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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 09:57

 

 

La procédure d’autorisation est une procédure plus complexe que celle d’enregistrement appliquée aujourd’hui à ce dossier.

 

 

Le futur exploitant doit fournir un dossier plus complet, l’ensemble de la procédure prend environ 10 à 12 mois, une enquête publique est obligatoire, le commissaire enquêteur recevant le public en mairie pour recueillir son avis.

 

 

M. Jean-Luc Marx, préfet de Seine et Marne, peut décider de traiter ce dossier selon cette procédure mais il lui faudra probablement le feu vert de sa supérieure Mme Ségolène Royal, ministre de l’environnement.

 

C’est l’article L 512-7-2 du code de l’environnement qui le permet sous certaines conditions qui semblent bien réunies dans ce dossier :

 

1° la sensibilité du milieu au regard de la localisation du projet

 

- installation implantée à proximité d’une zone Natura 2000

- installation implantée en amont proche du plus important captage d’eau de Seine et Marne à Annet sur Marne qui fournit près de 500 000 habitants en eau potable

- installation implantée dans des zones humides et pour partie dans une zone inondable, d’expansion des crues, zone qui permet d’assurer un bon fonctionnement hydraulique et morphologique de la rivière Marne et de limiter les risques d’inondation des habitations en aval sur la commune d’Annet sur Marne mais aussi sur la commune de Claye-Souilly (les eaux de la Beuvronne se déversant dans la Marne en aval proche du projet).

 

2° le changement d’affectation de la zone actuellement agricole et boisée

 

3° le cumul d’incidences avec d’autres projets (pollution de l’air : particules notamment dûs aux transports routiers alimentant les sites et aux matériaux TP utilisés sur les sites……)

 

- projet d’installation d’une ICPE de méthanisation sur la même commune dossier de demande d’autorisation du 26/3/2013 par Veolia

- projet d’installation d’une ICPE par l’entreprise Mathieu , rubriques 2515-1-b et 2517-2, sur la commune voisine de Charny

- projet d’installation d’une ICPE ISDI à Vignely par l’entreprise SETRAP (6kms environ)

- projet d’installation d’une ICPE de traitements de déchets Clamens à Isles les Villenoy (7kms).

 

 

 

 

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 14:41
Projet décharge  ISDI à Fresnes sur Marne : Qu’en dit le député Yves Albarello ?

 

 

Alors que la population est venue ce samedi en mairie de Fresnes sur Marne remplir le cahier de consultation publique en indiquant son désaccord pour l’implantation d’une 3ème décharge sur sa commune, le député de la circonscription Yves Albarello (UMP) semble bien muet sur le sujet.

 

Il est vrai que M. Yves Albarello a indiqué récemment qu’il était défavorable au moratoire PREDEC qui devrait interdire l’implantation des décharges ISDI pendant

3 ans en Seine et Marne.

 

Les habitants de Fresnes sur Marne n’en croyaient pas leurs yeux, ils ont relu et relu son intervention mais effectivement ils avaient bien compris : leur député ne veut pas que le Conseil Régional interdise l’implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans.

 

Il est vrai que sur 32 communes que compte sa circonscription, la moitié reçoit déjà des déchets (décharges légales ou illégales, incinérateurs, centre de tri, recyclage ou traitement de déchets, carrières remblayées par des déchets...).

Parmi celles-là 11 villages ruraux , où dans la majorité des cas les bonnes terres nourricières de Brie ont été recouvertes d'ordures.

 

Il y a aussi à Courtry, un projet de carrière à ciel ouvert qui serait remblayée par des déchets « dits inertes », vous savez ce projet qui fait beaucoup de bruit une carrière que Placoplatre voudrait ouvrir sur l’ancien site du fort de Courtry/Vaujours où des essais nucléaires ont été réalisés.(1)

 

M. le député Yves Albarello va-t-il favoriser l’implantation de décharges, entreprise de recyclage de déchets, carrières remblayées par des déchets…. sur les 11 dernières communes rurales de sa circonscription qui semblent pour l’instant avoir été épargnées :

Gressy, Iverny, Le Plessis aux Bois, Le Mesnil Amelot, Longperrier, Mauregard, Nantouillet, Messy, Moussy le Vieux, St Mesmes, Thieux ?

 

Pour le savoir

nous vous conseillons de le contacter.

