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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 14:42

 

 

Une étude du bruit lié au trafic aérien

en Seine et Marne ? 

autour de l’aéroport de Roissy

des aérodromes de Chelles ou Meaux-Isles les Villenoy …

 

Pas à notre connaissance 

 

  Après Toussus-le- Noble (78)

c'est de nouveau dans  le département des Yvelines

  que Bruitparif a décidé d'engager

une étude

du bruit lié au transport aérien

 autour de l’aérodrome de Vélizy-Villacoublay

 

 

Après nous avoir envoyé ses déchets, ses jus de décharges

le département des Yvelines

souhaiterait-il également transférer

 ses aérodromes en Seine et Marne ? 

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez :

Mme Julie Nouvion, présidente de Bruitparif,

élue de Seine et Marne  au Conseil Régional IDF(groupe EELV)

 

 

 

 

Paru sur le site de Bruitparif :

 

Lancement d’une vaste documentation du bruit lié au trafic aérien sur le secteur de Vélizy-Villacoublay

 

Bruitparif a installé le 10 juillet 2013 une station experte permanente de mesure du bruit sur la commune de Vélizy-Villacoublay. Cette station est destinée à documenter, sur le long terme, les nuisances sonores produites par le trafic aérien sur ce site. Sur ce secteur, situé au nord de la commune de Vélizy-Villacoublay, les survols correspondent principalement au trafic des hélicoptères qui empruntent cet itinéraire pour rejoindre d’autres aérodromes, héliports ou hélistations.

 

Pour compléter le dispositif, une campagne de mesure va être réalisée à l’automne sur 6 sites sélectionnés autour de l’aérodrome militaire de Vélizy-Villacoublay afin de documenter spécifiquement les nuisances sonores associées à l’activité de cet aérodrome. Les sites retenus sont situés sur les communes de Vélizy-Villacoublay, Jouy-en-Josas, Bièvres, Châtenay-Malabry et Clamart. La sélection de ces sites a été établie en concertation avec les différents acteurs qui prennent part à la Commission Consultative de l’Environnement de l’aérodrome de Vélizy-Villacoublay.

 

Voir la carte des implantations.

http://www.bruitparif.fr/node/893

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 14:34

 

 

 

En plus des nuisances

d’aéroports de Roissy et du Bourget

ce secteur subit des nuisances qui pourraient être évitées 

 

L’aviation de loisirs 

 

En effet certains pour se détendre,

pour leurs loisirs,

en particulier de dimanche survolent à base altitude

les communes du nord 77 

 

Les populations de

Lognes, Coulommiers, Meaux-Isles les Villenoy

et leurs alentours

n’en peuvent plus de supporter cette activité de loisirs bruyante et polluante. 

 

 

Une législation à revoir, qui doit respecter la convention Aarhus et la Chartre de l’Environnement.

 

La seine et marne

ne doit pas être le martyr de l’Ile de France 

   

 

 

  Extrait d’un document  « projet de modification de la circulation aérienne » issu des services de l’Etat :

 

 

" Les aéroports de Villacoublay et de Brétigny sont des aéroports dont l’affectataire est le ministère de la défense.

 

Les aéroports de Saint-Cyr, Lognes, Chavenay, Étampes, Coulommiers, Meaux, Le PlessisBelleville, Persan, Enghien et Les Mureaux, sont des aéroports d’aviation générale utilisés principalement pour l’aviation de loisirs.

 

Toussus-le-Noble, Pontoise sont également des aéroports d’aviation générale mais partagés entre des activités aériennes de loisirs et commerciales (aviation d’affaire notamment).

 

Issy-les-Moulineaux est l’héliport de Paris"

 

 http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Roissy-Situation_actuelle.pdf

 

 

 

 

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 21:20

Ligne à très haute tension près de la décharge Veolia de Claye-Souilly

Paru sur le site La Voix du Nord :
Ligne THT: L’interview de Claude Chopin, ancien chef de service au CHRU de Lille

 

 

PUBLIÉ LE 04/05/2013 

Par CÉDRIC GOUT 

 

Claude Chopin, vice-président de l’association de défense du berceau de la Marque, est aussi l’ancien chef de service réanimation du CHRU de Lille. Le 21 avril, nous avons publié un article sur le choix des pylônes de la ligne très haute tension entre Avelin et Gavrelle. Claude Chopin estime que le débat doit porter sur autre chose: la santé des enfants soumis aux champs électromagnétiques. Et il met en lumière une étude de l’INSERM sur les risques leucémiques dus à ces ondes.

