A Meaux une crèche a été implantée dans une zone industrielle, près d'un site pollué, figurant dans la base Basol des sites pollués.(1)
A Villenoy c'est sur l'ancien site industriel de la sucrerie qu'une crèche a été implantée. (2)
Le Maire de Claye-Souilly projette également d'implanter une crèche sur un site industriel qui devrait fermer, classé dans la base Basol des sites polluées. (3)
A St Thibault des Vignes c'est près d'un ancien site industriel qu'une crèche devrait être implantée. (4)
A Courtry c'est sur un site remblayé par des déchets que le maire projette d'implanter une crèche.(5)
Ces maires
n'ont-ils pas d'autres emplacements
à proposer à leur population
pour y implanter une crèche ?
Comment sont contrôlés ces sites ?
Quels risques pour la santé des enfants en bas âge ?
Depuis 2012, une campagne nationale est déployée sous la responsabilité du Ministère de l’écologie pour mieux connaître l’empreinte des activités industrielles et commerciales historiques et éteintes sur les établissements accueillant des enfants et des adolescents. Les diagnostics concernent les crèches, les écoles maternelles et élémentaires, les collèges et les lycées, les instituts médico-éducatifs bâtis sur des sols pollués ou à proximité immédiate de sols pollués. Tous ces lieux pédagogiques sont qualifiés par la doctrine française sur les sites pollués d’« établissements sensibles » en raison de la présence potentielle de polluants susceptibles de perturber les différents modes de développement des enfants et des adolescents......
Nanteuil-lès-Meaux. Un nouveau quartier avec hôtel, crèche, bureaux, résidente étudiante
Pour le moment, le terrain des anciennes Presses de la cité est en friche. Régis Sarazin, le maire de Nanteuil, veut le modifier entièrement et créer un nouvel quartier.
Publié le 14 Avr 18 à 9:01
Dans ce nouvel ensemble, Régis Sarazin souhaite notamment l’arrivée d’un hôtel et de résidences pour seniors et étudiants.
« Nous allons créer un centre médical, une résidence senior de 130 appartements ainsi qu’un Ehpad de 100 lits, une résidence étudiante de 220 logements, une crèche, des bureaux, un hôtel 3 étoiles de 140 chambres et un restaurant » expose Régis Sarazin......
Villeparisis : plan de situation de la décharge illégale RTR Environnement et du Campus
Pour résumé un peu la situation, en mars 2014, en pleine période d’élections municipales, la presse nationale se fait écho d’un scandale environnemental, une monstrueuse décharge illégale sur un terrain de 18 hectares à Villeparisis, au lieudit l’Ambrésis, propriété des consorts Legrand.
Cette décharge illégale fonctionna entre 2012 et 2014, alors que José Hennequin était maire.
Toujours est-il que c’est Hervé Touguet, le nouveau maire, qui héritera de ce cadeau « empoisonné », un maire qui depuis ne semble pas savoir trop quoi faire de ce terrain.
D’après la presse des gravats y auraient été de nouveau déversés en 2017 et 2018 mais le maire affirme que c’était seulement de la terre végétale, aujourd'hui le chantier est de nouveau arrêté, mais pour combien de temps ?
De l’argent contre des déchets ?
Hervé Touguet donnera-t-il un avis favorable pour l’implantation d’une décharge ISDI
et signera-t-il, au nom de la commune, comme à Annet sur Marne, une convention financière avec un exploitant de décharge ?
Nous n’en savons rien
Ce que nous savons c'est que la ligue de Foot d'Ile de France vient d'implanter, à côté, un CAMPUS, inauguré en septembre dernier pour y recevoir les jeunes sportifs franciliens.
La question du jour :
Une décharge pourra-t-elle cohabiter
avec un Campus de Foot ?
Extrait de l’article paru dans le journal « La Marne » :
Foot : Inauguration du Campus de Morfondé à Villeparisis
Inauguration ce samedi 23 septembre du nouveau Campus de Morfondé à Villeparisis, Centre de la Ligue d'Ile-de-France. Un sacré outil pour le foot régional et même national.