 

 

Pour mémoire :

Extrait de l’intervention de M. Yves Albarello du 24/3/2015 Table ronde sur les déchets de chantiers liés au Grand Paris (2)

 

« Monsieur le président, le conseil régional d’Île-de-France est le grand absent de ce débat, cela est d’autant plus regrettable que c’est lui qui doit, au terme de l’enquête publique, approuver le Plan régional de prévention et de gestion des déchets des chantiers du bâtiment et des travaux publics. J’ai personnellement alerté le président de la région Île-de-France, M. Jean-Paul Huchon, du risque que ferait courir un moratoire sur ce document : notre incapacité à les traiter nous conduirait à les exporter dans les départements limitrophes. Tous les courriers que j’ai pu adresser, tant au président de région qu’aux présidents de groupe, sont demeurés sans réponse. »

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

 

 

Voici le texte du moratoire auquel M. Yves Albarello est opposé :

« Moratoire et plafond de capacité pour la Seine-et-Marne

Aucun projet d’extension ou de création de capacités de stockage de déchets inertes ne pourra être autorisé dans le département de la Seine-et-Marne pendant une durée de 3 ans à partir de la date d’approbation du plan.

A l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date d’approbation du plan, les nouvelles capacités de stockage de déchets inertes en Seine-et-Marne ne pourront être autorisées que dans le respect d’un plafond de 4 millions de tonnes par an pour le reste de la durée du plan. »

 

Nous vous rappelons que le groupe UMP à la région a voté en juin 2014 avec le PS et plusieurs autres groupes en faveur de ce moratoire.

 

(1) https://www.change.org/p/pour-la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-la-radioactivit%C3%A9-et-les-pollutions-du-fort-de-vaujours

(2) http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

 

 

 

 

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 17:49

M. Jean-Jacques Barbaux a décidé de créer une vice présidence du CG chargée de l’agriculture.

Il indique dans le Parisien 77 d’hier qu’on pourrait par exemple faire du maraîchage sur les toits des hangars et alimenter ainsi les cantines scolaires.

Mais on n’entend pas M. Barbaux nous parler des centaines d’hectares de terres agricoles qui disparaissent chaque année en Seine et Marne pour faire place à des décharges, entreprises de tri de déchets, casse automobile….

Mais on n’entend pas M. Barbaux s’exprimer sur le cas de l’implantation d’une décharge sur des terres agricoles à Fresnes sur Marne, ni d’ailleurs M. Morin, le conseiller général du canton de Claye-Souilly, ni même Mme Souad-Ancelot sa suppléante et conseillère municipale de Fresnes sur Marne.

Pourtant ils peuvent donner leur avis jusqu’au 22/4/2015 sur le registre de consultation publique en mairie de Fresnes, mais le feront-ils ?

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 09:30
Projet décharge ISDI Vignely: Le nouveau conseiller général du canton de Claye-Souilly Olivier Morin va-t-il tenir ses engagements de campagne ?

 

Dans un article du journal la Marne le candidat au Conseil Général sur le canton de Claye-Souilly indiquait :

« Nous lutterons contre tous les nouveaux projets qui aboutiraient à l’ouverture de décharges supplémentaires » prévient Olivier Morin (1)

 

Maintenant qu’il est élu Conseiller Général du canton M. Olivier Morin va-t-il tenir ses engagements de campagne ?

 

En effet le projet de décharges ISDI de Vignely est en cours d’instruction à la préfecture, la communauté de communes du pays de Meaux dont il est l’élu va être consultée sur ce dossier.

Donnera-t-elle un avis ou ne répondra-t-elle pas dans les délais à la demande de M. le Préfet comme elle l’a fait pour les décharges ISDI de Crégy les Meaux et Isles les Villenoy ?

 

 

Un dilemme pour M. Olivier Morin, élu de Meaux, qui a voté tous les projets de démolition urbaine, Meaux une ville qui a besoin de décharges pour déverser ses déchets BTP puisque 2 nouvelles tours devraient être encore abattues cette année.

 

Le binôme de M. Morin, l’adjointe au maire de Claye-Souilly, Madame Véronique Pasquier, a donné récemment un avis favorable pour l’implantation d’une méga décharge ISDI à Annet sur Marne sur 98 hectares de terres agricoles.

 

Quand à sa suppléante Mme Souad Ancelot, elle est l’élue de Fresnes sur Marne, commune qui est demandeur d’une décharge ISDI depuis les années 1990 comme le précise le futur exploitant l’entreprise Syneos (2)

 

 

 

(1) http://www.journallamarne.fr/2015/03/15/departementales-pour-lump-priorite-a-la-liaison-meaux-roissy-aux-transports/

(2) http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ISDI_Fresnes_syneos_PARTIE_1_SUR_3.pdf

 

 

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 09:14
Veolia prévoit d’implanter une méga installation de méthanisition (1), installation qui pourrait être fortement subventionnée par vos impôts (Conseil Régional IDF, Ademe...)

 

Les déchets proviendraient de Seine et Marne, de l'Oise, de l'Yonne, du Loiret, de l'Aisne, de l'Aube, de la Marne, du Val d'Oise, du Val de Marne, de l' Essonne, de Seine St Denis.