 

VDN : Pourquoi avez-vous voulu intervenir ?

Claude Chopin : « Les pylônes ne sont pas le principal problème. Ce qui est en débat ici est un problème de santé publique. RTE fait des mesures sous les lignes et ensuite à 50 m, comme à Leforest. Ils ont mesuré 3 microteslas puis on s’aperçoit que la ligne nefonctionnait qu’à 15 %. C’est un débat dans lequel ils veulent nous enfermer. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir combien d’enfants risquent de faire une leucémie dans les années qui viennent à cause des champs électromagnétiques. »

Pourquoi cette question ?

« Des dizaines d’études ont été réalisées depuis trente ans. Mais les résultats d’une enquête de l’INSERM publiée le mois dernier dans le British journal of cancer (la première étude nationale menée par des chercheurs français de haut niveau) montre que le risque leucémique chez des enfants de moins de 5 ans qui ont passé toute leur petite vie à proximité des lignes augmente. RTE met des kilomètres de lignes à très haute tension, mais ne s’est jamais intéressé à ce qui se passe en dessous ! Il y a eu des études dans tous les autres pays de l’Union Européenne, mais aussi au Japon, en Iran, dans des pays en voie de développement parce qu’ils essayent de ne pas reproduire les erreurs qu’on a pu faire. En France, il y a eu un bricolo d’études mais dans le cadre professionnel ; mais aucune depuis cette étude de l’unité INSERM. »

Quel est le résultat de cette étude ?

« L’INSERM a trouvé 2 779 enfants leucémiques en France et réalisé 30 000 contrôles. Ils ont comparé leurs données avec les endroits du territoire où il y a des leucémies. Elle a démontré uneaugmentation du risque leucémique de 1,6 chez les enfants de moins de 5 ans résidant entre 50 et 100 m d’une ligne THT et de 2,6 entre 0 et 49 mètres. C’est une donnée très importante qu’aucun gouvernement n’a jamais eue. Parce que jusqu’à présent tous ces articles sont sortis dans l’indifférence générale ? Vous prenez tous les rapports, des députés, des commissions… Ça se termine toujours par il semble qu’il y a un problème, faudra faire des études . Ça fait trente ans qu’on essaie d’attirer l’attention sur ce sujet. Trente ans que des études sortent. Et de façon générale, elles sont positives sur la leucémie de l’enfant. Moins sur le cancer. Là, on a une étude sérieuse, j’aimerais qu’on en tienne compte. »

RTE dit qu’il n’y a pas de lien de causalité entre les ondes électromagnétiques et les cancers.

« Oui, on dit qu’on ne sait pas comment on passe de la radiation à la leucémie et donc que ça n’a pas de valeur. Mais il faut entendre des choses pareilles ! C’est comme si on avait contesté l’existence de la foudre avant que Franklin n’en explique les mécanismes ! Le comble, c’est que RTE a collaboré à l’étude de l’INSERM en donnant la distribution géographique de toutes ses lignes. »

Qu’attendez-vous aujourd’hui ?

« Je demande un moratoire sur la construction des lignes THT aériennes. Qu’on prenne le temps de voir ce qui se passe dans les zones à risques. Dans le Mélantois, il y a des lignes partout ! Mais l’institut de veille sanitaire ne sait pas dire s’il y a beaucoup de leucémies dans le secteur. Les services épidémiologiques n’en savent rien. C’est étonnant ! »

Jusqu’où irez-vous ?

« Si je n’obtiens pas satisfaction, j’irai jusqu’à la présidence de la République. Que chacun prenne ses responsabilités. RTE est toujours une entreprise publique ! Elle n’est pas là que pour faire du profit. Enfin, dans le Nord, la longévité est la plus faible de France. Le secteur des treize villes présentes sur le tracé, est un endroit où les enfants souffrent plus de leucémies qu’ailleurs, où il y a beaucoup de cancers, de moins en moins de médecins et où les gens n’ont pas énormément de moyens. Notre population est unepopulation à risque ! »

http://www.lavoixdunord.fr/region/ligne-tht-l-interview-de-claude-chopin-ancien-chef-de-ia34b0n1224117

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:08

 

 

 

 

 

La double peine pour les populations du nord-ouest 77

à cause de l'accumulation de sites polluants

Sites SEVESO à hauts risques,

décharges, carrières, industries chimiques, incinérateurs...

