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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 11:18
Ecole de St Mesmes au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

Ecole de St Mesmes au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

Deux écoles sont situées au bord de champs cultivés par l’agriculture intensive :
- à Saint Mesmes c’est l’école primaire
- à Fresnes sur Marne, c’est l’école maternelle, qui se trouve également à proximité de 2 décharges.
Quels risques
pour les enfants et les enseignants
de ces deux écoles
en période d’épandage de pesticides  ?
Pour mémoire l’Agence Régionale de Santé refuse de financer une étude épidémiologique sur cette zone bien qu’ADENCA le demande depuis plusieurs années.
Paru sur FR3 Aquitaine :
Exclu : l’affaire des pesticides de Villeneuve en Gironde est relancée avec l’ouverture d’une information judiciaire contre X

 

Publié par Jean-Pierre Stahl le 6

 

Côté châteaux l’apprend ce matin : une information judiciaire contre X a été ouverte pour utilisation inappropriée de produits phytopharmaceutiques dans l’affaire de Villeneuve près de Blaye en Gironde où plus d’une vingtaine d’enfants et une enseignante avaient été intoxiqués suite à des épandages de pesticides du mois de mai 2014.

 

L’affaire avait été classée sans suite après le rapport de la Draaf par le parquet de Libourne. « On avait constesté ce classement sans suite du 23/4/2015 », commente François Ruffié, avocat de la Sepanso« et envoyé une lettre recommandée avec accusée réception. Hier on a reçu ce message pour savoir si nous souhaitions nous constituer partie civile avec cette ouverture d’une information judiciaire contre X pour utilisation inappropriée de produits phytopharmaceutiques », suite aux épandages du 5 mai 2014. Le parquet de Libourne a confirmé l’ouverture de cette information durant la deuxième semaine de décembre : ce sera au magistrat instructeur de faire toute la lumière sur cette affaire.

Bien sûr la Sepanso, représentée par Me François Ruffié avocat à Libourne, va se constituer partie civile« on se réjouit car on avait assisté à un grand débat public (l’affaire avait ému Ségolène Royal à l’époque). Il y a une législation sur la question, il faut qu’elle soit appliquée. Pour nous l’infraction est parfaitement constituée. »

 

Et Daniel Delestre, Président de la Sepanso Gironde, interviewé cet après-midi de confirmer ce sentiment : »nous sommes extrêmement satisfaitsOn avait essayé d’agir auprès de la justice pour signaler ces faits répréhensibles d’épandage de produits phytosanitaires dans des conditions de vent dans lesquelles une institutrice et une vingtaine d’ élèves en avaient subi les conséquences facheuses, puisque l’institutrice avait fini à l’hôpital et donc ça me paraissait totalement anormal ; et donc on est content que la justice s’empare de cette affaire. »

« Les élèves étaient pris de vomissements d’autres avaient les yeux qui leur piquaient, le professeur avait arrêté la classé et empêchait les enfants de sortir en récréation, c’est quand même totalement anormal, qui plus est dans un pays de tradition viticole. Donc il faut que la justice fasse la lumière sur cette affaire, c’est important. » Et de préciser que ces produits avaient été épandus alors qu’il y avait pas mal de vent, comme l’indiquaient les relevés de vent de Météo France à Mérignac, supérieur à Force 3.

http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2016/01/07/laffaire-des-pesticides-de-villeneuve-en-gironde-est-relancee-avec-louverture-dune-information-judiciaire-contre-x.html

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.20minutes.fr/planete/672801-20110218-planete-l-epandage-pesticides-impact-jusqu-1-km-ronde

 

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 10:01
La Communauté Marne et Gondoire a refusé  en 2014 l’implantation d’une décharge de gravats BTP sur son territoire  à Jossigny, mais quand il s’agit  d’envoyer ses gravats chez les autres Marne et Gondoire  ne semble pas gênée et elle est bien muette sur le lieu de leur destination.
Où iront les gravats de démolition de l’hôpital de Lagny sur Marne ?
Dans la décharge
- près de l’école maternelle de Fresnes sur Marne ?
- près de l’école primaire d’Isles les Villenoy ?
- près du lotissement de Crégy les Meaux ?
- près du captage d’eau d’Annet sur Marne ?
Pour le savoir contactez :
Jean-Paul MICHEL, président de la communauté de Marne et Gondoire

 

 

Paru dans le Journal La Marne :

 

Lagny-sur-Marne
L'ancien hôpital va commencer à disparaître

La démolition de l’un des bâtiments de l’ancien hôpital marquera le début des travaux de ce projet monumental.

