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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 14:17

Paru sur le site les eaux glacées du calcul égoïste :

 

REMOUS

EAUX RÉSIDUAIRES URBAINES : LA COUR DE JUSTICE EUROPÉENNE CONDAMNE LA FRANCE

PAR MARC LAIMÉ, 7 NOVEMBRE 2013

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a condamné la France le jeudi 7 novembre 2013 en pointant ses manquements à ses obligations liées à la directive 91/271/CEE relative au traitement des eaux urbaines résiduaires.

La directive (qui date de 1991…) prévoyait que les agglomérations dont l’équivalent habitant (EH) est supérieur à 15 000 doivent être équipées de systèmes de collecte et traiter leurs eaux résiduaires, au plus tard le 21 décembre 2000.

Saisie en janvier 2013, la CJUE « constate le manquement de la France pour n’avoir pas assuré la collecte des eaux urbaines résiduaires de l’agglomération de Basse-Terre et le traitement des eaux urbaines résiduaires des agglomérations d’Ajaccio-Sanguinaires, de Basse-Terre, de Bastia-Nord, de Cayenne-Leblond et de Saint-Denis ».

La France ne conteste pas le manquement pointé ce jeudi par la Cour de justice européenne, mais précise que ce n’est qu’au cours de l’année 2014 qu’il sera possible de s’assurer de la conformité du traitement des eaux urbaines résiduaires de ces agglomérations. Quant à l’agglomération de Basse-Terre, la France a indiqué que le système de collecte de cette agglomération serait conforme à la directive au mois de mai 2013 », rappelle la CJUE.

La France avait jusqu’en décembre 2008 pour mettre en conformité les stations de collecte et de traitement des eaux résiduaires urbaines. « Les changements intervenus par la suite ne sauraient être pris en compte par la Cour », souligne la CJUE. « Or, à cette date (2008 donc), la France n’ayant pas pris toutes les mesures nécessaires afin de respecter les obligations lui incombant en vertu de la directive citée, le manquement à ses obligations découlant de la directive doit être constaté. »

La France n’est pas astreinte à des sanctions financières à ce stade.

Selon un plan du ministère de l’Écologie annoncé en 2011 par Nathalie Kosciusko-Morizet, 74 stations dites « prioritaires » devaient être mises en conformité avant le 31 décembre 2013, 123 autres « nouvellement non conformes ou à saturation » devront ensuite être mises en conformité « au plus tôt et pour les cas les plus complexes avant le 31 décembre 2015 ». Et de manière générale, toutes les stations devront être mises en conformité avant « juin 2017 au plus tard ».

Ce qui est positivement merveilleux dans cette affaire, initiée, comme Ecomouv, par Borloo et NKM, c’est qu’à peine s’est-on « mis aux normes », découvre-t-on de nouvelles stations « nouvellement non conformes ».

Le feuilleton est donc promis à des suites.

La Belgique a été condamnée le 17 octobre dernier à dix millions d’euros d’amende ainsi qu’à une astreinte de 4 722 euros par jour de manquement pour non respect de cette même directive, dans une agglomération flamande, 60 agglomérations de la région wallonne et l’agglomération bruxelloise.

Histoire d’embrouiller la Commission le brain-trust de la DEB-ONEMA-CNE et associés pense avoir trouvé la parade en faisant embaucher comme « expert extérieur » par la Commission, pour une durée de trois ans, le haut fonctionnaire français en charge depuis dix ans, depuis Berteaud, de la DERU à la DEB…

Une kolossale finesse que ne devrait pas manquer d’apprécier la DG Environnement à sa juste valeur.

http://www.eauxglacees.com/Eaux-residuaires-urbaines-la-Cour

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 12:22

 

 

 

ILE-DE-FRANCE

SEMAINE EUROPÉENNE DE LA

RÉDUCTION DES DÉCHETS

DU 16 AU 24 NOVEMBRE 

 

ENSEMBLE,

RÉDUIRE C’EST AGIR ! 

 

ÉDITION 2013 

 

Ce qui se fait près de chez vous

http://serd.ademe.fr/sites/default/files/prog_serd_ile-de-france2013.pdf

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 18:56

Trois exemples à suivre :

 

Les communes de Mitry-Mory, Montévrain

et Dammartin en Goële

ont signé La Chartre régionale de la biodiversité.

