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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 12:12

GRAND ROISSY

Encore plus de nuisances pour

Le Nord-Ouest Seine et Marne

 

 Qui pense à ces minorités invisibles que sont les riverains de cet aéroport ?

Ceux-là même qui subissent les nuisances des décharges et installations polluantes ?

 

A-t-on choisi délibérément d’accumuler tous les points noirs au même endroit et en quelque sorte de sacrifier cette population ?

 

 

 

 

Paru sur le site Nord Nature Environnement :

16/03/2012 : communiqué de France Nature Environnement

Lutte contre les nuisances sonores nocturnes : réveillons-nous !


Une journée par an pour célébrer un exploit partagé par tous : à 75 ans, nous aurons dormi 25 ans ! Mais dans quelles conditions et à quel prix ? FNE se mobilise en cette journée du 16 mars, journée nationale du sommeil, pour lutter contre les nuisances sonores et soutenir ceux qui en sont victimes, particulièrement les riverains des grands aéroports français.

Les effets silencieux du bruit sur notre santé

Les conséquences des nuisances sonores nocturnes sur la santé ne doivent plus être ignorées. Cessons de nier l’évidence en parlant de simple gêne ou trouble du sommeil : la fatigue, le stress, les troubles psychiques ou encore les maladies cardio-vasculaires sont des effets aujourd’hui avérés d’une exposition prolongée aux bruits nocturnes (trafic, bruits aériens, voisinage…). Par ailleurs, lorsqu’ils affectent, par exemple, des conducteurs routiers, des cheminots, des policiers… les troubles du sommeil peuvent avoir des conséquences désastreuses liées aux micro-endormissements. Le niveau de preuve est suffisant pour l'OMS : le droit au sommeil est un droit fondamental qui doit s’appliquer durant 8h consécutives, sans discrimination.

Les aéroports peuvent absorber la croissance du trafic…pas les riverains

En 2010, en moyenne 160 avions ont survolé chaque nuit Roissy et ses environs, soit plus de 60 000 vols par an. 350 000 riverains sont ainsi directement impactés par les nuisances sonores nocturnes autour des grands aéroports français.
Face aux difficultés de maitrise de l’urbanisation, au retard des travaux d’insonorisation des habitations (à Toulouse il faudra encore 25 ans au rythme de progression actuel pour insonoriser l’ensemble des logements concernés ), aux limites de la généralisation des performances acoustiques des avions (délai minimum de 15 ans ), le nombre de vols de nuit suivra comme ces 10 dernières années la croissance du trafic aérien global. Roissy, Toulouse, Beauvais…se préparent à l’absorption de cette croissance. Comment les riverains peuvent-ils accepter cette perspective ? Quelles trajectoires seront privilégiées ?

Pour José Cambou : « Si l’absorption de la croissance du trafic peut être aujourd’hui envisagée par les aéroports, pourquoi le report des vols de nuit en journée ne peut-il être envisagé ? »

Les associations pour une réduction du nombre de vols de nuit

Depuis longtemps, des représentants de France Nature Environnement siègent dans les commissions environnementales locales des aéroports. En septembre 2011, FNE a accepté de rejoindre le groupe « Vols de Nuit » piloté par l'Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires (ACNUSA). Cette dernière invite associatifs, élus et professionnels à dialoguer pour trouver des solutions pour les populations.

Pour Bruno Genty, président de FNE : « les pouvoirs publics ne jouent pas leur rôle d’arbitre entre le développement économique du transport aérien et la légitime protection de la santé des populations survolées.»

Aux côtés d’autres associations, France Nature Environnement demande une réduction effective et planifiée du nombre de vols entre 22h et 6h du matin dans le ciel des aéroports proches des zones urbanisées de France. C’est une nécessité sanitaire, sociale et environnementale

http://www.nord-nature.org/info_veille/20120316.htm

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 20:40

 

 

Claye-Souilly et alentours :

plusieurs sites figurent sur le site pollution des sols Basol

http://basol.ecologie.gouv.fr/recherche.php?carte=1&dept=77

 

 

 

Un conseil :

Avant d’arroser vos légumes  et vos fruits

avec l’eau de votre puits,

 faites-le contrôler.