 


 

SUBIR LA POLLUTION

ET PAYER

SON EAU POTABLE PLUS CHERE

 

 

 

 

Extrait : CGDD chiffres clés de l’environnement Edition 2012

  cgdd chiffres clés de l'environnement édition 2012


http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Reperes/2012/Environnement_2012/reperes-chiffrescles-environnementv2.pdf

 

 

 

 

Site du CG 77 :

La production de l'eau potable

Les étapes de la production de l'eau

 

Depuis son captage dans le milieu naturel jusqu’au robinet de l’abonné, l’eau passe par de nombreuses infrastructures dites de production ou de distribution.

La chaîne de production de l’eau potable emprunte généralement les équipements suivants :

§  un ouvrage de captage , dont l’eau provient soit de cours d’eau comme la Seine ou la Marne, soit des nappes phréatiques comme celle du Champigny,

§  une usine de traitement , qui permet de rendre l’eau potable grâce à une chaîne de traitements appropriés,

§  une station de refoulement dont le but est l’acheminement de l’eau, au travers des différentes canalisations, vers les ouvrages de stockage,

§  un réservoir , qui peut être enterré ou visible comme un château d’eau et qui permet de stocker l’eau et de maintenir le réseau sous pression, avec ou sans l’aide d’un surpresseur.

Après ces étapes l’eau emprunte un nouveau parcours pour être distribuée aux abonnés du réseau d’eau potable.

 

Les traitements de l'eau

Pour rendre l'eau potable, on lui applique des traitements variés qui obéissent tous au même principe : éliminer les éléments de matière contenus dans l'eau par étapes successives, jusqu'aux organismes microscopiques dangereux pour la santé, comme les virus et les microbes. Tout cela se fait dans une usine d'eau potable où l’eau subit donc plusieurs traitements dont la nature et la complexité dépendent directement de la qualité de l’ eau brute pompée.

Les traitements les plus complexes sont nécessaires pour les eaux pompées en rivière , alors que certaines eaux de nappes souterraines ne peuvent nécessiter qu’une simple désinfection avant distribution.

Pour les eaux superficielles (pompées en rivière) :  

Il existe 3 usines de traitement des eaux superficielles en Seine-et-Marne :

§  Nanteuil-les-Meaux (eau de la Marne),

§  Annet-sur-Marne (eau de la Marne),

§  Champagne-sur-Seine (eau de la Seine).

Ces usines sont entièrement automatisées et des analyseurs permettent de surveiller en continu la qualité de l’eau durant les différentes étapes de traitement.

Les traitements les plus fréquemment réalisés sur ces 3 usines de traitement sont les suivants :

§  Le dégrillage qui arrête les gros déchets et le tamisage qui retient les déchets plus fins par des procédés physiques.

§  La clarification est un procédé physico-chimique qui permet de rendre l'eau limpide en la débarrassant des petites matières en suspension qu'elle contient, à l’origine de la turbidité de l'eau et/ou sa couleur. On injecte dans l'eau un coagulant (réactif chimique) qui provoque le regroupement (coagulation) des particules. Celles-ci s'agglomèrent les unes aux autres et forment des «flocs» : c'est la floculation . Sous l'effet de leur poids, ces flocons se déposent au fond des bassins de décantation .

§  La filtration est un procédé purement physique qui consiste à faire passer l'eau au travers d'un filtre de mailles de plus en plus fines. Les filtres peuvent être à sable ou membranaires.

- Le filtre traditionnel est le sable. Le temps d'écoulement de l’eau au travers du sable est étudié afin que toutes les particules puissent s’y fixer. Le sable peut-être colonisé par des bactéries, qui vont développer une couche dite « membrane biologique » et participent à l’élimination de certains polluants.

- Les traitements de rétention membranaire, quant à eux, font appel à des filtres constitués de polymères dont la porosité est très faible. Les filtres à membranes sont sous forme de cylindres dans lesquels l'eau, sous pression, se répartit pour traverser la paroi poreuse. Selon leurs caractéristiques, ils peuvent retenir les bactéries , les virus, des matières organiques dissoutes, voir même des substances minérales dissoutes.

