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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 16:20
Décharge ECT Annet sur Marne

Décharge ECT Annet sur Marne

 

Ils étaient venus habiter dans ce charmant village d’Annet sur Marne pour y trouver le repos, un cadre agréable de petit village rural et une école communale où leurs enfants pourraient y grandir au calme.

 

Mais c’était sans compter sur les décharges qui sont venues détruire leur qualité de vie.

En effet depuis plusieurs années les élus de cette commune ont donné des avis favorables pour l’implantation de 3 décharges, sans bien sûr faire un référendum pour demander l’avis de la population.

 

Aujourd’hui ils n’en peuvent plus de supporter le bruit des balais de camions qui viennent déverser les ordures près de chez eux.

 

Certains d’entre eux voudraient bien partir pour aller vivre des jours meilleurs ailleurs, à l’abri des décharges, mais aujourd’hui les prix de l’immobilier chutent et il devient de plus en plus difficile de vendre sa maison dans ce secteur.

 

 

Acheter une maison près d’une décharge,

qui en voudra ?

 

Eux-mêmes

n’en voudraient pas !

 

 

 

 

 

 

 

Article d’archive paru dans le parisien 77 :
Les chantiers de remblaiement attaqués par une association

Christel Brigaudeau | 27.05.2008

 

LA GUERRE des remblais ? Chaque jour convergent vers le village d' Annet -sur-Marne des centaines de camions en provenance directe des chantiers de BTP de toute l'Ile-de-France. Ils déchargent, sur 60 ha au nord et au sud de la commune, le long des voies ferrées du TGV, des bennes entières de gravats. Et chaque jour, les remblais à l'horizon des champs grossissent, atteignant jusqu'à 20 m de haut à la crête. Cette activité est gérée depuis 2000 par ECT. Cette société basée à Villeneuve-sous-Dammartin est le leader français du stockage de déchets inertes au profit des terrassiers du bâtiment.

« Nous ne comprenons pas tellement cette réaction »

Considérant que les amas de terre qui fleurissent à Annet -sur-Marne « portent atteinte au cadre de vie des habitants » et « aux randonneurs » qui passent à proximité, l'association de protection de la nature Environnement 77 vient de déposer un recours gracieux demandant l'annulation de l'arrêté préfectoral du 28 janvier 2008 qui autorise la poursuite des chantiers d'exhaussement de sols à Annet jusqu'en 2013. « Nous ne comprenons pas tellement cette réaction », se désole Virginie François, responsable du développement d'ECT. L'association ne nous a jamais contactés auparavant. C'est dommage, nous pourrions expliquer que nous sommes tout sauf des fossoyeurs de l'environnement ! »

Selon l'entreprise, les remblais construits le long des voies ferrées serviront à protéger les riverains des nuisances sonores du TGV, cependant très éloigné des premières habitations. ECT s'est aussi engagé à aménager les sites une fois l'activité de stockage terminée en revégétalisant la zone à raison de 2 000 plants par hectare. A titre de dédommagement, ECT verse aussi 50 000 € par an à Annet -sur-Marne. Des garanties jugées suffisantes par le maire d' Annet -sur-Marne, Christian Marchandeau (sans étiquette), qui a délivré un avis favorable à l'exploitation avant la publication de l'arrêté préfectoral d'autorisation, en janvier. « La hauteur des remblais est proportionnée aux infrastructures du TGV auxquelles ils s'adossent », juge-t-il... tout en précisant qu'il « s'opposera à l'avenir » à de nouveaux remblais. Manière de préserver ce qu'il reste de l'activité agricole dans la commune.

 

Le Parisien

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-chantiers-de-remblaiement-attaques-par-une-association-27-05-2008-3298526199.php

 

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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 10:45

 

 

 Le rééquilibrage territorial des déchets 

entre

l’ouest et l’est parisien

 

De la poudre aux yeux !

 

En effet les Yvelines ont encore fermé récemment une décharge à Breuil en Vexin, c’est la 2ème décharge que ferme ce département en moins de 10 ans.

