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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 11:32

 

Valérie Pécresse

envoie

un mauvais message à la Seine et Marne 

 une seule élue sur 17

nommée

à la commission environnement

et

aménagement du territoire !

 

 

Alors que ce département représente la moitié de la surface de l’Ile de France, une seule élue est nommée à la commission environnement et aménagement territoire  pour nous représenter c’est :

Roseline Sarkissian

                                                      Elue du sud 77

 

Aucun élu du nord 77 n’a été nommé dans cette commission.

 

 

La part du lion a été attribuée au Val de Marne avec 29 %  des élus soit 5 sur 17 suivi par les Yvelines, le département de Valérie Pécresse avec 18 % des élus soit 3 sur 17.

 

Difficile a une seule élue de Seine et Marne de faire entendre sa voix, notamment quant il va s’agir de protéger nos espaces agricoles contre l’implantation de décharges.

 

 

Quant à l’aménagement du territoire

ce sera comme d’habitude.

 

Petit peuple de Seine et Marne

Vous êtes les serviteurs de l’Ile de France

 

On  vous pille vos ressources (sable, gravier, gypse, pétrole…)

On vous envoie les ordures au bord de votre plus important captage d’Annet sur Marne.

On vous prend vos meilleures sources du sud 77.

On vous prend l’eau de vos rivières du nord 77 au travers du canal de l’Ourcq pour laver les trottoirs de Paris.

On vous implante des lignes à très haute tension près de vos écoles, de vos maisons pour

alimenter « la ville lumière ».

 

L’argent de vos impôts versé à la région est utilisé en majorité pour les autres, au titre de la « solidarité régionale », au titre de cette même solidarité on vous envoie les ordures des autres qui détruisent votre environnement, polluent votre eau, votre air et vos sols et vous font prendre des risques sur votre santé.

 

 

 

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 08:43

 

 

La communauté de communes Plaines et Monts de France avait préconisé en date du 20/4/2015 d’entreprendre  des travaux visant à mettre en place des ouvrages de traitement du phosphore par voie physico-chimique sur cette station d’épuration.. L’évolution de la réglementation depuis la date de mise en service de cette station ainsi que les objectifs de reconquête du milieu récepteur notamment sur le phosphore nécessite la mise en place d’un traitement spécifique à ce paramètre. Le montant estimé des travaux est le suivant 60 500 euros HT.

 

Pour ce faire Plaines et Monts de France sollicitait des subventions auprès de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, du Conseil Régional IDF et du Conseil Départemental 77.

 

Ironie du sort la communauté de communes Plaines et Monts de France devrait voir son territoire modifié, Saint Mard devrait rejoindre l’Intercommunalité Roissy Pays de France.

 

Le contrat bassin Beuvronne 2012-2016 (1)  devait financer des travaux sur les stations de traitement des eaux usées, la somme de 14 millions d’euros devait être utilisée à cette fin, mais le contrat arrive à son terme en 2016 et ce projet ne semble pas avoir été planifié.

 

L’espoir de voir ces travaux se réaliser rapidement semble donc s’envoler.

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez :

 Daniel Dometz

maire de St Mard

 

Jean-Pierre Dormeau

 adjoint au maire de Gressy

 et président du syndicat de la Haute Beuvronne

en charge du contrat bassin Beuvronne

 

 

(1) Contrat bassin Beuvronne http://www.iledefrance.fr/sites/default/files/mariane/RAPCP12-209RAP.pdf

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 20:10
Le chantage à l’emploi
que les riverains
des sites dangereux
n’acceptent plus 
Boues rouges de Cassis
ou
exploitation de carrière sur le site pollué
du Fort de Vaujours
 le même combat !

 

Extrait article paru sur le site Reporterre :
Boues rouges : un chantage à l’emploi pour polluer les calanques

30 janvier 2016 / Hélène Servel (Reporterre) 

 

Le chantage à l’emploi que les riverains des sites dangereux n’acceptent plus :  Boues rouges de Cassis ou exploitation de carrière sur le site pollué du Fort de Vaujours, le même combat !

Depuis 50 ans, les rejets de l’usine d’alumine de Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, finissent en mer Méditerranée, y crachant arsenic, titanium, mercure ou encore uranium. Le préfet a prolongé l’autorisation de rejet, avec le feu vert de Manuel Valls et d’Emmanuel Macron. Une grande manifestation a lieu à Marseille samedi 30 janvier.

