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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:19
A grand renfort de médias, et comme invité d’honneur le sous préfet Jean-Noël Humbert, le groupe chimique allemand BASF fêtait à Mitry-Mory ses 150 ans.
Ironie du sort les riverains qui supportent chaque jour ce site dangereux n’avaient pas été invités à participer à la fête et à la visite du site, ni même les associations de défense de l’environnement nommées par le préfet à la commission de suivi de site de la zone industrielle Mitry-Compans : Nature Environnement 77 et ADENCA.
Une entreprise qui n’a d’ailleurs jamais proposé à notre association de visiter son site.
Un manque de transparence ou un oubli ?
A vous de juger

 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
Le géant de la chimie BASF fête ses 150 ans sur son site de Mitry-Mory

Marion Kremp | 13 Sept. 2015, 11h44 | MAJ : 13 Sept. 2015, 11h44

 

 

 

Mitry-Mory, ce vendredi. Xavier Susterac (à gauche), président France de BASF, présente les différentes applications du polyuréthane, de la semelle de basket, au tableau de bord de voiture en passant par l’isolation de l’habitat.(LP/Marion Kremp.)

On s’y gare dans le sens de la marche... pour être prêt à évacuer en cas d’accident. Bienvenue à Mitry-Mory sur l’un des deux sites seine-et-marnais classés Seveso du leader mondial de la chimie, BASF. Vendredi, les directeurs des sites de Mitry et de Meaux recevaient le président pour laFrance du groupe allemand, Xavier Susterac, pour les 150 ans du géant de la chimie.

L’occasion de visiter le site de Mitry-Mory spécialisé dans le polyuréthane et ses multiples applications. « De la semelle de basket, au tableau de bord de voiture en passant par l’isolation de l’habitat ou encore la paille filtrant l’eau non potable, le polyuréthane est un produit magique ! », vante le directeur de BASF Mitry, Christophe Dubois. Le site emploi 54 salariés, à 80 % des cadres ou agents de maîtrise qualifiés. A Meaux, BASF a racheté le site de Cognis installé dans le quartier de Beauval en bord de Marne. 56 000 t de produits, des tensio actifs destinés à l’industrie cosmétique ou encore des adjuvants pour les peintures ou les vernis, sortent chaque année du site de 23 ha qui emploi 115 salariés. Les deux sites sont surveillés 24 heures/24 et des secouristes sont présents sur place. Plusieurs sapeurs-pompiers assistaient d’ailleurs à la visite.

« Je regrette que seuls les journalistes aient été conviés à cette visite, déplore Mireille Lopez, présidente de l’association de défense de l’environnement du secteur (Adenca). BASF est un site Seveso à seuil bas mais il est entouré de six autres sites Seveso dont trois à haut risque, nous avons un droit de regard et les populations alentours également ! »

Marion Kremp

 

 

http://www.leparisien.fr/meaux-77100/le-geant-de-la-chimie-basf-fete-ses-150-ans-sur-son-site-de-mitry-mory-13-09-2015-5087709.php

 

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 14:57

 

En effet comme nous l’avions exposé dans le projet de Plan Local d’Urbanisme la commune de Claye-Souilly prévoit de modifier l’affectation du terrain sur lequel avait été implantée l’entreprise FECOMME Marketing Services, terrain actuellement classé en zone UX secteur d’activités économiques et qui devrait passer en zone UBa secteur urbanisable pour l’habitat intermédiaire.

 

Mais pour changer d’affectation il faut que ce terrain qui a supporté pendant plus d’une centaine d’années des activités industrielles fasse l’objet de contrôles rigoureux de son état de pollution.(site qui a accueilli des imprimeries de 1982 à 2014 et précédemment une usine de plâtre)

 

Dans la presse Thierry Fecomme, le gérant de FECOMME Marketing Services, avait d’ailleurs précisé que ce terrain devrait être dépollué.(1)

 

Nous apprenons qu’un arrêté préfectoral, daté du 3/9/2015, met en demeure le liquidateur judiciaire de la Sté FECOMME Marketing Services, de fournir sous 1 mois la copie des propositions faites au maire de Claye-Souilly et au propriétaire du terrain sur le type d’usage futur du site qu’il envisage de considérer.

 

Pour mémoire le propriétaire du terrain est la SAS Immobilière Gabrielle qui avait pour président Thierry Fecomme jusqu’au 16/3/2015, en effet ironie du sort Thierry Fecomme qui gérait cette société depuis sa création et au moment de la liquidation judiciaire de FECOMME Marketing Services le 20/11/2014 vient d’être remplacé depuis mars 2015 par Annie Charmoille, nouvelle présidente.