Publié le 23 Sep 17 à 17:41|Modifié le 23 Sep 17 à 19:28
Extrait article paru dans le Journal du Dimanche :
Les décharges sauvages du "clan Hornec"
16h44 , le 9 mars 2014, modifié à 12h50 , le 20 juin 2017
Paru dans leJDD
Scandale environnemental aux portes de Paris sur fond de banditisme. Un business lucratif où amiante et bitumes étaient lâchés en pleine nature
Nous ne sommes pas dans la région de Naples, sur les terres polluées par la Camorra, mais bien en Île-de-France, aux confins de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne. Et pourtant cinq suspects, parmi lesquels un agriculteur, un chef d'entreprise et trois figures du grand banditisme francilien, ont été mis en examen ces derniers jours, notamment pour dépôt illégal de déchets en bande organisée.
De l'amiante, des bitumes… Les gravats, déversés par tonnes depuis deux ans sur un terrain agricole de 18.000 m² en bordure de la Francilienne, sur la commune de Ville-parisis (Seine-et-Marne), auraient dû être stockés dans une installation classée, et donc payante. Et sans un renseignement anonyme transmis en juin dernier à la PJ de Seine-Saint-Denis, qui désignait le clan Hornec derrière les agissements de la société RTR Groupe environnement, pas sûr que les pouvoirs publics auraient réagi aussi vite pour faire cesser ce scandale écologique à moins de 30 km du centre de Paris……
Valérie Pécresse a choisi d’inviter des élus qui y viennent que très rarement ainsi que les professionnels du déchet, qui eux sont présents à chaque réunion.
Quant aux associations de défense de l’environnement ou des riverains du 77, elles auraient bien aimer y participer, mais à notre connaissance aucunes n’ont été invitées.
Hier la dernière réunion déchets dangereux avait lieu à Paris
Une association environnementale représentant l’Ile de France a eu le malheur de poser la question qui fâche, elle souhaitait aborder les conditions de vie des riverains des décharges.
Elle a été vite remise à sa place
par la représentante du Conseil Régional
qui lui a indiqué que c’était
« HORS SUJET »
En effet la pollution de votre nappe phréatique, de votre air et les risques sur votre santé cela n’était pas à l’ordre du jour de cette réunion.
Par contre était à l’ordre du jour un sujet qui intéresse les exploitants de décharge
« la solidarité interrégionale »
Un peu de pédagogie à la française :
« La solidarité interrégionale » consiste à rendre service aux autres, à ceux qui ne veulent pas enterrer les déchets dangereux près de chez eux, qui préfèrent les enterrer chez vous.
Depuis des décennies Villeparisis reçoit notamment des déchets dangereux des Hauts de France, une région qui ne possède pas de décharges de déchets dangereux et ne semble pas pressée d’en implanter une, puisque ses ordures elle les enterre chez vous.
Il paraît même que cela fait 30 ans qu’elle cherche un emplacement.
Vous comprenez mieux pourquoi Suez Villeparisis veut demander une extension de la durée d’exploitation de sa décharge, ce n’est pas pour stocker les déchets dangereux du 77 qui représentent en moyenne un peu plus de 5 % des déchets annuellement stockés, bien moins que les Hauts de France.
Et puis votre commune touchera l’argent des subventions
Meaux la 2ème ville de Seine et Marne au nombre d’habitants : 53 000.
Son Maire Jean-François Copé cumule le mandat de Président de la communauté d’Agglomération du Pays de Meaux, une aubaine, cette collectivité qui compte près de 94 000 habitants est constituée de 21 communes rurales.
Meaux s’offre la part du lion dans cette communauté d’agglo, en plus d’avoir la présidence, elle compte 4 vice présidences, elle bénéficie de la majorité des voix (31), alors que les 21 autres communes se partagent le reste : 14 communes n’ont qu’une voix, quand aux autres la mieux lotie en a 5.
Afin d’améliorer la qualité de vie de ses habitants et de faire évoluer la valeur du foncier, Meaux se décharge de ce qui la gêne.
Meaux
la ville qui envoie
ses ordures chez les autres
Ses ordures ménagères, elle les envoie se faire incinérer dans le village rural de Monthyon (1700 habitants), village qui possède déjà une décharge et même une ancienne décharge polluée.
Plutôt que de réhabiliter 7 tours à Beauval, pour les transformer en résidences pour étudiants, en maison de retraite ou en centre médical......, la ville a décidé de les abattre.
Les déchets
Meaux
ne va tout de même pas les déverser
au pied de la cathédrale
ou dans le jardin Bossuet
Ce sont les villages ruraux de son agglomération qui pourraient les recevoir :
- pour concasser, cela fait du bruit et de la poussière, la commune rurale de Poincy (683 habitants) pourrait tout à fait les recevoir.
