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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 12:04

 

 

 

Paru sur le site actu environnement :

 

 

Politique de l'eau : vers un big-bang territorial ?

Les grandes lignes du rapport de Michel Lesage, qui sera rendu public le 10 juillet, invitent à repenser le modèle français de l'eau. Il propose une nouvelle gouvernance territoriale accompagnée d'une implication plus importante de l'Etat.

Eau  |  08 juillet 2013  |  Actu-Environnement.com

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© rochagneuxLe rapport de Michel Lesage propose de prendre, si nécessaire, des mesures fortement incitatives pour mieux réglementer l'entretien des ouvrages impactant le débit des cours d'eau. 
 

"Un modèle à bout de souffle" : c'est le constat de Michel Lesage, député PS des Côtes d'Armor, à l'issue de sa mission d'évaluation de la politique de l'eau. En attendant le rapport définitif (le 10 juillet), le parlementaire a diffusé une synthèse des 70 propositions et 12 orientations issues de son analyse.

Confiée le 8 février 2013 par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, sa mission devait permettre de réorienter la politique du Gouvernement et de définir les priorités d'action pour le prochain cycle de gestion de la directive cadre sur l'eau (2016-2021). Ce travail s'inscrit dans le cadre du chantier de modernisation de l'action publique.

Dans ces premiers documents diffusés, Michel Lesage déplore notamment "la complexité des structures, son opacité, la multitude d'acteurs, le besoin de financement considérable, le dispositif de redevances et de taxations déséquilibré et l'absence de fiscalité environnementale".

Pour y remédier, il propose une nouvelle gouvernance territoriale à partir des collectivités locales ainsi qu'une implication plus forte de l'Etat.

Ainsi, pour lui, l'Etat devrait fixer des objectifs et être le garant de la mise en oeuvre des moyens pour les atteindre. Pour cela, il préconise la création d'une Autorité nationale de l'eau. "Elle permettra d'assurer la transparence et la gouvernance de l'eau et de ses flux financiers, d'éviter les conflits d'intérêts et de renforcer le dialogue démocratique".

Selon lui, l'efficacité de la police de l'eau devrait également être optimisée. Il propose que ses différentes composantes coopèrent davantage et que les contrôles soient ciblés sur les thèmes ou zones à enjeux environnementaux forts.

Autre axe d'amélioration : l'implication de l'Etat au niveau européen. "L'Etat doit davantage être présent, (…) s'impliquer en amont dans l'élaboration des textes, y faire participer les ministères et le Parlement,assure t-il, il faut aussi diffuser une véritable culture européenne auprès des acteurs de l'eau." 

Un big-bang territorial 

Ensuite, il appelle à un "big-bang territorial" : pour lui, ce sont les communes et leurs groupements qui doivent structurer la gouvernance de l'eau et disposer de la compétence de la gestion de l'eau et des milieux aquatiques. Il espère également que soit rétablie la clause de compétence générale des collectivités locales.

Dans la palette d'outils pour accompagner cette gouvernance, il souhaite créer un contrat pour l'eau multithématique, multi-acteurs et pluriannuel.

Selon lui, il est également indispensable de rendre totalement compatibles les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (Sage) avec les documents d'urbanisme. Il préconise enfin la mise en oeuvre de commissions locales de l'eau sur tout le territoire national. Ces dernières intégreront l'ensemble des acteurs de la gestion de l'eau pour définir les actions à mener et les objectifs à atteindre.

"Les instruments d'intervention traditionnels (Agence de l'Eau, Onema, etc.) feront l'objet d'un recentrage de leurs missions pour s'inscrire dans cette nouvelle organisation, détaille t-il, la composition de leurs instances sera rééquilibrée au profit des ménages et collectivités locales".

Faisant référence à la mise en lumière récente des défaillances de l'Onema, il juge indispensable la réalisation d'un audit de l'ensemble du système français de production et d'évaluation des données sur l'eau.

Une nouvelle fiscalité de l'eau 

Michel Lesage pointe également dans son rapport les déséquilibres structurels du financement de l'eau. "La facture du seul usager domestique ne pourra bientôt plus financer les investissements nécessaires à la sécurisation et la préservation des masses d'eau, ou encore à la lutte contre les inondations", assure t-il.Il estime capital de repenser les périmètres et financements du petit et grand cycle de l'eau ainsi qu'identifier ce qui doit relever de l'impôt ou de la facture d'eau.