 

Thierry Fécomme qui semble proche d’Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly.

En effet Yves Albarello, a déclaré à l’HATVP, être propriétaire à la date de son élection de député (17/6/2012) de parts dans la Sté Thierry Fecomme Consulting, sté dirigée à cette date par Thierry Fecomme.

 

Lors du conseil municipal de Claye-Souilly du 10/5/2010 il a été indiqué que

M.le Maire étant intéressé à la délivrance du permis de construire sollicité par

la SCI du SOUVENIR pour la construction d’un bâtiment à usage commercial

8 rue Ernest Sarron à Claye-Souilly

Or la Sci du SOUVENIR était dirigée à cette date également par Thierry Fecomme.

 

Affaire à suivre…..

 

 

 

(1) Le Parisien 77 du lundi 17/11/2014

 

Voir article du Parisien 77 :

Liquidation de Fécomme : le maire accusé de conflit d'intérêts

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/liquidation-de-fecomme-le-maire-accuse-de-conflit-d-interets-26-11-2014-4322295.php

 

articles sur le même sujet :

http://adenca.over-blog.com/article-projet-plu-claye-souilly-le-terrain-ou-est-implante-l-imprimerie-fecomme-devrait-passer-en-zone-u-125113748.html

http://adenca.over-blog.com/article-claye-souilly-encore-un-terrain-pollue-par-des-industriels-le-site-ou-est-installee-la-ste-fecom-125085946.html

http://www.journallamarne.fr/2015/02/10/lusine-fecomme-demantelee/

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/la-liquidation-de-fecomme-fait-debat-au-conseil-29-11-2014-4331057.php

 

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 14:35

 

C’est la question que se posent les riverains après avoir appris que l’ANDRA recherche désespérément des sites pour stocker certains déchets radioactifs.

 

Un sujet d'autant plus brûlant à Claye-Souilly que cette décharge ne fait plus le plein de déchets ultimes, elle est autorisée à en stocker 1 100 000 tonnes par an mais en 2014 elle en a stocké moins de la moitié. 

 

L’ETAT permet déjà à ces décharges d'ordures ménagères (déchets ultimes) de stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée.

 

Car ouvrir une nouvelle décharge de déchets radioactifs en France paraît bien difficile mais transformer les décharges existantes d’ordures ménagères en décharges de déchets radioactifs pourrait être moins difficile.

 

En effet l’article 49-3 peut permettre de faire passer en force le stockage des déchets radioactifs dont l'ETAT ne sait que faire dans les décharges d’ordures ménagères.

 

Rappelons que la Seine et Marne possède 5 décharges d’ordures ménagères Veolia Claye-Souilly, Monthyon et Fouju-Moisenay, Sita Soignolles, Capoulade Isles les Meldeuses toutes situées dans la moitié nord de ce département.

 

Paru dans actu environnement :
Veolia confirme son appétit pour le démantèlement nucléaire

Gestion des risques | 11 février 2015 | Florence Roussel

 

Cet article a été publié dans Environment & Technique n°345
 

Alors que le groupe Areva envisage de céder plusieurs de ses filiales pour renflouer ses caisses, Veolia Environnement ne cache pas son intérêt pour la question du démantèlement. Le groupe est déjà présent sur ce marché depuis plusieurs années à travers sa filiale Sarp Industries, maison-mère de la société Asteralis créée avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Sarp assure pour le compte de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) la gestion du site de stockage de Morvilliers (08).

Interrogé sur cette question mardi 10 février, le PDG du groupe, Antoine Frérot plaide pour la création "d'une filière française de démantèlement" selon l'AFP, avec une collaboration d'acteurs nationaux comme Areva et le CEA. Le marché potentiel du secteur est estimé à 32 milliards d'euros en France et à 200 Mds€ dans le monde.

Quant à Areva, la cession de l'activité de démantèlement de sites nucléaires pourrait lui rapporter jusqu'à 500 millions d'euros.

 

Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Che
f

 

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/veolia-demantelement-nucleaire-activite-23841.php4

 

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 10:27

 

Rien ne semble arrêter la multinationale St Gobain, on peut lire dans l’étude d’impact page 276 :

« Du point de vue socio économique

Du point de vue logistique global, le remblayage de la fosse d’extraction permet de stocker un volume conséquent de terres inertes du BTP de la petite couronne parisienne »

 

Oui vous avez bien compris c’est un rôle social envers le BTP qu’aura la multinationale en déversant les déchets « dits inertes » dans sa carrière.

