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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 18:35
Nord-Ouest 77
Pourquoi le captage d’eau dans la Marne de l’usine de traitement Veolia à Annet  sur Marne  qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants n’est pas parmi les 500 captages prioritaires de France ?
Ce captage  se trouve à proximité du confluent de la Beuvronne avec la Marne.

 

 

 

Alors que la directive cadre européenne 2000/60/CE impose aux acteurs de chaque bassin versant la reconquête du bon état ou bon état potentiel écologique des eaux à l’horizon 2015, un arrêté interpréfectoral de 2008  permet  à Aéroport de Paris de reverser une eau de plus mauvaise qualité vers le bassin versant Marne, via la Beuvronne, que vers le bassin versant Seine.

Pour mémoire la Beuvronne se jette dans la Marne, en amont proche de la station de pompage d’eau de l’usine de traitement Veolia d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants pas seulement en Seine et Marne mais également dans le Val d’Oise (Roissy en France…..)

 

Communes de Seine et Marne alimentées par cette station :

ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SURMARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SANT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE. ..

La Basse Beuvronne reçoit entre autres :
- les eaux pluviales en provenance de l’aéroport de Roissy et  de la zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 44 installations classées,
- les jus de décharges (lixiviats) de l’ancienne décharge illégale « Remblais Paysagers » de Claye-Souilly, de la décharge Terralia de Villevaudé, des deux décharges ECT d’Annet sur Marne et de la décharge Rep Veolia Fresnes.
- les eaux de ruissellement en provenance de la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly.
points de contrôles sur la Basse Beuvronne :
Fresnes : La Beuvronne 
Gressy : ru du Cerceaux
Gressy : La Reneuse
A notre connaissance pas de contrôle sur ces 3 points concernant :
- métaux lourds : plomb, mercure, arsenic, chrome, cuivre, zinc
- pesticides
- calcium, magnésium, sodium, potassium, chlorure, sulfate nitrate, bicarbonate

 

 

Paru sur le site du ministère de l’écologie :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-preservation-de-la-ressource-en.html

L’eau potable en France

…..
Les captages prioritaires "Grenelle"

Les ministères en charge du Développement durable, de la Santé et de l’Agriculture ont ainsi publié en 2009, sur leur site Internet respectif, une liste des « 500 captages Grenelle » parmi les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et les produits phytosanitaires. Suite aux premières études hydrogéologiques qui ont parfois imposé la séparation ou le rassemblement de captages en une seul ouvrage de prélèvement et à la prise d’ampleur de la démarche induisant des démarches volontaires de ralliement à la démarche, cette liste initialement constituée de 507 entités s’est enrichie avec le temps. Elle contient aujourd’hui de l’ordre de 530 ouvrages constitués de plus de 890 points de prélèvement (cf définition Sandre ).

Répartis sur toute la France, ces captages ont été identifiés suivant un processus de concertation locale, sur la base de trois critères : l’état de la ressource vis-à-vis des pollutions par les nitrates ou les pesticides ; le caractère stratégique de la ressource au vu de la population desservie, enfin la volonté de reconquérir certains captages abandonnés. Le dispositif de protection qui sera appliqué sur ces ouvrages est principalement celui des « zones soumises aux contraintes environnementales » (ZSCE), issu de l’article 21 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques.

La mise en œuvre de ces programmes d’actions participe aux objectifs de l’article 27 de la loi de programmation relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 (Loi Grenelle I).

La phase de délimitation des aires d’alimentation et de réalisation des diagnostics territoriaux des pressions permettant d’arrêter la zonede protection de l’aire d’alimentation du captage (ZPAAC de l’AAC) est bien avancée. La prochaine phase va consister à mettre en œuvre des programmes d’actions pour assurer la protection effective des captages identifiés en s ’appuyant sur la mise en place des mesures agroenvironnementales.