Il souhaite que se développe la conditionnalité des aides, la mise en oeuvre d'une fiscalité écologique ainsi que la recherche de dispositif innovants de financement de la politique de l'eau.

Pour permettre la construction d'une "démocratie de l'eau", il propose d'initier un débat national pour"développer une conscience collective et identifier les grands enjeux qui s'y rattachent". 

Il envisage également la création d'un quatrième collège dans les comités de bassin pour assurer une meilleure représentation des usagers domestiques et des associations de protection de l'environnement.

La lutte contre les pollutions diffuses d'origine agricole 

Autre priorité : la lutte contre les pollutions diffuses d'origine agricole. Parmi les mesures à initier, Michel Lesage préconise de réaliser des diagnostics hydrologiques "à la parcelle", de conforter la politique publique de protection des captages et d'en faire un enjeu d'aménagement du territoire.

Concernant le bon état des milieux aquatiques, Michel Lesage propose de prendre, si nécessaire, des mesures fortement incitatives pour mieux réglementer l'entretien des ouvrages impactant le débit des cours d'eau. Il souhaite " engager les collectivités à mener des projets de territoire ambitieux pour l'hydromorphologie des cours d'eau en rendant obligatoire la prise en compte de cette problématique dans le cadre des Sage et en y conditionnant les aides des Agences".

Enfin, il préconise de rendre obligatoire la prise en compte de la problématique des zones humides sur les territoires dans le cadre des Sage. Dans le même temps, il encourage le développement de nouvelles analyses de la valeur environnementale et la mise en oeuvre de l'outil "Paiement pour Services Environnementaux (PSE)".

" Ces propositions contribueront à alimenter les travaux en lien avec le processus d'évaluation de la politique de l'eau qui trouvera son aboutissement lors de la prochaine conférence environnementale de septembre 2013", précise un communiqué de Matignon.

Lien vers l’article : http://www.actu-environnement.com/ae/news/politique-de-eau-big-bang-territorial-18980.php4

 

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 20:59

 

Paru sur  le site NE  77 :

 

 

Hydrocarbures : Mobilisation à Jouarre le 3 août 2013

 

 

Les collectifs locaux, réunis en coordination nationale à St-Christol-Lez-Alès, Gard, les 20 et 21 juillet 2013  appellent à la manifestation organisée le 3 août 2013 à partir de 14 heures face à la plateforme située au lieu dit La Petite Brosse, commune de Jouarre 77, pour protester contre le forage d'exploration de pétrole de schiste

 

http://www.environnement77.fr/article-hydrocarbures-mobilisation-a-jouarre-le-3-aout-2013-119223984.html

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 16:26

 

 

Comment sacrifier la vie des autres

par l’accumulation  de toutes les nuisances dans un même secteur 


 

Nuisances Claye-Souilly et ses alentours

- Aéroport de Roissy

   

-          Annet sur/Marne 

  3 Décharges de déchets inertes (gravats de bâtiment) ECT. 

           http://www.seine-et-marne.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_prefectoral_cle55c771.pdf

           http://www.seine-et-marne.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_prefectoral_cle55c771-1.pdf

           http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_autorisation_ext_ISDI_ECT_Annet.pdf

 

- Claye-Souilly, Fresnes sur/Marne, Charny 


La plus importante décharge de France de Déchets Ultimes (ordures ménagères, déchets industriels) Rep Veolia.

 

-          Claye-Souilly


- Décharge illégale   «  Remblais Paysagers » fermée en 2007 après 2 ans d’exploitation sans autorisation.

- TGV dont interconnexion ligne LGV Est Européenne à la ligne TGV en  Ile de France 

- Sites pollués

base Basol 

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0122

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0105

 

non encore inscrit dans la base Basol : Wabco Claye-Souilly

 

-          Charny

      
La plus importante décharge de France de Déchets Ultimes (ordures ménagères, déchets industriels) Rep Veolia.

        Silo http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-silos-dangereux-38966207.html 

   

-          Courtry


  Site de l’ancien Centre d’Energie Atomique.

          http://basol.ecologie.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0029

 

-          Fresnes sur/Marne 

 

-La plus importante décharge de France de Déchets Ultimes (ordures ménagères, déchets industriels)

Rep Veolia.

