services d’urgences de tous les établissements de santé de la région restent disponibles 24h/24.
Simplement, si u
ne prise en charge chirurgicale orthopédique et viscérale en urgence d’un patient non hospitalisé s’avère nécessaire, il sera orienté dans un réseau organisé d’établissements de santé chargés d’assurer la permanence des soins (PDSES). Ce réseau bien structuré sur chaque territoire de santé sera lisible par tous les professionnels de santé, et conçu autour de sites disposant pour la nuit profonde d’équipes médico-chirurgicales complètes et disponibles. (cf. dossier de presse du 10 octobre 2011 : http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/Actualites/2011/Chirurgie-de-nuit/DP-PDSES.pdf)

Après examen des candidatures des établissements pour assurer ce service par un comité consultatif d’instruction  rassemblant les principaux acteurs, l’ARS Ile-de-France a désigné 31 sites mobilisant 45 établissements de santé, qui assureront dès le début de l’année 2012 et pour un an, la permanence des soins pour les activités de chirurgie adulte orthopédique et traumatologique ainsi que les activités de chirurgie adulte digestive et viscérale, en nuit profonde (à partir de 22h30).

Sont concernés :

Pour Paris

  • Hôpital Saint-Joseph
  • Hopital Universitaire Paris Nord Val de Seine
  • Groupe hospitalier St-Louis/Lariboisière
  • Groupe hospitalier Pitié/Salpétrière
  • Groupe hospitalier St-Antoine/Tenon
  • Groupe hospitalier HEGP
  • Groupe hospitalier Cochin/Hotel Dieu/Broca

Pour la Seine-et-Marne

  • Groupe hospitalier de l’Est Francilien (en alternance entre le centre hopitalier de Meaux et le centre hospitalier de Lagny )
  • Groupement de coopération sanitaire public Melun – Fontainebleau avec une association des cliniques de Melun et du Centre Hospitalier Montereau

Pour les Yvelines

  • Centre hospitalier de Versailles en lien avec le centre hospitalier de Rambouillet
  • Centre hospitalier intercommunal de Poissy Saint Germain en lien avec le centre médico chirugical de l’Europe
  • Centre hospitalier intercommunal de Meulan - les Mureaux – Centre hospitalier Mantes-la-jolie en lien avec la polyclinique mantaise
  • Hôpital privé Ouest Parisien (Trappes)

Pour l'Essonne

  • Centre hospitalier Sud Francilien
  • Centre hospitalier Longjumeau
  • Centre hospitalier Sud Essonne

Pour les Hauts-de-Seine

  • Hôpital militaire PERCY
  • Hôpital Ambroise PARE
  • Hôpital LOUIS MOURIER/CASH
  • Hôpital Beclère en lien avec l’Hôpital privé d’Anthony
  • Hôpital Beaujon

Pour la Seine-Saint-Denis

  • Centre hospitalier Saint-Denis
  • Groupe hospitalier universitaire de Paris-Seine-St-Denis
  • Centre hospitalier intercommunal Aulnay-sous-bois en lien avec le CHI Le Raincy-Montfermeil

Pour le Val-de-Marne

  • Groupe hospitalier Mondor en lien avec le CHI de Créteil
  • Groupe hospitalier Bicêtre
  • Hôpital militaire Begin
  • Centre hospitalier intercommunal Villeneuve-Saint-Georges

Pour le Val-d'Oise

  • Groupe hospitalier Eaubonne-Montmorency/ centre hospitalier Argenteuil
  • Centre hospitalier Gonesse en lien avec l’Hôpital Privé Nord de Paris (Sarcelles)
  • Centre hospitalier Pontoise en lien avec le centre hospitalier intercommunal Portes de l’Oise, clinique Conti, Clinique Sainte Marie

Au total

48 dossiers avaient été déposés le 30 octobre dernier par les établissements de santé de la région.