 

Ce sont les 3 seules communes

du nord-ouest 77 à avoir signé cette chartre 

http://www.chartebiodiversite-idf.fr/signataires/carte

 

 

charte régionale de la biodiversité 

 

 

La charte formalise la volonté des acteurs de la région Île-de-France de faire connaître,

de préserver, de restaurer et de gérer la biodiversité et les milieux naturels régionaux.

Elle constitue le cadre des actions qui sont engagées sur le territoire de la région

Île-de-France par les signataires, en fonction de leurs compétences respectives.

Elle doit aussi permettre la mise en cohérence de l’action de tous les partenaires.

Elle propose des actions à mener dans le respect des compétences reconnues

à chaque collectivité, organisme ou entreprise. Ainsi, l’adhésion à cette charte

marque la volonté de protéger la biodiversité et les milieux naturels d’Île-de-France.

Les engagements des signataires correspondent à des actions et pratiques à

mettre en œuvre dans unelogique d'amélioration et de mise en place progressives.

 

http://www.chartebiodiversite-idf.fr/

 

 

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 11:31

 

 

 

 

Monsieur le Ministre de l’Ecologie

la France  ne doit pas autoriser

 le stockage de

 déchets à radioactivité naturelle renforcée  (DRNR)

dans les décharges d’ordures ménagères et de déchets non dangereux,

ces déchets doivent être stockés dans des sites réservés

aux déchets radioactifs, sécurisés et contrôlés

par l’ANDRA

 http://www.andra.fr/?gclid=CIX28uOV-LoCFTLJtAod8gMAAQ

 

Nous voulons que vous préserviez la ressource en eau de la France. 

 

Pour mémoire la plus importante décharge d’ordures ménagères de France se trouve à Claye-Souilly, en amont proche du plus important captage d’eau de Seine et Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants. 

 

 

 

Message aux populations riveraines de ces décharges

ou à celles qui boivent l'eau du robinet

en provenance

d'un captage proche de ces décharges :

 

Nous vous conseillons de contacter vos élus

pour obtenir leur soutien dans ce dossier

 

Site du Sénat :
Déchets à radioactivité naturelle renforcée

14 ème législature

Question écrite n° 06494 de Mme Évelyne Didier (Meurthe-et-Moselle - CRC)

publiée dans le JO Sénat du 23/05/2013 - page 1565

Mme Évelyne Didier attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la question de l'admission des déchets à radioactivité naturelle renforcée dans les décharges ISDND (installations de stockage des déchets non dangereux). En effet, suite à la circulaire du 25 juillet 2006 relative aux installations classées et à l'acceptation de déchets à radioactivité naturelle renforcée ou concentrée dans les centres de stockage, il est prévu qu'un arrêté ministériel soit pris en ce sens dans le courant de l'année. Elle souhaite donc, en premier lieu, savoir si cette mesure est toujours d'actualité. 
Ensuite, la définition de ce type de déchets (DRNR) restant encore très subjective, nous pouvons nous interroger sur les risques potentiels qu'ils représentent non seulement pour les person
nes qui les manipulent, mais aussi pour les riverains, à court, moyen et long terme. La question est simple : les ISDND peuvent-elles garantir la sécurité nécessaire et une traçabilité suffisante pour accueillir de tels déchets ? L'ADENCA (association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours) nous alerte cependant sur le fait que certains DRNR seraient trop radioactifs pour être acceptés dans la décharge de déchets radioactifs de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) à Morvilliers dans l'Aube ; dans ce contexte, comment alors être pris en charge par les ISDND ? De plus, si cet arrêté voit le jour, ne court-on pas le risque d'ouvrir la voie à l'acceptation d'autres déchets radioactifs de niveaux de radioactivité équivalents dans ces ISDND ? C'est pourquoi, elle lui demande si le Gouvernement envisage de réorienter ce type de déchets vers des installations spécialisées dans le traitement des déchets faiblement radioactifs et les décharges de classe 1. 