-Carrière Rep Veolia.

      - Installation Petrorep (pompage de pétrole)

       http://pagesperso-orange.fr/best.line/index.htm

       Décharges de déchets inertes (gravats de bâtiment) Rep Veolia  (près de l’école maternelle)

 

  

 

 

-          Le Pin

   

- Carrière de Gypse Lafarge.

     http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-carriers-a-la-conquete-de-l-or-blanc-17-09-2007-2008383534.php

       http://www.villevaude-demain.com/actions.php

 

- Mitry-Compans zoneindustrielle :


- Sites pollués base Basol

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0028

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0027

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0090

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091


     - Plusieurs sites classés Seveso :

        à hauts risques

                GAZECHIM

                CCMP

                GEREP

               Incinérateur de déchets dangereux  fonctionnant depuis plus de 30 ans

        http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091

      

         Seuil bas

                AIR LIQUIDE

                BASF

                MESSER France (Air Gaz)

                UNIVAR

       http://www.senat.fr/questions/base/1993/qSEQ930501135.html

         http://www.drire.gouv.fr/ile-de-france/environnement/pprt/seineetmarne/Mitry_Compans/20090505_POA_CR.pdf

         http://www.leparisien.fr/compans-77290/les-pompiers-passent-un-examen-grandeur-nature-mitry-mory-24-10-2008-287250.php

       

     - Entrepôts logistiques.

 

-          Précy sur/Marne

 

- Carrière Rep Veolia remblayée par des déchets « dits inertes »

- Décharge Illégale

 

-          Villeparisis


                - Site Pollué Basol

          http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0121

 

- L’une des plus importantes décharge de déchets dangereux de France SITA FD, classée      Seveso  à        hauts risques autorisée depuis décembre                 2009 à     stocker des déchets radioactifs (déchets à    radioactivité naturelle renforcée)

   http://www.senat.fr/questions/base/1986/qSEQ860400301.html

 

- Carrière de Gypse BP Placo remblayée par des déchets « dits inertes »

 

- Site industriel BP Placo Vaujours (riverain de la commune de Villeparisis)

           http://www.usinenouvelle.com/article/placoplatre-demolit-et-reconstruit-vaujours.N53804

 

-      Villevaudé

       - Carrières de Gypse Lafarge.

          http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/fronde-contre-l-extension-des-carrieres-lafarge-10-08-2007-2008277686.php

             http://www.villevaude-demain.com/actions.php

      

        - Décharges de déchets inertes (gravats de bâtiment) Terralia

          

              http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/terralia-ferme-apres-un-eboulement-03-06-2008-3298542085.php

              http://www.seine-et-marne.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_prefectoral_cle55c771-3.pdf

 

        - Poste de transformation d’énergie électrique de 400 000 Volts l’un des huit postes d’interconnexion du  

          réseau électrique installé dans la région parisienne.

          http://www.agirpourlenvironnement.org/presse/c24.htm

 

          http://www.annales.org/ri/2000/05-2000/herault058-064.pdf

 

 

 

Nuisances à venir

 

Annet sur Marne

- Projet décharge de déchets inertes au lieudit « Les Champs Pourris »

http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/arrete_prolongation_delai_instruction.pdf

   

Claye-Souilly, Fresnes sur/ marne, Charny

-          1er projet pilote de taille industrielle en France de captage, stockage de gaz carbonique CO2 dans les aquifères salins.

 

Compans

-          Entrepôts logistiques qui pour certains devraient être classés Seveso.

       

 

-          Création du barreau RN2/RN3 qui traversera le « Marais de Compans » et longera le village de Compans

-          Peut-être  une décharge de déchets « dits inertes » en guise de barrière anti-bruit ?

 

Villevaudé

-      Carrières de Gypse à ciel ouvert Placoplatre.

         http://www.villevaude-demain.com/actions.php

 

 

Qui se préoccupe de la santé 

des populations de Claye-Souilly et ses alentours,

 de l'état des eaux de leurs rivières et de leur nappe phréatique?

A cette question nous n’avons pas de réponse.