 

Où vont les ordures

des Yvelines ?

 

Mais bien entendu en Seine et Marne.

 

 

Le cas de la décharge de  Soignolles :

 

La décharge devait fermer en 2018.

 

Mais Jean-Luc Marx, préfet du 77, a délivré un arrêté préfectoral en date du 16/11/2015 autorisant l’extension d’exploitation de cette décharge jusqu’en 2022.

 

Le PREDMA 2009 voté par le Conseil Régional IDF  indiquait pourtant page 83 :

« Les ISDND :La création de nouvelles capacités sera appréciée de manière à assurer un rééquilibrage territorial à l’ouest et au sud de l’Ile de France, notamment pour faire face aux fermetures de sites dès 2020 et aux incertitudes des projections en particulier sur les déchets des activités économiques. Ainsi, aucun projet d’extension ou de création de capacités ne devra être prévu dans les départements du Val d’Oise et de Seine et Marne jusqu’en 2019. »

 

Et comme cela ne suffisait pas la décharge de Soignolles recevra également les jus des décharges (lixiviats) de  3 décharges des  Yvelines : Brueil en Vexin, Arnouville les Mantes, Vaux sur Seine 

Car non content de nous envoyer ses déchets, le département des Yvelines n’est pas capable non plus de traiter ses jus de décharges.

 

Depuis 2012 la décharge de Soignolles a « accueilli » 82 000 tonnes d’ordures en provenance des Yvelines, rien que 38 000 tonnes en 2015, des tonnages qui augmentent d’année en année (la répartition géographique des tonnages en provenance des Yvelines était de 2 % en 2013, 11 % en 2014 et 17 % en 2015).

 

En 2015

Soignolles a reçu autant d’ordures

des Yvelines

que de Seine et Marne.

 

 

 Le chantage à l’emploi :

 Mais combien pensez-vous que cette décharge emploie de personnes ?

7 personnes

 

 

 

 

Des activités polluantes ou dangereuses

contre

la création d’une poignée d’emplois

la Seine et Marne n’en veut plus.

 

 

 

La Seine et Marne

veut

que l’on crée comme dans les Yvelines

des activités non polluantes

et que Les Yvelines

assument

enfin la charge de leurs propres ordures.

  

 

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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 09:16
 décharge Terralia Villevaudé 30.4.2016

décharge Terralia Villevaudé 30.4.2016

 

 

Pourquoi

la décharge Terralia est à nouveau fermée ?

 

L'exploitant a-t-il fait réaliser

les contrôles des eaux superficielles et souterraines imposés par l'arrêté préfectoral ?

 

Nous n'en savons rien

 

 

 

Ce que nous savons c'est que l'exploitant n'a pas souhaité nous fournir les résultats des contrôles des eaux souterraines imposés par l'arrêté préfectoral.

 

 

 

Un risque de pollution des eaux souterraines

et de la rivière Beuvronne ?

 

 

Terralia (groupe Paprec) est, à notre connaissance, la seule décharge ISDI du 77 pour laquelle la préfecture a imposé des mesures de contrôle des eaux superficielles et souterraines.

 

 

Les risques doivent être importants

pour que

la préfecture

ait imposé de telles mesures ?

 

 

 

Pour mémoire les eaux de ruissellement de cette décharge se rejettent dans le ru de l’Etang, via la rivière Beuvronne.

 

 

 

 

Pour extrait arrêté préfectoral de 2014 dans lequel sont demandés des contrôles trimestriels, dans les eaux souterraines et superficielles, des taux de fer, aluminium, mercure, cadmium, plomb, chrome, cuivre, nickel, étain, manganèse….

Villevaudé : la décharge Terralia de nouveau fermée !

