Les déchets dangereux
du Grand Paris
il faut bien les mettre quelque part !
Pourquoi ne pas venir les trier et les regrouper au bord de la Forêt Régionale de Montgé en Goële où des familles avec enfants en bas âge se promènent.
On ne va toute de même pas implanter cette activité polluante dans l’Ouest Parisien, au bord de la forêt de Rambouillet !
Là-bas, au nord ouest 77, ils sont habitués à recevoir des ordures, la carrière Knauf voisine de St Soupplets remplit ses trous avec des déchets et à côté à Monthyon il y a l’incinérateur d’ordures ménagères qui « traite » les déchets d’une partie du secteur, sans oublier la décharge de déchets ultimes située sur la même commune.
Pour en revenir au projet Colas, il s’agit entre autres :
Du démantèlement des anciens wagons ferroviaires… (désamiantage, dépollution, découpe…), environ 100 unités par an.
D’une installation de tri, transit, regroupement de déchets dangereux (déchets d’amiante lié) et déchets non dangereux du BTP… environ 60 000 tonnes par an.
Et puis les déchets
ça peut rapporter gros
Marchemoret et Montgé en Goële
deux communes
financièrement aux aboies ?
Comme le dit Jean-Louis Durand, le maire de Marchemoret, président de la communauté de commune Plaines et Monts de France, cette communauté vient de perdre 95 % de ses recettes fiscales suite à une décision de l’ Etat de l’amputer des 17 communes les plus riches.
Une décision de l’Etat
peut-être bien moins anodine
qu’il n’y paraît ?
En effet mettre à genoux financièrement certaines communes rurales va les obliger à chercher des financements pour boucler leur budget.
Le choix le plus facile serait d’accepter dans leur environnement des activités très polluantes et les déchets du Grand Paris dont personne ne veut, contre par exemple une convention financière signée avec les industriels.
Parisien dans le Parisien 77 :
Sébastien Roselé|31 octobre 2016,
Dammartin-en-Goële, mardi. Jean-Louis Durand (LR), président de la communauté de communes Plaines et Monts de France, dresse un bilan de la collectivité amputée de 17 de ses membres les plus riches. LP/S.R.
En janvier, la communauté de communes Plaines et Monts de France (CCPMF) a perdu dix-sept de ses communes les plus riches, rattachées à l’agglomération du Grand Roissy (Val-d’Oise). Jean-Louis Durand (LR), le président de cette CCPMF réduite à vingt communes….
Pour aller plus loin, consultez le dossier :