05/01/2016 à 17:21 par Administrateur

 

.À quoi va ressembler le nouveau quartier, parc Saint-Jean à Lagny-sur-Marne ? Dans plusieurs années, le lieu accueillera des logements, un pôle de santé, des espaces verts.

Au premier trimestre 2016, le bâtiment Denis Fournier, reconnaissable à ses énormes fresques, sera détruit. Il s’agira de la première étape de la réhabilitation de l’ancien hôpital et du terrain de 13 hectares sur lequel il a été bâti.

Plus d’informations dans La Marne, du mercredi 6 janvier 2016, édition Marne-la-Vallée.

http://www.journallamarne.fr/2016/01/06/l-ancien-hopital-va-commencer-a-disparaitre/

 

 

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 18:13

 

 

Paris possède

Une déchèterie pour 314 000 habitants

Les Hauts de Seine

Une déchèterie pour 397 000 habitants

alors que

la Seine et Marne

 en possède une pour 27 000 habitants.

http://www.ordif.com/public/article_archiver/?id=17138

 

 

Sur les 7 déchèteries

que possède Paris

4 sont situées à l’Est de la capitale

 1 seule se trouve dans les quartiers « dits huppés ».

 

Sur 4 déchèteries

que possède les Hauts de Seine

 3 sont situées dans les communes les plus modestes

 

 

Les ordures ça s’en mauvais, vous n’allez tout de même demander aux « élites » parisiennes de trier leurs ordures ou de les faire trier par leurs employés, cela leur coûterait bien trop cher.

 

C’est bien plus facile de déverser tout en vrac, de toute façon cela part vers les incinérateurs ou les décharges situées près du « petit peuple » celui qui doit subir et se taire.

 

Qu’importe le danger pour la santé de ces populations qui ne vont tout de même pas oser se plaindre puisque cela leur procure du travail à eux et plus tard à leurs enfants…..

 

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 14:18

 

Suite à une étude

éditée par l’Office Régionale de Santé

on s’aperçoit

que si l’on veut vivre vieux

mieux vaut habiter

l’Ouest Parisien

que la Seine et Marne.

 

 Espérance de vie après 65 ans : Mieux vaut vivre à l’Ouest Parisien qu’en Seine et Marne
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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 10:55

 

Il passe du rang de 4ème émetteur  français en 2013

à celui de 3ème émetteur français en 2014.

Ses émissions ont été multipliées par plus de 3 entre 2013 et 2014.

 

 

Savoy Technology Quincy Voisins (anciennement Grothe et Hartmann Connexions), cet établissement est installé sur la commune depuis 1974.

Cette entreprise est spécialisée dans la production de connecteurs (connexions électriques montées dans des boîtiers plastiques).

 

Les effluents industriels, après traitement physico chimique dans la station de la société, sont rejetés dans le réseau d’eaux usées communal, raccordé à la station d’épuration de Quincy-Voisins. (1)

 

La société bénéficie-t-elle d’une autorisation de déversement de ses eaux usées industrielles  vers la station d’épuration de Quincy-Voisins ?

Nous n’en savons rien

 

Ce que nous savons c’est que la préfecture n’était pas en possession de ce document le 25/3/2013.(1)

 

Ce que nous savons c’est que le centre d’épuration de Quincy-Voisins est situé en zone inondable. (2)

 

Ce que nous savons, c’est que le centre d’épuration de Quincy-Voisins a été mis en service en 1983, que la station est saturée depuis de nombreuses années, tant sur le plan de la pollution que sur celui des débits à traiter, que lors des crues du Grand Morin, des retours d'eau de la rivière peuvent s'opérer par le trop-plein du poste du camping de Condé-Sainte-Libiaire (3).

 

 

Comment dans ces conditions les eaux rejetées par l’industriel Savoy dans la station d’épuration de Quincy-Voisins peuvent-elles être  traitées correctement ?

 

Nous n’en savons rien.

 

Ce que nous savons c’est que les eaux en provenance de la station d’épuration de Quincy-Voisins se rejettent dans la Marne en amont du captage d’eau d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

(1) rapport DRIEE 77 25/3/2013

(2) Groupe de travail DDT 77 13/4/2015 Vulnérabilité aux inondations, résilience et robustesse des

réseaux – TRI de Meaux

(3) DIRECTION DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT - S.A.T.E.S.E. rapport 2014

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/19293%20(4).pdf

 

Savoy Technology Quincy Voisins 3ème émetteur de France  de cuivre   dans l’eau (indirect) en 2014
Savoy Technology Quincy Voisins 3ème émetteur de France  de cuivre   dans l’eau (indirect) en 2014
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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 19:43
Forêt de Montgé en Goële communs du château de St Thibault

Forêt de Montgé en Goële communs du château de St Thibault

Pour protéger cette forêt une étude de la faune et de la flore serait plus que nécessaire mais le Conseil Régional IDF (AEV) n’a pas prévu d’en financer alors qu’elle en finance ailleurs.