 

 

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 16:02

 

 

Pourquoi le préfet Jean-Luc Marx a-t-il laissé rouvrir la décharge alors que l’industriel Terralia (Groupe Paprec) ne respecte pas l’arrêté préfectoral concernant la protection de l’accès aux installations ?

extrait de l’arrêté préfectoral du 14/2/2014

extrait de l’arrêté préfectoral du 14/2/2014

A l'avant promenade de la Dhuis (en vert), puis ensuite périmètre de la décharge non clôturée

A l'avant promenade de la Dhuis (en vert), puis ensuite périmètre de la décharge non clôturée

 

 

En effet pour nous être rendus ce jour sur site, nous avons constaté que la clôture était inexistante en bordure de la promenade de la Dhuis, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus.

 

Nous le regrettons d’autant plus que depuis des années les associations environnementales attirent l’attention de la préfecture sur l'absence de clôture, sur une partie de cette décharge, sans jamais avoir été entendues.

 

 

L’ETAT

est-il

plus à l’écoute

du lobby industriel

que du citoyen ?

 

A vous de juger

 

 

 

 

Pour toutes informations complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher :

De la mairie de Villevaudé

Ou

de la préfecture de Seine et Marne

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 11:03

 

 

La décharge Veolia de Fouju-Moisenay

 va-t-elle stocker

des déchets radioactifs

 issus

du démantèlement des centrales nucléaires ?

 

C’est la question que se posent les riverains après avoir appris que cette décharge n’a reçu en 2015 qu’un peu plus de 1000 tonnes de déchets non dangereux alors qu’elle est autorisée à en recevoir 85 000 tonnes par an et que  Veolia souhaiterait créer une filière française de démantèlement nucléaire. (voir article plus bas)

 

L’ETAT permet déjà à ces décharges d'ordures ménagères (déchets ultimes)  de stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée.

 

Au titre de "la dite solidarité régionale" vous recevez depuis des décennies les ordures des autres, au titre cette fois-ci de "la dite solidarité nationale" va-t-on vous imposer de stocker des déchets radioactifs dans cette décharge ?

 

 

Si ce projet se réalisait

 les prix de l’immobilier

 risqueraient de chuter considérablement

 en effet

qui  voudrait acheter une maison ou un appartement

près

 d’une décharge de déchets radioactifs ?

 

 

 

Une nouvelle injustice environnementale en préparation ?

 

 

Une affaire à suivre.........

 

 

Paru dans actu environnement :
Veolia confirme son appétit pour le démantèlement nucléaire

Gestion des risques  |    |  Florence Roussel

 

Cet article a été publié dans Environment & Technique n°345
 

Alors que le groupe Areva envisage de céder plusieurs de ses filiales pour renflouer ses caisses, Veolia Environnement ne cache pas son intérêt pour la question du démantèlement. Le groupe est déjà présent sur ce marché depuis plusieurs années à travers sa filiale Sarp Industries, maison-mère de la société Asteralis créée avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Sarp assure pour le compte de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) la gestion du site de stockage de Morvilliers (08). 

Interrogé sur cette question mardi 10 février, le PDG du groupe, Antoine Frérot plaide pour la création "d'unefilière française de démantèlement" selon l'AFP, avec une collaboration d'acteurs nationaux comme Areva et le CEA. Le marché potentiel du secteur est estimé à 32 milliards d'euros en France et à 200 Mds€ dans le monde. 

Quant à Areva, la cession de l'activité de démantèlement de sites nucléaires pourrait lui rapporter jusqu'à 500 millions d'euros.

 

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/veolia-demantelement-nucleaire-activite-23841.php4

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 10:56
Pourquoi Rep Veolia Claye-Souilly ne donne pas d’informations quant à l’utilisation des mâchefers sur sa décharge ?

 

 

 

La décharge Rep Veolia Claye-Souilly traite depuis de nombreuses années les mâchefers en provenance en majorité de l’usine d’incinération d’Issy les Moulineaux (Hauts de Seine).

 

Sur environ 800 000 tonnes de mâchefers valorisables qui sont sortis des stocks de Veolia de 2007 à 2014 , près des 3/4 ont été utilisés sur la décharge et le reste pour majorité sur les sites de Rep Veolia Monthyon, Fouju ou Plessis-Gassot.