Transmise au Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

 

Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

publiée dans le JO Sénat du 21/11/2013 - page 3369

La réglementation interdit, en principe, l'élimination de déchets radioactifs dans les installations de stockage de déchets dangereux, non dangereux et inertes. L'application de ces dispositions aux déchets dits à radioactivité naturelle renforcée a été précisée par la circulaire du 25 juillet 2006. Ces déchets ne sont qualifiés de radioactifs que s'ils contiennent des substances dont l'activité ou la concentration ne peut être négligée du point de vue de la radioprotection. Les déchets à radioactivité naturelle renforcée sont des déchets produits par la transformation de matières premières contenant naturellement des radionucléides mais utilisées pour d'autres raisons que leurs propriétés radioactives. Les déchets à radioactivité naturelle renforcée peuvent être admis dans une installation de stockage de déchets non dangereux lorsqu'ils respectent les conditions d'acceptation prescrites dans l'arrêté préfectoral de l'installation. Une étude d'acceptabilité doit également examiner les conséquences sur le long terme, pour l'environnement, de l'élimination de ces déchets, et montrer qu'ils peuvent être négligés du point de vue de la radioprotection, tant pour le personnel de l'installation que pour la population avoisinante. Les travaux de révision de l'arrêté ministériel relatif aux installations de stockage de déchets non dangereux se poursuivent. Celui-ci prévoit de clarifier les conditions d'admission des déchets à radioactivité naturelle renforcée en installation de stockage de déchets non dangereux, et d'imposer des contrôles spécifiques supplémentaires aux exploitants des installations qui en reçoivent.

 

http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506494.html

 

 

 

 

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:38

 

 

A la suite du film Super Trash

sur la décharge Veolia de Villeneuve Loubet (1)

 

 

Question orale à l’assemblée nationale de M. le député Lionnel Luca

qui s’inquiète pour la préservation de la ressource en eau

des habitants de Villeneuve Loubet et environs.

http://www.youtube.com/watch?v=HkV4gAo0vv0

 

 

 


 rep-01.2008.jpg

 

Les eaux de ruissellements de la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly se rejettent, dans le périmètre de protection rapproché du captage d’eau d’Annet sur Marne (dans la rivière Beuvronne)

Ce captage est le plus important de Seine et Marne et fournit près de 500 000 habitants en eau potable.

 

 

A notre connaissance

aucuns contrôles des métaux lourds

ne sont effectués dans cette rivière

dans le périmètre de protection rapproché de ce captage.

Pourquoi ? 

 

Pour tous renseignements sur ce dossier contactez Monsieur Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly et président du syndicat de la Basse Beuvronne.

 

Pour mémoire Monsieur Yves Albarello est membre de la commission locale d’information et de surveillance de cette décharge qui a obligation de se réunir chaque année, nous regrettons que depuis la création de cette commission Monsieur le Député Maire n’ait jamais assisté à aucunes réunions.

 


 

(1) http://www.supertrashlefilm.com/

 

Pour aller plus loin :

http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/veolia-super-trash-nest-pas-laudit-dune-decharge.1321013.html

http://cote-d-azur.france3.fr/2013/11/19/decharge-de-la-glaciere-une-victoire-pour-les-defenseurs-de-l-environnement-361063.html.

 

http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/letat-lance-une-enquete-sur-la-decharge-de-villeneuve-loubet.1518453.html

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:43

 

Conseil Général 77

Observatoire de l’eau

Analyses des performances

des réseaux d’eau potable en Seine et Marne 2011

http://eau.seine-et-marne.fr/library/Observatoire-2011---Performances-des-reseaux-AEP

 

 

Extrait : Page 38

 

CG77 performances eau potable 2011

 

TRILBARDOU

 

Analyses des performances des réseaux d’eau potable 

 

Rendement primaire :   très mauvais

ILP Indice Linéaire de pertes des réseaux : mauvais

Performance globale réseau : mauvaise

Réseau vis-à-vis des exigence loi Grenelle II :Exigences non respectées

Rendement vis-à-vis des critères d’éco conditionnement des aides

du Conseil Général dans le domaine de l’eau : Eco conditions non respectées 

 

Page 48

trilbardou 00

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:00

 

Déchets dangereux d’amiante

 


 

Va-t-on agrandir et prolonger le délai d’exploitation

de la décharge Sita Villeparisis

pour stocker tous ces déchets d’amiante ?