 

 

Coordonnées d’un organisme qui pourra le faire  :

 

CETE-IF
Avenue Georges Clémenceau
BP 505 - Vaux-le-Pénil
77 015 MELUN Cedex
tel : 01 60 56 64 00  

 

 

Extrait article paru sur le site du Sénat :

 

 

  20 mars 2012

La qualité de l'eau et l'assainissement en France (rapport)

 

B. LES POLLUTIONS HISTORIQUES

L'état des nappes dépend du contexte hydrogéologique et des activités de surface actuelles ou passées. Contrairement à l'opinion ancienne, les eaux souterraines ne sont pas durablement et fiablement protégées contre les apports de matières polluantes. C'est en particulier le cas lorsque ces apports sont massifs, durables et concentrés. Le sous-sol hérite de ce qui se passe en surface et par conséquent, les eaux souterraines héritent des pollutions du passé. Deux situations sont à prendre en compte : les sites industriels et les décharges.

1. Les eaux souterraines et l'héritage industriel

a) Les effets de l'activité industrielle sur les eaux

L'impact de l'activité industrielle sur la qualité des eaux est très différente selon que l'on considère l'activité en cours ou l'activité passée - l'héritage.

La pollution industrielle est liée à l'énergie consommée (hydrocarbures), aux matériaux transformés (minerais) et aux procédés de fabrication utilisés (solvants et autres produits toxiques).

L'impact de l'activité industrielle actuelle concerne avant tout les eaux de surface, cours d'eau et surtout mers et océans qui restent le principal exutoire des pollutions industrielles. La pollution de l'eau découle de l'usage et du rejet des eaux et prend plusieurs formes dont les principales sont le rejet des matières en suspension, et son corollaire, la demande chimique en oxygène (Voir D - La qualité des eaux de surface). Plusieurs dispositions réglementaires limitent les rejets polluants.

L'impact de l'héritage industriel est radicalement différent. Il concerne moins les eaux de surface (par l'intermédiaire des sédiments pollués) que les eaux souterraines. La pollution de l'eau prend d'autres formes et procède d'autres voies. Les dangers viennent de l'exploitation et surtout des résidus, concentrés sur des espaces réduits. Outre les terrils des résidus miniers, des substances dangereuses ou toxiques ont été manipulées et entreposées, pouvant contaminer les eaux de surface et/ou les eaux souterraines.

La voie principale est celle liée à l'infiltration des eaux de pluie. Les terrains chargés en hydrocarbures et métaux, les dépôts accumulés à proximité des exploitations (terrils miniers, dépôt goudronneux des anciennes cokeries), les vestiges de l'activité industrielle (huiles de vidange, bois traités...) offrent prise au lessivage par les eaux de pluie qui peuvent atteindre les nappes souterraines, et modifier avec le temps le fond géochimique (19(*)).

L'autre voie, moins connue, est celle de la remobilisation des polluants. Tandis que dans la première voie, la pollution était faible mais continue, et liée à la pluviométrie et aux conditions de transfert de polluants dans le sol, dans ce second cas, la pollution est plus concentrée mais surtout décalée.

Les sols pollués sont la conséquence de notre passé industriel. Pourtant, ce n'est pas tant la présence de polluants dans le sol qui pose un problème, mais le fait qu'ils puissent être mobiles, solubles et atteindre les eaux souterraines. Certains polluants, fixés au sol depuis plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années, peuvent être mobilisés à la suite de travaux ou d'apports de matériaux qui entrent en réaction avec les polluants et favorisent leur migration vers la nappe. Un exemple de ce phénomène est la contamination de la nappe de Louvres, dans le Val d'Oise, par des cyanures abandonnés il y a plus de 50 ans, mais rendus solubles par l'apport de chaux consécutif à des travaux de terrassement (20(*)).