 

Il faut pourtant savoir que  les mâchefers sont régis par une législation qui ne permet pas d’étaler ces déchets n’importe où.

 

Dans quelles conditions

Rep Veolia

utilise ces mâchefers

dans la décharge de Claye-Souilly ?

 

C’est l’opacité la plus totale

 

En effet, depuis des années,  les associations, membres de la commission de suivi de site n’ont jamais pu obtenir d’informations quant aux lieux exacts où sont étalés ces mâchefers  dans la décharge, pas même obtenu d’informations, à savoir si le stockage autorisé sur le site était respecté ou dépassé, le sous préfet Jean-Noël Humbert, n'ayant jamais soutenu leurs demandes.

 

Nous sommes très inquiets car nous voyons les montagnes de mâchefers augmenter de mois en mois sans avoir de réponse à nos questions.

 

Il serait souhaitable dans un souci de transparence que Jean-Luc Marx, préfet du 77, impose à l’exploitant de fournir ces éléments aux associations.

 

Mais là c’est une autre histoire…..

 

L’entreprise Yprema de Lagny sur Marne qui recevait les mâchefers de l’usine d’incinération de Montereau-Fault-Yonne n’en veut plus, faute de débouchés.
( voir article qui suit)
Paru dans le Parisien 77 :
Lagny-sur-Marne : Yprema ne veut plus du mâchefer de Veolia

 

Marion Kremp | 06 Avril 2016, 15h44 | MAJ : 06 Avril 2016, 15h44

Lagny-sur-Marne, ce mardi. L’entreprise de recyclage de déchets Yprema a accepté une dernière livraison de mâchefers de Veolia avec qui elle souhaite suspendre son contrat par manque de débouchés commerciaux. (LP/Marion Kremp.)

À chacun ses poubelles ! Yprema, qui recycle du mâchefer à Lagny-sur-Marne, ne veut plus de cette matière première issue de l’incinération des déchets urbains de Montereau. C’est en tout...

 

http://www.leparisien.fr/lagny-sur-marne-77400/lagny-sur-marne-yprema-ne-veut-plus-du-machefer-de-veolia-06-04-2016-5691361.php

 

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 20:42
Les  gravats des 7 tours que Meaux va détruire  iront-ils près de l'école maternelle de Fresnes sur Marne ou de l'école primaire d'Isles les Villenoy ou d'un lotissement à Crégy les Meaux ou peut-être à Annet sur Marne, à côté du captage d'eau potable ....?

 

 

Quand il s'agit de démolir les tours
 Jean-François Copé
convoque un parterre de journalistes
mais quand il s'agit
de dire
où vont aller les gravats,

Jean-François Copé

est aux abonnés absents.

 

 

 

 

 

Le principe de ladite

"solidarité départementale déchets"

n'est-ce pas

détruire

le cadre de vie des autres ?

 

 

A vous de juger

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
Meaux : les sept dernières tours de Beauval tomberont d’ici à 2025

Valentine Rousseau | 05 Avril 2016, 16h36 | MAJ : 05 Avril 2016, 16h36

 
Jean-François Copé doit dire dans quel village rural il va envoyer les gravats de démolition de ses 7 tours
Meaux, le 21 novembre 2015. Les tours Auvergne et Artois (de gauche à droite) ont été les premières tours du secteur A de Beauval à être détruites. Sept autres suivront d’ici 2025. (LP/Olivier Arandel.)

 

Meaux lance la dernière étape de sa rénovation urbaine en programmant d’ici 2025 la démolition des sept dernières tours de la ville. Vendredi soir, à l’espace Caravelle, les habitants de...

