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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 11:55

 

 

Jean-Jacques Barbaux investit dans les routes, pour permettre à notre territoire d’être plus attractif.

 

Plus attractif pour les professionnels des déchets qui vont pouvoir amener les ordures des autres encore et encore ?

 

Plus d’ordures = plus de biogaz

 

Sous couvert de production d’énergie « dite renouvelable » biogaz, Jean-Jacques Barbaux semble tout simplement vouloir favoriser l’apport d’encore plus d’ordures des autres en Seine et Marne.

 

En effet les villes qui accueillent les courses hippiques recherchent désespérément des « lieux d’accueil » de leurs fumiers de chevaux.

 

On ne va tout de même pas déverser les fumiers des hippodromes de la région parisienne au pied du château de Chantilly (60), au bord du lac d’Enghien (95), du bois de Vincennes (92), du parc de St Cloud (92), du Bois de Boulogne (hippodrome Longchamp) ou au bord des courts de tennis de Roland Garros à Auteuil (Paris 16e).

 

Il est bien mieux de venir déverser ses ordures dans les villages ruraux du 77 pourquoi pas à Moussy le Neuf, Ecuelles, Chauconin, Fresnes sur Marne…. , là-bas ils sont habitués, ils ont près de chez eux des décharges, des casses automobiles, des entreprises de tri de déchets et traitements de déchets de toutes sortes…..

 

 

Jean-Jacques Barbaux souhaite créer également une station service alimentée au biogaz au Val Bréon comme chez Veolia Claye-Souilly, mais Jean-Jacques Barbaux ne semble pas très bien connaître le sujet, nous lui conseillons d’ailleurs de se rapprocher du député Yves Albarello qui pourra lui expliquer comment Veolia Claye-Souilly a perçu des subventions pour mettre en place un tel projet et semble aujourd’hui se désintéresser du sujet. (1)

 

 

 

(1) http://adenca.over-blog.com/2015/11/production-de-biomethane-dans-la-decharge-rep-veolia-claye-souilly-un-sujet-qui-fache-le-depute-maire-yves-albarello.html

 

 

Paru dans le Parisien 77 :

Biogaz : quinze usines en projet et trois en fonction dans le département

 

Le Parisien | 02 Oct. 2015, 17h00

Quinze projets de production de biogaz par méthanisation sont en cours dans le département. Trois d'entre eux pourraient entrer en fonction dès 2016, notamment à Lieusaint, à l'écopôle de Sénart. Cette technique consiste à produire du gaz alimentant le réseau GRDF à partir de la fermentation de produits organiques comme des produits végétaux -paille, légumes impropres à la consommation, etc.

 

- ou effluents d'élevage -fumiers bovins et équins. Lundi, la communauté d'agglomération Melun Val de Seine a décidé de lancer la construction d'un méthaniseur à double filière, accueillant intrants agricoles et industriels issus des boues des stations d'épuration (lire l'encadré).Selon la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne, « si tous les coproduits issus de l'agriculture du département étaient méthanisés, ils pourraient assurer 39 % de la consommation de gaz du département qui représente au total 791 kilotonnes équivalent pétrole ».Trois des quatorze unités de méthanisation à injection directe de gaz dans le réseau déjà en exploitation en France se trouvent en Seine-et-Marne, à Chaumes-en-Brie, Ussy-sur-Marne et Sourdun, dans la ferme des frères Létang, Thibault et François-Xavier……

Jean-Jacques Barbaux souhaite créer une station-service de gaz naturel pour véhicules (GNV) au Val-Bréon comme il en existe déjà une au centre d'enfouissement de déchets REP-Veolia Chacune produit l'équivalent de la consommation de gaz de 1 000 logements. « Nous avons l'immense fierté d'être leaders français dans la méthanisation ! », se réjouit Jean-Jacques Barbaux (LR), président du conseil départemental, qui souhaite créer au Val-Bréon une station-service de Gaz naturel pour véhicules (GNV) à partir de biométhane. …..

http://www.leparisien.fr/le-mee-sur-seine-77350/biogaz-quinze-usines-en-projet-et-trois-en-fonction-dans-le-departement-02-10-2015-5148637.php

 

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 11:38

 

 

Ils avaient acquis il y a quelques années une maison avec jardin dans un village rural du nord-ouest 77, « le rêve de toute une vie », leurs enfants allaient pouvoir s’y épanouir, jouer dans un jardin, aller dans une école à l’échelle humaine, se promener à vélo dans les chemins ruraux…..