Installation qui serait utilisée entre autres pour traiter les déchets de l’industrie agro alimentaire :

 

02 01 déchets provenant de l'agriculture, de l'horticulture, de l'aquaculture, de la sylviculture, de la chasse et de la pêche

02 01 01 boues provenant du lavage et du nettoyage

02 01 03 déchets de tissus végétaux

02 01 06 fèces, urine et fumier (y compris paille souillée), effluents, collectés séparément et traités hors site

02 01 07 déchets provenant de la sylviculture

02 02 déchets provenant de la préparation et de la transformation de la viande, des poissons et autres aliments d'origine animale

02 02 01 boues provenant du lavage et du nettoyage

02 02 04 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 03 déchets provenant de la préparation et de la transformation des fruits, des légumes, des céréales, des huiles alimentaires, du cacao, du café, du thé et du tabac, de la production de conserves, de la production de levures et d'extraits de levures

02 03 01 boues provenant du lavage, du nettoyage, de l'épluchage, de la centrifugation et de la séparation

02 03 04 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 03 05 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 04 déchets de la transformation du sucre

02 04 03 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 05 déchets provenant de l'industrie des produits laitiers

02 05 01 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 05 02 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 06 déchets de boulangerie, pâtisserie, confiserie

02 06 01 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 06 03 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 07 déchets provenant de la production de boissons alcooliques et non alcooliques (sauf café, thé et cacao)

02 07 01 déchets provenant du lavage, du nettoyage et de la réduction mécanique des matières premières

02 07 04 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 07 05 boues provenant du traitement in situ des effluents

Parmi ces déchets il y a un fort débouché côté fumiers de chevaux, mais me direz-vous nous avons peu de haras dans un rayon proche de Claye-Souilly, qu’à cela ne tienne les haras situés dans les quartiers huppés de la banlieue parisienne vont vous les envoyer par camions, ils ne savent qu’en faire depuis que les champignonnières ont fermé et que nos champignons sont fabriqués en majorité dans les régions de l’Est de l’Europe.
En effet la population chic vivant près de ces haras n’en veut pas et puis vous pourrez aussi recevoir ceux de la ville princière de Chantilly, cela rendra service à M. Woerth car les habitants de sa commune et des environs ont déjà refusé ce type d’exploitation polluante et dangereuse.
Paru dans actu environnement :
Comment maîtriser les risques liés aux installations de méthanisation ?

La méthanisation est en pleine phase de croissance en France. Cette activité n'est pas sans risque mais l'adoption de mesures de sécurité adaptées permet de réduire considérablement la probabilité d'accident.

Gestion des risques | 14 octobre 2014 | Laurent Radisson

 

La sécurité des installations de production de biogaz pose question, alors que le gouvernement a fixé comme objectif l'exploitation de 1.500 méthaniseurs d'ici trois ans et que la filière commence à décoller. C'est pour apporter des réponses à ces préoccupations de sécurité que le Club Biogaz de l'Association technique énergie environnement (ATEE) organisait un colloque ce mardi 14 octobre à Paris.

"Peu d'accidents et l'on ne veut pas qu'il y en ait"

Les potentiels de dangers résident dans les produits (biogaz, co-substrats, digestats, produits connexes comme le fioul…), les installations mettant en œuvre du biogaz (digesteurs, ouvrages de stockage des digesteurs, chaudières, cogénérateurs, canalisations, torchères…), les équipements annexes (ouvrages de stockage de matières, cuves d'hydrocarbures ou de réactifs…), explique Arnaud Maitrepierre du Cabinet Ectare. Les accidents peuvent être déclenchés par un événement d'origine naturelle (gel, séisme, foudre…) ou anthropique (activités voisines, malveillance, circulation des véhicules…).

"Il y a peu d'accidents et l'on ne veut pas qu'il y en ait", rassure toutefois Pascale Vizy, chargée de mission "déchets organiques" au ministère de l'Ecologie, qui précise que les retours d'expérience viennent surtout de l'étranger, compte tenu de l'avance de certains pays en la matière. La base Aria du ministère recense moins d'une cinquantaine d'événements depuis 1992. Il s'agit principalement d'incendies, suivis par les fuites de matières dangereuses, puis les explosions.

Le risque explosion est rare mais spectaculaire, indique Pascale Vizy, qui estime important de prévoir une zone préférentielle où devra être dirigée une potentielle explosion. La conception des installations est également importante car elle conditionne ensuite la sécurité des travaux de maintenance. Il faut également faire preuve de rigueur dans les zones à risque d'explosion, ajoute-t-elle, en ce qui concerne l'interdiction de fumer et les travaux de soudure, en particulier lorsqu'ils sont réalisés par des sous-traitants. "Les mesures de maîtrise des risques ne peuvent être efficaces que si le personnel en comprend l'importance, le fonctionnement et sait les mettre en œuvre lorsqu'elles requièrent une intervention humaine", confirme Sébastien Evanno de l'Institut national de l'environnement et des risques (Ineris).

