Coût de la pollution de l'air : un des médecins auditionnés jugé pour témoignage mensonger
Un des pneumologues auditionnés par la commission sénatoriale sur le coût de la pollution de l'air n'a pas indiqué qu'il travaillait également pour Total. Il comparaissait ce mercredi 14 juin devant le tribunal correctionnel de Paris.
Michel Aubier, un des médecins auditionnés par la commission sénatoriale sur le coût de la pollution de l'air, comparaissait ce 14 juin devant le tribunal correctionnel de Paris. Le pneumologue risque jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Il est en effet soupçonné d'avoir réalisé un témoignage mensonger sous serment.
C'est un symbole et nous souhaitons qu'il y ait des peines exemplaires
Nadir Saïfi, Ecologie sans frontière
La commission d'enquête du Sénat a été créée en février 2015 pour dresser un constat de l'impact économique et financier de la pollution de l'air. En juillet 2015, après quatre mois d'enquête, elle avait évalué à 101,3 milliards d'euros par an le coût de la pollution atmosphérique en France dont 97 milliards pour les effets sanitaires et économiques.
Une activité de médecin-conseil pour Total
Parmi les personnes auditionnées figurait Michel Aubier, alors chef du service de pneumologie à l'hôpital Bichat (Paris). Ce dernier avait assuré en préambule de son exposé n'avoir aucun lien avec des acteurs économiques. Pourtant, ce dernier assurait à l'époque en parallèle une activité de médecin-conseil pour le groupe Total.
Son exposé avait en outre laissé perplexe ses auditeurs. "Je suis quelque peu étonnée par votre exposé, avait alors réagi Leila Aïchi, la rapporteure, sénatrice Europe-Ecologie les Verts. Vous indiquez, dans un premier temps, que les résultats fluctuent en même temps que les modèles et affirmez que 80% des pathologies respiratoires sont dues au tabac. C'est là ma première interrogation. En outre, je ne peux que vous exprimer ma consternation puisque vous dîtes que la pollution n'a pas d'impact sur le cancer. Sauf erreur de ma part, l'Organisation mondiale de la santé considère le diesel comme un facteur cancérigène".
Pour la première fois, le Sénat a donc décidé de se porter partie civile. Deux associations, Ecologie sans frontière et Générations futures, ont également décidé de se constituer comme telle et plus récemment l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
"C'est le procès d'un mensonge, a indiqué Nadir Saïfi, vice-président d'Ecologie sans frontière. Des perquisitions ont eu lieu, il était payé plus de 100.000 euros par an par Total et avait des avantages comme des voitures de fonction". Le verdict du procès devrait être rendu d'ici un à deux mois.
"C'est un symbole et nous souhaitons qu'il y ait des peines exemplaires", a souligné Nadir Saïfi.
Yves Albarello (LR), 65ans député sortant de la 7ème circonscription, depuis 10 ans, n’a recueilli que 16.13 % des voix et ne sera pas au 2ème tour des législatives. Il va pouvoir prendre une retraite bien méritée.
Nous le remercions pour avoir été plutôt favorable à l’envoi des ordures du Grand Paris vers la Seine et Marne.
Nous le remercions pour avoir donné des avis favorables à l’implantation ou extension de décharges à Claye-Souilly, Annet sur Marne, Villevaudé.
Nous le remercions pour avoir été favorable à l’implantation d’une entreprise de traitement de déchets dangereux à Villeparisis.
Nous le remercions pour son absence dans les manifestations contre l’implantation de carrières/décharges sur le fort de Courtry/Vaujours et à Villevaudé.
Nous le remercions pour ses absences régulières dans les commissions de suivi de site carrières/décharges Placoplatre Fort de Courtry/Vaujours, décharges Villeparisis et Claye-Souilly.
Nous le remercions pour son intervention en faveur de l’implantation du CDG Express à Roissy, pour favoriser l’accueil des voyageurs à Roissy, oubliant quelque peu les conditions de transports des voyageurs de sa circonscription sur la ligne RER B.
Nous le remercions enfin pour n’avoir jamais accepté de recevoir les membres de notre association.
Paru sur le site 20 minutes :
Législatives: Quels avantages pour les anciens députés ?