Les établissements désignés devront respecter des engagements clés fixés par un cahier des charges :

  • Mettre en place une gouvernance interne et territoriale de la PDSES
  • Mettre en place un coordonnateur PDSES pour l’établissement
  • Dimensionner ses ressources de manière à pouvoir assurer la mission PDSES
  • S’engager au « zéro refus »
  • Favoriser le retour des patients vers les établissements de leur choix
  • S’engager à participer au suivi et à l’évaluation du dispositif
  • Garantir l’accessibilité financière aux soins

Un dispositif d’évaluation rigoureux est mis en place pour permettre d’adapter si nécessaire cette nouvelle organisation dans la perspective de son inscription dans le schéma régional d’organisation des soins du projet régional de santé qui sera arrêté pour 5 ans fin 2012.

L’ARS Ile-de-France remercie les professionnels de santé qui se sont fortement mobilisés sur ce projet. Ils ont été force de propositions notamment en matière de coopération entre établissements, avec la création attendue d’équipes territoriales dédiées.

Des propositions de réorganisations aux horaires de PDSES des autres spécialités chirurgicales (ORL, stomatologie, chirurgie de la main, urologie, neurochirurgie, ophtalmologie, chirurgie vasculaire) ainsi que la chirurgie infantile et la neuro-chirurgie sont en cours d’élaboration.

Contact Presse

Contact Presse : Alice Hassoune de Maximy
Courriel : alice.hassounedemaximy@ars.sante.fr
Téléphone : 01.44.02.01.75 – 01.44.02.01.55
www.ars.iledefrance.sante.fr

Lien vers l’article :

http://www.ars.iledefrance.sante.fr/L-ARS-d-Ile-de-France-designe.126391.0.html

 

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:28

 

 

Article paru sur le site Sud-Ouest :

 

 


Mardi 29 novembre 2011 à 06h00 | Mis à jour le 29 novembre 2011 à 12h14
Par Odile Faure et Jean-Denis Renard

1

commentaire(s)

Béarn : Total peut continuer à injecter du CO2 jusqu'en 2013

L'État autorise la société à poursuivre l'expérience de captage et stockage en cours entre Lacq et Jurançon.

Total peut poursuivre son expérience jusqu'à juillet 2013.

Le feuilleton se poursuit. Le 14 novembre, l'État a autorisé Total à poursuivre le captage et l'injection de dioxyde de carbone en cours entre son site de Lacq et le sous-sol des coteaux de Jurançon, dans le Béarn. L'expérience devait initialement se dérouler entre janvier 2010 et janvier 2012. Mais des ennuis techniques ont retardé Total sur ce « pilote industriel » qui, pour la première fois en France, teste le circuit complet du captage-stockage du CO2 : captage des fumées concentrées à la sortie d'une des chaudières (modifiée pour ce faire) de l'usine au gaz naturel de Lacq, transport sur 27 kilomètres par des canalisations existantes, enfouissement à 4 500 mètres de profondeur dans le quartier Guilhouret, à Jurançon, dans un ancien puits déplété (vidé) de gaz naturel.

Peu après le « top départ », Total a rencontré des problèmes de corrosion dans les chambres de compression du gaz. La chaudière à oxycombustion (l'oxygène pur a remplacé l'air) connaissait, quant à elle, des températures anormalement élevées. Et, au fond du puits, une sonde de mesure de la pression et de la température s'est révélée défaillante. Le temps de redresser la barre, la compagnie a perdu six mois d'exploitation.

Conformément à la requête du groupe pétrolier, la prolongation durera dix-huit mois, jusqu'au 8 juillet 2013, soit six mois avant la fin de l'exploitation du gisement de gaz de Lacq par Total, prévue le 1er janvier 2014. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques a cependant modifié la quantité maximale de CO2 qui peut être traitée.

Elle passe de 120 000 tonnes, mentionnée dans l'arrêté de 2009, à 90 000 tonnes. La société n'en concevra aucune ne. Pour l'instant, elle n'a injecté que 28 000 tonnes de CO2. Le rythme de croisière atteint par le pilote, 200 tonnes par jour, permettrait en théorie de passer la barre des 120 000 tonnes. Mais Total n'a aucun intérêt à maintenir une cadence industrielle aussi soutenue pour ce qui reste un démonstrateur.

« De nouvelles sondes »

Chez Total, on se satisfait de cette décision préfectorale. « Nous allons acquérir suffisamment d'informations pour tester la chaîne complète de captage et de stockage. On sait d'ores et déjà que l'ensemble fonctionne », explique Guy Zahan, le responsable de la communication du groupe dans le Sud-Ouest.