§  La désinfection est une étape commune à tous les traitements : elle élimine tous les micro-organismes qui pourraient être dangereux pour notre santé. Elle est réalisée principalement par trois agents désinfectants : le chlore, le bioxyde de chlore et l'ozone.

§  Il existe également des traitements spécifiques :

- Les pesticides sont éliminés par un traitement au charbon actif. Le charbon actif est une sorte de charbon de bois (fabriqué à partir de produits carbonés minéraux (houille) ou végétaux (noix de coco...), produisant un composé carboné à très haut pouvoir adsorbant. Les pesticides, mal détruits par l' ozonation , vont se «coller» sur le charbon qui peut être utilisé en poudre ou en grains.

- Certains métaux, présents le plus souvent naturellement dans l’eau, comme le fer et le manganèse sont éliminés, après oxydation par apport d’air, par décantation ou filtration .

- L'ammoniaque est éliminée par un traitement biologique qui consiste à développer des bactéries qui permettent l'oxydation de l'ammonium en nitrites , et l'oxydation des nitrites en nitrates .

- Les nitrates en excès sont éliminés soit par dénitrification avec utilisation d'un substrat carboné, soit par échange d'ions. La dénitrification biologique met en jeu des microorganismes qui ont la propriété d'utiliser l'oxygène des nitrates. L’échange d’ions se fait via une résine qui adsorbe les ions nitrates mais libère en contrepartie des ions chlorures...

 

 

Pour les eaux souterraines (issues de forage dans les nappes) : 

Les traitements les plus fréquemment réalisés sur les 417 forages d’eaux souterraines de Seine-et-Marne sont les suivants :

§  La désinfection : elle est pratiquée sur l’ensemble des eaux souterraines et est majoritairement réalisée au chlore, parfois à l’eau de javel. Dans quelques cas, elle utilise des traitements comme les Ultra Violets, le bioxyde de chlore ou l’ozone.

§  Le traitement au charbon actif : il est utilisé pour l’élimination des traces de pesticides sur 32 forages.

§  La dénitrification biologique ou la dénitratation sur résine : ces procédés sont pratiqués pour traiter les nitrates en excès sur 8 forages,

§  L’ oxydation et la filtration pour l’élimination des excès de fer (16 forages) et de manganèse (5 forages),

§  Les eaux très calcaires rencontrées dans le Nord du Département peuvent aussi faire l’objet d’un adoucissement partiel (4 forages).

 

http://eau.seine-et-marne.fr/production

 

 

 

 

 

 

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 15:40

 

 

Nord Ouest Seine et Marne :

les particules en suspension un danger pour la santé 

 

A la lecture de plusieurs études éditées par Airparif nous apprenons que les particules PM 10 et 2.5 sont particulièrement élevées au nord-ouest 77 (1), que le secteur le plus émetteur de  PM10 en Seine et Marne est l’industrie manufacturière avec 29 % des émissions (dont 60% extraction carrières et 20% chantiers et BTP) (2), que parmi les grandes installations industrielles de ce département les entreprises de plâtre participent aux émissions de particules PM 10 (3)

 

 

(1) Qualité de l’air en 2011 seine et marne édité en mai 2012 (p10 et 14)

(2) Bilan des émissions pour le département de Seine et Marne données de base année 2008 édité en mars 2012 (p6)

(3) La qualité de l’air dans le département de Seine-et-Marne

Emissions et concentrations des principaux polluants (sources d’émission

établi pour l’année 2005 en Ile-de-France.) édité en janvier 2009 (p60)

 

Paru sur le site Organisation Mondiale de la Santé OMS :

Santé et qualité de l'air
Aide-mémoire N°313
Septembre 2011
 

 

Particules en suspension
Valeurs recommandées

PM2.5
10 μg/m
3 moyenne annuelle
25 μg/m
3 moyenne sur 24 heures
PM
10
20 μg/m
3 moyenne annuelle
50 μg/m
3 moyenne sur 24 heures

Les directives 2005 déterminent pour la première fois des valeurs guides pour les particules en suspension (PM). L'objectif est de parvenir à la plus faible concentration possible. Comme l'on n'a pas établi de seuil en dessous duquel on n'observe aucun effet néfaste pour la santé, les valeurs recommandées représentent un objectif acceptable et réalisable pour réduire le plus possible les effets sanitaires en fonction des limitations locales, des moyens disponibles et des priorités de la santé publique.