……..

c) La prévention actuelle contre les pollutions des eaux souterraines

La pression politique et sociale et la réglementation des activités industrielles ont permis de réduire sensiblement les risques de pollution des eaux. Les dispositions principales du code de l'environnement sont issues de l'ancienne législation relative aux installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Les ICPE doivent être autorisées par arrêté préfectoral accompagné de prescriptions techniques parmi lesquelles on compte une étude d'impact, des dispositifs de prévention (capacité de stockage, cuvettes de rétention, bassins de confinement en cas de déversement accidentel...) et de surveillance régulière des eaux souterraines pour les activités où le danger potentiel est le plus élevé (deux puits en aval du site, deux relevés piézométriques annuels pour treize types d'activités). L'arrêté ministériel du 3 août 2001 étend le champ d'application de cette obligation. Entre 2.000 et 3.000 installations sont aujourd'hui concernées par cette surveillance régulière des eaux souterraines, contre 500 auparavant.

D'une façon générale, les sites industriels sont aujourd'hui beaucoup mieux surveillés qu'avant : les sites industriels appelant une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif (3.000 sites) sont répertoriés dans une base de données dite BASOL. Les sites industriels sur lesquels il convient de conserver une mémoire (300.000 sites) sont répertoriés sur une base de données dite BASIAS, toutes deux accessibles par Internet.

* (19) Annexe 19 - Contribution des activités industrielles à l'état géochimique des eaux souterraines.

* (20) Annexe 20 - La pollution de la nappe de Louvres.

* (21) Annexe 21 - Impact des terrils houillers sur la qualité des eaux de la nappe de la Craie.

 

lien vers l'article :

http://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-18.html

 

 

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:23
Paru sur le site France Nature Environnement :
Condamnation d’Arkema Saint-Auban pour pollution des eaux au mercure

 

 

Le tribunal correctionnel de Nanterre, a déclaré hier, la société Arkema coupable pour des faits de pollution des eaux et d’abandon de déchets. Arkema est condamnée à une amende de 30 000 euros. La société était poursuivie pour des faits de pollution de la Durance au mercure, au chlore et aux solvants, entre 2003 et 2005, et d’abandon de déchets dans les eaux par son installation de Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence).

Une pollution chronique au mercure

Cette installation de production de chlore, constituait, au moment des faits, une source de pollution chronique de la Durance et de sa nappe d’accompagnement. Cette pollution chronique avait conduit le préfet en 2005 à prendre un arrêté réglementant la pêche, les poissons étant pollués au mercure.

A plusieurs reprises, la Direction régionale de l'Industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE) avait constaté depuis 2004 des dépassements des valeurs autorisées de rejets dans la Durance de solvants chlorés et de mercure. Un premier procès-verbal de 2003 faisait état de flux de solvants chlorés vers la Durance et la nappe phréatique de 94,3 kg par jour alors que la limite est fixée à 20 kg par jour.
Un autre rapport de 2004 faisait état de rejets de mercure qui avaient pu atteindre trois fois la valeur réglementaire. En 2006, la DRIRE constatait même un accroissement des rejets de solvants chlorés.

La répétition de ces rejets a révélé l’absence de volonté de cette société de rechercher la source de la pollution et d’y remédier. Ce laisser-aller vis-à-vis des procédures de sécurité a conduit, au fil des ans, au rejet de près de 6kg de mercure dans le milieu naturel.

Une sanction enfin prononcée par le juge

Lors de l’audience du 13 janvier 2012, la substitut du Procureur a déploré le préjudice subi par la nature et demandé au tribunal de sanctionner "cette entreprise qui n'avait pas l'intention de remédier à cette pollution dont elle avait conscience". Les associations de protection de l’environnement qui s’étaient constituées parties civiles dans ce dossier, ont reçu chacune, 30 000 euros de dommages et intérêts.