Quant au risque incendie, c'est le souci majeur, estime Pascale Vizy, car il est, dans la plupart des cas, précurseur de l'explosion et présente des effets dominos. La réglementation exige des locaux présentant des caractéristiques de réaction au feu minimale (classe A1) et des matériaux résistants au feu pendant deux heures (REI 120), tels que le béton, le Siporex ou les plaques de plâtre sous certaines conditions. "Il ne faut pas avoir peur du langage employé dans les textes réglementaires", tente de dédramatiser la représentante du ministère de l'Ecologie, qui explique qu'en pratique beaucoup d'exploitants respectent déjà ces normes sans même le savoir.

 

Des risques différents selon les installations

Les risques sont toutefois différents selon le type d'installation, précise Pascale Vizy, qui rappelle au passage l'existence d'un risque toxique lié au sulfure d'hydrogène (H2S) et du risque de pollution des eaux, au delà des seuls risques incendie et explosion.

Les matières entrantes doivent être particulièrement surveillées dans le cas des installations de traitement des déchets, explique la représentante du ministère de l'Ecologie. Pour la méthanisation agricole, la problématique vient plutôt du fait que les installations sont de petite taille avec des contraintes d'espace et de voisinage. Ce qui est moins le cas des installations agroalimentaires qui sont déjà inscrites dans un schéma industriel plus classique. Quant aux stations d'épuration, la difficulté peut provenir du fait que leur activité première est le traitement de l'eau et qu'elles sont moins préparées à celle de production de biogaz.

 

Respecter les réglementations ICPE et Atex

Au final, si la méthanisation présente des dangers attestés, les risques pour la population et l'environnement restent limités dès lors que les exploitants respectent une série de mesures bien identifiées, explique Sébastien Evanno. Parmi celles-ci figure une démarche rigoureuse de prévention dans le respect de la réglementation sur les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) et de la réglementation sur les atmosphères explosives (Atex).

Les arrêtés ministériels pris au titre de la législation ICPE prévoient ainsi des dispositions communes en terme d'implantation vis-à-vis des cours d'eau et des locaux occupés par des tiers, de capacité de rétention, de distance minimale entre les installations de combustion et les produits combustibles, de dispositifs de limitation de surpression ou de sous-pression, d'identification des zones Atex, ou encore de procédure d'intervention, rappelle Arnaud Maitrepierre.

La démarche de maîtrise des risques passe par une sécurisation du procédé en amont, dès la conception des installations, accompagnée de la mise en place de barrières techniques et humaines de sécurité en s'appuyant sur une analyse de risques, ajoute le représentant de l'Ineris. Mais aussi par un contrôle régulier de la fiabilité de ces barrières, la détermination des actions de surveillance destinées à gérer les dysfonctionnements, la surveillance des situations particulières à risques (travaux par points chauds, maintenance, démarrage et mise à l'arrêt des installations), sans oublier la formation des exploitants, qui reste primordiale aux yeux de tous les spécialistes du risque.

Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HS
E

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/maitriser-risques-installations-methanisation-incendie-explosion-icpe-atex-22972.php4

 

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 13:34

 

Extrait du Parisien 77 :

 

"Copé veut détruire 1528 logements sociaux

Le Parisien | 13 Avril 2010, 07h00

 

Jean-François Copé garde le cap. Il y a quelques années, le maire UMP de Meaux disait vouloir transformer sa ville en « Saint-Germain-des-Prés ». Depuis son arrivée dans la cité de Bossuet, en 1995, neuf immeubles ont explosé…..

 

Les trois dernières tours de la Pierre-Collinet n'ont pas encore disparu du paysage meldois que déjà Jean-François Copé annonce la démolition des neuf derniers grands immeubles de Beauval, hauts de seize étages. Soit 1528 logements sociaux. Depuis le début de cette année, le maire répète qu'il « faut s'attaquer au quartier A de Beauval ». Mais il n'avait jamais parlé de destruction totale et le projet n'a été présenté ni au conseil d'administration de l'Opac ni à la commission de l'urbanisme.

Le maire a lancé cette bombe lors de la récente visite du président de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Et sans l'argent de l'Anru, impossible de se lancer dans ce programme de rénovation urbaine estimé à 230 M€. « Ces démolitions s'échelonneront sur dix ans, en concertation avec les habitants », rassure depuis le maire….. "(1)

 

 

Extrait journal la Marne 9/9/2014 :

 

« Dix ans de rénovation urbaine : un film pour faire le bilan

La Ville de Meaux a réalisé un film pour fêter les dix ans du plan de rénovation urbaine. Un chantier colossal qui a bouleversé le paysage meldois. »(1)

Mais 10 ans aussi de destruction de nos villages ruraux de Seine et Marne dans lesquels on est venu déverser encore et encore sur nos terres agricoles les déchets de démolition de tous ces immeubles.

