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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:42

 

 

TERRITOIRES

A RISQUES IMPORTANTS INONDATIONS

(TRI)

 

Pourquoi les communes situées en bord de Marne

entre Villenoy et Lagny sur Marne

n’ont pas été intégrées

dans les Territoires à Risques importants Inondations

 franciliens ?

 

tri Site observatoire de l'eau 77 ..

 

Source: observatoire de l'eau 77 et annotation Adenca indiquant le secteur non concerné par le TRI

 

 

 

Ce secteur est pourtant très touché à chaque inondation de la Marne.

Sur quels critères se sont basés les services de l’ETAT pour choisir les communes éligibles ?

 

Sûrement pas sur le nombre d’habitants.

 

Car nous constatons que certaines communes des Yvelines qui comptent un nombre réduit d’habitants ont été retenues comme : Nezel (1042 hab), Mézy sur seine (1949 hab)…

alors qu’en Seine et Marne les communes suivantes n’ont pas été retenues ;

Esbly (5759 hab), Annet sur Marne (3239 hab),  Chessy (4298 hab), Dampmart (3158 hab), ni même Chalifert, Fresnes sur Marne, Précy sur Marne, Charmentray, Trilbardou, Isles les Villenoy…..

 

Une nouvelle injustice environnementale ?

 

La sécurité des populations exposées

aux risques inondations au nord-ouest 77

est-elle moins importante

que celle des populations des Yvelines ?

 

 

Les élus des Yvelines

ont-ils mieux défendus ce dossier

que ceux de Seine et Marne ?

 

 

 

Pour avoir des réponses à ces questions nous vous conseillons de vous rapprocher de vos élus : maires, conseillers généraux, conseillers généraux, députés et sénateurs.

 

 

Paru sur le site observatoire de l’eau 77 :
  Directive Inondation-état d'avancement
18/11/2013 Rivière

La déclinaison des dispositions de la directive européenne du 23 octobre 2007 sur le risque d’inondation, transposée en 2010 dans la loi Grenelle II (loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (LENE)), se poursuivent et aboutiront fin 2015. Il faut rappeler qu’un français sur quatre et un emploi sur trois sont potentiellement exposés au risque d’inondation

L’Evolution Préliminaire des Risques Inondation (EPRI) au cours des années 2010/2011 et adoptée le 20 décembre 2011 puis l’identification des « Territoires à Risques Importants » d’inondation (TRI) en 2012 avec une liste arrêtée le 27 novembre 2012.

  l’échelle du bassin Seine-Normandie, 16 TRI ont été déterminés représentant 376 communes regroupant 70 % de la population et 72 % des emplois exposés au risque inondation.

 

 Afin d’aider à la déclinaison de cette directive au niveau de chacun des grands bassins hydrographiques français appelés « district » dans la Directive ;Le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) a souhaité mettre en place uneStratégie Nationale de Gestion des Risques Inondation (SNGRI), afin de définir les critères d’importance des risques. cette mission a été confiée aux parties prenantes représentées au sein de la Commission Mixte Inondation (CMI), instance de gouvernance nationale partenariale dédiée aux inondations

 

Cette stratégie poursuit 3 objectifs majeurs :

Augmenter la sécurité des populations exposées

Stabiliser à court terme et réduire à moyen terme, le coût des dommages

Raccourcir fortement le délai de retour à la normale

 

http://eau.seine-et-marne.fr/actualites2/directive-inondation-etat-d-avancement

 

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:07
Paru dans le journal le Monde :
Pollution aux particules : seuil d'alerte déclenché à Paris, Lyon et Bordeaux

Le Monde.fr avec AFP | 10.12.2013 à 19h40 • Mis à jour le 10.12.2013 à 19h46

 

Le niveau le plus élevé du seuil d'alerte à la pollution aux particules a été déclenché, mardi 10 décembre, en région parisienne, dans l'agglomération bordelaise et le bassin lyonnais, ainsi qu'à Poitiers et Castres.

En Ile-de-France, la préfecture de police a instauré une baisse de 20 km/h sur toutes les routes où les vitesses maximales sont supérieures ou égales à 80 km/h et a notamment appelé à « limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules », ainsi que « les transports routiers de transit ». Les feux de cheminée en foyer ouvert sont interdits et il est demandé à la population de« privilégier les activités calmes ».

Le niveau d'alerte est déclenché pour les PM 10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns) à partir d'une concentration de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air. Ce seuil signifie qu'une « exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population ou de dégradation de l'environnement, justifiant l'intervention de mesures d'urgence », expliquait lundi Airparif, l'agence régionale pour l'Ile-de-France, alors que le seuil d'alerte était déjà atteint et sera maintenu mercredi.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/10/pollution-aux-particules-le-seuil-d-alerte-declenche-dans-plusieurs-villes_3528863_3244.html

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 09:46
Prix de l’eau potable à Claye-Souilly
parmi les plus chers de Seine et Marne    
5.55 € le m3 (1)

 

 

A Claye-Souilly l'eau potable est gérée par une multinationale,
pour réduire son prix
les élus vont-ils revenir en régie publique
comme à  Paris ?