 

Marseille, correspondance

Tout a commencé en 1821, date de la découverte de la bauxite, le minerai permettant la production d’aluminium, aux Baux-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Son extraction a été permise par la mise au point d’un procédé chimique développé à partir de 1893 à Gardanne (Bouches-du-Rhône), en dissolvant l’alumine par de la soude. Aujourd’hui, la forte coloration rouge du résidu issu de cette réaction suscite l’ire des associations de défense de l’environnement. Et pour cause, depuis 1966, ces résidus sont rejetés dans la mer par une canalisation de 50 km de long.

Actuellement, l’usine de production d’alumine de Gardanne appartient à Alteo, le plus grand producteur mondial d’« alumine de spécialité », notamment destinée à fabriquer des écrans à cristaux liquides. Employant plus de 400 personnes, l’usine représente un vivier d’emploi dans une région fortement touchée par le chômage. C’est l’argument-massue que l’entreprise renvoie à ses détracteurs. Mais José Bové, eurodéputé Vert, ne l’entend pas de cette oreille :« Alteo appartient à HIG Capital, un fonds spéculatif dont les activités sont très floues. Ils misent toute leur communication sur de l’intox et du chantage à l’emploi. En disant : “On veut préserver les emplois”, ils peuvent continuer à polluer et surtout à faire du fric sans dépenser un centime. »…….

 

 

 L’intervention directe de Manuel Valls

La période d’autorisation touchant à sa fin en décembre 2015, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a rendu sa décision le 30 décembre dernier. Résultat : même si l’arrêté préfectoral admet la réduction de pollution que pourrait induire l’arrêt du rejet des boues rouges, il octroie un délai supplémentaire de six ans à l’industriel pour continuer à rejeter ses effluents et mettre en place un traitement complémentaire.

Tout ça se joue sur fond de révélation du Canard enchaîné de l’intervention directe de Manuel Valls dans la décision du préfet. Ségolène Royal confirme cette version alors que Matignon dément en expliquant que « la décision du préfet est fondée sur l’avis d’une commission indépendante ». Mais pour José Bové, la décision est illégale : « Le Premier Ministre, Manuel Valls a personnellement donné l’ordre de reconduire l’autorisation de rejets liquides en mer de l’usine d’alumine Altéo de Gardanne au cours d’une réunion interministérielle le 3 novembre 2015. En cela, il a outrepassé ses pouvoirs et a illégalement empiété sur les compétences de la Ministre de l’Ecologie, seule autorité hiérarchique de la Préfecture en ce qui concerne la police de l’eau et les installations classées pour la protection de l’environnement »écrit le député.

Bref, de quoi se fâcher tout rouge, et c’est d’ailleurs ce qu’ont prévu de faire des dizaines d’associations et collectifs dont l’Union calanques littoral, Collectifs littoral, The Ocean Nation devant la préfecture, à Marseille, le 30 janvier 2016. Un recours hiérarchique est également lancé contre le préfet, accusé d’avoir outrepassé l’avis du ministère de l’Écologie.

La manifestation est prévue samedi 30 janvier, à 14 h, devant la préfecture, place de la République. Gari, de Massilia Sound System, et Sergent Garcia seront aussi de la partie pour mettre l’ambiance. Une pétition est en ligne jusqu’à fin janvier pour demander l’arrêt total des rejets de boues rouges. Même si elle ne le sont plus.


[1] Cf. l’enquête et les analyses indépendantes menées par le Monde diplomatique à ce sujet.

 

Article complet :

http://www.reporterre.net/Boues-rouges-un-chantage-a-l-emploi-pour-polluer-les-calanques

 

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 15:21

 

Seine et Marne

 

Pas d’argent pour protéger

le plus important captage d’eau de ce département

situé

à Annet sur Marne

contre les risques de fortes inondations de la Marne

 

 

En effet M. Jean Daubigny, préfet de la Région Ile de France n’a pas retenu la commune d’Annet sur Marne dans la liste des communes franciliennes considérées comme Territoires à Risques Inondations (TRI).

 

 

Comme vous le voyez sur la carte qui suit les territoires retenus sont en rouge.

M. Daubigny a retenu un nombre important de communes dans le 92 et le 78 tandis qu'au nord-ouest 77 seules les communes se trouvant  autour du captage d'Annet sur Marne n'ont pas été retenues.