POLITIQUEPrès de 60 % des sièges de la nouvelle Assemblée seront occupés par un député débutant…
Martin Guimier
Publié le
Mis à jour le
De nombreux députés vont quitter l'Assemblée Nationale
Les anciens députés ont droit à certains avantages
Les avantages dépendent de leur statut
Ils n’étaient que 345 sur 577 députés à se représenter. Parmi eux, 120 ont été éliminés dès le premier tour, dont des figures comme Jean-Christophe Cambadélis ou Henri Guaino. D’autres le seront sûrement au second. Des députés sortants qui se retrouveront donc, pour certains, au chômage. Ils conserveront néanmoins quelques avantages, relatifs à leur ancien statut.
§ Indemnité de chômage spécifique
Les députés sortants, qu’ils soient battus dans les urnes ou qu’ils ne se représentaient pas, profiteront d’une indemnité de chômage spécifique, « l’allocation d’assurance mutuelle différentielle et dégressive de retour à l’emploi des députés ». Une indemnité qui peut durer jusqu’à trois ans au maximum, et qui diminue donc dans le temps. Au premier semestre, le député sortant touche 100 % de son indemnité mensuelle (5599,80 euros brut), puis 70 % au deuxième, jusqu’à 20 % pour le 6ème semestre. En 2012, 44 députés sortants sur les 233 non-réélus avaient bénéficié de cette indemnité.
Réintégration professionnelle
Pour les anciens salariés du privé avec au moins un an d’ancienneté, il existe une garantie de réintégration professionnelle, dans le même emploi ou un emploi analogue, mais seulement à l’issue d’un premier mandat. Après plusieurs mandats, ils bénéficient d’une priorité d’embauche.
§ Pour les fonctionnaires
Les fonctionnaires de moins de 60 ans se voient immédiatement réattribuer un emploi. Ils repassent alors en situation de disponibilité, après avoir été en détachement pendant leur mandat. 19,4 % des députés étaient des fonctionnaires en 2012, selon l’Institut Diderot.
§ Pour les plus de 60 ans
Ils peuvent bénéficier d’une retraite provenant de la caisse des pensions des députés. La pension moyenne se chiffre à 2.675 euros net par mois, d’après le site de l’Assemblée nationale. Selon ce dernier, les députés font valoir en moyenne leur droit à la retraite à l’âge de 64 ans.
§ Les autres avantages
Les députés perdent les nombreux avantages en nature dont ils profitent durant leur mandat (carte les autorisant à voyager gratuitement en première classe sur toutes les lignes SNCF, trajets entre Paris et leur circonscription en avion, à raison de 80 passages par an…). Pour ceux qui retrouvent immédiatement du travail, « ils ne coûteront rien à l’Etat », comme le rappelle Laurent Granguillaume, le désormais ex-député PS qui vient d’être nommé directeur du développement de Missioneo Group, leader national des nouvelles formes d’emploi.
Ils conservent cependant un accès régulier à l’Assemblée nationale : « un ancien parlementaire à accès à presque tous les services de l’institution, dans les mêmes conditions qu’un député en fonction », rappelle René Dosière, élu de l’Aisne pendant vingt ans et connaisseur des arcanes du Parlement, à BFMTV. com. Les députés ayant plus de 18 ans d’ancienneté bénéficieront également de la gratuité sur l’ensemble du réseau SNCF, et pourront obtenir le remboursement de 50 % des dépenses relatives à six voyages aériens aller-retour par an en métropole. En tant que « membres honoraires du Parlement », ils pourront aussi continuer de profiter du restaurant de l’Assemblée, où l’on trouve par exemple la bière à 80 centimes d’euros, la « moins chère de Paris », selon Franceinfo. Le président de l’Assemblée nationale n’a en revanche plus le droit à sa voiture avec chauffeur à vie, ainsi qu’à un bureau dans le palais Bourbon depuis 2007.
Difficile à comprendre que dans cette commune de 750 âmes les élus laissent un particulier brûler, depuis des années, presque journellement, des matériaux près de l’école maternelle et du centre aéré.
Pourtant une fumée âcre se dégage du site et pollue l’environnement, les associations environnementales ont alerté Jean Lefort, le maire de cette commune, depuis bien longtemps sans que cette situation ne s’arrête.
Difficile à comprendre alors que certains conseillers municipaux habitent à proximité de cette école et ce centre aéré.
Quant aux associations de parents d’élèves
que font-elles dans ce dossier ?
Nous n’en savons rien
Pour mémoire c’est près de cette école et de ce centre aéré que se situe une décharge ISDI et la plus importante décharge d’ordures ménagères (ISDND) d’Europe.
Pour mémoire c’est près de cette école qu’une habitante a fait un signalement à l’Institut de Veille Sanitaire d’un nombre de cas de cancers importants dans sa rue.