Au delà de l’enjeu des pollutions diffuses, d’autres captages méritent également une attention particulière du fait de la population importante qu’ils peuvent desservir ou du caractère unique de la ressource prélevée. Les captages les plus stratégiques seront identifiés et feront l’objet d’un suivi particulier.

Lors des tables rondes du Grenelle de l’Environnement, la préservation à long terme des ressources en eau utilisées pour la distribution d’eau potable a été identifiée comme un objectif particulièrement prioritaire. Une des actions qui a été retenue pour répondre à cet objectif et traduite dans la loi Grenelle 1 est d’assurer la protection de l’aire d’alimentation de 500 captages parmi les plus menacés par les pollutions diffuses d’ici 2012.

 

 Liste des « 500 captages Grenelle » à la date d’aujourd’hui (PDF - 87 Ko)

Carte de localisation des « 500 captages Grenelle » (PDF - 131 Ko)

Avancées des études sur les aires d’alimentation pour les « 500 captages grenelle » (ouvrir avec Google Earth)

 

Pour aller plus loin :

  Reportage sur les décharges en Seine et Marne

 

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 18:37

 

 

 

Vivre au milieu des ordures des autres et se taire,
surtout se taire,
il semblerait que ce soit ce que l’on demande aux seine et marnais ?

Pourquoi depuis tant d’années vous n’avez rien dit, cela arrangeait bien tout le monde ?

 

 

 

 

 

Pourquoi demandez-vous une étude sanitaire ?

Le Conseil Général 77 renvoie la balle à l’Agence Régional de Santé et  au Conseil Régional Ile de France, Conseil  Régional  qui ne peut pas porter l’étude, pourquoi ? alors qu’il a financé une étude épidémiologique autour de l’aéroport de Roissy (95) et Orly (91) ?
http://www.actualites-news-environnement.com/23013-Pollution-trafic-aerien-Nouvelle-etude-sante.html

Quand aux maires de Claye-Souilly, Charny, Fresnes sur Marne…. ils ne répondent pas à notre courrier.  Pourquoi ?

Les populations qui subissent cet environnement pollué
 se posent la question:

- Quel impact sur leur santé?

Auront-elles un jour une réponse, cela ne semble pas en prendre le chemin, mais paraît-il il faut toujours espérer, alors espérons…….

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 17:49

 

 

 

 

 

 

 

Votre député a-t-il déposé une proposition de loi

sur des sujets qui vous préoccupent   :

 

 

 

- rééquilibrage national de l'implantation des décharges, incinérateurs, entreprises polluantes

- transport

- santé environnement.

.....

 

Consultez le lien suivant, cliquez sur le département, puis sur le nom du député :

http://www.nosdeputes.fr/circonscription

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 12:15

 

Paru sur le site Europaforum.lu :
 

 

Environnement
La transposition de la directive relative au stockage géologique du CO2 pose problème aux députés de la commission du Développement durable, qui s’opposent tous à l’utilisation de cette technologie sur le sol luxembourgeois