Et ce n’est pas fini

La ville de Meaux devrait détruire les tours Auvergne et Artois cette année.

 

 

Tour Artois Journal la Marne  Les derniers habitants des tours  http://www.journallamarne.fr/2014/01/21/les-derniers-habitants-des-tours/

Tour Artois Journal la Marne Les derniers habitants des tours http://www.journallamarne.fr/2014/01/21/les-derniers-habitants-des-tours/

 

 

Mais les déchets ont iront-ils ?

 

On ne va tout de même pas les mettre

dans le jardin Bossuet ou au pied de la cathédrale

vous n’y pensez pas !

 

 

Mais si on déverse les déchets BTP à proximité de l’école maternelle de Fresnes sur Marne ou de l’école primaire d’Isles les Villenoy ou du lotissement de Crégy les Meaux ou du captage d’eau d’Annet sur Marne ou de la forêt de Montgé en Goële, cela ne semble pas être la préoccupation principale de ces élus.

 

 

Si nos villages ruraux de Seine et Marne voient arriver sur leurs terres agricoles des monceaux d’ordures, s'implanter des entreprises de concassage.... les élus connaissent tous le problème, mais regardent ailleurs.

 

Les minorités invisibles, ces riverains des villages ruraux, pèsent peu de poids au regard de ces projets pharaoniques qui coûtent des millions d’euros aux contribuables mais qui « valorisent les élus », des élus bien muets quand il s'agit de dire où sont partis leurs déchets de démolition.

 

 

Il serait temps aujourd’hui que nos élus ne regardent plus ailleurs lorsqu’on leur parle de déchets BTP, qu’ils pensent rénovation urbaine plutôt que démolition urbaine.

 

 

 

Mais là c’est une autre histoire….

 

 

(1) http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/cope-veut-detruire-1528-logements-sociaux-13-04-2010-884147.php

(2)http://www.journallamarne.fr/2014/09/09/dix-ans-de-renovation-urbaine-un-film-pour-faire-le-bilan/

 

pour aller plus loin :

http://www.liberation.fr/societe/2008/06/20/plan-banlieue-la-renovation-urbaine-c-est-magique_21426

 

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 15:47

 

En Seine et Marne les déchets ils connaissent, alors pourquoi ne pas leur envoyer les fumiers des haras de toute l’Ile de France, personne n’en veut, eux là-bas ils sont habitués aux déchets et un certain nombre de leurs élus y est favorable.

 

Comme le disait l’ancien vice président chargé de l’environnement au CG 77 :

« Nous avons le potentiel pour lancer la moitié des projets d'usines de méthanisation en Ile-de-France », confie Jean Dey (EELV), vice-président du conseil général. »

Le Parisien 24 avril 2014 (1)

 

Le Conseil Régional IDF également très favorable à la méthanisation soutient les entreprises privées qui souhaitent s’implanter en Seine et Marne.

 

Après avoir subventionné avec vos impôts l’entreprise privé Equimeth à Ecuelles a hauteur de

850 000 €(1), c’est aujourd’hui l’entreprise privée Helios qui devrait être subventionnée à hauteur de 600 000 € à Sénart (2) par le Conseil Régional IDF.

 

Ce n’est pas le seul projet d’Helios en Seine et Marne, à Moussy le Neuf dans ce village martyr qui n’en peut plus de recevoir les déchets « dits inertes » du BTP, Helios voudrait implanter une installation de méthanisation pour entre autres « accueillir » les crottins des chevaux de Chantilly, cela rendrait bien service à M. Woerth, maire de Chantilly, qui recherche désespérément depuis des années un site pour y déverser ses fumiers, mais autour de Chantilly personne n’en veut.

 

Le nouveau Conseil Général de Seine et Marne favorisera-t-il comme le précédent « l’accueil » en Seine et Marne des fumiers de l’Ile de France dont personne ne veut et surtout pas l’Ouest Parisien :

Fumiers des haras d’Auteuil, Longchamp, Vincennes, St Cloud, Maison Laffitte, Enghien, Chantilly…..

 

 

Pour plus d’informations nous vous conseillons de vous rapprocher de :

 

Monsieur Jean-Jacques Barbaux (UMP)

nouveau président du Conseil Général 77

 

Madame Corinne Rufet (EELV)

vice présidente du Conseil Régional IDF

chargée de l’environnement

dont les services attribuent les subventions aux entreprises privées de méthanisation.