ADENCA
se sent bien seule dans ce dossier
et nous le déplorons.
La santé des plus petits doit être la préoccupation principale de tous et pas seulement de quelques lanceurs d’alerte.
Pour tous renseignements complémentaires, nous vous conseillons de contacteur les élus
Centre d'épuration de Villeparisis déversant ses eaux dans le ru des Grues
Nous apprenons qu'un camion chargé de produits chimiques s'est déversé dans la zone industrielle de l'Ambrésis à Villeparisis, située près du ru des Grues, un affluent de la Beuvronne.
Ce malheureux cours d'eau a subi il y a quelques années une pollution accidentelle par l'industriel Clamens,
Ce malheureux cours d'eau reçoit les eaux de la station d'épuration commune à Villeparisis, Claye-Souilly et Mitry-Mory qui a fait l'objet d'une mise en demeure de la préfecture car cette station n'est pas en mesure de traiter correctement toutes les eaux usées qu'elle reçoit et rejette par moment des eaux non traitées dans le ru des Grues.
Pour toute information complémentaire concernant cet incident et les risques de pollutions du ru des Grues, nous vous conseillons de vous rapprocher de :
Yves Albarello
Président du Syndicat de la Basse Beuvronne
Paru dans le Parisien 77 :
Villeparisis : un camion accidenté renverse 400 l de produits de laverie à l’Ambrésis
L’accident de ce camion a eu des conséquences inattendues. Plusieurs centaines de litres de produits de laverie se sont répandues sur la chaussée de la route Jean-Monnet, à l’entrée de la zone commerciale de l’Ambrésis, à Villeparisis suite à l’accident d’un camion dans la nuit de lundi à mardi.
Il est environ 23 h 55 ce lundi soir lorsque le conducteur du camion qui venait d’emprunter l’échangeur de l’A104 perd le contrôle de son véhicule qui se renverse sur la chaussée.
La majorité du contenu d’une de 1 000 litres s’est alors déversée sur le sol. Neuf employés des enseignes Mac Donald’s et Léon de Bruxelles situées à proximité ont été évacués par mesure de précaution par les pompiers.
Aucun d’entre eux n’a été intoxiqué. La circulation a été interrompue pendant plusieurs heures n’a repris qu’après l’intervention des services de la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire) et de la société Dascher, dont le camion transportait les produits.
Cette marche aura lieu Samedi 17 juin 2017 à partir de 14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé (77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de Gaulle (N 48.918423 E 2.659865)
L’entreprise BP PLACOPLATRE (Filiale du groupe Saint-Gobain) projette la mise en œuvre immédiate de nouvelles carrières à ciel ouvert sur une partie du trajet de l'aqueduc de la Dhuis.
Comme premier jalon de cette mort annoncée, la destruction du Bois Gratuel (Villevaudé) va démarrer très bientôt. L’abattage des arbres doit en effet débuter le 1er Août 2017.
Villevaudé : Les engins en ordre de marche pour détruire nos espaces agricoles et le Bois Gratuel (photo Adenca)
Le rêve, une route toute neuve, financée par le Conseil Départemental 77, vous amène sur le site mais quand vous arrivez devant l’installation, la situation se dégrade, une fumée âcre vous prend à la gorge, en effet après l’incendie de la semaine dernière la fumée sort toujours des tas de compost.
Une clôture toujours inexistante ?
Ironie du sort, la clôture est inexistante sur la majorité du site, ce qui permet à quiconque d’y entrer et à une personne malveillante de pouvoir y mettre le feu.
Compans 11/6/2017
Comment les élus de Compans peuvent-ils laisser une installation aussi dangereuse, mal clôturée, sans intervenir auprès de l’exploitant pour obtenir la pose d’une clôture correcte et le gardiennage du site de jour comme de nuit, particulièrement le week-end, car depuis 2013, ces deux incendies se sont produits le week-end.
Faudra-t-il un incident grave
pour que l’exploitant
se décide
à clôturer correctement
son site ?
L’entreprise Parcs et Jardins Frasnier, semble pourtant avoir les moyens financiers de réaliser des travaux, elle annonce un chiffre d’affaires, entre 2013 et 2015, chaque année, de plus de 4 millions d’euros et un bénéfice cumulé de plus de 200 000 € entre 2013 et 2015 (1) qui lui permettait, semble t-il, d'engager les travaux de clôture et protection de son site afin de ne plus faire prendre de risque aux populations de Compans.