18-01-2012
Les députés de la commission du Développement durable, réunis à la Chambre le 18 janvier 2012 en présence des ministres Claude Wiseler et Marco Schank, ont abordé la question de la transposition de la directive 2009/31/CE relative au stockage géologique du dioxyde de carbone.
Un sujet difficile dans la mesure où tous les députés présents s’accordent, comme les ministres d’ailleurs, à s’opposer à tout stockage géologique du dioxyde de carbone (CO2) dans le sol luxembourgeois. Car si "les autorités européennes préconisent cette technologie de transition en vue d’atténuer le changement climatique", ainsi que l’explique la Chambre sur son site Internet, au cours de la réunion tout le monde s’est entendu pour juger que "les risques et l’impact environnemental de cette technique d’enfouissement ne peuvent pas être évalués correctement à l’heure qu’il est".
Ils se basent sur trois études effectuées par le Service géologique du Luxembourg, l’Administration de la gestion de l’eau ainsi que par l’Inspection du Travail et des mines (ITM) qui abondent dans le même sens : elles affirment que le sol du Grand-Duché ne se prête pas au stockage géologique du CO2 étant donné qu’il s’avère impossible de descendre au-delà de 800 mètres pour l’y confiner.
Comment, dans ce contexte, transposer la directive, dont le délai de transposition était fixé au 25 juin 2011 ? C’est la question à laquelle font face les députés. Vaut-il mieux adopter une loi de transposition en droit national tout en votant par après une motion interdisant tout stockage géologique du CO2 sur le territoire luxembourgeois, ou au contraire, ne pas transposer la directive et tout simplement voter une loi interdisant tout enfouissement du CO2 ?
Les députés autrichiens ont fait le choix de la deuxième option, et certains députés luxembourgeois voient d’un bon œil cette solution. Mais les ministres du Développement durable et de l’Environnement, qui sont suivis sur cette voie par certains députés, opteraient plutôt pour une transposition de la directive qui serait suivie, dans la foulée, par le vote d’une motion. Leur argument ? Eviter toute insécurité juridique et aller à l’encontre de toute procédure potentielle que la Commission européenne risquerait de déclencher contre le Luxembourg.
Les membres de la commission ont décidé en fin de compte de demander un avis juridique au gouvernement et d’analyser en détail la loi votée par le Parlement autrichien à l’occasion d’une prochaine réunion.

 

Lien vers l’article : http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2012/01/chd-stockage-geologique/index.html

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 14:52

 

 

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Décharge Annet sur Marne ECT 11/3/2009

 

 

 

Reportage sur les décharges en Seine et Marne

auquel a participé notre association

 

 

Reportage de Baptiste Clarke  paru sur le site actu environnement :
 

 

Les conditions d'enfouissement des déchets inertes en question
 

 

C'est en millions de tonnes que se chiffrent les déchets dits inertes, de construction et de démolition. Mais en l'absence de contrôles précis lors de l'enfouissement, le risque de pollution est d'autant plus problématique qu'après remblai, l'agriculture peut s'installer sur ces centres de stockage.....
 

 

 

Lien voir le reportage, cliquer sur la flèche en bas de l’image à gauche: link

 

 

 

 

 


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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 19:16

 

 

 

Paru sur le Blog Nature Environnement 77 :

 

Mardi 17 janvier 2012
Communiqué des collectifs locaux contre les gaz et huiles de schiste réunis en Coordination Nationale

 

Ce week-end, samedi 14 et dimanche 15 janvier 2012, les collectifs locaux contre les gaz et huiles de schiste se sont réunis à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) en Coordination Nationale.

La mobilisation des collectifs locaux ne faiblit pas.
Les collectifs rappellent qu'ils exigent l'abrogation de l'ensemble des 61 permis restants et l'abandon des 84 demandes en cours d'instruction. Ils ne tolèreront aucune expérimentation de stimulation de la roche.
A la lecture des rapports remis par les industriels dans le cadre de la loi du 13 juillet 2011, il est évident que de nombreux autres permis devraient être abrogés sur la même base que l'ex-permis de Total : certains industriels ont manifestement omis d'indiquer qu'ils utiliseraient la fracturation hydraulique, aujourd'hui pourtant interdite en France.
Les collectifs se mobilisent également contre les permis d'exploration offshore, en particulier le permis Rhône-Maritime au large de Marseille et Toulon, et demandent instamment que toute exploration d'hydrocarbures offshore soit stoppée. A l'image des très nombreux nouveaux collectifs sur le territoire, la création du collectif Provence pour s'opposer au permis offshore Rhône Maritime est une excellente nouvelle.
Les collectifs exigent par ailleurs que la réforme du code minier intègre les acquis de La Charte de l'environnement et qu'elle soit précédée d'un débat public.