- pour les déchets « dits inertes », ils pourraient être déversés dans les décharges de Crégy-les- Meaux (4721 habitants), près d’un lotissement ou bien à Isles les Villenoy (915 habitants), près de l’école primaire.
- pour les déchets dangereux, l’idéal serait la future décharge Terzeo de Villenoy/Isles les Villenoy, mais les populations semblent ne pas en vouloir, c’est un casse-tête pour les élus de Meaux.
La « dite pédagogie à la française »
ne semble pas fonctionner
à Villenoy/Isles les Villenoy
Ils ont vraiment la tête dure
Ils pourraient accepter
de l’argent de subventions
en compensation de l’accueil des déchets dangereux
Mme Nicole Klein avait été nommée en juillet 2012, sur proposition de M. Manuel Valls, préfète de Seineet Marne, elle était la première femme préfète de ce département.
Nous nous rappellerons de Mme Nicole Klein pour avoir été la préfète :
- qui n’a pas nommé certainesassociations d'usagers sportifs du Massif forestier de Fontainebleau dans lescommissions préfectorales chargées de piloter la gestion et les aménagements futurs de la forêt de Fontainebleau (1)
- qui n’a pas nommé certaines associations environnementales à la commission de suivie de site du fort de Courtry/Vaujours (2)
Mme Nicole Klein laissera un souvenir amer aux seineet marnais pour avoir été la préfète qui en 2 ans a autorisé l’implantation de 5 décharges dans ce département (dont 3 au nord-ouest 77) :
-àSouppes sur Loingdans cette communebordée par la rivière le Loing (3)
- àAnnet sur Marnesur la même communeoù se trouve le plus important captage d’eau de Seineet Marnequi fournit près de 500 000 habitants en eau potable (4)
-àVilleneuve sous Dammartin, dans le bassin versant de la Beuvronne(5)
-àCrégy les Meaux, près d’un lotissement (6)
- àFoujuà côté de l'ancienne décharge polluée (7)
Pour la remercier de ses bons et loyaux services en Seineet Marneles plus hautes instances de l’ETAT lui offre uneimportante promotion, elle devient la première femme préfète de Picardie, elle cumule ce poste avec celui de préfète de la Somme.
Nousnedoutons pas que Mme Nicole Kein continuera à être un bon serviteur de l’ETAT dans la région Picardie et trouvera des solutions pour y stocker les déchets du Grand Paris« au titre de la solidarité interrégionale ».
Elle va devoir se pencher sur le dossier délicat de la décharge d’Ormoy-Villers où la contestation est grande.
(1)La préfète évince les sportifs des commissions pilotant l’avenir de la forêt
Henri Queuille, politicien des 3ème et 4ème République disait : "La politique neconsiste pas à résoudre les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent" ! Voilà unecitation qui colle à l'action de la nouvelle Préfete de Seineet Marne... En effet, celle-ci a pris des arrêtés permettant de taire les positions des associations d'usagers sportifs du Massif forestier de Fontainebleau. Parmi ces usagers, il y a bien entendu les randonneurs représentés par la FFRP et les grimpeurs co-représentés par la FFME et le COSIROC. Ceux-ci siègeaient dans diverses Commissions Préfectorales chargées de piloter la gestion et les aménagements futurs de la forêt de Fontainebleau.
Que penser de ces préfets, qui ont pipé tous les dés de cette commission en n'invitant pas toutes les associations du collectif "Sauvons la Dhuis" et en refusant l'expertise indépendante de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) pourtant partie prenante de ce dossier depuis plus de 13 ans ???
(4)Déchets: la Seine-et-Marnedénonce le manque de solidarité régionale
C’est un arrêté pris le 29 janvier 2013 par la préfète Nicole Klein qui a déclenché la colère des élus. Il autorise, en effet, la société ECT à étendre son installation de stockage de déchets inertes (ISDI) d’Annet-sur-Marnede 100 hectares. Cette autorisation, valable pendant 12 ans, concernetrois lieux-dits dénommés «Les Carreaux», «Les Culées» et «l’Orme du Bordeaux».