L’incendie pourrait durer plusieurs jours. Un tas de compost de 2 500 m³ a commencé à se consumer dimanche vers 17 heures sur le site de l’entreprise Parcs et jardins Frasnier à Compans.
Ce lundi après-midi unevingtainede pompiers était toujours présente sur les lieux pour circonscrire l’incendie. Si aucuneflamme nese dégage de l’amas de compost, d’importantes volutes de fumée s’en émanent. Depuis lundi les pompiers tentent avec l’aide d’engins de chantier de l’entreprise de dégager unepartie de la matière pour tenter d’éteindre l’incendie.
Les pompiers sont en contact permanent avec le groupe ADP pour s’assurer que ces dégagements ne perturbent pas le trafic aérien au décollage et à l’atterrissage de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
L’originede l’incendie demeure pour le moment indéterminée mais la fermentation peut être à l’originedu sinistre. Fin 2012, un incendie similaireavait consumé plusieurs milliers de mètres cubes pendant près de sept mois pour nes’achever qu’en mars 2013.
La moitié du grand tas de compost de la société Frasnier se consume. L'incendie serait volontaire.
12/08/2013 à 21:32 par Hélène Rousseaux
Depuis le week-end dernier, l’un des immenses tas de compost stockés à ciel ouvert par la société Frasnier, sur la D 212, entre Compans et Gressy, s’est transformé en brasier de 4 000 m3. L’alerte a été donnée samedi. La mairie de Compans, apercevant la fumée, a prévenu les pompiers. Selon toute vraisemblance, le feu aurait démarré dans la nuit de vendredi 2 à samedi 3 août et aurait été allumé volontairement. En effet, la combustion spontanée dans un tas de compost ou bien de paille se déclare en général plutôt au centre du tas, sous la matière qui fermante, surchauffe et finit par s’enflammer. Cette fois, le feu est parti des côtés, laissant peu de place à la thèse de l’accident.
Un feu inextinguible
Les pompiers sont intervenus mais n’ont pas pu circonscrire l’incendie. Le propriétaire a dû creuser une tranchée coupe-feu afin d’éviter la propagation du foyer. « Ce type de feu ne peut pas être éteint. Il faut attendre que tout soit consumé. Il faut surtout faire attention que le feu ne se propage pas » explique-t-on du côté des soldats du feu. Il a donc été vivement conseillé au cultivateur propriétaire du champ de blé voisin de moissonner au plus vite afin d’éviter que la culture ne s’embrase. Dimanche, en fin de journée, des ados rôdaient autour et à l’intérieur du site mais se sont vite carapatés se voyant repérés. Ils ont rejoint le camp des gens du voyage installé à proximité. À la nuit tombée, des cris d’oiseaux ressemblant plutôt à des signaux retentissaient des bois environnants. On pouvait les entendre depuis le portail de l’entrepôt. Peu de temps après, un peu avant minuit, un homme était repéré alors qu’il venait de s’introduire dans les lieux que le propriétaire n’avait pas totalement terminé de clôturer. Le tas de compost brûle toujours, crépitant et se signalant la nuit par ses lueurs rougeoyantes. De temps à autre, une petite partie s’écroule et dégouline de la hauteur de l’amas, comme une coulée de lave. L’année dernière, un feu a également ravagé une partie du stock. Il avait pris à la même période, presque jour pour jour. Les braises ne se sont éteintes que neuf mois plus tard, en avril.
Le propriétaire a déposé une plainte auprès de la police dans le courant de la semaine pour l’incendie toujours en cours.
Dans quel état se trouvait l'installation électrique ?
En effet c’est la question que l’on se pose lorsque l'on apprend que cette entreprise avait fait l’objet d’une mise en demeure de la préfecture le 13/10/2014 suite à plusieurs non respect de la législation en vigueur, arrêté préfectoral qui indiquait qu’entre autres les installations électriques n’étaient pas entretenues conformément aux normes en vigueur.
Une chance que ce sinistre n’est fait aucuns blessés.
Depuis 2014 cette entreprise avait-elle mise aux normes en vigueur ses installations électriques et autres comme le demandait la préfecture ?
Extrait de l'arrêté préfectoral de mise en demeure du 13/10/2014
Jusqu’à Créteil (Val-de-Marne), à une vingtaine de kilomètres de Lognes, on voyait l’épaisse fumée noire au-dessus des immeubles. Samedi vers 21 h 20, un feu s’est déclenché dans la salle électrique de l’imprimerie Roto France, rue de la Maison rouge, dans la zone industrielle Pariest.