 

Aujourd’hui le rêve  est entrain de se transformer en cauchemar à cause, en particulier, des décharges qui se sont implantées en masse dans ces villages ruraux

Les habitants doivent supporter le balai incessant, le bruit et la pollution des milliers de camions qui  viennent déverser les ordures des autres dans leur commune.

 

Des décharges ont même été implantées à proximité de leurs écoles, centre aéré…

Mais pas seulement « à titre de mesures dites compensatoires » on a  même créé

des pistes cyclables au bord des décharges.

Les décharges bordent même les chemins ruraux où ils aimaient autrefois se promener, pratiquer des activités sportives.

 

 

« Venez respirer le bon air de la campagne »

 

 

Les publicités aguicheuses 

des professionnels de l’immobilier

ne font plus recettes ici.

 

 

Aujourd’hui

vendre un bien immobilier

dans un village cerné par les décharges

 tient plutôt

du parcours du combattant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 11:09
Forêt régionale de Montgé près du futur "réaménagement paysager" avec apport de 700 000 tonnes             de déchets"dits inertes"

Forêt régionale de Montgé près du futur "réaménagement paysager" avec apport de 700 000 tonnes de déchets"dits inertes"

 

La sté Picheta du val d’oise prévoyait d’implanter une 2ème décharge ISDI à Montgé en Goële, au bord de la magnifique forêt régionale, un dossier avait été déposé auprès des services de la préfecture en date du 2/7/2014, mais le dossier n’a pas pu aboutir suite au vote en juin 2015 du PREDEC.

 

Ce projet de  décharge portait sur une surface de 11 hectares, le déversement de 350 000 m3 de déchets « dits inertes » soit  environ 700 000 tonnes sur une durée de 3 ans.

 

Mais qu’à cela ne tienne  la Sté Picheta se rapprocha de la mairie de Montgé en Goële, en septembre 2015, la mairie mis en place une concertation dans le cadre d’un projet dit « de réaménagement paysager » au lieudit la Goële. Un tel projet aurait pu faire l’objet de réunions publiques pour expliquer aux habitants que ce dit « aménagement paysager » consistait en 1er lieu en un apport de 700 000 tonnes de déchets, mais les réunions ne sont pas obligatoires,  alors la mairie n’en a  pas organisé.

 

Un permis d’aménager sera donc délivré le 29/12/2015 par Pascal Hiraux, maire, seulement quelques jours après que la sté Picheta ait déposé sa demande (8/12/2015)

 

Mais en quoi consiste ce permis dit « d'aménagement paysager », c’est en quelque sorte un copié-collé de la demande de décharge ISDI déposée à la préfecture le 2/7/2014 :

 

Surface de 10 hectares 92 a 85 ca, le déversement de 350 000 m3 de remblais de déchets « dits inertes » soit  environ 700 000 tonnes sur une durée de 3 ans et sur une hauteur de 12m......

 

Les déchets « dits inertes »déversés seront du béton, des briques, tuiles et céramiques, mélanges de bétons, verre,  mélange bitumineux ne contenant pas de goudron, terres et pierres….

 

Ces ordures devraient provenir de Picardie et d’Ile de France.

 

Les eaux de ruissellements se dirigeront vers le rû de Goële, affluent du ru d’Avernes, lui-même affluent de la Thérouanne.

 

Quelle différence

entre une autorisation de décharge ISDI

et un permis d’aménager ?

 

 

Le permis d’aménager est plutôt une très bonne affaire pour l’industriel Picheta qui va pouvoir déverser 700 000 tonnes de déchets « dits inertes », au bord de la forêt régionale de Montgé, sans pratiquement aucunes contraintes, cette commune de 700 habitants pourra envoyer l’un de ses employés municipaux faire des contrôles  à l’œil......

 

Mais si ces 700 000 tonnes de déchets « dits inertes » avaient été déversés sous le régime décharge ISDI, là c’était une autre affaire :

 

une décharge ISDI est  contrôlée régulièrement par les services de la DRIEE avec obligation :

- de procédure d’acceptation préalable des déchets

- de documents d’accompagnement indiquant entre autres le nom du producteur du déchets, son origine et ses quantités à conserver plusieurs années par l’exploitant

- la tenue d’un registre d’admission. ....