 

Pour protéger les communs de l’ancien château de St Thibault il serait plus que nécessaire que le Conseil Régional IDF (AEV) engage des travaux et  ne laisse pas tomber en ruine ce patrimoine historique, mais l’AEV n’a pas prévu de financer  cette réhabilitation alors qu’elle la finance ailleurs, dans les Yvelines notamment pour la ferme des huit routes.

 

Le plus important budget du Conseil Régional IDF (AEV)  pour la forêt de Montgé en Goële est destiné à une nouvelle desserte forestière (1).

 

Dans cette  forêt l’AEV ne semble être intéressée que par des dessertes forestières, en effet c’est la 3ème desserte forestière qui devrait être réalisée en moins de 5 ans.

 

Est-ce pour favoriser

 l’exploitation du gypse par l’industriel Knauf

 que l’AEV

 engage ces travaux ?

 

Nous n’en savons rien

 car l’AEV est très discrète

sur le sujet.

 

Ce que nous savons c’est que ces routes forestières se dirigent vers St Soupplets et le bois des Sables où l’industriel Knauf a déjà été autorisé par la Région IDF (l’AEV) à détruire 35 hectares de la forêt de Montgé en Goële pour exploiter une carrière à ciel ouvert.

 

 

(1) délibération 15180 du 26/11/2015

d'après le plan de l'AEV avec annotations en noir d'Adenca

d'après le plan de l'AEV avec annotations en noir d'Adenca

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 14:07

 

 

Le compte rendu de la Commission de suivi de site de la décharge Rep Veolia Claye-Souilly du 25/11/2015 est consultable sur le lien suivant :

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/19067/154907/file/Compte-Rendu%20CSS%20du%2025%20novembre%202015.pdf

 

 

Emissions polluantes de gaz

« Méthane »

 

 

Un sujet qui fâche la multinationale ?

 

 

Lors de cette commission Rep Veolia avait prévu de faire une présentation sur ces émissions de gaz à effet de serre « Méthane » mais au dernier moment ce dossier a été retiré de la présentation.

 

Il est vrai que l’émission de gaz polluant Méthane est un sujet sur lequel la multinationale ne semble pas très à l’aise.

 

En effet depuis 10 ans Rep Veolia Claye-Souilly est toujours dans le peloton de tête des plus importants émetteurs français de Méthane, elle a été classée 4 fois à la 1ère place et 2 fois à la seconde pendant ces 10 années.

 

 

Un sujet qui inquiète les riverains !

 

Le problème des émissions de  "Méthane" à Los Angeles n'a fait qu'accentuer ici les craintes des populations à qui l'on fait respirer depuis des dizaines d'années continuelllement ce gaz.

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201601/06/01-4937312-etat-durgence-a-los-angeles-en-raison-dune-fuite-de-methane.php

 

Quels risques pour leur santé et celle de leurs enfants  de respirer ce gaz  sur des périodes aussi longues alors qu'ils ont appris que ces émissions de Méthane produisent à Los Angeles des nausées, saignements de nez et maux de tête ?

 

 Nous n'avons aucunes informations à ce sujet car ici l'Agence Régionale de Santé refuse de faire l'étude épidémiologique qu'Adenca réclame depuis de nombreuses années.

 

 

Pour en revenir aux demandes auxquelles la multinationale n’a toujours pas répondu, il s’agit :

 

- de la fourniture des plans indiquant les emplacements où sont utilisés les mâchefers sur le site, car il existe une réglementation stricte quant à l’utilisation de ces mâchefers.

 

- de la fourniture des fiches de données sécurité concernant les produits chimiques utilisés par la multinationale pour cacher les odeurs de la décharge.

 

 

Nous vous tiendrons au courant des suites données à ces demandes par la multinationale.......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 10:07
Registre Français des émissions polluantes : Le parc d’attraction Disneyland Paris l’un des plus importants émetteurs  d’Ile de France dans l’eau (indirect) de  DBO5   et depuis plusieurs années

 

 

 

« La pollution organique

 Les rejets contenant des substances organiques sont à l’origine d’une consommation de l’oxygène présent dans le milieu récepteur et peuvent, s’ils sont trop abondants, entraîner la mortalité des poissons par asphyxie. La pollution organique présente également un impact sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine…..