C'était l'objectif premier de la compagnie avant son départ définitif de la plate-forme de Lacq. Le temps de prolongation sera mis à profit pour travailler sur le deuxième objectif : travailler sur « la chaudière du futur, beaucoup plus grosse que celle qui existe à Lacq mais qui produirait zéro CO2. Nous avons encore besoin d'accumuler des informations. Nous allons d'ailleurs installer de nouvelles sondes sur la chaudière », poursuit Guy Zahan.

Tous les obstacles ne sont pas tombés pour autant. Localement, la fronde de l'association de riverains Coteaux de Jurançon Environnement, qui dénonce les dangers du transport et de l'enfouissement du CO2. Et, plus globalement, la rentabilité très incertaine des procédés de captage-stockage du CO2 tant que la communauté internationale s'abstient de pénaliser les industriels pour le carbone qu'ils envoient dans l'atmosphère.

 

 

 

Lien vers l’article :http://www.sudouest.fr/2011/11/29/total-peut-continuer-a-injecter-du-co2-jusqu-en-2013-565980-4191.php

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 15:29

dhuis manif 19.11.2011 1

Manifestation "Sauvons la Dhuis" 19/11/2011 Villevaudé

 

 

Exploitation des carrières à ciel ouvert

et disparition d’une partie de l’aqueduc de la Dhuis.

 

 

 

Après la manifestation du 19 novembre dernier, rien ne sera plus comme avant ici.

Dans ce canton de Claye-Souilly si pacifique, la population a décidé de faire respecter la Constitution de notre pays qui déclare le pouvoir au peuple.

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/constitution.asp 

 

Désormais ici une minorité ne pourra plus décider pour la majorité.

 

Sous prétexte de création d’emplois les carriers ne pourront plus détruire l’environnement, ils devront se rappeler qu’ils on des droits mais aussi des devoirs.

 

Le devoir de mettre l’être humain au centre de leurs préoccupations et non le profit.

Le devoir de se concerter avec les populations.

Le devoir de partager : le sol pour la population et le sous-sol pour les carriers

Le devoir d’utiliser les ressources naturelles avec modération pour en laisser aux générations futures, dans le respect des populations riveraines comme le faisait nos ancêtres.

 


dhuis manif 19.11.2011 2

                                                    Manifestation "Sauvons la Dhuis" 19/11/2011 Villevaudé

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 13:43

 

 

 

 

Zone Industrielle de Mitry-Compans

 2 sites classés SEVESO  Seuil haut

CCMP et Gazechim

et probablement bientôt un 3ème :

l’incinérateur de déchets dangereux Gerep

 

mais c'est au total 6 sites classés SEVESO que compte cette zone industrielle, les autres sites sont : Air Liquide Alphagaz, Messer, Elastogran et Univar.

 

 

 

 

Pourquoi a-t-on accumulé autant de sites dangereux sur une surface aussi réduite ?

 


A quand les études sanitaires sur ces communes

 qui supportent également les nuisances de l’Aéroport de Roissy ?

 


Article paru sur le site du Parisien 77 :

L.M. | Publié le 30.11.2011, 04h30

Sur les vingt-huit PPRT (plan de prévention des risques technologiques) qui doivent être élaborés en Ile-de-France, pas moins de dix concernent des sites seine-et-marnais et la moitié d’entre eux sont d’ores et déjà approuvés. Sont ainsi dotés d’un PPRT la verrerie Keraglass de Bagneaux-sur-Loing, le dépôt d’engrais Sica à Gouaix, l’usine L’Air liquide de Moissy-Cramayel, le dépôt de produits chimiques Brenntag de Tournan-en-Brie et l’entreprise Kuehne & Nagel à Savigny-le-Temple.

Des PPRT sont en cours d’élaboration autour des dépôts d’hydrocarbures et de gaz de CCMP et Gazechim à Mitry-Mory ou de la fabrique de détergents BASF (anciennement Cognis) à Meaux. L’usine avait d’ailleurs connu une importante fuite d’acide acrylique, le 19 mars 2004. La population n’avait été alertée que le lendemain du passage d’un nuage toxique.