 

Le gros mot « déchets » n’étant bien entendu jamais écrit, on parle toujours de

« terres » inertes, une expression assez bizarre d’ailleurs.

 

La multinationale oublie de dire que ce rôle « dit socio économique » est très rémunérateur car le côté « social » est seulement inscrit sur le papier, les professionnels du BTP devant payer pour déverser leurs déchets dans la carrière.

 

 

La double peine pour Villevaudé !

on détruit ses espaces agricoles et le Bois Gratuel et puis on remplit les trous avec des déchets

 

Mais ici vous êtes au nord-ouest 77 où les populations sont habituées à vivre au milieu des ordures des autres alors quelques millions de tonnes de plus ou de moins de déchets qu’importe et puis il faut bien trouver des exutoires pour les déchets du Grand Paris.

 

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 13:57

 

 

Pour arrêté préfectoral du 31/8/2015 nous apprenons qu’une casse auto illégale est implantée 15 rue J.P. Plicque à Villenoy.

 

Une installation illégale  qui doit suspendre son activité et qui a 2 mois pour déblayer les déchets entassés sur le site.

 

Pour mémoire les eaux de ruissellement de cette installation illégale se déversent dans la Marne en amont du captage d’Annet sur Marne.

 

 

 

 

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/17342/142650/file/31%2008%202015%20AP%202015%20DRIEE%20UT77%20118.pdf

 

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 10:23

 

Le District de Paris (aujourd’hui Conseil Régional IDF) a décidé dans les années 60 d’envoyer les activités polluantes vers Mitry-Mory, Claye-Souilly, c’est ce que nous apprend un document confidentiel du BRGM daté du 10/11/1963, pour extrait :

 

« A la demande  du District de la Région de Paris, une étude a été entreprise, en liaison avec la BCEOM, sur le site proposé entre Mitry-Compans et Claye-Souilly (SetM) pour l’implantation d’industries polluantes. ».

 

Vous avez bien lu c’était une étude confidentielle financée par l’argent du contribuable qui avait pour but d’implanter des activités polluantes dans le bassin versant de la Beuvronne.

 

Le site initialement prévu dans cette étude n’a pas été retenu, peut-être trop proche du Canal de l’Ourcq dont l’eau est utilisée pour partie pour remplir les lacs parisiens et arroser les pelouses de Paris.

 

Ce sera Mitry-Compans un peu plus au nord qui sera alors choisi. Cette zone compte aujourd’hui 7 sites SEVESO dont 3 à seuil haut, 4 sites pollués inscrits dans la base Basol et est survolée par les avions d’aéroport de Roissy, elle a vu s’implanter autour d’elles nombre de sites polluants : industries chimiques, décharges, carrières remblayées par des déchets….

 

Depuis des années nous demandons à ce même Conseil Régional IDF de financer une étude épidémiologique dans ce secteur, nous avons rencontré plusieurs vice président du CR IDF chargé de l’environnement et même l’actuelle vice présidente du CR IDF chargée de la santé Laure Lechatellier (EELV) qui semblait bien trop occupée par d’autres sujets et a dû nous quitter en pleine réunion sans jamais donner suite à notre demande.

 

 

Le Conseil Régional doit réparer les erreurs passées qui ont consisté à créer des injustices environnementales en accumulant une masse de sites polluants dans le bassin versant Beuvronne.

Il doit participer au financement d’une étude épidémiologique afin de connaître l’état de santé de ces populations victimes d’injustices environnementales, cette étude ne peut plus attendre, elle doit être réalisée maintenant.

 

 

La question du jour :

Dans un pays qui se dit démocratique est-ce normal que la plus importante collectivité de France  le CR IDF trouve de l'argent  pour financer le projet privé de "Villages dits Nature", mais n'en trouve pas pour financer une étude sur l'état de santé d'une population victime d'injustices environnementales ?

 

 

 

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 09:14

 

 

Cette entreprise a obtenu ces dernières années des dérogations par la police de l’eau pour déverser dans la rivière Beuvronne une dose de polluant supérieure à celle autorisée dans l’arrêté interpréfectoral « loi sur l’eau » notamment pendant les périodes de grand froid où des tonnes de produits dégivrants étaient versés sur les avions et sur les pistes de cet aéroport.