 

Affaire à suivre……. 

 

 

(1) Calculé sur la base de 120 m3 consommés annuellement voir détail ci-dessous :

http://eau.seine-et-marne.fr/analyse-departementale

http://eau.seine-et-marne.fr/library/OBS-EAU-2012---Analyse-du-prix-de-l-eau

Paru sur le site Coordination Eau Ile de France :
Les mur’Eau obtiennent une baisse des prix et persistent…

Publié le décembre 9, 2013 par

Grâce aux actions des habitants et à la pression exercée sur la municipalité par notre association Les Mur’Eau (en savoir+), le Maire a dû négocier au plus juste et  proposer une baisse significative du prix de l’eau. Pour justifier à tout prix son choix d’une gestion par une multinationale, il minimise les dépenses d’investissement à un niveau si bas qu’il faudra plus de 100 ans pour rénover les 87 kilomètres de canalisation de la distribution d’eau sur la ville.

Mais il subsiste une exigence de fond formulée par les citoyens : l’eau n’est pas une marchandise. Sa gestion ne doit pas être source de profit.

La municipalité des Mureaux doit rejoindre le grand mouvement national pour le retour en régie publique de l’eau. Il reste un gain possible de près de 15 centimes d’€ dans le cadre d’une régie publique totale : la bataille continue !

La coordination Eau Ile de France qui agit pour le passage en régie de l’Eau va engager une campagned’information et d’interpellation des candidats lors de la campagne des prochaines élections municipales. Nous y tiendrons toute notre place, aux Mureaux comme dans toute la Vallée de la Seine.

La pratique démocratique impose un débat public contradictoire et transparent, sur un sujet si important pour la vie quotidienne des familles muriautines. 

Communiqué de l’association « Les Mur’Eau » à la suite du Conseil municipal des Mureaux du 5 décembre 2013

http://coordination-eau.fr/2013/12/les-mureau-obtiennent-une-baisse-des-pris-et-persistent/

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 16:54

 

Moins l’eau de captage est polluée,

moins on doit la traiter 

 

Concernant l’usine d’eau potable d’Annet sur Marne qui fournit près de 500 000 habitants en eau potable :

L’eau de javel est utilisée depuis le 30 décembre 2009 et remplace le chlore gazeux pour la désinfection de l’eau.

Les cuves d’eau de javel sont mises en place sur rétention pour assurer une autonomie de 18 jours à 1 mois.

 

Extrait de l’arrêté préfectoral

de l'usine d'eau potable d'Annet sur Marne

2012/DRIEE/UT 77/152 du 12/11/2012

 

  AP SFDE ANNET 2012 DRIEE UT 77 152 du 12.11.2012

 

Extrait de l’Etude de l’Institut National de Veille Sanitaire :

 

EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES DES SOUS-PRODUITS DE

CHLORATION DE L’EAU POTABLE

Novembre 2006, Institut National de Veille Sanitaire/DSE

 

Partie 2 – Estimation de l’exposition, caractérisation du risque et faisabilité d’une

surveillance épidémiologique des pathologies liées à la surchloration dans la

population générale

 

 

Page 6

II. Objectifs

L’augmentation des concentrations en chlore dans l’eau de distribution a conduit le directeur général de la Santé à interroger l’Institut de veille sanitaire (InVS) sur l’opportunité de mettre en place un dispositif de surveillance épidémiologique des pathologies liées à la surchloration des eaux d’alimentation.

Une évaluation des risques sanitaires des sous-produits de chloration a été réalisée afin d’estimer l’impact sanitaire de la surchloration de l’eau et d’étudier la faisabilité de mettre en place un système de surveillance épidémiologique.

Un premier rapport de l’InVS [1] a présenté les deux premières étapes de la démarche d’évaluation des risques sanitaires: les effets sanitaires et les valeurs toxicologiques de référence des sous-produits de chloration ainsi que des données sur l’incidence nationale des pathologies associées dans les études épidémiologiques (cancer

colorectal et cancer de la vessie).

Le présent rapport décrit successivement :

- l’exposition de la population aux sous-produits de chloration d’origine hydrique ;

- la caractérisation du risque sanitaire pour les effets cancérigènes et reprotoxiques ;

- l’opportunité de mettre en place un système de surveillance épidémiologique des pathologies

attribuables aux sous-produits de la chloration.

 

Page 47

V. Conclusion

L’étude de faisabilité d’un système de surveillance épidémiologique des maladies liées à la chloration de l’eau potable s’est appuyée sur les résultats de l’évaluation des risques cancérigènes induits par le trichlorométhane contenu dans l’eau de distribution.

Les résultats du calcul de puissance statistique obtenus pour les deux types de cancers ne concluent pas en faveur de la faisabilité d’un système de surveillance épidémiologique. Néanmoins, compte tenu des niveaux de risque observés et de certaines études récentes, dont la dernière de Villanueva et al., 2006 [67] qui montre un odds ratios à 2 pour une concentration en THM autour de 50 µg/L, les conclusions de ce rapport n’évacue pas la question de la pertinence et la faisabilité d’études épidémiologiques dans des endroits où les concentrations en THM sont élevées.