 

 

Qui acceptera de financer une station de contrôle de l’air

près de Claye-Souilly, 

des contrôles des métaux dans la basse Beuvronne

L’Etat, Le Conseil Régional Ile de France, le Conseil Général de Seine et Marne ou les communes percevant la taxe sur les déchets réceptionnés  dans la décharge Rep Veolia  Claye-Souilly (1)?

 

à cette question nous n’avons pas de réponse non plus.

 

 

 

 

(1) http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000020038549&cidTexte=LEGITEXT000006070633

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 09:51

 

 

 

Bientôt une nouvelle décharge

 à Crégy Les  Meaux 

au milieu d’un lotissement ?


Crégy projet décharge 

En rouge lieu prévu pour l'implantation de cette future décharge ISDI

 

 

 

 

 

C’est dans cette commune  de moins de 3,5 km2,

de près de 4500 habitants(environ 1170 habitants/km2)

que la mairie prévoit d’implanter une décharge. 

 

 En effet sur le site des marchés sécurisés la mairie avait fait paraître  une annonce le 17 octobre 2012  dans le but de trouver une entreprise pour la création d’une zone de stockage de déchets inertes.

Un dossier vient d’être déposé auprès des services de l’Etat

 par la Sté Cosson

concernant un projet d’implantation

d’une décharge de déchets inertes

au lieudit  « La Tuilerie sud » 

Chemin de Meaux.

 

Un petit historique :

 

A Crégy les Meaux on connaît bien les décharges, c’est en effet dans cette commune qu’était implantée la décharge connue à travers toute la France après l’évacuation de  tout un quartier en juin 1999 à la suite d'émanations massives de biogaz.

 

Extrait de l’article du Parisien de Seine et Marne 24/3/2009 :

C’est la fin d’un feuilleton vieux de dix ans. Les riverains de Chaillouët, un lotissement de 58 pavillons, vont enfin toucher des indemnités allant de 11 855 € à 61 200 €.

  Tout le quartier avait été évacué en juin 1999 à la suite d’émanations massives de biogaz, explosif et inflammable, de l’ancienne décharge. L’exploitant Aubine-Onyx, racheté depuis par Veolia, vient d’être condamné par la cour administrative d’appel à verser 800 000 €. La commune de Crégy-lès-Meaux et la communauté d’agglomération du Pays de Meaux chacune à 600 000 €.

L’Etat, en revanche, a été relaxé….
Voir notre article du 24/3/2009 http://adenca.over-blog.com/article-29414516.html
Pour tous renseignements complémentaires contacter les élus de cette commune : 
Monsieur Gérard CHOMONT, Maire 
Monsieur Francis BAUDIS, 1er adjoint délégué à l’environnement et au développement durable
Mmes Brigitte Laval, Jeannine Fouillet, Gisèle Devie, Joëlle Bordinat, Mrs Guy Pipet, Yann Richelet, Pierre Munden, adjointes (s)
 M. Luc Aireault, Mme Murielle Piraux, M. Serge Jean-Louis, Mme Nathalie Chartier-Hébert, M. Lionel Texier, M. Barnabé Kassaï, Melle Jennifer Orain, M. Alain Pouplet, Mme Etiennette Triolet, M. Sébastian Villanueva, M. Philippe Cunin, Mme Laurette Gueïdan, Mme Danielle Roux, M. Jacques Molitor, M. Gilles Gillis, M. Jacques Nedellec Conseillers Municipaux.
  Pour aller plus loin :
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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 09:50
Paru sur le site le Républicain Lorrain :
enviRONNEMENT - DÉSORDRE GÉOLOGIQUE D’AMPLEUR PRÈS DE SAVERNEÀ Lochwiller , la colline gonfle et les maisons se fissurent

Près de Saverne, le forage d’un puits géothermique à flanc de coteau a permis à de l’eau souterraine sous pression d’atteindre des roches qui se transforment en augmentant de volume. Plusieurs maisons sont fragilisées.

Les maisons anciennes « sont condamnées à brève échéance », les maisons plus récentes « prendront de la gîte ». Le problème pourrait « concerner l’ensemble du village ». Le rapport de l’expert judiciaire strasbourgeois Marc Strauss est alarmiste. Visé, le gonflement de la colline qui domine Lochwiller, à quelques kilomètres au sud de Saverne.

L’affaire débute en février 2008. Un couple, qui a acheté un terrain à flanc de coteau, demande à un artisan d’étudier la possibilité de chauffer sa future maison par géothermie. Un puits de 140 m de profondeur est foré.