        

 

C’est pourquoi, dans un souci de transparence,  pour connaître les risques  sur la pollution des eaux de la Beuvronne de ces produits dégivrants, ADENCA a demandé  le 15 juin dernier à ADP de lui fournir les  fiches de données sécurité des produits dégivrants utilisés sur l’aéroport de Roissy, établies conformément au règlement CE 453/210 et à l’article 31-9 du règlement Reach.

 

ADENCA a réitéré cette demande début septembre, mais à ce jour le 2ème aéroport d’Europe n’a toujours pas répondu à la demande de notre association.

 

 

La question du jour :

 

Dans un pays qui se dit démocratique, est-il acceptable qu’une entreprise dans laquelle l’ETAT est majoritaire ne fournisse pas aux populations riveraines des

documents qui doivent être en libre accès aux citoyens ?

 

 

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 13:25

En effet Placoplatre a l'obligation de verser une TGAP Taxe Générale sur les activités polluantes.

 

Placoplatre a la possibilité de verser une partie de cette taxe à Airparif

jusqu’à 171 000 € par an, mais Placoplatre ne le fait pas.

 

Pourquoi ?

 

Nous n’en savons rien.

 

Ce que nous savons c’est qu’aujourd’hui l’industriel connaît bien le principe

puisqu’une présentation de la TGAP lui a été faite par une représentante d’Airparif

lors d’une réunion vendredi dernier à Mitry-Mory.

 

 

 

Pour mémoire l’exploitant de plâtres Knauf à St Soupplets verse sa TGAP à Airparif et nous l’en remercions.

 

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 10:35

 

Alors que l’ETAT ne versera que 150 000 € pour financer l'étude de zone (l’état des lieux de l’environnement au nord-ouest 77 eau, air, sols, rivières..) nous apprenons que les négligences du Ministère de l’Ecologie (DIRIF) vont coûter 1 399 000 € à la population.(1)

 

En effet le déblaiement des ordures de la décharge illégale de Compans sur le site du Ministère de l’Ecologie est évalué à 1 399 000 €.

 

1 399 000 € qui aurait permis de faire une étude sanitaire complète au nord-ouest 77 comprenant état des lieux de l’environnement et état de santé de la population (étude épidémiologique).

 

Les responsables du Ministère de l’Ecologie (DIRIF) qui n’ont pas depuis des années mis ce site en sécurité doivent être sanctionnés.

 

L’ETAT doit trouver l’argent nécessaire pour financer une étude sanitaire de zone complète, pas seulement une étude de l’état de l’environnement mais également une étude épidémiologique sur l'état de santé de la population.

 

(1) http://centraledesmarches.com/marches-publics/PARIS-MEEDDM-Nettoyage-des-dechets-de-la-base-de-vie-de-Compans-et-de-l-ancienne-RD83/1665260

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 09:46

 

 

 

Les 26 et 27 septembre le Conseil Régional d’IDF (AEV) vous propose une promenade sur la Dhuis.

 

Est-ce pour faire la promotion de Placoplatre  que le Conseil Régional IDF (AEV) organise cette promenade, c’est la question que nous nous posons vu le circuit emprunté qui longe 2 sites où la multinationale St Gobain veut exploiter du gypse :  l'ancien fort  de Courtry/Vaujours et le Bois Gratuel à Villevaudé.

 

Le Conseil Régional IDF (AEV) ne se préoccupe-t-il pas des risques qu’il pourrait faire encourir aux marcheurs qui emprunteront la promenade de la Dhuis au bord du Fort de Courtry/Vaujours alors que Placoplatre est entrain de démolir des bâtiments appartenant autrefois à l’ancien Centre de l’Energie Atomique.

 

Il est vrai que le Conseil Régional IDF a reconnu au travers du SDRIF le gypse comme une “richesse d’importance nationale” et d’intérêt communautaire.

 

Il est vrai que le Conseil Régional IDF (AEV) vient de signer une convention cousue mains avec Placoplatre pour favoriser l’exploitation du gypse en IDF.

 

Pour tous

renseignements complémentaires

nous vous conseillons de vous rapprocher

de

Liliane Pays (EELV)

 élue du 77, et vice présidente de l’AEV

 

 

 

La question du jour :

Dans un pays qui se dit démocratique une collectivité doit-elle favoriser des intérêts privés ou protéger les riverains de sites polluants ?

 

 

 

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