Pour Raymond Léost, pilote du réseau juridique de France Nature Environnement : « la sanction tient compte de l’ancienneté des faits et de la mise en conformité des installations depuis les faits. En d’autres temps, Arkema aurait été beaucoup plus sévèrement sanctionnée. Cette déclaration de culpabilité pour des faits de pollution au mercure de la Durance pourrait laisser entrevoir la responsabilité pénale des personnes ayant rejeté du PCB dans les cours d’eau ».

Pierre Aplincourt Président de l'URVN FNE PACA : "cette pollution est d'autant plus grave que l'eau de la Durance est utilisée pour l'alimentation en eau d'une grande partie de la population de la Provence. C'est une victoire juridique mais la situation n'est toujours pas satisfaisante du fait de la pollution historique de la nappe et de la présence de terrils pollués en bord de Durance qui représentent un risque majeur de pollution des eaux en cas de crues importantes de la Durance."

Les associations saluent aujourd’hui cette décision et rappellent que d’autres sites français de la société Arkema présentent des problèmes analogues pour lesquels le travail reste encore à faire.

 

http://www.fne.asso.fr/fr/condamnation-d-arkema-saint-auban-pour-pollution-des-eaux-au-mercure.html?cmp_id=33&news_id=12679&vID=897

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 10:42

 

 

Paru sur le site Euroactiv.fr :

 

 

Energie & environnement Eau :

Eau : la Commission pointe 15 nouvelles substances à risque

 

L'exécutif veut allonger la liste des substances à contrôler pour préserver la qualité de l'eau. Au total, 19 d'entre elles devraient être éliminées progressivement, les 29 autres devront être réduites.

 

02/02/2012 Commission européenne, biocides, qualité de l'eau, substances prioritaires

 

 

Dans le cadre de la révision de la directive sur les normes de qualité environnementale de l'eau, la Commission européenne propose d'ajouter quinze nouvelles substances à la liste des 33 polluants qui font déjà l'objet de surveillance et de contrôles dans les eaux de surface. Cette proposition sera soumise au Conseil et au Parlement en vue de sa discussion et de son adoption. Pour rappel, les substances déjà inscrites sur la liste sont des métaux, des dérivés du pétrole, des pesticides, des solvants, des détergents ou encore des substances utilisées dans l'industrie. Elles sont classées en deux catégories : les substances prioritaires, dont la pollution doit être réduite progressivement d'ici 2015, et les substances dangereuses prioritaires (au nombre de 13), dont la pollution doit être réduite dans un premier temps avant une suppression totale de leurs émissions d'ici 2021. Lire la suite de l'article sur www.actu-environnement.com

Source :
http://www.euractiv.fr/eau-commission-pointe-nouvelles-substances-risque-article?utm_source=Newsletters&utm_campaign=7676e32077-Hebdomadaire&utm_medium=email

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 09:30

 

1 GVTP cOUPVRAY 6.9.2011

 

ORDURES ILE DE FRANCE

Qu’est-ce que la solidarité régionale ?

 

C’est faire porter le poids de ses ordures sur une minorité : les riverains des décharges et incinérateurs.

C’est leur faire prendre des risques sur leur bien le plus cher " leur santé".

C’est détruire leurs  paysages, polluer leur sol, leur nappe phréatique, leurs rivières, leur air…

C’est leur imposer une noria de camions de jour comme de nuit, à ceux-là même qui supportent déjà les nuisances des aéroports de Roissy et du Bourget.

C’est détruire à petit feu les terres agricoles et les emplois liés à l’agriculture.

 

 

Le cauchemar de 5 cantons de  Seine et Marne :

 

 

Bien que ce département représente la moitié de l’Ile de France  on a accumulé les décharges sur un territoire réduit :

5 cantons

sur 43

supportent

70 % des décharges de Seine et Marne

 

 

 

 

5 cantons martyres ?