« Deux à trois semaines plus tard, la cour de ma maison, juste en contrebas, a été envahie par de l’eau » se souvient Armand Schorr. Il écrit au maire, à l’entreprise qui a réalisé le forage et au chauffagiste. Un premier rebouchage du puits est réalisé mais deux mois plus tard, l’eau ressurgit. Un nouveau bouchon, par une technique différente, est appliqué et semble tenir.

« J’ai acheté cette maison en 2009 , explique pour sa part Rodolphe Matjeka, en montrant une bâtisse alsacienne typique, voisine de celle d’Armand Schorr. Après rénovation, nous avons emménagé en août 2011. La première fissure est apparue un mois après. Et en mai 2012, il y avait des fissures partout ! » Rodolphe Matjeka doit abattre une grange et entreprend de lourds travaux pour sauver la partie habitation. « Nous avons aussi obtenu par référé que la construction d’une nouvelle tranche de lotissement à flanc de coteau soit interrompue. »

11 cm en quatre mois

Sous terre, le forage géothermique a mis en contact une eau sous pression retenue à plus de 60 m de profondeur avec des couches d’anhydrite, situées à une dizaine de mètres sous la surface. Au contact de l’eau, cette roche composée de sulfate de calcium se transforme en gypse. Mais le gypse étant plus volumineux que l’anhydrite, ces couches épaisses de plusieurs centimètres gonflent et soulèvent la colline. « Ca bouge dans tous les sens, aussi bien verticalement qu’horizontalement , résume Rodolphe Matjeka. Le coin de l’une des maisons s’est soulevé de 11,2 cm en quatre mois. » Chez Armand Schorr, le sol du couloir est séparé de celui du séjour par un vide d’un bon centimètre. Dans la grange, un linteau de porte en béton a cédé et le mur extérieur est cintré.

La voirie souffre également, comme la rue de l’Étang qui monte à travers le lotissement. Le revêtement n’est que creux et bosses, les regards d’assainissement dépassent la chaussée d’une petite dizaine de centimètres. « Nous avons enfin une bonne nouvelle , se réjouissait pourtant Rodolphe Matjeka il y a quelques jours. Les études et les travaux qui permettront peut-être de faire cesser le phénomène sont estimés à 350 000 € et le conseil général du Bas-Rhin est prêt à avancer cette somme à la commune » (lire ci-contre).

L’inverse à Hilsprich

À la mairie, on affirme avoir pris la mesure du problème. « On a pu nous accuser de pas agir, mais le maire Jean-Marie Stork a voulu éviter les effets d’annonce , explique le conseiller Jean-Marie Fritsch. Quant à la lettre dans laquelle il demandait à quatre familles de déménager, il faut la comprendre comme un courrier incontournable : la responsabilité de la commune pouvait être engagée. Enfin, le déblocage des fonds par le conseil général est à mettre au crédit du maire ».

« À Hilsprich, près de Puttelange-aux-Lacs, nous assistons au phénomène inverse , explique un spécialiste du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). L’eau entre en contact avec des couches de sels par des failles naturelles et un puits de géothermie. Le sel se dissout et le terrain s’affaisse.» Mais pour les habitations, le résultat est le même : de nombreuses fissures.

Xavier RENAULD.

 

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/07/22/lochwiller-la-colline-gonfle-les-maisons-se-fissurent

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 18:54
Extrait article paru sur le site MY TF1 NEWS :
Suisse: un forage géothermique provoque un séisme

 

 

 

Edité par  Louis BIERLEIN avec  AFP
le 20 juillet 2013 à 10h56 , mis à jour le 20 juillet 2013 à 17h45.
 

 

Suisse : forage géothermique / Crédits : tf1/lci 

 

ENVIRONNEMENTDes forages en vue de l'installation d'une centrale géothermique ont provoqué, dans la région de St-Gall, un séisme de magnitude 3,6.

L'homme a fait trembler la terre en Suisse. Des essais récemment réalisés à l'intérieur d'un des forages d'un projet de centrale géothermique dans l'est de la confédération hélvétique ont probablement provoqué samedi dans la région de St-Gall un séisme de magnitude 3,6.
 