 

 


 

Va-t-on continuer à faire supporter encore et encore

 la pollution des autres

aux habitants de Villeparisis ? 

 

 

Pour le savoir nous vous conseillons de contacter vos élus.

 

 

 


Paru dans le journal de l’environnement :

Amiante: la bombe HLM

Le 20 novembre 2013 par Marine Jobert

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L'amiante, héritage coûteux d'une alerte sanitaire occultée.
© boris - Flickr - C.C

Huit logements sociaux sur 10 contiennent de l’amiante. La fibre cancérogène pose un problème de santé publique et de santé au travail, qui va coûter des milliards d’euros. Qui paiera? Quels impacts pour la rénovation énergétique de l’habitat? Le Journal de l’environnement s’est penché sur cette question, qui concerne tant les HLM que le parc privé. 

Entre 50 et 80% des 4,2 millions logements HLM[1]   de France contiennent de l’amiante. En plein branle-bas de combat pour lancer et tenir les engagements du plan de rénovation énergétique de l’habitat, voilà une bien mauvaise nouvelle. Cette estimation a été menée par l’Union sociale de l’habitat (USH) –qui regroupe 760 organismes HLM- dans le cadre d’une étude publiée fin août 2013, pour cerner les stratégies des organismes HLM face au durcissement de la réglementation en matière d’amiante et évaluer les coûts qui en résultent. Car le secteur est confronté à deux phénomènes concomitants. D’une part la cadence des rénovations s’accélère et avec, le rythme des découvertes de la présence d’amiante. D’autre part les réglementations amiante ont été renforcées en 2011 et 2012[2]  , entraînant des surcoûts et des pénuries de compétences. Résultat, nombre de chantiers sont retardés, voire arrêtés.

 

Un risque non évaluable 

 

Cette estimation du nombre de logements potentiellement concernés reste à confirmer, puisqu’elle a été établie sur un échantillon représentant 21% du patrimoine HLM. Une étude complémentaire a été commandée à l’USH par le ministère du logement, afin d’affiner ces chiffres et de déterminer la localisation des matériaux les plus susceptibles de libérer leurs fibres cancérogènes. «On en découvre dans des endroit où l’on ne soupçonnait pas qu’il puisse y en avoir, raconte Christophe Boucaux, en charge des questions énergétiques et du développement durable à l’USH. On est face à un risque que personne n’est capable d’évaluer dans son intégralité, ni au plan financier, ni en termes de présence technique. Mais attention, 80% des logements potentiellement concernés, cela ne signifie pas que 80% des locataires respirent de l’amiante», précise t-il. La question ne se pose, pour les travailleurs comme pour les habitants, que lors du retrait d’éléments susceptibles de dégager de l’amiante.

 

Principe pollueur-payeur 

 

Or l’amiante, fibre «miracle» pour ses qualités thermiques, acoustiques, ignifuges et son faible coût, a été installé à tour de bras, avant son interdiction en 1997. Enduits intérieurs et extérieurs, colles, joints, dalles, etc. «On a laissé mettre ces produits partout, sans se préoccuper de savoir comment on les maîtriserait après, estime Sylvie Catala, de l’association Ban Abestos. La situation est inextricable.» Et de plaider pour la mise en place d’un fonds, abondé par les entreprises qui ont fabriqué des produits contenant de l’amiante, en vertu du principe pollueur-payeur. «Est-ce normal que ce soient les bailleurs sociaux et les copropriétaires qui doivent gérer les coûts de ce matériau utilisé massivement par l’industrie pendant tant d’années?», s’interroge en écho Christophe Boucaux, qui ne serait pas hostile à la proposition de Ban Abestos. «Car tout cela se chiffre en dizaine de milliards d’euros», rappelle-t-il.