Une mobilisation internationale ! Ni ici ni ailleurs !
Les collectifs se félicitent du développement des nombreuses mobilisations contre les gaz et huiles de schiste à travers le monde : Pologne, Irlande, Suisse, Suède, Allemagne, Hongrie, Bulgarie, Royaume-Uni, Autriche, Canada, Etats-Unis, Australie, Afrique du Sud, Mozambique, Argentine, Equateur, Australie, etc. De nombreux liens de solidarité entre collectifs de différents pays (jumelage, échange d'informations etc.) se tissent peu à peu, base d'une solidarité internationale effective et de futures mobilisations communes.
Les collectifs soutiennent et contribueront aux efforts entrepris pour construire une coordination européenne des mobilisations citoyennes afin de porter au niveau européen la demande d'interdiction de toute forme de stimulation de la roche.

Les collectifs donnent rendez-vous
Les collectifs dénoncent le soutien gouvernemental au colloque du mardi 17 janvier organisé par le député François-Michel Gonnot au cours duquel il sera discuté du thème "L'interdiction française : comment en sortir". Plus largement, ils dénoncent les opérations des industriels et de certains élus visant à vouloir "rendre la technique acceptable", s'asseyant sur la loi votée et la volonté de millions de citoyens. Les collectifs appellent donc à participer largement au rassemblement du mardi
17 janvier à 9h sur le Parvis des Invalides et au contre-colloque organisé par le collectif Ile-de-France qui aura lieu au Conseil Régional Ile-de-France à partir de 15h.

Les collectifs donnent également rendez-vous au Forum Alternatif Mondial de l'Eau (FAME) qui se tiendra à Marseille du 14 au 17 mars 2012, notamment lors de la manifestation du samedi 17. Le FAME sera une occasion pour poursuivre les efforts visant à construire une coordination européenne voire internationale des mobilisations citoyennes contre les gaz et huiles de schiste.

Lors de ce week-end de réunion de la coordination nationale, un document d'interpellation des candidat-e-s à la présidentielle et aux législatives a été rédigé. Il est mis à la disposition des collectifs qui pourront l'utiliser comme ils le souhaitent.
http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-communique-des-collectifs-locaux-contre-les-gaz-et-huiles-de-schiste-reunis-en-coordination-national-97306587.html



 




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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 21:23

 

 

Seine et Marne, dépotoir de l’Ile de France :

pourquoi les pneumatiques usagés

des Yvelines et de  Paris transitent-ils par la Seine et Marne ?

 

Pourquoi Paris et les Yvelines envoie ces déchets

en Seine et Marne à Jutigny près de Provins?

 

 

Traverser toute l’Ile de France pour regrouper ces déchets au bout de la Seine et Marne, est-ce bien compatible avec le Grenelle de l’environnement et la réduction du CO2 (transports routiers) ?

 

Pourquoi ces départements envoient leurs déchets  chez les autres ?

 

 Lien vers l'arrêté préfectoral :

 http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/autorisations/jutigny77650_-_soc_1/downloadFile/attachedFile/AP_N_2011DRIEEUT77_174_ERRIC.pdf?nocache=1325090730.92

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 12:17

dhuis manif 19.11.2011 2

Aqueduc de la Dhuis manifestation 19.11.2011 Villevaudé

 

SAUVER LA DHUIS

C’EST SAUVER LE CANTON DE CLAYE-SOUILLY

 

 

Ce canton qui compte 6 communes et autant de décharges sans oublier les 2 carrières de gypse à ciel ouvert dont une en cours de remblaiement par des déchets inertes (gravats de bâtiment),canton de  57km2, de plus de 800 habitants/km².

 

Pourquoi la législation française a-t-elle permis d’implanter autant de sites polluants sur une surface aussi réduite, de laisser vivre une population au milieu de toutes ces ordures, de détruire leur environnement et notamment toutes ces terres agricoles à haute valeur économique ?

 

 

Pourquoi a-t-on laissé disparaître tous ces emplois liés à l’agriculture et à l’élevage dans ce département dénommé « Le grenier de l’Ile de France » ?