Définition et principales sources
Les particules en suspension ont plus d'effets sur la santé que tout autre polluant. Les principaux composants en sont les sulfates, les nitrates, l’ammonium, le chlorure de sodium, le carbo
ne, les matières minérales et l’eau. Elles se composent d'un mélange de substances organiques et minérales, sous forme solide ou liquide, et on les classe en fonction de leur diamètre aérodynamique: PM10 (diamètre de moins de 10 μm); PM2,5 (diamètre de moins de 2,5 μm). Ces dernières sont plus dangereuses car, après inhalation, elles peuvent atteindre la région alvéolaire et altérer les échanges gazeux à l'intérieur des poumons.

Effets sur la santé
Aux concentrations auxquelles sont exposées la plupart des populations urbai
nes et rurales des pays développés et en développement, les particules ont déjà des effets nuisibles sur la santé. L'exposition chronique contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Dans les pays en développement, l'exposition aux polluants émis en brûlant des combustibles solides à l'intérieur des habitations sur des foyers ouverts ou dans des fourneaux traditionnels augmente le risque d'infections aiguës des voies respiratoires inférieures et la mortalité qui s'y associe chez le jeune enfant.
Cette pollution représente également un risque majeur de maladies respiratoires obstructives chroniques et de cancer du poumon chez l'adulte. Dans les villes où l'on observe des niveaux de pollution élevés, la mortalité dépasse de 15 à 20% celle enregistrée dans d'autres villes où l'air est relativement plus sain.
Même dans l'Union européenne, l'exposition aux PM2,5 produites par les activités humaines réduit en moyenne l'espérance de vie de 8,6 mois.

http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs313/fr/

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 21:27

 

 

Déchets

la Seine et Marne prise en otage par l’Ile de France ? 

 

En intégrant la région Ile de France la Seine et Marne n’a-t-elle pas perdu son autonomie concernant la gestion de ses déchets ?

 

Chaque département français possède des plans départementaux déchets hormis l’Ile de France et la Corse qui possèdent des plans régionaux.

 

 

Si la Seine et Marne avait intégrée par exemple à la région Picardie ou Bourgogne elle pourrait établir elle-même ses plans déchets mais malheureusement elle a intégré la Région Ile de France  et ce n’est plus elle qui décide, c’est la région Ile de France.

 

Prenons pour exemple le PREDEC Plan régional d’élimination des déchets de chantiers, aucunes associations représentant la Seine et Marne n’a été nommée par le Conseil Régional d’Ile de France dans la commission consultative, ce sont uniquement des associations représentant l’Ile de France qui ont été nommées, quant aux élus qui voteront ce plan ils sont 24 pour la Seine et Marne sur 209 pour toute l’Ile de France.

 

Dans ces conditions vous comprendrez que nous sommes minoritaires et que nous ne faisons pas le poids.

 

Pour que la Seine et Marne puisse établir son propre plan déchets et ne plus subir les déchets de toute l’Ile de France, il  faudrait  soit :

-         modifier la législation en vigueur afin de ne plus permettre à la région Ile de France de gérer les plans déchets mais de laisser à chaque département d'Ile de France le soin d’établir ses plans déchets

-         ou que la Seine et Marne rejoigne une autre région : Picardie, Bourgogne…..

 

Quels avantages pour la Seine et Marne de cette gestion régionale des déchets : aucuns.

 

Quels avantages pour l’Ile de France de cette gestion régionale des déchets :

-    la possibilité d’envoyer la majorité de ses déchets en Seine et Marne au titre de la solidarité régionale.

 

- la possibilité pour certains départements d’Ile de France de ne pas rechercher de solution pour stocker ou recycler leurs déchets au plus près des sites de production

 

 

 


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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 15:25

 

 

Qualité de l'air

 

 

La santé des arbres de la forêt de Fontainebleau

est-elle plus importante que celle des populations du nord 77 ? 