 

 

 

(1) http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/d-autres-projets-fleurissent-24-04-2014-3790053.php

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/gaz-de-fumier-de-cheval-la-premiere-usine-est-lancee-24-04-2014-3790451.php

 

(2) http://www.epa-senart.fr/L-Ecopole-de-Senart-premiere-pierre-d-Helioprod-avant-l-ete_500_87.html

 

 

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 17:46

 

Extrait article paru sur le site observatoire des multinationales :

Gestion des déchets en Île-de-France : une fuite en avant pour le plus grand bénéfice de Suez et Veolia ?

 

 

4 SEPTEMBRE 2014 PAR FLORENT LACAILLE-ALBIGES

 

 

Des montagnes de déchets, représentant 40 millions de tonnes chaque année. Un quasi monopole de Veolia et de Suez sur leur traitement. Des incinérateurs qui posent davantage de problèmes qu’ils n’en résolvent. Bienvenue dans les poubelles de l’agglomération parisienne. Où les ordures se mélangent et s’agglutinent, se brûlent puis se stockent, sans que pour l’instant soient imaginées de réelles alternatives. Comment sortir du « couple infernal » décharge-incinération privilégié par les puissantes multinationales qui règnent sur le secteur, et imaginer de réelles alternatives ? Enquête.

 

 

Les environs de Claye-Souilly, au Nord de la Seine-et-Marne, par un beau matin de printemps. Des effluves bien particulières. Pas celles de fromages de Brie fermentant au soleil, mais des décharges, nombreuses, qui entourent la ville. Elles accueillent chaque jour une noria de camions venus de toute l’Île-de-France pour déposer gravats, métaux ou déchets ménagers. La plupart des décharges de la région – poliment nommées « installations de stockage » – n’accueillent que des déchets dits inertes, c’est à dire des terres, des bétons ou des briques, issus des chantiers franciliens.

 

Ces déchets sont utilisés pour remblayer d’anciennes carrières ou forment des petites collines dans le paysage des plaines de la Brie. Claye-Souilly a également la chance de partager avec deux communes voisines la plus grande décharge francilienne de déchets ménagers – « installation de stockage de déchets non-dangereux » en langage technique (ISDND). Le monstre, qui appartient à Veolia Propreté, s’étale sur 289 hectares, soit la taille du 10e arrondissement de la capitale. Il peut accueillir annuellement 1,1 million de tonnes de déchets.

 

481 kg de déchets par habitant

 

Plus d’un million de tonnes de déchets dans une seule décharge ! Le chiffre a de quoi donner le tournis. En fait, parler des déchets en Île-de-France, c’est toujours parler de chiffres astronomiques. Un million de tonnes, correspond plus ou moins au poids des déchets ménagers collectés en un an à Paris intramuros. L’ensemble des Franciliens rejettent annuellement 5,7 millions de tonnes d’ordures ménagères, soit 481 kg par habitant. Aux poubelles des habitants s’ajoutent des déchets d’activité économique, parmi lesquels on distingue les déchets de chantier et les déchets de l’industrie, des services et du commerce.

 

Les premiers représentent l’immense poids de 30 millions de tonnes, constitué à 88 % de déchets inertes et très largement mis en décharge. La seconde catégorie ne représente « que » 5 à 6 millions de tonnes, mais constitue tout de même l’essentiel des déchets dangereux d’Île-de-France. Cependant, on observe d’immenses disparités entre les différentes activités : un employé de boucherie génère ainsi en moyenne 65 kg de détritus par semaine, alors qu’un employé de boulangerie n’en jette que neuf. Au total, l’Île-de-France produit donc annuellement un peu plus de 40 millions de tonnes de déchets ! L’équivalent de ce que produit la France en blé !

Les ordures : des emplois dans les zones délaissées

 

 

Ce matin-là, le soleil des premiers beaux jours illumine les montagnes de déchets de Claye-Souilly. Une odeur de poubelle se diffuse sur les champs avoisinants. Cette balade dans les plaines de la Brie oblige à se poser une question : pourquoi ce petit bout d’Île-de-France, coincé entre la Marne et l’aéroport Charles-de-Gaulle accueille-t-il autant de décharges – sans compter les installations de traitement de déchets dangereux présentes dans les villes voisines de Mitry-Mory et Villeparisis ? « D’après les entreprises du secteur, le nord de la Seine-et-Marne cumule plusieurs avantages : la proximité avec Paris, peu de protections territoriales (parc régionaux par exemple), la présence d’axes de transport fluvial et des élus locaux favorables », répond Helder de Oliveira, directeur de l’Observatoire régional des déchets d’Île-de-France (ORDIF). Corinne Rufet, vice-présidente du Conseil régional à l’environnement, l’agriculture et l’énergie, ajoute : « C’est un endroit où il y a des terres vastes, assez peu d’activité économique et où les agriculteurs ont accepté de vendre leurs terres. »

 