 

http://seinegrandslacs.fr/docs/Vuln%C3%A9rabilit%C3%A9/PAPI/Dossier%20Synth%C3%A8se%20PAPI.p

http://seinegrandslacs.fr/docs/Vuln%C3%A9rabilit%C3%A9/PAPI/Dossier%20Synth%C3%A8se%20PAPI.p

 

 

 

Pour faire court cela aura pour conséquence de ne financer, dans le cadre du programme inondation PAPI (1), aucuns travaux autour du plus important captage d’eau du 77 situé à Annet sur Marne pour le protéger en cas de fortes inondations, une décision qui risquerait de priver d’eau potable les 500 000 habitants alimentés par ce captage en cas de fortes inondations.

 

 

Pourtant me direz-vous Annet sur Marne est présentée dans la carte qui suit comme une zone subissant de fortes inondations.

http://seinegrandslacs.fr/docs/Vuln%C3%A9rabilit%C3%A9/PAPI/Dossier%20Synth%C3%A8se%20PAPI.pdf

http://seinegrandslacs.fr/docs/Vuln%C3%A9rabilit%C3%A9/PAPI/Dossier%20Synth%C3%A8se%20PAPI.pdf

 

La préoccupation principale de l’ETAT n’est pas le nord-ouest 77 mais de protéger PARIS des inondations et de ne pas priver d’eau potable les parisiens.

En effet on apprend dans l’étude (1) que dès que la cote 6.20 m sur la Seine à la station d’Austerlitz près d’1,4 millions d’abonnés du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF) seraient ainsi privés d’eau potable pour une durée de plusieurs jours et plus d’1,5 millions seraient concernés par une limitation de la distribution.

 

Comme à l’habitude vos impôts serviront à financer « au titre de la solidarité régionale » des actions de protection des risques inondations chez les autres, en particulier à Paris et dans l’Ouest Parisien pour un montant de 6 495 200 € HT.

 

Le même système que celui utilisé avec les déchets qui permet « au titre de la solidarité régionale » à Paris et à l’Ouest Parisien de venir déverser leurs ordures sur vos terres agricoles de Brie.

 

 

Au nord-ouest 77

vous êtes déjà habitués

à boire

une eau potable de qualité assez médiocre

alors un peu plus un peu moins !

 

 

 

 

 

(1)http://seinegrandslacs.fr/docs/Vuln%C3%A9rabilit%C3%A9/PAPI/Dossier%20Synth%C3%A8se%20PAPI.pdf

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 14:57

Villeparisis

une décharge de déchets dangereux

Seveso à hauts risques

à perpétuité !

 

 

La décharge de déchets dangereux de Villeparisis devait fermer ses portes en 2020, mais comme personne ne veut de ce type de décharge sur son territoire Sita veut continuer son exploitation au-delà de 2020 sur le même site et pourquoi pas remplir également de déchets dangereux les trous des carrières avoisinantes exploitées par Placoplatre sur Villeparisis et Le Pin. Sita serait partant si Placoplatre est d’accord.

 

Entre 2012 et 2015 cette décharge à reçu chaque année moins de 10 % de déchets en provenance de Seine et Marne, en 2015 ce n’était même plus que 5.17%.

 

Les Hauts de Seine se sont débarrassés entre 2014 et 2015 de plus de 48 000 tonnes de déchets dangereux, la majorité constitués par des Refioms, résidus les plus dangereux des incinérateurs, c’est en partie parce que cette décharge reçoit ce type de déchets qu’elle est classée Seveso à Hauts Risques.

 

La Seine Maritime est venue déverser entre 2014 et 2015 plus de 20 000 tonnes de déchets, en partie des déchets en provenance de l’entreprise Citron du Havre qui est considérée comme « un désastre pour l’environnement et la santé des salariés ».

http://cgtlehavre.ul.over-blog.com/article-citron-un-cas-d-ecole-du-capitalisme-sauvage-dans-la-zone-portuaire-du-havre-74291543.html

 

L’Aisne, l’Oise, le Pas de Calais, le Nord, la Marne, L’ile et Vilaine, l’Allier, la Meurthe et Moselle, les Charentes Maritmes, l’Isère, la Gironde… viennent se débarrasser de leurs déchets dangereux à Villeparisis.

 

Car il faut bien comprendre qu’un certain nombre de régions en France ne possèdent pas de décharges de déchets dangereux et n’en veulent pas, elles préfèrent envoyer leurs ordures à Villeparisis puisque le Conseil Régional IDF l’autorise.