Heureusement, il n’y a pas eu de blessés. Quelques employés qui se trouvaient dans une annexe ont dû quitter les lieux et les riverains des habitations les plus proches sont restés confinés chez eux. Les pompiers sont venus à bout du feu vers 23 h 45.
Le bâtiment n’a pas été endommagé à l’extérieur, mais il n’y avait plus de courant sur le site ce dimanche matin. Son fonctionnement pourrait donc être perturbé. Selon l’enquête de police, l’origine de l’incendie est accidentelle.
Il avait épousé le 30/7/1909, à Meaux, en secondes noces, Marthe Germain, fille d’un avoué. C’était Georges Lugol, maire de Meaux qui les avait mariés.Mariage dissous le 11/10/1923.
Il décèdera à Chelles le 19/7/1957.
Extrait de sa biographie sur le site de l’Assemblée Nationale :
Albert Nast fit ses études au lycée Condorcet puis obtint son diplôme de docteur en droit en 1908. D'abord clerc d'avoué, ensuite rédacteur au recueil des lois Le Sirey, secrétaire de Me Garçon, professeur de droit, et de Me Raynal, avocat à la Cour de cassation, il fut en même temps avocat près la cour d'appel de Paris et plaida pendant six ans. Mais, ayant toujours été attiré par les questions médicales, à la suite d'un grand deuil il se décida à redevenir écolier et, tout en plaidant pour subvenir aux besoins de sa famille, il entreprit ses études médicales et fut nommé externe des hôpitaux de Paris en 1911.
Pendant la grande guerre, il fut médecin auxiliaire. il fit partie de l'armée auxiliaire pour troubles visuels graves qui, d'ailleurs, se compliquèrent ensuite et nécessitèrent plusieurs opérations. Pendant deux ans, il fut affecté à des centres chirurgicaux, puis au service de syphiligraphie de la zone des armées. En 1921, il obtint son diplôme de docteur en médecine et s'installa à Chelles pour y exercer sa profession.
Depuis l'âge de 20 ans, Albert Nast s'est occupé d'œuvres sociales, à Paris et dans la banlieue. Grâce à l'aide de la population de Chelles, du ministère de la Santé publique, et des communes de Chelles, Brou, Vaires, Champs et Gournay, il crée en 1923 une maternité modèle et des œuvres annexes bien connues dans tout le département. De belle stature, pourvu d'une magnifique chevelure et d'une voix de stentor qui, dans ses moments de colère le faisaient ressembler à un lion, Albert Nast pouvait réussir dans n'importe quelle carrière, comme il avait commencé de le prouver au barreau, puis en médecine.
Il saisit l'occasion de l'élection partielle dans la 1re circonscription de Meaux à la suite de la démission de Delabarre, le 30 juin 1931, pour postuler le siège de député. Elu le 4 octobre 1931, au second tour, par 4.202 voix contre 4.110 à Soupé, 3.858 à Hamelet et 3.082 à Archer, sur 16.340 votants, il s'inscrivit au groupe des indépendants de gauche. Réélu le 8 mai 1932, au second tour des élections législatives, avec 10.218 voix contre 6.550 à Soupé, son plus dangereux adversaire de l'élection précédente, sur 19.808 votants, il reprit sa place au groupe des indépendants de gauche.
Membre des commissions de l'hygiène, de la législation civile et criminelle, du suffrage universel, il déploya une grande activité. Il s'intéressa surtout aux questions médicales et, accessoirement à celles des baux et loyers.
Il perdit son siège le 3 mai 1936, n'obtenant au second tour que 10.787 voix contre 11.334 au communiste Fouchard, candidat du Front populaire, sur 22.446 votants.
Pendant sa carrière politique, il n'abandonna pas son œuvre sociale et médicale malgré la cécité complète dont il fut atteint dès 1931. Son courage, son abnégation lui valurent la médaille d'argent de l'Académie de médecine, la Légion d'honneur et la rosette de l'Ordre de la santé publique. Albert Nast est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages médicaux, juridiques et philosophiques.
Pourquoi devons-nous accepter que des sites polluants soient implantés près de crèche, d’écoles, de centre aéré ou de nos maisons ?
Comment les élus du conseil départemental de Seine et Marne ont-ils pu laisser s’implanter une crèche près du site pollué Wipelec à Meaux, alors que l’on connaissait déjà les antécédents de pollution de cet industriel à Romainville, Pomponne ?