"Dans les prochains jours, d'autres tremblements de terre
ne peuvent pas être exclus", a indiqué dans un communiqué le Service sismologique suisse de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Samedi à 5h30, les experts ont enregistré une secousse de magnitude 3,6 à une profondeur de 4 km, dans les environs de la ville de St-Gall. "Le séisme est probablement directement lié aux essais et aux activités de stimulation réalisés dans le forage d'un projet de géothermie à St-Gall, où plusieurs microséismes ont déjà été enregistrés ces derniers jours", selon le service sismologique suisse. Cette même secousse a été enregistrée par des capteurs dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, près de Herisau. A cet endroit la secousse enregistrée a été de magnitude 3,8 a expliqué une responsable du Service sismologique. "Le séisme a été largement ressenti dans la région", expliquent les experts. Aucun dégat n'a été constaté selon la police. 

Lors d'uneconférence de presse à St-Gall, les responsables du projet de géothermie ont annoncé l'interruption temporaire des travaux afin d'analyser les données et de stabiliser le forage, selon l'agence de presse suisse ATS. La secousse pourrait avoir été provoquée par des injections d'eau visant à bloquer uneforte arrivée de gaz dans le forage. Le gaz est apparu subitement vendredi durant les préparations en vue des tests réalisés à plus de 4.000 mètres de profondeur, a indiqué un ingénieur responsable du projet, cité par l'ATS. Pour stabiliser la situation, 650 mètres cubes d'eau ont notamment été injectés dans le forage. Unedécision concernant la suite du projet sera prise ces prochains jours.


Comme à Bâle ?
 
Le forage a débuté en mars. Le but est de trouver de l'eau à 140 degrés à près de 4500 mètres de profondeur et de construire unecentrale qui alimentera la moitié des immeubles de la ville. Le Service sismologique suisse a installé six stations de mesures dans un périmètre de 10 km autour du forage. Les experts estimaient que le risque sismique était faible, mais persistait.  Fin 2006 et début 2007, dans la région de Bâle (nord de la Suisse), plusieurs séismes similaires, dont certains d'u
nemagnitude supérieure à 3 sur l'échelle de Richter, ont eu lieu, eux-aussi causés par des forages dans le cadre du premier projet de centrale géothermique de Suisse. Les travaux ont été arrêtés à cause de ces séismes provoqués par de l'injection d'eau pressurisée à 5.000 m de profondeur……

http://lci.tf1.fr/science/environnement/suisse-un-forage-geothermique-provoque-un-seisme-8153345.html

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:33

 

 

 Nord-Ouest Seine et Marne :

Le méthane à forte concentration un danger pour la santé

 


 

A la lecture d’une étude éditée par Airparif référence année 2005 (1) nous apprenons que 53 % du méthane francilien est produit en Seine-et-Marne, dont 44 % émis par le traitement des déchets en Seine-et-Marne.

 

 

"Le secteur du traitement des déchets est le principal contributeur au bilan de méthane, et plus principalement les décharges de déchets solides : 4507 tonnes par an dans la décharge de Claye Souilly, 473 tonnes par an dans celle de Fouju-Moisenay, 12 et 80 tonnes par an respectivement dans les décharges de Saint Méry et Monthyon respectivement."(1)

 

 

La décharge Veolia de Claye-Souilly a émis en 2011 :

5070 tonnes de méthane

encore plus qu’en 2005.(2)

 

 

 

(1) La qualité de l’air dans le département de Seine-et-Marne

Emissions et concentrations des principaux polluants (sources d’émission

établi pour l’année 2005 en Ile-de-France.) édité en janvier 2009 (p6,89 et 91)

(2) Site IREP

 

 

Extrait document paru sur le site AirBreith :

Le méthane (CH4) 



Ses effets sur l’environ
nement

Le métha
ne est un gaz à effet de serre. C'est le troisième plus important gaz à effet de serre à contribuer au réchauffement de la planète après la vapeur d'eau (H2O) et le dioxyde de carbone (CO2). 
Lorsque les rayons solaires atteig
nent notre planète, l’énergie qu’ils apportent à la surface terrestre se transforme en chaleur. Les gaz à effets de serre emprisonnent une partie de cette chaleur autour de la terre, en retenant le rayonnement infrarouge réémis par la planète. La chaleur accumulée provoque ainsi le réchauffement climatique.
Ce changement climatique a des conséquences directes, physiques et climatiques sur l’environ
nement (fontes des glaciers, élévation du niveau de la mer). Il influe aussi sur les écosystèmes et en particulier en modifiant la biodiversité.