 

Pourquoi

cette différence de traitement

alors que l’on met les mêmes déchets ?

 

Cela vient d’une législation inadaptée que Mme Ségolène Royal ne semble pas avoir l’intention de modifier alors que les associations et certains élus du 77 le lui demande.

 

Il faut bien comprendre qu’on a besoin de villages ruraux pour « accueillir » les gravats de démolition (tours, immeubles…) et puis les gravats du Grand Paris, il va bien falloir trouver de la place, car plutôt que rénover leurs immeubles, les grandes villes les détruisent sans se préoccuper de recycler leurs déchets.

 

 

     Mais les prix de l’immobilier

sont en chute libre

dans nos villages ruraux.

 

 

Ceux qui veulent partir

vont-ils devoir

solder leurs maisons

pour arriver à les vendre ?

 

 

 

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 13:17

 

A grand renfort de média les maires des grandes villes se vantent de faire de la rénovation urbaine.

 

Mais qu’est-ce exactement que la rénovation urbaine : c’est entre autres démolir des immeubles, des tours…. et envoyer les gravats chez les autres.

 

Car quant il s’agit de parler de gravats, les maires des grandes villes détournent la question ou osent dire que tous les déchets sont recyclés.

 

Si tous les déchets

provenant de la démolition urbaine

étaient recyclés

pourquoi aurait-on besoin d’autant

de décharges ISDI.

 

 

 

Qui déverse

toutes ces gravats sur les terres agricoles

de nos villages ruraux ?

 

 

Là c’est l’Omerta la plus complète

 

 

 

Pourtant les populations des villages ruraux ont bien le droit de savoir quelles grandes villes viennent déverser leurs déchets sur leur commune, détruire leur cadre de vie, leur faire prendre des risques sur leur santé, en polluant leur sol, leur air et leur eau.

 

 

 

 

 

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 12:27
Décharge ISDI Annet sur Marne

Décharge ISDI Annet sur Marne

 

Décharges ISDI

 

Au regard des arrêtés préfectoraux délivrés par les différents préfets qui se sont succédés

on s’aperçoit qu’aucune limite n’a été fixée quant  à la provenance des ordures.

 

Oui les ordures déversées :

- près de l’école maternelle de Fresnes sur Marne

- près de l’école primaire d’Isles les Villenoy

- près du lotissement de Crégy les Meaux

- près  du captage d’eau d’Annet sur Marne

- à Moussy le Neuf, Longperrier, Moissy-Cramayel, Brie Comte Robert, Vaux le Pénil…

 

peuvent venir de toute la France.

 

Cela s’appelle « la solidarité nationale », puisque les autres ne veulent pas des ordures du BTP chez eux pourquoi ne pas les envoyer en Seine et Marne, là-bas certains élus y sont très favorables et les arrêtés préfectoraux semblent s’obtenir assez facilement.

 

 

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 11:11

 

 

Bientôt une 3ème décharge à Moussy-le-Neuf ?

La population dans l’angoisse

 

 

Les habitants de Moussy-le-Neuf et Vémars viennent d’apprendre que Jean-François Carenco le Préfet de Région IDF, vient de demander l'annulation du PREDEC qui interdisait l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018.

 

 

Le PREDEC avait permis de suspendre jusqu’en juin 2018 l’implantation d’une 3ème décharge ISDI à Moussy le Neuf , dans cette commune martyre, où les préfets du 77, avaient autorisé en 2008 et 2011 l’implantation de 2 décharges ISDI.

 

Cette future décharge devrait se situer près d’une zone pavillonnaire de Vémars (95)

 

Il faut bien comprendre que l'aéroport de Roissy qui pollue votre air et votre eau  a besoin pour son extension de décharges pour déverser ses déchets BTP, il ne va tout de même pas les stocker devant l'entrée de l'aéroport ou  au pied des hôtels de standing.

 

Et puis il y a les déchets du Grand Paris, il faut bien les mettre quelque part, Paris ne va tout de même pas les déverser au pied de la tour Eiffel ou dans le parc Monceau, vous n’y pensez pas.

 

 

 

 

Paru sur le site le Moniteur fr.

 

Ile-de-France : le préfet demande l’annulation du plan de gestion des déchets

LE MONITEUR.FR - Publié le 09/02/16 à 13h39

 

Jean-François Carenco a déféré le « Predec » au tribunal pour le faire annuler. Ce plan impose notamment un moratoire sur tout projet de décharge en Seine-et-Marne, ce qui, selon le Préfet d’Ile-de-France « est l’affaire de la loi ».