 

Des coûts qui explosent

 

Effectivement, la facture risque d’être salée. Au ministère du logement, on assure qu’«on ne transigera pas sur le sujet et donc sur les moyens qui seront consacrés». Une position de principe qui devra passer sous les fourches caudines du chiffrage en cours des surcoûts induits par la situation. C’est le CGEDD qui mène ce délicat exercice, dont les résultats pourraient être connus début 2014. L’USH a déjà avancé quelques chiffres, remontés du terrain. Le coût des opérations de repérage de l’amiante avant démolition a bondi (+75%), tout comme celui de l’élimination des déchets. Dans le cadre d’une démolition, le coût des travaux de désamiantage varie de 2.000 à 20.000 € par logement, avec une augmentation moyenne des prix de 30% depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation en 2012. Pour la réhabilitation des logements, le coût des travaux de désamiantage a augmenté de plus de 50%, variant de 500 à 15.000 € selon la nature des matériaux amiantés et la méthode employée. Dans 25% des cas examinés par l’USH, la découverte d’amiante a entraîné la suppression de travaux préalablement programmés (contre moins de 10% avant 2012). Et tout cela sans compter, par exemple, le coût des relogements désormais quasi systématiques. «La nouvelle réglementation impose de prendre de telles mesures de protection qu’en pratique, les opérations de rénovation n’impactant que l’extérieur des logements passent quasi systématiquement par le relogement des ménages», illustre Christophe Boucaux.

 

Solutions interministérielles

 

Politiquement, l’affaire est délicate à mener, car la question de l’amiante emprunte à plusieurs réglementations. Les ministères du logement, mais aussi du travail, de la santé et de l’environnement sont dans la boucle. «Il va falloir coordonner notre action pour harmoniser les pratiques, et ce sur tout le territoire. L’objectif est d’intégrer le plus en amont possible la gestion de cette question dans la maîtrise d’ouvrage des travaux», anticipe-t-on au cabinet de Cécile Duflot. A l’USH, on a des pistes de propositions plein les tiroirs... Investir massivement dans la recherche et développement pour inventer des technologies de repérage précis. Edicter des nomenclatures pour gérer les risques au cas par cas, et non de façon itérative, désordonnée et donc coûteuse. Mettre fin au quasi-monopole de la dizaine de laboratoires habilités à procéder aux mesures d’analyse META (microscopie électronique à transmission analytique), dont les prix s’envolent. Admettre, enfin, que les nouveaux seuils d’exposition (division par 10 du nombre de fibres par litre, qui passe de 25.000 à 2.500) qui entreront en vigueur au 1er juillet 2015, s’ils sont pertinents au plan sanitaire, risquent d’entraîner l’abandon de chantiers. Car les ouvriers ne seront plus autorisés à y travailler et que les solutions techniques non humaines font, pour l’heure, défaut. «On risque de voir des bailleurs murer des logements plutôt que de les démolir, faute de pouvoir intervenir quand les seuils seront dépassés», prévient Christophe Boucaux. Autant de problématiques qui dépassent largement le cadre de l’habitat social, puisque le parc privé est concerné de la même façon par la présence de l’amiante.

 



[1] Pour les permis de construire déposés avant le 1er juillet 1997.

[2] Abaissement du seuil d’exposition professionnelle, obligation de certification pour toutes les activités de retrait et d’encapsulage de matériaux contenant de l’amiante, calfeutrage des chantiers, port de vêtements spécialisés, etc.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/amiante-la-bombe-hlm,39451?xtor=EPR-9

 

 

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 20:44

l’Etat a tenu une table ronde à la conférence environnementale sur le thème :

« Faire de la France un pays exemplaire

en matière de reconquête de la biodiversité »

Pendant qu’au nord-ouest 77 deux  projets de carrière de gypse à ciel ouvert, situés à seulement 16 kms de distance, devraient détruire la biodiversité dans le bois Gratuel à  Villevaudé et dans la forêt régionale de Montgé en Goële.

Comme le disait Edmond Rostand :

« L’obligation de subir nous donne le droit de savoir »

L’ETAT français est-il favorable aux carrières à ciel ouvert à Villevaudé et Montgé-en-Goële ?

Nous devons savoir.

 Carrière à ciel ouvert Placoplatre à Villeparisis

qui va être remblayée par des déchets "dits inertes"

 


Conférence environnementale :

Table ronde n°2 : Faire de la France un pays exemplaire en matière de reconquête de la biodiversité 

13 septembre 2012 (mis à jour le 14 septembre 2012) 



 Consulter les documents suivants :

 

·                               Résumé stratégie nationale de la biodiversité 2011-2020

  

·                               11 fiches sur  les indicateurs de l’ONB :

Biodiversité et société : des questions pour débattre
Quelle connaissance avons-nous des enjeux de biodiversité ?
Comment notre société s’implique-t-elle face aux enjeux de biodiversité ?