 Brie Comte Robert, Claye-Souilly, Combs-la Ville,

 Dammartin en Goële, Mitry-Mory.

 

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 18:28

 

 

Le stockage de CO2

comparable à l'enfouissement

 des déchets nucléaires à long terme ?

 

 

 

 

 

Extrait article paru sur le site France Inter :

Ulcos, l'espoir de l'acier propre pour Florange

 

par Marion Douet

 

PARIS (Reuters) - Capter le carbone qui se dégage de l'aciérie de Florange et le stocker sous terre pour réduire les émissions de CO2: cette première mondiale pourrait assurer l'avenir des hauts-fourneaux d'ArcelorMittal, à l'arrêt depuis des mois.

 

Les candidats à l'élection présidentielle qui ont visité Florange se sont tous prononcés en faveur de ce projet mais les salariés craignent que l'arrêt des hauts-fourneaux ne mette un terme à cet espoir de voir 600 millions d'euros investis sur le site.

 

"Evidemment c'est un bon projet, à la fois économique, social et environnemental mais si les hauts-fourneaux ne redémarrent pas, Ulcos n'a plus de sens", déclare Edouard Martin, représentant de la CFDT au comité d'entreprise européen d'ArcelorMittal.

 

Au-delà de l'expérience scientifique, Ulcos impliquerait le maintien en activité des hauts-fourneaux et ferait de Florange le premier site sidérurgique au monde à produire de l'acier propre grâce au captage et stockage de CO2 (CSC).

 

Depuis 2004, un programme de recherche européen réunissant 48 entreprises et dirigé par ArcelorMittal, travaille sur les technologies permettant de réduire de 50% les émissions de gaz à effets de serre (GES) issus de la production d'acier, industrie très polluante.

 

Afin de concrétiser ces recherches, les hauts-fourneaux de Florange ont été choisis pour servir de démonstrateur grandeur nature. Le projet comportera une étape de modification du haut- fourneau pour capturer le CO2 avant de le transporter jusqu'à un site de stockage géologique.

 

"Du fait de la taille de son haut-fourneau, c'est le site de Florange qui a été retenu. La zone de stockage se situerait dans le nord-ouest de la Lorraine", a expliqué à Reuters Jean-Pierre Birat, coordinateur du projet Ulcos au niveau européen et expert chez ArcelorMittal.

 

CHOC THERMIQUE

 

D'après les premières informations dont dispose la société indienne, qui a obtenu en octobre 2011 un permis de recherche, le site de stockage permettrait d'injecter le carbone issu de la production pendant dix ans…….

 

UNE SEULE EXPÉRIENCE EN FRANCE

 

Les associations de protection de l'environnement estiment que cette technologie coûteuse ne va pas favoriser l'effort de réduction des émissions en amont de la chaîne industrielle et soulignent le manque de connaissances scientifiques, notamment concernant les risques de fuites.

 

Elles rappellent qu'au lac Nyos (Cameroun) une remontée de CO2 stocké naturellement au fond du lac avait asphyxié environ 1.700 habitants et des milliers d'animaux en 1986.

 

"On va dépenser beaucoup d'énergie pour capter, comprimer et injecter le CO2. Et si de surcroît ce carbone est relargué par des fuites, on aura une double peine", estime Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement (FNE).

 

Il ajoute que pour cette fédération d'associations environnementales le stockage de CO2 est comparable à l'enfouissement des déchets nucléaires à long terme.

 

En France, la seule expérimentation de CSC en cours est située à Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, où Total a commencé en 2010 à injecter du CO2 à 4.500 mètres de profondeur dans un ancien réservoir de gaz.

 

Le 6 mars dernier, le tribunal de Pau a rejeté la demande d'un groupement d'associations environnementales qui souhaitait un retrait de l'arrêté préfectoral autorisant l'exploration.