 

On distingue : La demande chimique en oxygène (DCO) qui représente la quantité d’oxygène consommée par une substance chimique oxydante, dans des conditions normalisées. Ce paramètre est facile et rapide à obtenir, même si certains composés peuvent ne pas être oxydés ou perturber la mesure. La demande biochimique en oxygène à 5 jours (DBO5) qui est la quantité d’oxygène dissous consommée en 5 jours par les micro-organismes présents dans le milieu pour réaliser une auto- épuration, simulés par des bactéries. Contrairement à la DCO, la DBO5 ne mesure que les composés biodégradables » (1)

 

(1) (1)http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/pano_20072008_4_Eau_cle037b3c.pdf

 

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 18:07
Aqueduc de la Dhuis à Villevaudé

Aqueduc de la Dhuis à Villevaudé

 

 

En effet nous apprenons que la MAIRIE de PARIS a décidé par délibération du conseil municipal du 13/7/2015 (1) de vendre 

une partie de l’aqueduc de la Dhuis au SAN du VAL D’EUROPE.

 

 

Pour extrait :

 

« La Ville de Paris est propriétaire de l’aqueduc de la Dhuys, ouvrage enterré dont le linéaire s’étend depuis ses sources à Pargny-la-Dhuis, dans l’Aisne, jusqu’au réservoir de Ménilmontant, à Paris 20ème. …

 

Le linéaire de l’aqueduc peut être décomposé en trois sous-ensembles aux caractéristiques distinctes 

 

- le tronçon amont, qui est donc le seul encore à usage de transport d’eau, et qui s’étend des sources de la Dhuys à Pargny-la-Dhuys (Aisne) jusqu’au siphon aval de Chessy (Seine-et-Marne), soit un linéaire d’environ 97 km et une superficie de 142 ha environ. Ce tronçon est composé d’environ 1050 parcellescadastrées et 158 emprises non cadastrées, réparties sur 42 communes et 2 départements, l’Aisne et la Seine-et-Marne. A ces emprises, il convient d’ajouter des terrains constituant le périmètre de protection des sources, situés sur la commune de Montmirail dans le département de la Marne, ainsi que des ouvrages de rejet dans la Marne de l’excédent d’eau, à Dampmart en Seine-et-Marne.

 

- le tronçon central, d’une trentaine de kilomètres, allant de Dampmart en Seine-et-Marne au Raincy en Seine-Saint-Denis : ce tronçon n’est plus utilisé pour le transport d’eau. L’Agence des Espaces Verts de la région Ile de France, titulaire d’une Convention de mise à disposition conclue à son profit en 1997 par la Société Anonyme de Gestion des Eaux Paris (SAGEP) devenue Eau de Paris, y a aménagé une promenade.

 

- le tronçon aval, d’une dizaine de kilomètres, compris entre le Raincy et le réservoir de Ménilmontant à Paris. Ce tronçon n’est plus utilisé pour le transport d’eau. Cette partie de l’aqueduc est essentiellement située sous des voiries ou des espaces verts. Elle est désaffectée et comblée sur certains secteurs pour prévenir tout risque d’effondrement.

 

Le 29 juin 1990, la SAGEP (devenue Eau de Paris) a signé avec la SEBRIE (Société des Eaux de la Brie)une convention d’exploitation afin d’utiliser l’aqueduc de la Dhuys pour alimenter le Syndicat Agglomération Nouvelle du Val d’Europe (SAN) qui regroupe les communes concernées par l’installation du parc de loisirs Disneyland-Paris. Cette mise à disposition porte sur les sources de la Dhuys, le tronçon amont de l’aqueduc, l’usine de traitement de la turbidité des eaux de Coupvray, ainsi que les emprises et ouvrages annexes situés le long de son linéaire.

 

 

Par courrier du 10 juillet 2012, le SAN du Val d’Europe a manifesté le souhait d’acquérir l’ensemble de la partie amont de l’aqueduc, de ses sources jusqu’aux ouvrages de Chessy, afin de sécuriser et de pérenniser son alimentation en eau. Eau de Paris n’ayant plus l’usage de ce tronçon de l’aqueduc, il en fait remise à la Ville de Paris, qui n’a aucun intérêt à en conserver la propriété puisqu’il ne contribue plus à l’alimentation en eau de la capitale depuis les années 1990. »

 

 

La convention signée avec l’Agence des Espaces verts

concernant le tronçon central

allant de Dampmart au Raincy

va-t-elle être renouvelée

puisque la ville de Paris n’en a plus aucune utilité ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

La multinationale St Gobain ( Placoplatre) convoite ce tronçon depuis de nombreuses années, la ville de Paris n’en ayant plus l’utilité va-t-elle décider de le vendre à la multinationale ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Ce que nous avons c’est que la ville de Paris nous envoie depuis des décennies ses ordures, nous prend l’eau de notre rivière Beuvronne pour laver ses trottoirs, Paris pourrait, à titre de mesures compensatoires, renouveler pour plusieurs dizaines d’années la convention avec l’AEV pour préserver ce poumon vert pour les populations du nord-ouest 77.