Dans le bassin versant de la Beuvronne, Madame Nicole Klein, préfète de Seineet Marne, vient d’autoriser l’implantation d’unenouvelle décharge à l’industriel ECT à Villeneuve sous Dammartin sur unesurface de 136 hectares, plus de 24 millions de tonnes de déchets « dits inertes » seront déversés sur nos terres de Brie.
Madame Nicole Klein, préfète de Seineet Marne, vient d’autorisation l’implantation d’unenouvelle décharge à l’industriel Cosson à Crégy les Meaux sur unesurface de 4 hectares, 600 000 tonnes de déchets « dits inertes ». Cette décharge se trouve à proximité d’un lotissement.
Lors de la dernière commission de suivi de site de cette zone industrielle, mercredi 4/4/2018, l’industriel a présenté son rapport d’activité.
A la demande de la préfecture en 2016 CCMP avait réalisé plusieurs études pour définir l’étendue de la pollution des eaux souterraines, l’industriel avait accepté d’adresser à Adenca une synthèse de ces études en juin 2017, ce dont nous l’en remercions.
CCMP avait engagé en 2017 des actions complémentaires, notamment la réalisation d’un complément d’enquête hydrogéologique de voisinage mais cette fois l’industriel a refusé de transmettre ce document à Adenca, renvoyant l’association vers les services de l’ETAT.
Un manque de transparence ?
A vous de juger
Lors de sa présentation CCMP a précisé que les conclusions des 4 études menées pour évaluer les impacts d’une concentration BTEX (Benzène) dans les eaux souterraines étaient les suivantes :
Absence d’impacts
en dehors des limites de propriété du dépôt.
A notre connaissance, un seul piézomètre contrôle l’état de pollution des eaux en dehors du site, mais ironie du sort, en novembre dernier, aucuns contrôles n’ont pu être réalisés, faute d’eau dans ce piézomètre.
Depuis des décennies l’ETAT encaisse des taxes auprès des 250 industriels de cette zone industrielle sans qu’à notre connaissance une étude de la nappe autour de cette zone
n’ait été réalisée.
Ne serait-il pas temps que les taxes récoltées auprès des industriels de la zone industrielle de Mitry-Compans servent enfin à réaliser cette étude ?
Extrait du site Basol :
Le site CCMP de COMPANS couvre une surface clôturée de 105 000 m² et est implanté dans la zone industrielle de Mitry-Compans, sur la commune de COMPANS dans le département de Seine-et-Marne. Il est entouré par des sociétés de la zone industrielle.
L’activité du dépôt CCMP de Compans est la gestion, l’approvisionnement, le stockage et la distribution de stocks de liquides inflammables de catégories B et C. A cet effet, il peut stocker jusqu'à 77688 tonnes de produits pétroliers.
Les activités de la société CCMP sont notamment réglementées par l’arrêté préfectoral d’autorisation n° 93 DAE 2 IC 045 du 22 mars 1993 et par les arrêtés préfectoraux complémentaires n° 11 DRIEE 022 du 23 février 2011 et n° 2012 DCSE IC 087 du 6 novembre 2012. Compte tenu des activités et des installations classées exploitées, cet établissement est soumis au régime de l’autorisation et relève du seuil haut du classement SEVESO.
Description qualitative: Les principaux risques dus à cette installation concernent l'incendie, la pollution des eaux, de l'air et du sol. Un plan de surveillance est en place (prélèvements semestriels sur 5 piézomètres, détermination de la teneur en hydrocarbures totaux et BTEX, prélèvements trimestriels sur 1 piézomètre pour détermination hydrocarbures totaux, indice phénol et nitrates).
Le préfet a prescrit à la société susvisée la réalisation d'un diagnostic initial et une étude simplifiée des risques par arrêté préfectoral en date du 03 mars 1998. L'examen de ces études n'appelle pas de remarques de la part de l'inspection des installations classées. Ces études attribuent au site la classe 2, c'est-à-dire celle d'un site nécessitant une surveillance des eaux souterraines, d'ores et déjà en place et prescrite par l'arrêté préfectoral du 22 mars 1993.
La nappe est surveillée en amont et en aval grâce à 6 piézomètres. Des analyses sont réalisées tous les semestres.
Les analyses ne montrent pas d'évolution particulière depuis 2011 mais un fort impact en BTEX qui font l'objet d'une analyse particulière de la part de l'exploitant.