 

Adopté en juin 20015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus. Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne (aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite), imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.

Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. « J’ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais » indique-t-il dans Les Echos du 9 février. Le principal grief du préfet porte sur le moratoire en Seine-et-Marne. « La Région ne saurait poser ce type d’interdiction. C’est l’affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets » épingle-t-il.

 

 

http://www.lemoniteur.fr/article/ile-de-france-le-prefet-demande-l-annulation-du-plan-de-gestion-des-dechets-31326488

 

 

 

 

 

 

 

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 13:47

 

 

Les terres gypsifères du Grand Paris représentent environ 45 % des déchets qu’il faudrait stocker si aucun effort n’est fait pour les recycler, mais pour stocker ces terres dans les carrières de gypse, une modification de la réglementation est nécessaire comme le souligne Philippe Yvin (1).Quant au stockage dans les décharges ISDI, cela n’est pas autorisé, pour l’instant du moins, en Seine et Marne.

 

Mais qu’à cela ne tienne, dans la plus grande discrétion, Cosson qui exploite la décharge de Crégy les Meaux, près d’un lotissement, demande la modification de son arrêté préfectoral afin de recevoir notamment des déchets du Grand Paris dont la teneur en sulfates serait très importante.

 

Or l’industriel Cosson passe sous silence le problème rencontré par la commune de Lesches en aval hydraulique de Crégy les Meaux. En effet l’eau du robinet présente à Lesches des taux élevés de sulfates non conformes à la référence de qualité de l'eau du robinet et cela à chaque contrôle, depuis des années.

 

En effet une concentration trop importante de sulfates dans l’eau peut avoir un effet laxatif, il est recommandé de ne pas utiliser une eau contenant plus de 250 mg/l de sulfates pour les nourrissons (2), or à Lesches depuis plusieurs années les teneurs en sulfates, à chaque contrôle, dépassent 330 mg/l.

 

 

L'ETAT

favorisera-t-il

l’intérêt économique de l’industriel

ou

la préservation de la ressource en eau

des populations

du nord-ouest 77 ?

 

(1)http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

(2) http://ars.sante.fr/fileadmin/LANGUEDOC-ROUSSILLON/ARS/2_Votre_sante/Votre_environnement/eau/consommation/bilan_2009/arslr_eau_sulfates.pdf

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/12/lesches-eau-potable-non-conforme-aux-references-de-qualite-les-27-janvier-18-juin-19-aout-6-novembre-3-decembre.html

 

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 10:31
Moissy-Cramayel

 

Nous vous annoncions samedi qu’une pétition avait été lancée pour demander la fermeture de la 2ème décharge ISDI autorisée sur cette commune.
En effet cette décharge devait fermer à la fin de ce mois mais l’exploitant a demandé une prolongation jusqu’en 2018. Et comme Jean-François Carenco, préfet d’IDF, doit trouver de la place pour déverser les ordures du Grand Paris, il se pourrait que l’autorisation soit donnée dans les jours à venir.
Mais comme si cela ne suffisait pas  plusieurs sites qui devraient être classés SEVESO sont en cours de construction sur cette commune.
Nord-ouest 77 :
 Bassin Beuvronne
ou
environs Moissy-Cramayel
même situation.
Car à quelques dizaines de kilomètres  de Moissy Cramayel se trouve le bassin versant Beuvronne qui compte  la plus importante zone industrielle d’Ile de France : Mitry-Compans  avec 6 sites SEVESO et autour une masse de décharges de toutes sortes : déchets dangereux, ménagers, industriels et du BTP.
Paru sur le site le Parisien :

 

Moissy-Cramayel : le « Sevesoland » craint par les riverains se confirme

Marine Legrand | 14 Févr. 2016, 16h08 | MAJ : 14 Févr. 2016, 16h08

La mort annoncée du nord-ouest 77 : le cas de Moissy-Cramayel !
Réau, septembre 2015. Entre le parc logistique de l’A5 Moissy-Réau en construction, les trois bâtiments Seveso bas en cours sur l’ancien site Peugeot à Moissy-Cramayel et le site Seveso Géodis existant, un « Sevesoland » naît à Moissy selon l’Adir. (LP/Marine Legrand.)