À Claye-Souilly, les militants de l’Association pour la défense de l’environnement (Adenca) confirment ce diagnostic. Ils croient savoir que les exploitants de décharges offrent plus que les promoteurs immobiliers pour le rachat de terrains. Nombreux sont les agriculteurs en reconversion qui ont vendu leurs terres. « Comme souvent, les opérateurs privés vont dans les endroits les plus pauvres et où il y a le moins d’activité économique, parce que ces communes sont prêtes à accepter toute activité qui demande à venir, malgré les nuisances », complète Corinne Rufet, tristement réaliste. Dans ses plans d’élimination des déchets, la région Île-de-France invite justement à un meilleur équilibrage territorial des installations de traitement. Mais cet équilibrage peine à être mis en œuvre. D’ailleurs les communes qui vivent grâce à cette activité ne sont pas forcément enthousiastes à l’idée de voir partir des emplois, pénibles et déconsidérés.

Aux origines de l’incinération : la poubelle

 

Avec ses deux immenses décharges de Claye-Souilly et de Plessis-Gassot (95) – les deux plus grandes de France –, Veolia Propreté peut accueillir plus de deux millions de tonnes de déchets et bénéficie ainsi d’un quasi-monopole sur le stockage de déchets non-dangereux en région parisienne. Si vous êtes Parisiens, vos ordures ont cependant peu de chances d’atterrir dans une décharge, ou alors seulement sous forme de résidus d’incinération. 59 % des déchets ménagers franciliens sont incinérés. « Nous sommes les champions d’Europe de l’incinération », lance Helder de Oliveira. Avec 3,6 millions de tonnes de déchets incinérés, il s’agit de loin du mode de traitement majoritaire des poubelles franciliennes. Car depuis le début du XXe siècle, Paris a tout misé sur ces grandes installations, dont on aperçoit en périphérie de la capitale les hautes cheminées.

Revenons en arrière : en 1883, le préfet Eugène Poubelle met en place le conteneur qui porte son nom pour améliorer l’hygiène des rues parisiennes. Jusqu’à cette époque, les déchets étaient triés sur place : les biffins (récupérateurs-revendeurs) récupéraient l’essentiel des déchets non-organiques et les paysans prenaient le reste pour leur compost. Après quelques années de contestation, notamment par les biffins et les concierges, les ordures finissent enfermées. Mais il s’agit de trouver une technique pour traiter efficacement ces déchets massifs. Sinon l’air de Paris risque de devenir irrespirable. L’incinération devient le petit bijou technologique des années 1900. En quelques années, on construit quatre incinérateurs aux portes de Paris : à Ivry-sur-Seine (94), à Issy-les-Moulineaux (92), à Saint-Ouen (93) et à Romainville (93)......

Des incinérateurs trop chers et trop gourmands

 

La boucle est ainsi bouclée et nos déchets, même réduits par l’incinération, rejoignent quand même d’autres montagnes de déchets. À Claye-Souilly, ce sont ainsi presque 140 000 tonnes de mâchefers qui sont entrées sur la décharge en 2011, dont plus de 60 % venant de l’incinérateur d’Issy-les-Moulineaux. Loin de représenter une alternative au « stockage », l’incinération nécessite donc la présence de décharges.

 

L’autre gros désavantage de l’incinération c’est son manque de souplesse : un incinérateur qui ne fonctionne pas au maximum de ses capacités coûte très cher. C’est pourquoi, selon la dernière synthèse de l’ORDIF, un peu plus de 3,6 millions de tonnes de déchets ont été incinérés en 2011, pour une capacité d’environ 4 millions de tonnes (soit une utilisation de 91 % des capacités). En comparaison – avec 2,6 millions de tonnes de déchets non-dangereux stockés – les capacités des décharges sont utilisées à 81 %. Quant aux centres de tri, ils ne sont utilisés qu’à 43 % de leurs capacités ! Mais comment croire qu’une filière de recyclage ambitieuse se mettra en place, alors qu’il faut alimenter les 19 incinérateurs franciliens, dont les trois principaux (tous héritiers des quatre premiers de 1900, à l’exception de celui de Romainville qui a fermé) totalisent une capacité de 1,7 millions de tonnes. Ailleurs en Europe, certains pays, confrontés à ce problème, avaient même choisi d’importer des déchets......

Florent Lacaille-Albiges

 

 

http://multinationales.org/Gestion-des-dechets-en-Ile-de

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:52
NORD-OUEST 77 : bientôt des péniches chargées d’ordures sur le canal de l’Ourcq ?

 

 

Les ordures du Grand Paris, la capitale ne veut pas les assumer, en effet elle ne déversera pas ses déchets « dits inertes » dans ses anciennes carrières souterraines, Paris enverra ses ordures comme à l’habitude chez les autres, en l’occurrence comme pour ne pas changer en Seine et Marne.