 

Edité par Yves Clarisse

Lien vers l’article complet :

http://www.franceinter.fr/depeche-ulcos-l-espoir-de-l-acier-propre-pour-florange

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 18:41
L’Ile de France compte 4 parcs naturels
(Yvelines, Val d’Oise,  Sud Seine et Marne et Essonne)
 Un  5ème projet projet devra voir le jour au Nord Est Seine et Marne
Mais au fait  au Nord Ouest Seine et Marne  quels sont les projets ?
- Une carrière à ciel ouvert sur plusieurs communes du canton de Claye-Souilly ?
- Un captage et stockage de CO2 sur la décharge Véolia de Claye-Souilly ?
- L’exploration du pétrole de schiste ?
- L’implantation de nouvelles décharges sur Claye-Souilly, Annet sur Marne et Fresnes sur Marne ?
Y-a-t-il un projet de Parc Naturel Régional ? pas à notre connaissance
Pourtant ici les populations qui vivent depuis de nombreuses années au milieu des ordures des autres mériteraient à titre de compensation  ou plutôt de réparation  que leurs élus se penchent avec les industriels sur un tel projet.
Réparation  ou  réhabilitation de la rivière Beuvronne, l’une des rivières les plus polluées de notre département.

La Beuvronne entre Claye-Souilly et Annet sur Marne

On pourrait l’appeler
«  Parc Naturel Régional de la vallée de la Beuvronne
et de l’Aqueduc de la Dhuis »

 

 

      Aqueduc  de la Dhuis Villevaudé
En fermant les yeux on aurait pu y croire, mais quand on les rouvre :
les décharges sont toujours là autour de nous,
 malheureusement ce n’était qu’un rêve.
Décharge ECT Annet sur Marne

 

 

 

Pour aller plus loin ce qui se fait ailleurs : 

http://idf.ffrandonnee.fr/749/html/parcs-naturels-regionaux.aspx

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 11:20

 

 

Paru sur le site les eaux glacées du calcul égoïste :

 

REMOUS

QUALITÉ DE L’EAU (1) : UN MENSONGE D’ÉTAT ?

 

PAR MARC LAIMÉ, 22 JUILLET 2011

Un nouveau site internet citoyen, « Eau Evolution », dédié à l’analyse de la qualité de l’eau, révèle une vérité qui dérange. La réglementation et les protocoles de mesure de la qualité de l’eau, profondément modifiés depuis une dizaine d’années, sont entachés de biais innombrables, qui conduisent à minorer très gravement l’ampleur de la pollution des rivières et des nappes phréatiques françaises.

Trois problèmes majeurs sont à l’origine d’une surveillance biaisée des eaux superficielles et souterraines :

- La dramatique insuffisance du nombre de substances toxiques recherchées dans l’eau.

 La faiblesse des protocoles de mesure, en particulier pour les micropolluants chimiques.

 Des méthodes d’évaluation impropres à décrire l’état réel des eaux superficielles et souterraines.

On peut dès lors déclarer que l’état chimique de certaines rivières est « en bon état », alors qu’elles sont contaminées par des substances non prises en compte pour qualifier leur état – les PCB par exemple – et qu’une contamination importante menace la santé des espèces aquatiques et concourt à la perte de la biodiversité.

Conformément aux prescriptions de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE), la France a mis en œuvre une surveillance de la qualité des eaux qu’on peut qualifier de « réglementaire », ou plutôt « réglementaire à minima », et non de « patrimoniale », c’est-à-dire permettant de connaître l’état réel de la ressource.

Par exemple, la DCE laissant la liberté aux Etats-membres de choisir la liste des substances dangereuses qu’ils souhaitent surveiller, la liste des substances – tels les pesticides – recherchées dans l’eau a constamment été minorée par la France.

La France a donc mis en place une surveillance biaisée de la qualité des eaux souterraines et superficielles, dont la qualité est donc beaucoup plus dégradée que ne l’affirment les pouvoirs publics.