Ses effets sur la santé

Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène dans l'air.

 

http://www.airbreizh.asso.fr/polluants/le-methane/

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 17:37

 

 

 

 

 

Pour permettre à la région Ile de France

de déverser ses déchets de chantier en Seine et Marne

  

une autorisation préfectorale a été donnée

de remblayer la carrière Placoplatre de Villeparisis

 avec des déchets "dits inertes"

 

 


  En 2010, la région Ile-de-France a produit 23,5 millions de tonnes de déchets du BTP dont 8,5 Mt ont été déversés dans les  carrières  d’Ile de France.

   


Arrêté préfectoral du 4/3/2005 page 16

Que veut dire :

«  la production totale de lixiviats (1) et la teneur des déchets en polluants ainsi que l’écotoxicité des lixiviats (1)devant être négligeable. » ?


 

 

Qui peut prouver

que déverser plus de 7 000 000 de m3 de déchets « dits inertes »

 n’a pas d’incidence

 sur la qualité de l’eau de notre rivière Basse Beuvronne dans laquelle à notre connaissance il n’y a pas de contrôles de métaux lourds ? 

 

 

 

 

 

Une législation floue

 qui doit être remise à plat ?

 

A vous de juger

 


 

 

 

Carrière Placoplatre de Villeparisis

remblayée par des déchets "dits inertes"

Extrait arrêté préfectoral

du 4/3/2005

placo villep 4.5.2005

 

 

page 15

 

placo-ap-05-dai-2m011.jpg

 

Page 16

 

placo vilepa ap 05DAI 2M011 2

 

 

 

 

 

 

Paru sur actu environnement :

Lixiviat : Lors de leur stockage et sous l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation naturelle, les déchets produisent une fraction liquide appelée « lixiviats ». Riches en matière organique et en éléments traces, ces lixiviats ne peuvent être rejetés directement dans le milieu naturel et doivent être soigneusement collectés et traités.  

http://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/lixiviat.php4

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 14:09

CS 07.2013

 

Claye-Souilly jardin bio (Abeille et bourdons butinant la lavande)

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 20:29
Monsieur Gérard Miquel  Sénateur PS du Lot
et président du Conseil National des Déchets
ne semble s’intéresser qu’à 10 % des déchets produits en France,
ceux des particuliers ?
Les 73 % de déchets produits par le BTP
et déversés

 

pour partie sur des espaces agricoles

sans récupérer
les jus de décharges,

 

lui un agriculteur,  les aurait-il oubliés ?

 

Sait-il également que la loi française a permis d’implanter nombre décharges  autour du plus important captage d’eau de Seine et Marne à Annet sur Marne, captage qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.
Nous l’invitons avec plaisir à faire une « promenade » autour des décharges du nord-ouest 77 pour qu’il se rende mieux compte de ce que ce pays fait supporter à ses enfants.
Paru sur le site Journal de l’Environnement :
«L’économie circulaire doit s’organiser au niveau local»

Le 19 juillet 2013 par Stéphanie Senet

 

Président du Conseil national des déchets (CND), Gérard Miquel prépare la prochaine Conférence environnementale ainsi que la future loi-cadre sur l’économie circulaire. Agriculteur de métier, ce sénateur socialiste, président du conseil général du Lot, défend une vision locale de la gestion des déchets, qui se retrouvera dans le rapport du CND, attendu en septembre.

Les travaux du CND ont été lancés il y a 5 mois. Quelles orientations allez-vous proposer pour la future loi-cadre sur les déchets?

Nous nous orientons plutôt vers une loi sur l’économie circulaire, qui comprendra un volet sur la gestion des déchets au sens large. C’était en tout cas la direction choisie par l’ancienne ministre de l’écologie, Delphine Batho. Son successeur, Philippe Martin, devrait sans doute confirmer le mouvement.

L’économie circulaire regroupe un champ d’action très large: prévention, réemploi, recyclage, éco-conception, économie de la fonctionnalité, durée de vie des produits… Comment l’envisagez-vous?