Suite à de nombreux courriers de l'inspection des installations classées, l'exploitant a transmis deux rapports relatifs à l'évaluation de la qualité des eaux souterraines au droit du site datés du 29 septembre 2014 et du 12 mai 2015 qui concluent que trois piézomètres présentent des erreurs techniques d’installation qui augmentent la communication entre les eaux souterraines de deux aquifères superposés et que les risques environnementaux sont considérés comme importants sur le site, mais seraient limités hors site en raison du contexte hydrogéologique local. Suite à ces deux rapports, l'inspection a de nouveau fait des demandes de compléments suite auxquelles l'exploitant a transmis un nouveau rapport relatif à l'évaluation de la qualité des eaux souterraines au droit du site daté du 06 novembre 2015 qui conclut que les risques sanitaires sont considérés comme : ◦ limités au droit du site, concernant l’inhalation de produits volatils (usage industriel en extérieur), ◦ faibles à modérés pour les riverains compte-tenu : ▪ de l’aquifère principalement concerné par les impacts (nappe des calcaires de Saint-Ouen) et non exploité pour des usages plus sensibles en aval hydraulique du site (les puits de pompage pour un usage agricole et industriel ciblent la nappe de Sables de Beauchamp), ▪ du faible impact démontré de l’aquifère utilisé pour un usage sensible de l’eau en aval hydraulique éloigné du site (nappe des sables de Beauchamp), ▪ de l’absence, démontrée par enquête de voisinage, d’ouvrage de captage et/ou de surveillance des eaux souterraines en aval hydraulique du dépôt, notamment de puits agricole ou puits privé. et que les risques pour l’environnement apparaissent : ◦ importants à modérés pour la nappe des calcaires de Saint-Ouen dans laquelle les principaux impacts ont été mesurés, qui représente le vecteur principal de transfert des pollutions sur le secteur, mais pour laquelle l’extension de pollution hors site n’est pas connue. Les fortes concentrations sur site militent cependant pour un transfert latéral limité mais à mieux déterminer, ◦ modérés à faibles pour la nappe des sables de Beauchamp qui apparaît faiblement impactée, voir non impactée, au droit du site, les calcaires de Saint-Ouen et leur base plus argileuse servant de barrière au transfert vertical.
Suite à ce dernier rapport, l'inspection a demandé notamment à l'exploitant par courrier du 2 aout 2016 de délimiter l'extension de la pollution et des gaz du sol par des investigations supplémentaires et de proposer des mesures de gestion de la pollution.
Environnement du site
Zone d'implantation : Habitat : DENSE Industrie : LOURDE
Impactsconstatés: Captage AEP arrêté (aduction d'eau potable) Teneurs anormales dans les eaux superficielles et/ou dans les sédiments Teneurs anormales dans les eaux souterraines
Depuis des mois une décharge illégale s’étend en bordure du canal de l’Ourcq à Fresnes sur Marne et Claye-Souilly, bien que nous ayons alerté les services de l’ETAT depuis plus d’une année, que M. le Maire de Claye-Souilly est fait dresser un procès-verbal transmis en février 2018 à M. le Procureur de la République de Meaux, il semblerait que rien ne bouge.
Décharge illégale bordant le Canal de l'Ourcq
Quels risques pour les populations
qui vont se baigner
dans le canal de l’Ourcq à la Villette ?
Dans un souci de santé publique, il est souhaitable que l’Agence Régionale de Santé, qui est en charge de la qualité des eaux de baignade, se penche avec attention sur ce dossier, avant d’accorder l’autorisation de baignade dans le bassin de la Villette, l’été prochain.
Paru sur le site Tourisme 93 :
Paris Plages à la Villette
Profitez de Paris Plages du 7 juillet au 2 septembre 2018 : des transats, des jeux d'eau, bibliothèque éphémère, des concerts, des activités pour les enfants et pour les adultes... c'est l'été à Paris sans le sable pour cette édition mais on remplace par du végétal ! Les festivités se prolongent au bassin de la Villette jusqu'à début septembre.
Le Conseil Départemental a décidé d’ouvrir une nouvelle sortie de la 104 à Villevaudé le Pin, cela vous coûtera 2.2 millions d’euros.
Il est vrai que cela va bien rendre service au Grand Paris, cette route facilitera l’accès des camions chargés de déchets vers la décharge Terralia de Villevaudé et les carrières/décharges Siniat de le Pin et Placoplatre de Villevaudé.
Mais en plus de supporter ses ordures, vous devrez supporter le trafic incessant des poids lourds et payer la remise en état des routes.