Comment les préfets de Seine et Marne ont-ils pu autoriser l'implantation des décharges d’ordures près de l’école maternelle et du centre aéré de Fresnes sur Marne ou de l’école primaire de Villenoy ou d’un lotissement à Crégy les Meaux ?
Les projets à venir
Exploitation d’une carrière de gypse Placoplatre sur un ancien site du Commissariat de l’Energie Atomique à Courtry/Vaujours près de plusieurs écoles dont l’une qui accueille, à elle seule, plus de 1700 élèves (Fénelon Vaujours).
Exploitation d’une décharge de déchets dangereux dans les villages ruraux Villenoy/Isles les Villenoy par Terzeo, sur un site pollué, car ici plutôt que de dépolluer on viendra y rajouter la pollution des autres, près des lotissements, écoles, terrains de sports…..
Une sorte de mépris pour les populations riveraines, à l’exemple de ce que l’on peut lire dans le projet Terzeo (étude d’impact page 192) :
« le territoire bénéficie d’unepopulation jeuneet en croissance mais globalement sa population reste fragile, avec de grandes difficultés sociales, particulièrement en termes d’accès à l’emploi, et avec un niveau de qualification globalement plus faible que la moyenneet unesous représentation des catégories socioprofessionnelles supérieures…. »
Des emplois à bas prix
dangereux et polluants
pour nos enfants ?
Car non content de nous détruire notre territoire l’ETAT n’implante pas ici de grandes écoles, d’universités….., ces établissements sont réservés aux autres, à ceux qui nous envoient leurs ordures.
Nous avons appris il y a quelques jours que la préfecture de Seine et Marne avait pris la décision de faire fermer l’entreprise Wipelec dans l’attente de sa mise en conformité avec la législation.
Wipelec est une entreprise bien connue des services de l’ETAT pour avoir pollué 2 sites, l’un à Romainville, l’autre à Pomponne.
Notre association a posé à l’Agence Régionale de Santé les questions suivantes :
1° quels sont les résultats des investigations menées à l'intérieur de la crèche interentreprise ? 2° quelles sont les investigations qui ont été menées pour connaître les conséquences de cette pollution sur les eaux de la Marne, notamment : - sur les eaux de baignade de la plage de Meaux - sur le captage d'eau de Nanteuil Les Meaux …
Nous attendons sa réponse.
Paru sur le site de la fédération d’environnement du 93 :
Pollution du site Wipelec à Romainville
La société WIPELEC qui a exercé des activités de traitement de surface à Romainville, encadrées dans le cadre des procédures ICPE dès 1990, a cessé ces activités le 6 avril 2009, puis entamé uneprocédure de redressement judiciaire en août 2009.
Les dégâts et pollutions laissés sur le site par WIPELEC, ont conduit le 8 juillet 2013 à l’arrêté préfectoral N°2013_2024 pris par la préfecture de Seine-Saint-Denis reconnaissant la nécessité de « procéder à des travaux d’office, hors site, relevant d’unesituation impérieuse concernant la société Wipelec-Ceres pour les anciennes activités au 21-29 rue des oseraies et au 53-55 rue des Ormes à Romainville ».
Malgré la mobilisation des riverains et les alertes répétées concernant les impacts du site abandonné, sur leur santé, aucuneprécaution efficace n’a été mise en œuvre par les autorités sanitaires, la préfecture, ou les élus locaux, pour mettre un terme aux conséquences de ces pollutions sur les abords du site.
Alors qu’après les premières mesures réalisées par l’ADEME, il était conseillé aux habitants du quartier « uneaération quotidiennedes logements »,puis« aérer le plus possible les habitations , amorcer les siphons »., le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a donné le 11 février 2016 un avis beaucoup plus alarmant pour tous les riverains :« Des riverains du site industriel Wipelec sont soumis depuis des années à uneexposition de très haut niveau, très largement au-dessus des seuils d’action rapide préconisés par le HCSP qui induit un risque sanitaire inacceptable appelant des mesures dans un délai très rapide. »
« S’il se confirme que cette pollution est encore présente, des mesures rapides visant à soustraire les habitants exposés à des valeurs supérieures au seuil d’action rapide4 (10 μg/m3) doivent être engagées sans délai, mesures qui pourraient conduire à court terme à un relogement temporaire des familles concernées ; »
Après trois ans de dérives et de laxisme, pour reconnaître enfin unesituation environnementale catastrophique, il est temps aujourd’hui de prendre en compte la santé des populations de ce quartier plutôt que les projets immobiliers envisagés sur l’ancien site WIPELEC.