 

Pourquoi a-t-on favorisé l'implantation d'entreprises polluantes, mécanisées à outrance et peu créatrices d’emplois ?

 

 

 

Pour l’avenir nous voulons l’implantation d’entreprises non polluantes et créatrices d’emplois.

 

Pour l’avenir nous voulons conserver nos derniers poumons d’air comme

« l’aqueduc de la Dhuis ».

 

Pour l’avenir nous voulons pouvoir donner notre avis et ne pas laisser les autres décider 

pour nous.

 

Pour l'avenir nous souhaiterions que nos députés et sénateurs

déposent un projet de loi visant à modifier la législation sur l'implantation

des sites polluants (décharges, carrières, incinérateurs.....)

 

 

 

Blé 13.7.2011 près monument Galliéni Trilbardou

 champ de blé nord 77 (juillet 2011)

           

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 20:02

Paru sur le site de Nature Environnement 77 :

PETROLE ET GAZ DE SCHISTE :

LE CONTRE-COLLOQUE LE 17 JANVIER 2012

 

 

Pétrole et gaz de schiste. La désinformation cela suffit !

 

Le 17 janvier, un colloque, placé sous le haut patronage du Premier Ministre, réunira à la Maison de la Chimie, compagnies pétrolières, industriels et décideurs politiques, en présence de la Ministre de l'environnement, pour discuter de l'avenir des hydrocarbures de schiste, avec cette question en toutes lettres dans le programme        « L'interdiction française : comment en sortir ? » .


Lien vers le colloque gouvernement / industriels à la Maison de la Chimie ici

Autrement dit, les pétroliers et le gouvernement chercheraient les moyens de détourner une loi votée par le Parlement en juillet dernier. Ils contredisent ainsi la volonté du président de la République qui déclarait, il y a seulement deux semaines à Vallon-Pont-d'Arc, ne jamais autoriser les technologies d'exploitation des gaz de schistes par fracturation hydraulique.

 

Depuis la Loi du 13 juillet 2011, dite « Loi Jacob » qui interdit en France la fracturation hydraulique, sans en définir cependant les contours juridiques, le puissant lobby de la finance et du pétrole n'a pas baissé les bras. Nous assistons au contraire à unenouvelle offensive, qui a pour but de rendre "acceptable" l'exploitation des hydrocarbures de schiste :

 
- cycles de conférences de MINES Paris-Tech vantant les prouesses des technologies de forages ; goûters scientifiques et travaux pratiques pour les enfants, 
- présentations-débats des « enjeux et risques » par J.L. Durville, membre de la Commission interministérielle et conseil auprès du gouvernement, 
- conférences et interviews multiples des compagnies pétrolières démontrant à l'envi les bénéfices de l'exploitation des « richesses » prisonnières de la roche-mère, 
- diffusion au journal de 20h sur la chainepublique, d'une propagande vantant les créations d'emplois de cette industrie et « l'enrichissement » du Nord-Dakota (USA), alors qu'au contraire elle contribue à le polluer et le désertifier, 
- lettre ouverte du Syndicat des Foreurs au président de la République, répétant sans nuances les contre-vérités et niant les constats alarmants officiels les plus sérieux.

En réplique à ce « colloque », à ce déni de démocratie, le Collectif Ile-de-France « Non aux gaz et pétroles de schiste » organise un « contre-colloque » le même jour, afin de rétablir certaines vérités qu'il serait bon, pour les citoyens, pour les associatifs et pour les hommes politiques, d'entendre.

Le programme du contre colloque ici.

Lien vers l’article : http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-petrole-et-gaz-de-schiste-le-contre-colloque-le-17-janvier-2012-97097935.html

 

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 20:51

 

 

A QUAND LE LOMBRICOMPOSTAGE
A L’AEROPORT DE ROISSY ?
On le fait aux Etats-Unis,
pourquoi pas en France ?
Paru sur le site de l’ORDIF :
USA : lombricompostage dans un aéroport.