 

Et pour « verdir son image » et se protéger de la pollution aux particules émises par les camions, la capitale devrait envoyer les ordures du Grand Paris par voie d’eau, notamment par le Canal de l’Ourcq.

 

Rappelez-vous au 19ème siècle Paris envoyait les fumiers par les péniches, un quai de déchargement avait été implanté à Claye-Souilly, avenue A. Briand, et les charretiers venaient vider la péniche puis déverser ces déchets  dans les champs avoisinants en empruntant la rue de Vilaine.

 

Hector Japuis, maire de la commune, habitant à proximité, avait même dressé un arrêté municipal :

« Par arrêté municipal du 11 août 1877 Monsieur le Maire de Claye-Souilly, interdit d’opérer le déchargement à tout bateau chargé de fumier ou d’engrais à moins de 200 mètres de distance des dernières habitations de Claye-Souilly.

En effet chaque semaine la Compagnie des Omnibus de Paris fait décharger un bateau de fumier et crottin de cheval en provenance de Paris. Le transfert dure une journée au plus et s’effectue par voitures qui empruntent la rue de Villaine bordée de cinq ou six maisons pour aller vider leur chargement dans les champs avoisinants.

Il faut savoir que deux maisons bourgeoises se trouvent sur le chemin celle de Monsieur Japuis Hector, maire de Claye-Souilly et de MonsieurBarizet Dominique Firmin, ancien notaire et conseiller général.

A la suite d’un recours formé auprès du Ministre de l’Intérieur l’arrêté sera annulé : aucunes raisons ne pouvant le justifier. (1) »

 

Aujourd’hui est-ce que cette solution va être privilégiée : les camions remplaceront-ils les charrettes en traversant la rue de Vilaine pour venir alimenter la méga décharge d’Annet sur Marne ou d'autres décharges qui pourraient être implantées sur notre territoire ?

 

Pour mémoire les élus de la majorité municipale de Claye-Souilly avait donné un avis favorable à l’implantation de cette énième méga décharge ISDI d’Annet sur Marne.

 

Pour mémoire le projet de PLU que nous avons pu consulter ne prévoit pas l’interdiction d’implantation de nouvelles décharges et ou remblais sur tout le territoire de la commune.

 

Pour mémoire le député maire Yves Albarello, rapporteur du projet Grand Paris, est défavorable au moratoire PREDEC qui interdirait l’implantation de décharges ISDI dans ce département.

 

 

 

Il semblerait que tous les ingrédients soient réunis

pour que le canal de l’Ourcq

ne soit plus l’un des derniers poumons verts

de cette commune.

 

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher de Mme Hidalgo, maire de Paris, commune propriétaire du canal de l’Ourcq.

 

 

(1) http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-21787133.html

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:14
décharge ISDI Annet sur Marne sur des terres agricoles

décharge ISDI Annet sur Marne sur des terres agricoles

Arche Guédon

rénovation urbaine ?

si on parlait plutôt de démolition urbaine !

 

-démolition du lycée et du collège construit en 1970

-démolition de la base logistique de la ville de Torcy sur la rue de La Mogotte

-démolition du parking silo

-démolition du Franprix et des 8 logements voisins

-démolition du bar PMU et des 4 logements

-démolition d’un bâtiment de 7 logements appartenant aujourd’hui à Batigère

-démolition de la passerelle enjambant le cours de l'Arche Guédon

-démolition du parking du bibliobus (propriété SAN) (1)

 

Tous ces élus de différentes collectivités : Conseil Régional, Conseil Général 77, communauté d’agglomération, mairie de Torcy….. ont choisi la démolition urbaine.

En effet il est bien plus facile de démolir, de laisser la place vide et de reconstruire.

 

Mais les déchets ont iront-ils ?

Sûrement pas à Torcy

 

Cela ne semble pas être la préoccupation principale de ces élus si nos villages ruraux de Seine et Marne voient arriver sur les terres agricoles des monceaux d’ordures, s'implanter des entreprises de concassage....  les élus connaissent tous le problème, mais regardent ailleurs.

 

Les minorités invisibles, ces riverains des villages ruraux pèsent peu de poids au regard de ces projets pharaoniques qui coûtent des millions d’euros aux contribuables mais qui « valorisent les élus », des élus bien muets quand il s'agit de dire où sont partis les déchets de démolition.

 

 

Il serait temps aujourd’hui que nos élus ne  regardent plus  ailleurs lorsqu’on leur parle de déchets BTP, qu’ils pensent rénovation urbaine plutôt que démolition urbaine.

 

 

 

Mais là c’est une autre histoire….

 

 

 

 

 

 

 

(1) http://www.renard-nature-environnement.fr/Enquetes%20publiques/Dossiers/ZAC-CNT-ModifTorcy2012/PROJET%20DE%20RESTRUCTURATION%20DE%20L_ARCHE%20GUEDON.pdf

 

 

 

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