Plusieurs centaines de kilos de ce produit nocif s’étaient échappées sous forme de gaz. Les sites Butagaz de Montereau-Fault-Yonne, Storengy de Germigny-sous-Coulombs et Total-GPN de Grandpuits complètent le tableau. Grandpuits se signale aussi par plusieurs incidents : le 27 juin dernier, un nuage rouge et brun de dioxyde d’azote a été relâché dans l’air après une panne électrique à l’usine d’engrais GPN. En septembre 2010, une fuite d’ammonitrate en provenance de l’usine avait pollué le ru d’Ancœur, un affluent de la Seine, sur 13 km. En 2009, trois fuites d’ammoniac s’étaient produites en un mois, dont une avait entraîné l’hospitalisation de plusieurs salariés de GPN.

Le Parisien

 

Lien vers l’article :

http://www.leparisien.fr/bagneaux-sur-loing-77167/les-dix-usines-et-entrepots-les-plus-dangereux-30-11-2011-1745413.php

 

D’autres articles sur le même sujet :

http://www.leparisien.fr/aubepierre-ozouer-le-repos-77720/les-riverains-des-sites-seveso-devront-se-proteger-30-11-2011-1745417.php

http://www.leparisien.fr/grandpuits-bailly-carrois-77720/on-va-devoir-quitter-notre-maison-30-11-2011-1745415.php

 

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 12:34

1 GVTP cOUPVRAY 6.9.2011

  Décharge illégale GVTP Coupvray 6/9/2011

 

 

Manifester avec les populations à l’approche d’élections c’est  bien mais il faut aussi que les élus entendent les associations environnementales,  et pour certains acceptent au moins  de les recevoir et  répondent à leurs courriers.

 

 

Les discours ça suffit, les populations du nord-ouest 77 attendent des actes.

 


 

Après avoir  donné des avis favorables pour implanter des décharges encore et encore ou bien financé des routes pour faciliter l'accès aux camions d'ordures, aujourd'hui il est temps qu'ils se préoccupent de la santé des riverains des décharges et incinérateurs.

 

Les élus doivent  être à l'écoute des populations et pas du lobbie industriel du déchet.

 

Depuis des années notre association réclame des études sanitaires autour des décharges, des points de contrôle de la qualité de l’air,  mais ni l’Etat, ni les collectivités territoriales : Conseil Régional, Conseil Général et Mairies n’acceptent de financer.

 

 

Les élus ne doivent plus se renvoyer la balle mais s’entendre pour financer ensemble ces études sanitaires que les populations du nord-ouest Seine et Marne attendent toujours.

 

Ils pourraient  supprimer les cérémonies artificielles comme par exemple les banquets  en 2012. En ces temps de crise, l’argent du contribuable ne doit plus être utilisé pour des dépenses somptuaires mais à bon escient, notamment pour contrôler  l’état de notre nappe phréatique et de nos rivières, car c’est de notre responsabilité à tous de laisser une eau non polluée à nos enfants.

 

Pour aller plus loin : 

Courriers adressés aux élus restés à ce jour sans réponse :

http://adenca.over-blog.com/article-article-sans-titre-90024597.html

 

 http://adenca.over-blog.com/article-demande-de-financement-d-etude-sanitaire-a-monsieur-eble-president-du-conseil-general-du-77-90005360.html

 

 http://adenca.over-blog.com/article-seine-et-marne-demande-de-financement-d-etude-sanitaire-a-monsieur-huchon-sans-reponse-a-ce-jour-90004880.html

 

Réponse négative à notre demande d'étude sanitaire par l'Institut de Veille Sanitaire :

 http://adenca.over-blog.com/article-decharge-veolia-en-2009-l-institut-national-de-veille-sanitaire-ne-juge-pas-utile-de-faire-une-en-90003446.html

 

Refus de Mme la Ministre de l'Ecologie de nous accorder un rendez-vous :

 http://adenca.over-blog.com/article-madame-la-ministre-de-l-ecologie-refuse-de-recevoir-adenca-90001494.html


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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 17:38

 

 

Demande de financement d'étude sanitaire

à Monsieur Yves Albarello, Député-Maire de Claye-Souilly

et aux maires de Charny, Annet sur Marne, Fresnes sur Marne et Messy

 

Sans réponses à ce jour

 

étude sanitaire décharges Veolia

étude sanitaire décharges Veolia 001

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