 

A vous de juger

 

 

 

Pourquoi

 contrôle-t-on  les polluants NOx, PM10 et SO2

dans la forêt de Fontainebleau

 et pas au  Nord 77 dans la station de Montgé-en-Goële 

située sous les avions de l’aéroport de Roissy,

 au milieu des décharges, incinérateurs,

près de la zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 7 sites Seveso? 

 

 

Extrait dossier Airparif qualité de l’air en Seine et Marne en 2011 :

 Airparif qualité air 2011 en 77

 

Extrait dossier Airparif  « programme de surveillance de la qualité de l’Air en IDF 2010-2014 » Page 150 (Octobre 2010)

 

  Airparif programme survaillance en idf 2010-2014

 

 

 

Le Nord Seine et Marne est concerné  par les pollutions :

- des industries manufacturières, carrières de gypse St Soupplets, Villeparisis, Le Pin,sables graviers, entreprises BTP….

- traitements des déchets : décharges ISDND Claye- Souilly, Monthyon, Isles les Meldeuses,

incinérateurs Compans, Monthyon, St Thibault des Vignes ….

- Trafic routier : Francilienne, RN2, RN3, autoroute de l’Est…

- Trafic Ferroviaire  RER B, TGV Est… Trafic Fluvial : Marne..

- Plateforme aéroportuaire Roissy en France

- Agriculture intensive

 

Extrait dossier Airparif qualité de l’air en Seine et Marne en 2008 : 

 

 airparif qualité air 2008 en 77 p 5

 

 

Pour plus d’information contactez

Monsieur Jean-Félix Bernard, Président d’Airparif

 

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 21:42

 

 

 

SEINE ET MARNE

 

Toujours pas d’étude sanitaire

dans ce département où l’espérance de vie des femmes

est toujours le  plus faible d’Ile de France.

 

Un département martyre

où l’on accumule un maximum de nuisances

et où l’on ne semble pas se préoccuper 

de l’impact de ces sites polluants sur l’état de santé

des populations?

 

A  vous de juger 

 

 

La dernière étude de l’Office Régionale de Santé de Juin 2013 fait toujours ressortir que les femmes de Seine et Marne ont l’espérance de vie la plus faible de l’Ile de France.

 

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2013/2013_ORS_SanteDesFemmes.pdf

 

 

 

 

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 22:18

 

 

 

 

 

Ces communes de l’Oise

Senlis, Chantilly, Compiègne

 

qui viennent déverser

leurs déchets dangereux chez Sita Villeparisis

 

3083 tonnes de REFIOM en 2011

Résidus d’Epuration des Fumées d’Incinération des Ordures

Ménagères

 

 

Ne pas assumer  ses déchets

et polluer chez les autres  c’est mieux ? 

A vous de juger 

 

 

Pour connaître les conséquences

sur notre ressource en eau le sm

Le SMVO finance-t-il des études sanitaires?

  Pas à notre connaissance

 

 

http://www.smvo.fr/media/Telechargement/RA_2011_SITE.pdf

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:40

rep-01.2008.jpg

Veolia Claye-Souilly 2008

 

 

Paru dans la revue Anses • Bulletin de veille scientifique n° 20 • Santé /

Environnement / Travail • Mars 2013 : 

Article 2

Détermination des critères à prendre en compte dans l’évaluation des risques liés aux installations de stockage de déchets

 

 

Métaux lourds, sels et résidus organiques présents dans d’anciennes décharges de déchets urbains et dans les eaux de surface des zones de transfert : Paramètres déterminants pour la prise en compte de leur impact

 

Pastor J, Hernandez AJ. _Heavy metals, salts and organic residues in

old solid urban waste landfills and surface waters in their discharge

areas: Determinants for restoring their impact. J Environ Manage

2012;95:S42-S49.

 

Résumé

Même après leurs fermetures, de nombreuses décharges continuent de causer des dommages environnementaux,

notamment en ce qui concernela pollution des sols à proximité .Les travaux présentés dans cet article ont pour objectif de suivre l’évolution des paramètres physico-chimiques considérés comme déterminants afin de connaître les impacts sur l’environnement .Quinze sites situés en Espagneont été étudiés. Il s’agit d’anciens sites de stockage de déchets ménagers ou industriels fermés depuis au moins 20 ans. Pour chacun des sites, des prélèvements de sols ont été effectués afin de déterminer les teneurs en métaux lourds mais également en polluants organiques (hydrocarbures,

insecticides, HAP (7)). Des prélèvements d’eaux ont également été réalisés en vue de connaître les concentrations en polluants organiques et inorganiques. Par ailleurs, uneidentification des plantes présentes sur les sites, mais également des nématodes (8)a été réalisée. Concernant les éléments traces métalliques, les valeurs restent majoritairement inférieures à celles de référence.