 

 

En blanc les régions qui ne possédaient pas de décharge de déchets dangereux en 2012

En blanc les régions qui ne possédaient pas de décharge de déchets dangereux en 2012

 

Bien sûr on nous fait le chantage à l’emploi, vous devez préserver les emplois polluants

d’une poignée de salariés au-delà de 2020 et surtout ne pas vous préoccuper des risques

sur votre santé et celle de vos enfants.

 

 

L’avis du petit peuple du nord-ouest 77 

n’intéresse personne

 

 

D’autres décident pour vous

 derrière votre dos

avec

les industriels.

 

 

Rappelez-vous les plans déchets sont votés par le Conseil Régional IDF qui ne vous a pas invité aux réunions de concertation.

 

 

 

 

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 07:47
Communs du château de St Thibault dans la forêt de Montgé en Goële

Communs du château de St Thibault dans la forêt de Montgé en Goële

 

 

 

 

De l’argent

pour

les Yvelines

mais pas d’argent

pour

le nord-ouest 77

forêt régionale de Montgé en Goële !

 

 

A la lecture des délibérations du conseil d’administration de l’AEV du 26/11/2015 nous nous apercevons que plus de 460 000 € (1) ont été votés pour rénover la Ferme des huit routes à Rosny sur seine dans les Yvelines, une rénovation qui devrait coûter près d’un million d’euros au total.

 

Mais quand il s’agit de trouver l’argent pour réhabiliter les communs du château de St Thibault dans la forêt régionale de Montgé en Goële, l’AEV ne trouve pas de fonds.

 

Nos enfants

comme ceux des Yvelines

aimeraient

qu'une antenne de l'AEV soit ouverte

dans la forêt régionale de Montgé en Goële

 et que des programmes spécifiques leur soient destinés.

 

 

 

 

 

 

(1) délibérations 15161-15162-15192 du 26/11/2015

 

Extrait article du Parisien 77 :
La ferme des Huit-Routes connaîtra une nouvelle vie

M.Fi . | 29 Juin 2012, 07h00 | MAJ : 29 Juin 2012, 06h43

 

Le Conseil Régional IDF (AEV) trouve l’argent pour rénover une propriété dans les  Yvelines mais pas pour rénover les communs du château dans la forêt de Montgé en Goële

Un corps de ferme du XVIIIe siècle, perdu au cœur de la forêt de Rosny-sur-Seine, reprendra vie. La ferme des Huit-Routes, propriété de l’Agence des espaces verts (AEV) d’Ile-de-France, sera en effet en partie rénovée pour accueillir d’ici à la rentrée 2013 une nouvelle antenne de l’AEV. « Un million d’euros de travaux seront nécessaires pour restaurer le bâtiment principal et le mettre aux normes, explique Christian Dubreuil, le directeur général de l’AEV. L’ensemble du projet est financé par notre agence. »

Après avoir longtemps été une exploitation céréalière, la ferme était depuis quelque temps inhabitée, mise à part une dépendance occupée par une société de chasse locale.

 

Des programmes spécifiques pour les enfants

Dans ses nouveaux locaux, l’AEV installera sa première antenne locale du département. « Nous aurons deux techniciens et sans doute trois éco-animateurs basés ici, explique Nicolas Prou, le technicien de l’AEV responsable de la forêt de Rosny-sur-Seine*. Le fait de nous installer sur ce site va nous permettre d’être plus près de notre public. »

Car l’AEV compte bien sur cette implantation pour développer ses activités dans les Yvelines….

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/yvelines-78/la-ferme-des-huit-routes-connaitra-une-nouvelle-vie-29-06-2012-2069797.php

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 20:56

 

 

La communauté de communes Plaines et Monts de France avait préconisé en date du 20/4/2015 d’entreprendre la reconstruction de la station d’épuration de Cuisy mise en service en 1980 qui permet le traitement des effluents des communes de Cuisy, Montgé-en-Goële, Le Plessis-l’Evêque, Iverny et le Plessis-aux-Bois. Vieillissant elle présente une qualité de rejet peu satisfaisante pour les matières azotés du fait des faibles performances du système d’aération. La maîtrise d’œuvre et études préalables étaient estimées à 75 000 euros HT

 

Pour ce faire Plaines et Monts de France sollicitait des subventions auprès de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, du Conseil Régional IDF et du Conseil Départemental 77.