 

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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 11:59

paru sur le site Contribuables Associes :

ANRU : LA RÉNOVATION URBAINE À COUPS DE MILLIARDS

 

Le 18/12/2015
 

Bras séculier de la politique de la ville, l’ANRU rénove sans parvenir à ramener les banlieues françaises dans la communauté nationale…

 

Au sein de la nébuleuse d’organismes divers (Commissariat général à l’égalité des territoires, Observatoire national de la politique de la ville, Secrétariat général du comité interministériel des villes,…) distribuant l’argent aux quartiers « prioritaires », l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) tient le rôle de caissier en chef. Selon un rapport parlementaire des députés François Goulard et François Pupponi, ses décaissements atteignaient 150 millions d’euros par mois durant la période 2010-2012.

 

Cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), présidé depuis novembre 2014 par le député-maire PS de Sarcelles (Val-d’Oise), François Pupponi, a été créé en 2003 sous l’égide de Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Ville. Sa mission : financer la destruction des logements vétustes, la construction de logements neufs et les rénovations urbaines au titre du PNRU (programme national de rénovation urbaine).

 

Au fil du temps, son financement n’a cessé d’augmenter : de l’ordre de 2,5 milliards pour la période 2004-2008, puis 1,5 milliard entre 2008 et 2011. En 2014, l’ANRU a été dotée de 5 milliards d’euros supplémentaires pour financer le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU, 2014-2019) qui concernera 200 « quartiers ».

L’ANRU continuera aussi à financer les programmes non achevés du plan Borloo, soit environ 30% des chantiers toujours en cours. À ce titre, l’agence abreuve une kyrielle d’opérateurs, qu’il s’agisse des bailleurs sociaux, de sociétés de BTP, de cabinets d’urbanisme, des communes concernées par la politique de la ville, etc.

 

Le financement de l’ANRU fait l’objet de critiques récurrentes. C’est en siphonnant les caisses d’Action Logement (l’ex-1% logement) qu’elle trouve l’essentiel de ses ressources. Environ 50% des fonds collectés au titre du 1% (qui est une contribution obligatoire des entreprises de plus de 20 salariés correspondant à 0,45% de leur masse salariale) sont réservés à la politique de renouvellement urbain et au développement du logement social…….

 

L’ANRU démolit beaucoup mais construit peu

 

Sur le terrain, l’action de l’ANRU a été pointée du doigt, car on lui a reproché de démolir beaucoup et de construire très peu. Alors que le plan prévoyait 1 construction pour 1 démolition, ce rapport n’était, par exemple, que de 66% à la fin des années 2000. En octobre 2015, l’ANRU comptabilisait 151 000 logements programmés en destruction pour uniquement 136 000 en constructionselon son rapport d’avancement des dossiers.

Par ailleurs, les conventions que l’ANRU passe et signe dans le cadre des « contrats de ville » lui permettent d’accompagner des investisseurs privés dans leurs projets immobiliers. L’agence peut participer au capital de sociétés privées aux côtés des collectivités et d’autres investisseurs. Un certain nombre de ces projets, qui impliquent des promoteurs, seront menés dans le cadre de sociétés d’économie mixte (SEM). Outre ses 5 milliards de budget, l’ANRU pourrait injecter jusqu’à 250 millions dans ces partenariats afin de provoquer des effets de levier a priori vertueux. A priori seulement, car les SEM qui favorisent le compagnonnage entre argent public et argent privé font régulièrement la une des journaux dans la rubrique des faits frauduleux……

 

 

L’argent a surtout profité aux groupes de BTP

 

La question est d’autant plus légitime que les effets de levier obtenus grâce au couplage d’argent public avec celui des bailleurs sociaux, des Régions, des Départements et des communes dans le cadre du plan Borloo (ANRU 1) n’ont pas suscité l’enthousiasme. Les 40 milliards d’euros dépensés ont, certes, fait tourner les bétonnières mais les opérations sur le bâti n’ont pas changé le quotidien des habitants, ni amélioré l’image des banlieues françaises.