Comment notre société dépend-elle de la biodiversité et de son évolution ?
Comment notre gestion du territoire influe-t-elle sur la biodiversité ?
Quelles pressions majeures notre société fait-elle peser sur la biodiversité ?
Comment la biodiversité évolue-t-elle en France ?
Sur quels éléments majeurs de la biodiversité devons-nous faire porter nos efforts ?
Comment notre société préserve-t-elle la biodiversité ?
La thématique Nature
Le jeu SNB (dont outre-mer)

·                               Stratégie nationale de la biodiversité 2011 2020

·                               Pour un bon état écologique du milieu marin : La mise en oeuvre de la directive-cadre stratégie pour le milieu marin

·                               La Trame Verte et Bleue

·                               "Plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées : objectifs et exemples d’actions"

·                               Les oiseaux et les hommes : des zones humides en partage

·                               Ramsar et la gestion des zones humides

·                               Le génie écologique des entreprises au service de la biodiversité

·                               Le point sur « compenser les atteintes à la biodiversité : expérience internationale et enseignements pour la France »

·                               Le point sur « Le nouveau régime de responsabilité environnementale : les méthodes d’équivalence pour une réparation en nature » 
 

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Table-ronde-no2-Faire-de-la-France,29454.html

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:24
Paru sur le site Agoravox :
Pollution de l’eau potable en France : à la recherche de données fiables…

Que savons-nous de la qualité de notre eau ? La question est aussi brûlante que polémique, à l’heure où l’organisme chargé de collecter les données sur la pollution des eaux françaises est durement mis en cause par la Cour des Comptes.

Il ne se passe pas une semaine sans que des révélations fracassantes ou des discours anxiogènes sur la qualité de nos eaux soient relayés dans les médias : résidus médicamenteux (hormones des pilules contraceptives, antibiotiques, anxiolytiques) qui contaminent la faune aquatique, rejets industriels (perchlorates, phosphates) et agricoles (pesticides, nitrates)… Au-delà des gros titres, la question se pose de savoir si les eaux destinées à la consommation sont correctement contrôlées et si ces informations sont accessibles. Cette interrogation est plus que jamais d’actualité puisqu’un rapport de la Cour des comptes remet en cause la capacité de l’Office national des eaux et des milieux aquatiques à fournir des données fiables (Onema).

 

Un instrument de mesure imparfait

Cet établissement public, créé en 2007, sous la tutelle du Ministère de l’Ecologie a notamment pour mission de collecter toutes les informations concernant l’eau, de surveiller l’évolution de la qualité, de contrôler le respect des normes françaises et européennes. Il coordonne le service d’information sur l’eau (SIE), une base de données officielle théoriquement exhaustive et fiable. Le rapport de la Cour des comptes dénonce à la fois la désorganisation, le manque de moyens et de transparence qui empêchent l’Onema d’assumer pleinement les tâches qui lui incombent.

Ces révélations mettent la lumière sur des critiques formulées par des chercheurs, et des associations de défense de l’environnement depuis plusieurs années. Une vaste enquête publiée par le WWF en 2011 sur la qualité des eaux souterraines et de surface soulignait notamment les points suivants : les mesures effectuées sur les polluants sont inadaptées (les micro-polluants ne sont pas assez recherchés donc leur effet potentiel sur la santé à long terme n’est pas évalué, pas plus que les risques liés à des combinaisons de substances) et les analyses portent sur un trop petit nombre de produits. L’ONG considère donc que la France ne se soumet qu’a minima aux exigences de la directive-cadre européenne sur l’eau adoptée en 2000. Elle soulève enfin une question de fond : un jeune organisme, l’Onema, placé sous l’autorité du Ministère de l’Ecologie, peut-il travailler de façon indépendante sachant que ses analyses révèlent l’impact des décisions prises par sa tutelle ?

En aval, des normes plus ou moins respectées

 

Les messages officiels et les compagnies de distribution le répètent à l’envie : l’eau du robinet est l’« aliment le plus contrôlé » ! Ces contrôles permettent régulièrement d’identifier des substances potentiellement dangereuses pour la santé, les agences régionales de santé et les préfets peuvent alors avertir la population ou les personnes à risques (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) qu’elles ne doivent pas consommer cette eau.