 

Ironie du sort la communauté de communes Plaines et Monts de France devrait voir son territoire modifié, Cuisy devrait rester dans cette communauté mais les communes les plus riches qui auraient  pu aider à  financer ces travaux devraient rejoindre l’Intercommunalité Roissy Pays de France.

 

Le contrat bassin Beuvronne 2012-2016 (1)  devait financer des travaux sur les stations de traitement des eaux usées, la somme de 14 millions d’euros devait être utilisée à cette fin, mais le contrat arrive à son terme en 2016 et ce projet ne semble pas avoir été planifié.

 

L’espoir de voir ces travaux se réaliser rapidement semble donc s’envoler.

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez :

  Frédéric BESNARD

maire de  Cuisy

 

Jean-Pierre Dormeau

 adjoint au maire de Gressy

 et président du syndicat de la Haute Beuvronne

en charge du contrat bassin Beuvronne

 

 

(1) Contrat bassin Beuvronne http://www.iledefrance.fr/sites/default/files/mariane/RAPCP12-209RAP.pdf

 

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 14:24
Promenade de la Dhuis à Villevaudé

Promenade de la Dhuis à Villevaudé

 

PARIS

la ville qui utilise le bassin versant Beuvronne

et le détruit 

 le cas de l’aqueduc de la Dhuis

que Paris

pourrait vendre à Placoplatre !

 

 

Pour nettoyer ses trottoirs, ses rues,  arroser ses pelouses et remplir ses lacs Paris utilise entre autres l’eau du canal de l’Ourcq.

 

Les 1ères rivières qui ont alimenté le canal de l’Ourcq en 1809 sont la Beuvronne et ses affluents La Biberonne, la Reneuse, ce qui eut pour conséquence de faire fermer 5 moulins utilisant la force hydraulique de la rivière : 3 à Claye-Souilly et 2 à Fresnes sur Marne.

 

Peu importait de priver de leur outil de travail les meuniers et de mettre au chômage leurs salariés, il fallait donner de l’eau potable à Paris.

 

Ce sont ensuite vers la fin du 19ème siècle que les aqueducs de la Dhuis et de la Vanne furent construits  pour fournir en eau potable Paris.

 

Le canal de l’Ourcq fut utilisé alors pour acheminer les marchandises dont Paris avait besoin et son eau pour nettoyer les trottoirs, les rues de la capitale, arroser ses pelouses et remplir ses lacs….

 

En 1835 Paris considérant que les eaux en provenance de la Reneuse étaient de mauvaise qualité demandera au préfet de la Seine l’autorisation de supprimer l’introduction de ces eaux dans le canal de l’Ourcq, le préfet acceptera.

 

A partir de 1841 après travaux les eaux de la Reneuse n’alimenteront plus le canal de l’Ourcq.

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

 

Paris prend à la Beuvronne ses eaux les moins polluées provenant de la Haute Beuvronne, quant aux eaux les plus polluées  de la Reneuse, Paris n’en veut pas.

 

Paris vient déverser ses ordures au bord de notre captage d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable 500 000 habitants.

 

Pour alimenter en électricité « la ville lumière » ERDF a augmenté la puissance du poste électrique de Villevaudé et fait passer les lignes à haute tension près de nos écoles, de nos maisons.

 

Pour son projet Grand Paris « la ville lumière » a besoin de plâtre, mais Paris ne cherche pas à recycler le plâtre, Paris préfère ronger jusqu’à l’os nos ressources.

 

 

Petits arrangements entre amis

entre Paris

et l’industriel Placoplatre ?

 

Pour aider l’industriel Placoplatre à exploiter le gypse  Paris semble prête à lui vendre l’aqueduc de la Dhuis dont elle n’a plus besoin sans se préoccuper de l’utilité de la promenade de la Dhuis pour les populations, car cette promenade  est l’un des derniers poumons verts du bassin versant Beuvronne.

 

 

Compensation

un mot qui fâche Paris !

 

 

Car Paris, à titre de compensation, aurait pu conserver ce site, mais Paris ne compense rien, Paris détruit, jette quant cela ne lui convient plus, ne regarde jamais l’intérêt des populations du bassin versant Beuvronne, mais uniquement son intérêt propre.

 

Ici vous êtes

chez le petit peuple

« Serviable et corvéable à merci »

comme l’étaient les serfs au Moyen Age.