Censé modifier la vie des quartiers et la « mixité sociale », tout cet argent a surtout profité aux groupes de BTP qui remplacent l’architecture verticale des barres d’immeubles par une architecture horizontale réputée moins criminogène. Dans un rapport 2014, la Cour des comptes préconise notamment de supprimer les avances aux maîtres d’ouvrage dans le cadre du nouveau programme de rénovation urbaine (NPNRU)…….

Selon le sociologue Renaud Epstein, auteur du livre « La rénovation urbaine. Démolition-Reconstruction de l’État », (Presses de Sciences Po, 2013), des milliards d’euros ont été investis au titre de la politique de la ville depuis 10 ans sans que le succès de ces opérations soit démontré.

Mieux vaut d’ailleurs parler plutôt d’échec que de succès, si on s’en réfère à un autre rapport de la Cour des comptes, daté de 2012 celui-là. Les magistrats de la rue Cambon y notent que la politique de la ville n’est pas parvenue à réduire la fracture urbaine entre le pays et des quartiers défavorisés où la proportion d’habitants sous le seuil de pauvreté ne cesse d’augmenter depuis une décennie.

Un constat partagé par l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) : il note qu’à la fin des années 2000, 32,4 % des habitants de ZUS vivaient sous le seuil de pauvreté, soit 3 fois plus qu’ailleurs ! Alexis Constant


 

Les effectifs de l’ANRU

Selon un rapport de la Cour des comptes de juin 2014, l’ANRU comptait, à la fin de 2013, 88 salariés permanents en équivalent temps plein (contre 37 en 2004), dont 76% de cadres. Le directeur général adjoint est mis à disposition par une filiale de la Caisse des dépôts.« La moyenne des cinq rémunérations brutes les plus importantes a atteint 119 000 euros en 2012 », relèvent les magistrats financiers, qui déplorent par ailleurs un dépassement « préoccupant » des effectifs, eu égard au plafond d’emplois de l’ANRU voté en loi de finances. L’agence peut encore loger du monde : elle occupe des bureaux de 2437 m² sur six niveaux, dans le très chic VIe arrondissement de Paris. Dans les départements et régions, 700 agents des délégations territoriales sont chargés de la mise en oeuvre sur le terrain du programme de rénovation urbaine. Jean-Baptiste Leon

http://www.lesenquetesducontribuable.fr/2015/12/18/la-renovation-urbaine-a-coups-de-milliards/50069

 

 

 

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 13:28
Le canal de l’Ourcq, l’un des derniers poumons verts du nord-ouest 77 va-t-il devenir un moyen de transport pour acheminer les ordures du Grand Paris dans nos villages ruraux de Seine et Marne ?
Les cyclistes, les promeneurs, les joggeurs, les pêcheurs vont-ils devoir côtoyer des péniches chargées d’ordures ?
L’AVENIR NOUS LE DIRA……

 

 

 

Paru sur le site Actu Environnement :
Transport des marchandises : Paris développe le trafic sur les canaux de l'Ourcq et de Saint Denis

Transport  |    |  Dorothée Laperche

 

"Nous souhaitons développer encore davantage [le transport fluvial des marchandises], à l'occasion des chantiers d'infrastructures du Grand Paris Express et de renouvellement urbain des territoires de l'Ourcq et de Plaine Commune, a annoncé Célia Blauel, adjointe à la maire de Paris en charge de l'environnement, du développement durable, de l'eau, de la politique des canaux et du plan climat énergie territorial. C'est un moyen concret de réduire la circulation des poids-lourds et de protéger l'environnement".

Le Conseil de Paris vient d'adopter un accord-cadre avec l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) pour développer le trafic fluvial sur les canaux de l'Ourcq et de Saint Denis. Ce dernier prévoit des échanges de données et d'information, l'amélioration continue du réseau fluvial, une utilisation accrue du réseau de canaux et une meilleure communication vis-à-vis des tiers.

Le nécessaire recours à de nouveaux gisements pour l'approvisionnement en matériaux du projet du Grand Paris pourrait en effet constituer un enjeu de massification du transport fluvial ou ferré des matériaux. Selon la ville, en 2014, un million de tonnes de marchandises aurait transité sur les canaux propriétés de Paris. La filière BTP serait la première contributrice à ce trafic.