Je suis intimement convaincu que les déchets représentent un gisement très important de matières premières secondaires. Mais pour développer l’économie circulaire, nous devons cibler le maillon pertinent, que sont les collectivités, et associer les citoyens. Les conseils généraux, par exemple, mettent en place les plans départementaux de prévention et de gestion des déchets non dangereux (1), dont les dernières versions sont davantage tournées vers le recyclage, au détriment de l’incinération. Après, c’est terminé. Au contraire, ils devraient contrôler le suivi de façon régulière, optimiser la gestion, conclure des partenariats. Par exemple, il est urgent de développer la valorisation des biodéchets. Nous avons des sols qui n’ont pas vu de matière organique depuis très longtemps, alors que nous avons un gisement disponible. Il faut le collecter au sein des hôpitaux, des établissements scolaires… Nous allons proposer un objectif de 75% de valorisation. Car notre plus grand problème, c’est la ressource. Il faut la préserver. Chacun doit être conscient de cet intérêt collectif. Il faut donc harmoniser et simplifier les messages destinés aux citoyens, sur le recyclage notamment, pour réduire les refus de tri.

En général, le taux de recyclage se révèle moins bon dans les grandes agglomérations…

Ce n’est pas toujours le cas. A Dijon, par exemple, où l’habitat collectif est important, les résultats obtenus sont très bons. Inversement, il existe aussi des communes, en zone rurale, qui trient peu. Cela montre l’importance primordiale du message que doivent diffuser les ambassadeurs de tri. Je propose aussi que chaque commune soit dotée d’un conseiller référent en matière de déchets.

La fiscalité déchets sera-t-elle l’une des grandes priorités de la future loi?

Nous nous orientons vers une généralisation de la redevance incitative, de premier ou de deuxième niveau. Dans le premier cas, elle est appliquée à la facture des citoyens, en fonction de leur niveau de production de déchets. Dans le second, elle est destinée aux collectivités en charge de la collecte lors du paiement au syndicat de traitement. C’est ce que nous avons mis en place, au sein du Syded[2]. Le montant est calculé en fonction des caractérisations périodiques et des taux de refus. Avec ce niveau supplémentaire, on surmonte l’obstacle existant dans les agglomérations de forte densité. La taxe générale des activités polluantes (TGAP) va également évoluer. Elle doit notamment empêcher la matière organique de se retrouver dans les incinérateurs.

Un récent rapport parlementaire sur les filières à responsabilité élargie du producteur (REP) préconise de faire une pause dans leur développement et de les harmoniser. Qu’en pensez-vous?

Nous avons sans doute le système le plus performant d'Europe. Personnellement, je pense qu’il doit devenir plus partenarial entre les producteurs, qui versent leurs éco-contributions, les éco-organismes qui les perçoivent et les redistribuent aux collectivités, qui assurent la collecte. Si le système devient hyper contrôlé, avec la mise en place de taxes, les collectivités ne verront plus la couleur d’aucune aide. Il faut sans doute aussi réduire le nombre d’éco-organismes, par exemple dans la filière des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), et surtout faire contribuer davantage de produits. Concernant le papier, par exemple, je me bats pour que la presse et les bulletins des collectivités locales ne soient plus exonérés d’éco-contribution.

La gouvernance des déchets va-t-elle changer?

Une proposition a été lancée pour créer une Haute autorité régulant les filières REP. Mais n’avons-nous pas déjà assez d’instances, avec le Conseil national des déchets, la commission d’harmonisation et de médiation des filières, les commissions consultatives d’agrément, etc.? Il faudrait commencer par limiter leur composition à une vingtaine de membres. Un mouvement de simplification doit s’amorcer. Quant à la proposition d’harmoniser la durée de tous les agréments à 5 ans, c’est une bonne idée. C’est le temps nécessaire pour analyser, après coup, les résultats. Il faut aussi et surtout donner davantage de compétences aux collectivités, notamment sur le choix des opérateurs de proximité, pour éviter le transport des DEEE ou des déchets de mobilier dans d’autres régions, en partenariat avec les acteurs de l’économie sociale et solidaire. L’économie circulaire doit s’organiser au niveau local.

 


(1) Une fois approuvés, les PDPGDND sont valables pendant 12 ans. Ils doivent être révisés au bout de 6 ans.

[2] Syded: Syndicat départemental d’élimination des déchets du Lot

 

 

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