 

 

27/1/2016 Le parisien 77

27/1/2016 Le parisien 77

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 17:12

 

Pour les populations du Bassin Beuvronne

le Grand Paris

ce sera

les ordures !

 

 

A la lecture du document transmis par le Préfet de Région, nous ne trouvons aucuns projets

Grand Paris pour le bassin versant Beuvronne. (1)

 

Projets du Grand Paris ailleurs

 

Dans les Yvelines

 

- Le prolongement du RER Eole

 

- Sur le plateau de Saclay, un campus scientifique :

« La consolidation du volet « enseignement supérieur et recherche » avec le déménagement de nombreuses grandes écoles sur le plateau et la création de l’Université Paris Saclay sous forme d’une communauté d’universités et d’établissements (COMUE), regroupant 9 grandes écoles, 2 universités et 7 organismes de recherche… »

« Les transports et l’aménagement au service des populations »

 

A Paris 13e :

Projet de plus grand incubateur au monde qui devrait accueillir 1 000 start-up innovantes.

 

Dans le Val de Marne

Vallée scientifique de la Bièvre

Création du Pôle Universitaire Interdisciplinaire de Santé.

 

Dans le Val d’Oise

Pour desservir l’aéroport Charles de Gaulle : le CDG Express.

 

 

 Et en Seine et Marne

dans le bassin versant Beuvronne ?

 

 

Pour vos transports : pas de nouvelle ligne, vous avez déjà le RER B

 

« Mais il est déjà saturé, on nous transporte comme des bestiaux et la ligne est tellement vétuste que les problèmes techniques et les  retards de trains s’accumulent »

 

Pour vos enfants : pas d’Université, pas de Grandes Ecoles

 

« Il faut bien trouver de la main d’œuvre non qualifiée pour travailler dans les décharges »

 

Pour votre santé : pas de nouvel hôpital

 

« Pourtant ici notre hôpital de proximité de Lagny sur Marne vient de fermer et nous avons de plus en plus de malades »

 

En conclusion pour vous ce sera les décharges, les carrières remblayées par les déchets et toutes les activités polluantes : cela donnera du travail à vos enfants qui n’ont pas besoin d’aller en université pour travailler dans ces entreprises.

 

De quoi vous plaignez-vous ?

 

 

 

    (1) http://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/content/download/17928/123849/file/40%20projets%20GdP%20au%201er%20janvier%202016.pdf

 

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 07:48
Décharge Sita Villeparisis

Décharge Sita Villeparisis

 

Nord-ouest 77 

 les déchets radioactifs DRNR

déversés

dans la décharge Sita FD de Villeparisis

ne viennent pas de Seine et Marne.

 

 

Entre 2011 et 2013 cette décharge a reçu plus de 25 000 tonnes de déchets radioactifs DRNR

Sans qu’aucuns de ces déchets ne proviennent de Seine et Marne.

Entre 2013 et 2015 le tonnage de DRNR déversés à Villeparisis a plus que doublé.

 

Ce sont en particulier les départements de Seine Maritime, Charente Maritime, Hauts de Seine et Pyrénées Atlantiques qui se sont débarrassés de ces déchets nocifs et sont venus les déverser en Seine et Marne.  

Seules 2 décharges de déchets dangereux en France reçoivent ce type de déchets Villeparisis et Bellegarde (Gard).

 

Nous servons en quelque sorte de cobayes, car la législation ne semble pas très au point sur le stockage de ce type de déchets dans les décharges de déchets dangereux et des évolutions de cette législation devraient avoir lieu dans les années à venir.

 

Car il faut savoir que ce type de déchets n’est pas stocké à Villeparisis dans des alvéoles séparées mais mélangés aux autres déchets,la législation n'oblige par l'exploitant à le faire, le préfet aurait pu l'imposer à l'exploitant mais il ne l'a pas fait.

 

Comment dans ces conditions

pouvoir surveiller sérieusement à long terme

 ces déchets radioactifs DRNR ?

 

En 2014 les ouvriers qui manipulaient ce type de déchets n’étaient  toujours pas munis de dosimètre (instrument de mesure destiné à mesurer la dose radioactive), ce n’est pas obligatoire dans ce type de décharge, par mesure de sécurité supplémentaire Sita Fd aurait pu les équiper de ce type de matériel qui coûte moins de 300 €, mais puisque ce n’est pas obligatoire Sita Fd ne le fait pas.

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