La pertinence d’une évaluation de la qualité se mesure à sa capacité à refléter la réalité. Or, quand on évacue la prise en compte de la majorité des substances toxiques, en particulier les micropolluants émergents, quand on néglige l’impact des faibles doses de substances dangereuses sur le long terme, quand on évacue la prise en compte des cocktails de substances, quand on se contente de moyennes avec de surcroît trop peu de mesures, quand on mesure avec des limites de détection trop élevées, etc., on biaise donc systématiquement la pertinence des évaluations.

Voir sur le site "Eau évolution :

- Le site Eau Evolution pour connaître l’état réel des eaux et des données sur l’eau ainsi que la désinformation officielle récurrente sur cet état

- Un diaporama présentant le site.

- Sur la désinformation :

-"La surveillance des contaminants chimiques et l’évaluation de l’état chimique DCE ne sont que des leurres"

-"Une information officielle indigente sur l’état chimique des eaux jusqu’en 2009"

-"Les publications officielles du SOeS depuis 2009 sur l’état des eaux et ses tendances sont consternantes"

- Sur l’état réel des eaux et des données sur l’eau (qualité générale, micropolluants chimiques et quantité)

Dont une synthèse téléchargeable "L’eau, toujours source de vie ? L’état réel des eaux et des données sur l’eau"

-Un outil inédit : des cartes interactives de qualité patrimoniale des cours d’eau (eau et sédiment) et des nappes souterraines

-Sur la nécessité et la possibilité d’un nouveau paradigme pour l’eau potable et l’assainissement

http://www.eauxglacees.com/Qualite-de-l-eau-1-un-mensonge-d

 

Pour aller plus loin :

http://yonne.lautre.net/spip.php?article3786

 

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 16:38

Paru sur le site de Nature Environnement 77 :


 

Mercredi 29 février 2012

Déchets en Seine-et-Marne : ça déborde toujours !

 

 

Alors que la Seine-et-Marne sert depuis des années, en silence  et dans l'indifférence, avec le Val-d'Oise, de poubelle à toute l'Ile-de-France, les voix de plus en plus nombreuses qui s'élèvent des associations environnementales et de la population ont rompu cette omerta.

Du nord, véritable zone sinistrée par les déchets où se cotoyent ordures ménagères, déchets dangereux, déchets inertes, remblaiement de carrières dans une noria de camions, au sud, qui n'est pas épargné non plus (incinérateurs, déchets plus ou moins inertes), les sujets ne manquent pas et les médias s'en emparent enfin………

 

Pour consulter l’article complet : http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-dechets-en-seine-et-marne-a-deborde-toujours-100427969.html

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 19:33
Paru sur le site France Nature Environnement :
Forum Mondial de l’Eau : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle n’en trouve plus…

 

 

A partir de ce lundi, le 6e Forum mondial de l'eau se réunit pour une semaine à Marseille. L’objectif affiché est ambitieux. Trouver les solutions pour assurer l'accès de l'humanité à l'eau potable et à des sanitaires décents alors que les pressions sur la ressource augmentent : changement climatique, augmentation des prélèvements pour certains usages et pollutions accentuées.

Facile d’en parler, plus difficile de la partager

Les précédents forums, réunis tous les trois ans depuis 1997 à l'initiative du Conseil mondial de l'eau, une instance de coopération entre ONG, gouvernements et organisations multilatérales, étaient essentiellement consacrés à établir un diagnostic sur l'accès à l'eau dans le monde. Celui de Marseille s'intitule "Le temps des solutions" et a ouvert une plate-forme de solutions en ligne. De là à ce qu’elles s’appliquent il y a un pas que la volonté politique et des moyens financiers nouveaux devront aider à franchir.