 

 

Les regards du petit peuple du nord-ouest 77

sont fixés sur la ville lumière

 le petit peuple

attend de savoir à quelle sauce il sera mangé.

 

 

 

L’avenir nous le dira……..

 

 

Pour aller plus loin :

- (1) CM ville de Paris 13/7/2015 http://a06.apps.paris.fr/a06/jsp/site/plugins/odjcp/DoDownload.jsp?id_entite=35557&id_type_entite=6

 

-voir page 7 http://www.valeurope-san.fr/fichiers/CR_CS_09_07_2015_770.pdf

 

- voir page 36 http://www.marneetgondoire.fr/documents/Documents/CRI_2015-11-23.pdf

 

 

 

 

 

 

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 16:40

 

 

Pour nettoyer ses trottoirs, ses rues,  arroser ses pelouses et remplir ses lacs Paris utilise entre autres l’eau du canal de l’Ourcq.

 

Les 1ères rivières qui ont alimenté le canal de l’Ourcq en 1809 sont la Beuvronne et ses affluents La Biberonne, la Reneuse, ce qui eut pour conséquence de faire fermer 5 moulins utilisant la force hydraulique de la rivière : 3 à Claye-Souilly et 2 à Fresnes sur Marne.

 

Peu importait de priver de leur outil de travail les meuniers et de mettre au chômage leurs salariés, il fallait donner de l’eau potable à Paris.

 

Ce sont ensuite vers la fin du 19ème siècle que les aqueducs de la Dhuis et de la Vanne furent construits  pour fournir en eau potable Paris.

 

Le canal de l’Ourcq fut utilisé alors pour acheminer les marchandises dont Paris avait besoin et son eau pour nettoyer les trottoirs, les rues de la capitale, arroser ses pelouses et remplir ses lacs….

 

En 1835 Paris considérant que les eaux en provenance de la Reneuse étaient de mauvaise qualité demandera au préfet de la Seine l’autorisation de supprimer l’introduction de ces eaux dans le canal de l’Ourcq, le préfet acceptera.

 

A partir de 1841 après travaux les eaux de la Reneuse n’alimenteront plus le canal de l’Ourcq.

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

 

Paris prend à la Beuvronne ses eaux les moins polluées provenant de la Haute Beuvronne, quant aux eaux les plus polluées  de la Reneuse, Paris n’en veut pas.

 

Pour mémoire la Reneuse  reçoit entre autres  les eaux d’Aéroport de Roissy et de la zone industrielle de Mitry-Compans,  ses eaux se dirigent par la Beuvronne vers la Marne en amont proche du plus important captage d’eau  d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

Au regard des contrôles effectués sur la rivière Beuvronne, on s’aperçoit que l’Agence Seine Normandie et l’ETAT (Driee)  gèrent des réseaux qui contrôlent les eaux de la Haute Beuvronne qui se jettent dans le canal de l’Ourcq mais ces 2 entités ne gèrent aucuns réseaux  sur la Reneuse et son aflluent le ru des Cerceaux, faute d’argent, semble-t-il.

 

Il y a quelques années le Conseil Départemental du 77 a mis en place  2 points de contrôles sur la Reneuse et son affluent le ru des Cerceaux, mais faute d’argent, semble-t-il, les contrôles  sont différents et moins fréquents que ceux effectués sur la Haute Beuvronne par l'Agence Seine Normandie et l'ETAT (Driee).

 

 

Ironie du sort on effectue plus de contrôles sur l’eau de la Beuvronne qui se rejette dans le canal de l’Ourcq pour laver les trottoirs et les rues de Paris que sur celle qui se rejette dans la Marne et sert à fournir en eau potable les seine et marnais.

 

 

 

Mais ici vous êtes chez

« le petit peuple »

du nord-ouest 77

qui n’a le droit que de subir et se taire

Surtout se taire.

 

 

 

 

 

 

Sources :

- Registre des délibérations de la Compagnie des Canaux 3.2.1835

- Site internet AFLO http://www.aufildelourcq.org/histoire/index.php

 

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.histoire-tremblay.org/130+histoire-du-canal.html

 

 

 

Paris la ville qui prend les eaux des rivières de Seine et Marne pour nettoyer ses trottoirs.
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