 

« Notre crainte d’un Sevesoland se confirme. » L’Adir, association de défense des intérêts des riverains des zones d’activités de Sénart, vient d’avoir la confirmation que les...

 

 

http://www.leparisien.fr/reau-77550/moissy-cramayel-le-sevesoland-craint-par-les-riverains-se-confirme-14-02-2016-5544541.php

 

Pour toutes informations complémentaires contactez l’association ADIR :http://adirsp.over-blog.com/

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 13:38
Décharge ISDI Annet sur Marne

Décharge ISDI Annet sur Marne

 

Pétition lancée sur le site Change. Org

https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-de-r%C3%A9gion-ile-de-france-ensemble-exigeons-la-fermeture-de-la-d%C3%A9charge-ect-de-moissy-cramayel

 

 

Ensemble exigeons la fermeture de la décharge ECT de Moissy-Cramayel

 

 

L'installation de stockage de déchets inertes (ISDI) situé entre Moissy-Cramayel et Combs-la-Ville, gérée par la société ECT (dont les nuisances sont à 100% concentrées sur Moissy, 300 camions jour minimum) et qui devrait fermer ses portes le 28 février 2016, à fait une demande de prolongement jusqu'à décembre 2018 dans la plus grande discrétion...

 

Des montagnes de déchets, en principe "inactifs", s’accumulent sous les merlons qui fleurissent un peu partout en seine et marne et particulièrement à Moissy-Cramayel.

 

« Adopté en juin 2015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics "Predec" d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus.

 

Voté à l’unanimité par la précédente assemblée régionale, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne avec "aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite", imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010).

 

Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait atteindre 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.


Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. ???

 

 


https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-de-r%C3%A9gion-ile-de-france-ensemble-exigeons-la-fermeture-de-la-d%C3%A9charge-ect-de-moissy-cramayel

 

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 16:04
décharge ISDI  Annet sur Marne

décharge ISDI Annet sur Marne

 

 

Bientôt une 2ème décharge

à

Isles les Villenoy ?

 

La population en état de choc

 

Les habitants d’Isles les Villenoy  et Villenoy viennent d’apprendre que Jean-François Carenco le Préfet de Région IDF, vient de demander l'annulation du PREDEC qui interdisait l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018.

 

Le PREDEC avait permis de suspendre jusqu’en juin 2018 l’implantation d’une 2ème décharge ISDI à Isles les Villenoy, dans cette commune martyre, où Jean-Luc-Marx, préfet de Seine et Marne, avait autorisé fin 2014  l’implantation d’une décharge ISDI près d’une école primaire et d’un lotissement alors qu’il la refusait près de Disneyland.

 

Cette future décharge devrait se situer sur les anciens terrains de la sucrerie de Villenoy.

Pour acheminer les ordures les camions (probablement plus d’une centaine par jour) devront passer à moins de 300 mètres d’une cité pavillonnaire de Villenoy.

 

Mais qu’à cela ne tienne Jean-François Copé a besoin de décharges pour venir déverser les milliers de tonnes de gravats issus des tours qu’il va faire démolir à Meaux, alors les populations des villages ruraux doivent comprendre qu’au titre de « la solidarité départementale » ils doivent accepter les ordures de la ville du Brie de Meaux, il faut qu’elles comprennent que Jean-Francois Copé ne peut pas déverser ses ordures au pied de la cathédrale ou dans le jardin Bossuet.

 

Et puis il y a les déchets du Grand Paris, il faut bien les mettre quelque part, Paris ne va tout de même pas les déverser au pied de la tour Eiffel ou dans le parc Monceau, vous n’y pensez pas.

 

 

 

Paru sur le site le Moniteur fr.

 

Ile-de-France : le préfet demande l’annulation du plan de gestion des déchets

LE MONITEUR.FR - 

 

Jean-François Carenco a déféré le « Predec » au tribunal pour le faire annuler. Ce plan impose notamment un moratoire sur tout projet de décharge en Seine-et-Marne, ce qui, selon le Préfet d’Ile-de-France « est l’affaire de la loi ».

 

Adopté en juin 20015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus. Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne (aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite), imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.

Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. « J’ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais » indique-t-il dans Les Echos du 9 février. Le principal grief du préfet porte sur le moratoire en Seine-et-Marne. « La Région ne saurait poser ce type d’interdiction. C’est l’affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets » épingle-t-il.

 

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