20.000 participants de 140 pays sont annoncés : institutions, entreprises, associations, élus locaux. L'ouverture a été assurée par le Premier ministre. Le président de la République ayant finalement renoncé à se rendre dans la cité phocéenne. C’est dire l’importance accordée à l’événement…

La "puissance du progrès technologique" ne suffira pas

Le Premier ministre a souligné la nécessité de fonder l’économie sur le respect de l’environnement mais FNE regrette l’insistance avec laquelle il a présenté l’innovation et les « technologies vertes » comme la solution aux problèmes posés par la gestion de la ressource en eau. La « puissance du progrès technologique » prônée par François Fillon, sera inopérante sans l’avènement d’un nouveau modèle agricole, réduisant considérablement ses prélèvements et ne contribuant plus à la dégradation de la qualité de l’eau.

Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge de l’agriculture : « seule une agriculture de haute valeur environnementale, diversifiée, adaptée aux sols et aux climats est à même de rétablir un bon état des eaux souterraines et des rivières.»

L’or bleu aiguise les appétits et assoiffe les peuples

Pour les représentants de la société civile, le Forum de Marseille est l'occasion de rappeler que « l'or bleu n'a pas de prix ». Leur Forum alternatif mondial de l'eau (FAME) qui se tient en parallèle du 14 au 17 mars avec plus de 2.000 représentants vise à dénoncer la tendance à la marchandisation de l'eau par les multinationales et plaide pour une distribution équitable.

Le partage des ressources d'eau est un sujet d'inquiétude et un enjeu de souveraineté des Etats quand 15% des pays dépendent à 50% d'une eau venue de l'extérieur. Les représentants de ces 140 pays, réunis mardi, devaient adopter une déclaration commune appelant à accélérer les efforts sur l'ensemble de ces problèmes. 2,5 milliards de terriens ne disposent pas encore de réseau d’assainissement efficace. La question de l’assainissement reste une question vitale, et pas seulement de confort ou de dignité. Les pathologies liées à l’eau insalubre restent une cause majeure de morbidité mondiale et leur coût social est gigantesque. Reste à savoir comment assurer de l'eau saine et une alimentation suffisante aux plus de 9 milliards d'habitants prévus en 2050 si les autres pressions ne cessent d’augmenter.

Bientôt, plus un verre pour la soif ?

La ressource abondante et de bonne qualité bientôt au rang des souvenirs ? La crise est à notre porte. En Europe, malgré les efforts de dépollution engagés, notamment grâce aux directives européennes (ERU, DCE…) nous constatons encore une lente dégradation de la qualité de l’eau ainsi qu’une réduction dramatique de la qualité biologique des milieux aquatiques. En France, les dégradations physiques infligées aux cours d’eau au fil du temps, ainsi que les prélèvements d’eau de plus en plus pressants aboutissent à une perte de qualité de l’eau. La pollution par les nitrates, phosphates, pesticides et divers produits chimiques aggrave encore cette situation. En conséquence, la potabilisation de l’eau demande toujours plus de traitements et parfois, des captages doivent être abandonnés. Ainsi, le paysage aquatique se banalise et devient le dépotoir de notre inconscience collective, qui se déverse ensuite dans les mers et océans.

Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « il devient urgent de prioriser les usages. Il faut réserver l’eau douce à ceux qui ne peuvent s’en passer. Si l’agriculture et l’industrie peuvent substituer aux techniques gourmandes en eau d’autres techniques plus durables, les humains ne peuvent décider de boire moins pour pouvoir garantir l’approvisionnement de ceux qui en font un usage commercial. Avant d’être une ressource géostratégique, l’eau reste une ressource vitale».

Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE et José Cambou, secrétaire nationale de FNE, assureront la représentation de France Nature Environnement au forum mondial de l’eau.

http://www.fne.asso.fr/fr/forum-mondial-de-l-eau-tant-va-la-cruche-a-l-eau-qu-a-la-fin-elle-n-en-trouve-plus.html?cmp_id=33&news_id=12680&vID=897

 

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