Vous ne comprenez donc pas, il semble que vous ayez la tête un peu dure, on vous l’a déjà expliqué à maintes reprises, les ordures il faut bien les mettre quelque part et comme personne n’en veut, c’est votre secteur qui a été choisi.
C’est « ladite solidarité régionale »
On détruit un territoire
pour permettre aux autres
de vivre mieux.
Paru sur le site la Marne:
Villevaudé-Le Pin. Une bretelle pour fluidifier les 12 500 véhicules par jour
Le nouvelle bretelle d'accès sera ouverte fin mai, elle permettra de fluidifier le trafic qui est très important sur cet axe.
Au pied de la route départementale 86, le trafic est incessant. Les voitures sont bloquées entre quatre à cinq poids lourd à la suite et le virage sous la départementale 404 pour aller en direction du Pin n’est pas simple à négocier.
Hésitation, problème de visibilité, vitesse excessive, les utilisateurs qui empruntent cet axe quotidiennement ont l’habitude. « C’est un axe très embouteillé, parfois on fait la queue à la sortie de la Francilienne etc’est très dangereux », explique Myriam qui circule ici tous les jours .
1 200 poids lourds
Xavier Vanderbise, vice-président du Département chargé des routes, des transports et des mobilités,
Sur la bretelle de sortie de l’autoroute A 104, à Montjay-la-Tour, qui rejoint la route départementale D 86, on a dénombré 12 500 véhicules par jour, dont 1 200 poids lourds. Ces chiffres reflètent un trafic très important qui dépasse celui d’une route nationale. Le Département a donc classé cette route en « rouge » qui est le niveau le plus élevé.
En effet, la sortie dessert de nombreuses communes (Villevaudé, Le Pin, Villeparisis, Claye-Souilly…). Elle devrait être soulagée par la création d’une sortie au niveau du Pin. « Cet aménagement va permettre de réorganiser le trafic afin qu’il ne soit pas condensé sur une seule sortie.Cependant, il va falloir casser les habitudes des automobilistes pour qu’ils passent par le nouvel accès », ajoute le vice-président du Département.
2,2 millions d’euros
Il faudra bientôt changer les habitudes carla bretelle d’accès sera ouverte fin mai. Malgré un mois d’arrêt total du chantier à cause des intempéries,le chantier sera livré dans les temps. Le budget de cet aménagement d’envergure est de 2,2 millions d’euros, des aides de la Région sont venues compléter cette somme.
Le classement permet aux médecins qui voudraient s’installer dans ce secteur de percevoir une aide financière, avec parfois un engagement de rester 5 ans sur le secteur. L’enjeu de ce zonage serait d’attirer les médecins dans les territoires les plus en difficulté.
Quels jeunes médecins
voudraient faire vivre sa famille
dans un secteur aussi pollué
que la
7ème circonscription du 77 ?
Un secteur couvert des ordures des autres, survolé par les avions d’aéroport de Roissy de jour comme de nuit, traversé par des routes saturées de camions, où les champs sont traités aux pesticides, même à côté des écoles maternelles.
Un secteur privé d’hôpital, de clinique, de grandes écoles.
Pas difficile de comprendre
pourquoi les médecins
préfèrent
Fontainebleau !
Son château, sa forêt connue mondialement, ses haras….
Son hôpital, sa clinique, ses universités.
Ici pas de décharges ni d’incinérateur, leurs ordures ils les envoient chez les autres.
Les Yvelines (Achères) déversent depuis des années leurs déchets de station d’épuration sur 62 communes du 77 et souhaiteraient à l’avenir les déverser sur
106 communes de ce département.
Ils voudraient passer de 4966 hectares à 8704 hectares.
Une paille
Seulement 75 % de plus
Pourquoi seulement 24 communes des Yvelines en reçoivent ?
Les déchets de station d’épuration
Ça peut polluer les eaux
Et puis ça sent mauvais
vous n’allez tout de même pas
faire supporter cela
aux populations aisées des Yvelines
Comme à l’habitude ce serait le nord 77 qui pourrait « accueillir » en majorité ce surplus de boues, parmi elles les communes de Villeneuve sous Dammartin, Thieux et Marchemoret.
Boues qui s’ajouteront à celles déjà déversées sur Dammartin-en Goële, Juilly, Montgé en Goële, St Mard.