Des millions de vers permettraient une économie de 1 million de dollar.

Dans le cadre de son nouveau centre de recyclage, qui lui coutera 1.1 millions de dollars et qui ouvrira en février, l'aéroport International Charlotte Douglas (USA) est en train d’installer un nouveau système de compostage fonctionnant avec des vers. Bientôt, des millions de vers grignoteront plus d’une tonne d’ordures par jour.

"Nous générons beaucoup de déchets ici, et il est extrêmement couteux de les collecter, de les transporter et de les éliminer" explique le directeur de l'aéroport, Jerry ORR.

Le nouveau système de compostage pourra gérer jusqu'à deux tonnes de déchets par jour. L'aéroport prévoit d’utiliser la matière produite par les vers sur ses

6 000 hectares de terrain. L’excédent sera emballé et vendu.

Les matières organiques qui seront compostées comprennent des restes de nourritures, des serviettes en papier et des déchets végétaux. Elles seront introduites dans une zone de pré-compostage de 150 m², puis chargées dans le système de lombricompostage. L’aéroport prévoit dans son projet l’installation d’un système permettant de contrôler les odeurs émises.

Au cours des 5 prochaines années, l’ensemble du centre de recyclage devrait permettre à l'aéroport d'économiser environ 1 million de dollar (habituellement dépensés dans le cadre de l'élimination de ses déchets).

L’aéroport prévoit initialement de commander 140 kg de vers qui couteront 6 000 dollars. Le composteur mesurera environ 750 m².

Le financement du centre de recyclage provient du budget de fonctionnement de l'aéroport ; essentiellement constitué des frais payés par les passagers et les compagnies aériennes.
Le centre va également trier l'aluminium, les plastiques et le papier, et les vendre pour qu’ils soient recyclés. L’ensemble du projet sera supervisé par une compagnie appelée Go Green qui va embaucher environ 10 salariés pour mener à bien le projet.

Rhonda SHERMAN, une spécialiste du lombricompostage à N.C. State University, a déclaré que le lancement d’un aéroport dans un tel programme était une grande première, même si l'aéroport de Raleigh l’envisageait aussi.

Monsieur ORR se souvient qu’«un projet de recyclage similaire avait vu le jour il y a 15 ans et qu’il fut abandonné car il n'était pas économiquement viable. Aujourd’hui, les coûts d'élimination ont suffisamment augmenté pour rendre le projet rentable ».

Ron DANISE est le propriétaire de «Southern Organics ». Ses vers produisent plus de 8 tonnes de matières organiques par jour. Il n’a pas été missionné pour ce projet et avoue qu'il est plutôt réservé vis-à-vis de ce dernier. « Il sonne bien sur le papier, mais je pense que ce système ne va pas beaucoup produire». Il rappelle que « les vers sont herbivores et qu’ils n'apprécient guère le régime alimentaire nord-américain ». Il précise aussi « qu’il leurs faut près d’un mois pour traiter complètement un déchet alimentaire » même si les responsables de l'aéroport sont convaincus que leur processus de « pre-composting » hachera suffisamment les déchets alimentaires pour que les vers puissent les assimiler rapidement.

Ron DANISE averti également qu'un nouveau système de lombricompostage, à si grande échelle, engendrera nécessairement des complications inattendues. Pour exemple, il cite certains grands orages, au cours desquels il a vu ses vers ramper et sortir de leurs bacs en masse.

Jerry ORR admet que les responsables de l'aéroport ne sont pas encore des experts du lombricompostage, mais il croit en ce projet. « Lorsque vous pouvez faire quelque chose de bon pour l'environnement, quelque chose qui le rend plus durable, j’ai la conviction que c’est quelque chose que nous devons développer. »

Source : charlotteobserver.com

Plus d’informations :
Le site Internet charlotteobserver.com (anglais)

 

 

 

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