Au niveau national, le Gouvernement devrait détailler les actions du plan sur le transport fluvial en juin 2016.

 Pour mémoire, le Grenelle de l'environnement avait fixé un objectif de 25% du transport de marchandises par le fret ferroviaire et fluviale en 2022.

Dorothée Laperche, journaliste
Rédactrice spécialisée

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/transport-marchandises-paris-developpe-trafic-canaux-ourcq-saint-denis-26264.php4

 

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 15:05
décharge ISDI Annet sur Marne

décharge ISDI Annet sur Marne

 

Bientôt une 3ème décharge

à

Fresnes sur Marne ?

La population désespérée

 

 

Les habitants de Fresnes sur Marne viennent d’apprendre que Jean-François Carenco le Préfet de Région IDF, vient de demander l'annulation du PREDEC qui interdisait l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018.

 

Le PREDEC avait permis de suspendre jusqu’en juin 2018 l’implantation d’une 3ème décharge à Fresnes sur Marne, dans cette commune martyre où le préfet Michel Guillot, avait autorisé en 2007, à son arrivée en Seine et Marne:

-  l’extension  de la plus importante décharge d’Europe  d’ordures ménagères ISDND Rep VEOLIA(Fresnes, Claye-Souilly,Charny)

-  et la même année l’implantation d’une décharge  ISDI près de la future école maternelle du village.

 

Car il faut savoir que Fresnes sur Marne a sur son territoire la plus importante décharge d’ordures ménagères ISDND d’Europe Rep VEOLIA qui s’étale sur 3 communes Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Charny, décharge où sont déversés les ordures de la région parisienne et même de l’Aisne, du Loiret, de l’Oise, de l’Aube et de la Marne.

 

Quand à la décharge ISDI située près de l’école maternelle et du centre "aéré", elle peut recevoir des gravats BTP... de la France entière, en effet dans son arrêté préfectoral le préfet n’a pas fixé de limite.

 

La future décharge ISDI devrait s’implanter à proximité d’un lotissement récemment construit et les eaux de ruissellements de cette décharge devraient se déverser dans le périmètre de protection rapproché du captage d’eau d’Annet sur Marne, qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants

 

 Un sujet délicat pour Olivier Morin conseiller départemental du secteur de Fresnes, mais également adjoint au maire de Meaux, la ville qui démolit des tours et va continuer à le faire et qui a  besoin de décharges pour venir déverser les milliers de tonnes de gravats.

 

Populations des villages ruraux vous devez  accepter ces ordures au titre de « la solidarité départementale » . Meaux ne peut tout de même  pas déverser ses déchets au pied de la cathédrale  ou dans le jardin Bossuet.

 

Et puis il y a les ordures du Grand Paris, il faut bien les mettre quelque part, Paris ne va tout de même pas les déverser au pied de la tour Eiffel ou dans le parc Monceau, vous n’y pensez pas. 

 

 

Paru sur le site le Moniteur fr.

Ile-de-France : le préfet demande l’annulation du plan de gestion des déchets

LE MONITEUR.FR - Publié le 09/02/16 à 13h39

 

Jean-François Carenco a déféré le « Predec » au tribunal pour le faire annuler. Ce plan impose notamment un moratoire sur tout projet de décharge en Seine-et-Marne, ce qui, selon le Préfet d’Ile-de-France « est l’affaire de la loi ».

 

Adopté en juin 20015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus. Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne (aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite), imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.

Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. « J’ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais » indique-t-il dans Les Echos du 9 février. Le principal grief du préfet porte sur le moratoire en Seine-et-Marne. « La Région ne saurait poser ce type d’interdiction. C’est l’affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets » épingle-t-il.

 

 

http://www.lemoniteur.fr/article/ile-de-france-le-prefet-demande-l-annulation-du-plan-de-gestion-des-dechets-31326488

 

 

 

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