Deux sites situés à San Lorenzo et El Escorial sont nettement au dessus de ces valeurs notamment en ce qui concernele zinc(respectivement, 185 et 693 contre 140 mg kg-1 pour la référence).

En ce qui concerneles anions, seules les concentrations en nitrates mesurées dans les sols sont supérieures aux valeurs de référence. Le maximum étant atteint pour le site d’Arganda avec uneconcentration de 19 795 mg kg-1. Certains sites se distinguent aussi par la présence de polluants organiques dans les sols, avec des dépassements de normes pour des phénols, le lindane, des hydrocarbures, des HAP et des PCB. Les eaux impactées contiennent de nombreux polluants et notamment des phtalates.

La diversité écologique est elle aussi affectée par ces anciens sites. Les auteurs mettent ainsi en évidence unediminution de la biodiversité, probablement due aux conditions défavorables, à la toxicité de métaux lourds, de sels ou de polluants organiques. Les eaux de surface à proximité de ces anciennes décharges sont également impactées, mais dans des proportions moindres.

Seul le site d’Aranjuez présentent des concentrations en cations largement supérieures aux normes avec des concentrations en Ca de 410 mg L-1, en sodium de 2 736 mg L-1 et en soufre de 270 mg L-1. Ces fortes concentrations associées à unediminution de la diversité sur les sites étudiés montrent que ces sites, même20 ans après leur fermeture, présentent des risques importantstant au niveau environnemental que sanitaire.

 

Commentaire

Si de nombreux travaux étudient le comportement des anciens sites de décharge au travers d’une même famille de polluants(métaux lourds, polluants organiques…), peu d’entre elles font une approche globale en combinant différents paramètres. Cette étude tire une grande partie de son originalité et de sa richesse de cette approche complémentaire. En étudiant, en effet, à la fois les concentrations (en métaux et polluants organiques) sur les sols des sites et dans les eaux à proximité, elle permet d’avoir une vision assez complète des polluants présents et de leurs transferts vers les eaux après leur fermeture. L’étude aborde aussi les effets sur les écosystèmes au travers de la biodiversité

du couvert végétal et des nématodes du sol. Le grand nombre de sites étudiés (15) permet d’éliminer des points particuliers et valide pleinement cette étude. Il est toutefois dommage que peu d’informations soient disponibles concernant les sites eux-mêmes. En effet, rien n’est mentionné sur les volumes stockés, sur le type de déchets, ou bien encore sur la durée de vie de chacune des décharges. La mise en comparaison des sites en est alors délicate. De plus, aucune carte n’est présente. Seules les coordonnées sont mentionnées. Si celles-ci permettent de constater que les différents sites sont peu éloignés les uns des autres, aucune information n’est faite concernant par exemple

les types de formations sous-jacents, ou bien encore la proximité des points d’eau ainsi que leurs nombres. Cela nuit un peu à la qualité de cette étude.

Conclusion générale

Conclusion générale

Les trois articles présentés dans le cadre de cette note ont pour objectif de pouvoir définir différents paramètres permettant de suivre l’évolution de centres de stockage de déchets, que ceux-ci soient encore en activité ou arrêtés depuis des dizaines d’années. Il apparaît clairement que la seule prise en compte des critères chimiques (concentrations en certains éléments…) n’est pas suffisante pour évaluer pleinement les risques engendrés par de telles exploitations. En intégrant les paramètres hydrodynamiques, notamment au niveau des masses d’eaux souterraines, et les transferts associés, il devient alors possible de réaliser des simulations à moyen et long terme du devenir des éventuels polluants  relargués  par ces décharges. La prise en compte des différents modes de gestion de ces installations, tant à l’échelle européenne qu’internationale, permettrait d’apporter un grand nombre de résultats en vue de contraindre ces simulations.

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http://www.anses.fr/fr/documents/BVS-mg-020.pdf

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