 

Ce fut le cas en juillet 2012 en Haute-Normandie pour une pollution aux nitrosamines, dans le Nord-Pas-Calais, après la découverte d’ions perchlorates. Mais le respect des normes légales et sanitaires est, lui aussi, mis en question par des associations. L’UFC-Que choisir et la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés se sont penchés sur les dérogations accordées aux réseaux de distribution d’eau quand certains produits dépassent les normes de qualité sans présenter un danger pour la santé. Dans un objectif de transparence, ils publient des cartes de ces dérogations, qui peuvent concerner un ou plusieurs polluants, une ou plusieurs communes, pour 3 à 9 ans. La distribution de l’eau potable quoique très encadrée dépend de différentes normes, plus ou moins contraignantes.

 

Cette réalité ajoute à la confusion des consommateurs… Tel taux de telle substance est-il impératif ou conseillé ? A partir de quand présente-t-il un danger pour la santé ? Il existe de multiples données : des ministères de la santé et de l’écologie, du Centre d’information sur l’eau (une association de sociétés de distribution et d’exploitation) et des Agences régionales de santé etc., facilement consultables, mais difficiles à interpréter pour les non-spécialistes.

 

Enfin, la collecte de données, leur traitement, l’évaluation des risques sanitaires dépendent de divers organismes publics et autorités administratives ce qui n’aide certainement pas les citoyens, pourtant en attente d’une information claire et durablement fiable, à s’y retrouver.

 

Des réformes à venir ?

 

En réponse au rapport de la Cour des comptes, la Ministre de l’Ecologie a annoncé un renforcement du contrôle interne des services de l’Onema et souligné les progrès déjà effectués dans le fonctionnement de cet organisme.

 

Il y a 10 ans, un rapport du Sénat (« La qualité de l’eau et l’assainissement en France ») pointait déjà que : « les réglementations relatives à la protection des eaux et les actions de prévention des pollutions diffuses ont, au mieux, un bilan médiocre ».

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pollution-de-l-eau-potable-en-143747

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 17:18

 

Réunion jeudi 14/11/2013  à Crécy la Chapelle

organisée par le Conseil Général 77 :

 

« Amélioration de la performance des réseaux d’eau potable :

les outils à disposition des élus » 

 

Les réseaux eau potable dans notre département sont pour majorité en mauvais état.

 

A plusieurs reprises les intervenants ont indiqué :

« on est sur une poudrière ».

 

Il semblerait que depuis des décennies un certain nombre d’élus n’ait pas considéré l’état de leur réseau d’eau comme prioritaire.

 

A l’heure où l’eau risque de devenir une denrée rare, une prise de conscience collective est nécessaire.

 

  A l’heure où le prix de l’eau ne cesse d’augmenter il est nécessaire que les communes luttent contre les fuites d’eau de leur réseau, qui pour certaines durent depuis plusieurs années.

 

L’un des points noirs du département est la présence de canalisations en amiante-ciment (19 %).

 

Nord-Ouest 77 : matériaux majoritaires des  réseaux AEP Amiante-ciment ,communes concernées :

 

Charny, Cuisy, Le Plessis-L’Evêque, Longperrier,  Messy, Montgé-en-Goële,  Thieux, St Mesmes, St Pathus 

 

Aucunes informations sur les communes suivantes :

Charmentray, Juilly, Nantouillet, Précy-sur Marne,Villeparisis, Vinantes.

Voir page 24 http://eau.seine-et-marne.fr/library/V3-patrimoine-AEP-seine-et-marne 

 

Le renouvellement du patrimoine enterré AEP

Le département est en retard sur ce paramètre puisque le taux de renouvellement actuel du réseau AEP sur le département est de

0,21 % ce qui signifie qu’à ce rythme, il faudrait environ 450 ans pour renouveler l’ensemble du  réseau alors que la durée de vie estimée d’un réseau type en Seine-et-Marne est de 66 ans.

Voir page 39 http://eau.seine-et-marne.fr/library/V3-patrimoine-AEP-seine-et-marne

 

 

 

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