En effet nous apprenons que le terrain actuellement occupé par la Sté Fécomme Service Marketing serait pollué, c’est le dirigeant de cette entreprise Thierry Fécomme qui l’indique dans la presse (1).
Cette entreprise vient d’être mise en liquidation judiciaire.
Ce site est exploité de longue date par des industriels de l’imprimerie :
- 1982 Raymond Fécomme (père de Thierry Fécomme cité au dessus)
- à partir des années 90 Fecomme Quebecor
- vers 2009 repris par le groupe Hollandais Circle Pinter (2).
- depuis 2011 Fécomme Service Marketing, sté mise en liquidation le 20/11/2014
Le terrain de plus d’un hectare n’appartient pas à Fécomme Service Marketing, le propriétaire est la : SAS Immobilière Gabrielle
19 rue de Verdun
77410 Claye-Souilly
dont le dirigeant est également Thierry Fécomme.
Ce terrain a été pollué avec quels produits ?
La pollution a-t-elle atteinte les lotissements et maisons environnantes ?
Les eaux de ruissellements de cette entreprise se rejettent dans la rivière Beuvronne,
des analyses ont-elles été réalisées dans cette rivière ?
Nous n’en savons rien
et nous sommes très inquiets
Pour plus d’informations contactez :
- M. Yves Albarello député maire de Claye-Souilly
- M. Jean-Luc Marx préfet de Seineet Marne
Extrait d’un document paru sur le site CERIG qui pourra vous éclairer sur les pollutions que peuvent engendrer une imprimerie :
« De nos jours les problèmes liés à l’environnement occupent une place de plus en plus importante dans la vie des entreprises. L’imprimerie ne fait pas exception à la règle et se trouve de plus en plus souvent confrontée à ce genre de problématiques. En effet, la réalisation d’imprimés fait largement appel à des produits présentant des risques importants de pollution des sols, des eaux, de l’air. Ces sources de pollution nécessitent chacune uneréponse spécifique et uneattention particulière tout au long des procédés d'impressions.
Même si le problème des émissions de Composés Organiques Volatiles (COV) est préoccupant, la gestion des Déchets Toxiques en Quantité Dispersée (DTQD) et l’organisation des stockages de matières dangereuses restent les problématiques principales rencontrées par le secteur graphique. Les imprimeurs sont donc quotidiennement confrontés au problème de l’élimination des déchets, nombreux et variés issus de leur activité. Chiffons souillés, révélateurs ou solvants usés sont autant de déchets qu’il faut traiter afin d’éviter tout impact sur l’environnement…. » (3)
(1) Le Parisien 77 du lundi 17/11/2014
(2) Roissy Mail 12/2/2011
(3) http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/memoire/2005/dechets-imprimerie.htm