 

 

Page 50

Résumé

Le directeur général de la Santé a sollicité l’Institut de veille sanitaire pour investiguer le risque sanitaire éventuel lié à l’augmentation de la chloration des eaux d’alimentation suite à l’application de la circulaire DGS/SD7A n° 2003-524/DE/19-03 du 7 novembre 2003. La question initiale portait sur l’existence d’un impact sanitaire de la

surchloration des eaux d’alimentation sur la santé des consommateurs, et le cas échéant, la possibilité d’observer cet impact sanitaire.

Une évaluation des risques sanitaires des sous-produits de chloration a été entreprise afin de déterminer la pertinence et la faisabilité de mettre en place un système de surveillance épidémiologique des pathologies liées à la surchloration des eaux d’alimentation. Ce rapport décrit l’estimation de l’exposition, la caractérisation des risques sanitaires et la faisabilité d’une surveillance épidémiologique. Des pathologies liées à la surchloration dans la population générale. Il fait suite au premier rapport concernant les effets sanitaires et les valeurs toxicologiques de référence.

L’étude a été menée dans onze sites (desservant 900 000 personnes), sélectionnés grâce à la base de données SISE-eaux. Des scénarios d’exposition moyens et élevés ont été construits pour la population générale (exposition vie entière) et les femmes enceintes (exposition durant la grossesse), en prenant en compte les trois voiesd’absorption possibles (orale, respiratoire et cutanée) et différentes situations d’exposition (boisson, douche et bain). En raison du manque de données toxicologiques, la caractérisation du risque sanitaire s’est limitée aux

effets cancérigène et reprotoxique du trichlorométhane (chloroforme) contenu dans l’eau de distribution.

Les résultats obtenus mettent en évidence un excès de risque individuel allant de 3,3 10-6 à 3,1 10-4 pour le risque cancérigène et un ratio d’exposition critique de 0,1 à 5,36 pour le risque reprotoxique, selon les sites et les scénarios d’exposition. La surchloration n’ayant pas entraîné une augmentation des sous-produits dans les sites étudiés, ces effets sont attribuables à la chloration de l’eau dans sa globalité.

Malgré un excès de risque dépassant le seuil d’acceptabilité de l’OMS (10-5), l’impact sanitaire du trichlorométhane dans la population étudiée (0,25 à 1,7 cas par an de cancer colorectal ou de cancer de la vessie) est trop faible pour être observable par un système de surveillance épidémiologique ad hoc. En l’état actuel des connaissances, la surincidence des cancers liés à l’ensemble des SPC ne peut être estimée.

Il existe cependant d’importantes incertitudes liées à la mesure de l’exposition de la population. Des travaux de recherche visant à préciser l’évolution des concentrations en trihalométhanes dans les réseaux d’eau potable, le  transfert des trihalométhanes de l’eau à l’air et les déterminants de leur passage à travers la membrane cutanée

sont à encourager. De même, une meilleure connaissance des habitudes des français vis-à-vis de l’usage de  l’eau, tels que le temps de douche ou de bain, leur fréquence, ainsi que des données sur les dimensions des salles de bain, constituerait une amélioration pour évaluer l’exposition des populations aux polluants hydriques.

 

 

Etude complète :

http://www.cancer-environnement.fr/LinkClick.aspx?fileticket=q5uLwYoQ-Ik%3d&tabid=380&mid=2046

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 20:27

 

 

Extrait de l’article de la Gazette du Val d’Oise.fr du 11/6/2013 concernant le projet d'exploitation d’une carrière de gypse souterraine à Cormeilles en Parisis :

 

« L’exploitation se fera à 70 mètres de profondeur sous la butte du Parisis, comme à la carrière de Baillet-en-France, sous la forêt domaniale de Montmorency, «et qui est fréquentée par des millions de visiteurs», rappelle Placoplatre, qui assure donc de son «savoir-faire» en la matière. »

 

 

A Cormeilles en Parisis Placoplatre projette d'exploiter en souterrain laissant l’usage des sols aux populations.

 

A Baillet en France Placoplatre exploite sous la forêt de Montmorency laissant l’usage du sol aux populations.

 

A Coubron Placoplatre exploite sous le Bois de Bernouille laissant l’usage du sol aux populations.

 

 

Mais à Villevaudé Placoplatre souhaite  exploiter à ciel ouvert, il veut tout : le sol et le

sous-sol, c’est-à -dire supprimer nos espaces agricoles privant nos agriculteurs bio

de terres pour s’installer, supprimer nos bois et les emplois s’y rapportant.

 


 

Pourquoi :

parce que ce gypse se trouve

sur le canton martyre de Claye-Souilly ? 

 

Pourquoi :

parce que la majorité des  élus de ce département

ne s’opposent pas

à l’exploitation de cette carrière à ciel ouvert ?

 

 

LE DROIT DE SAVOIR

 

 

Pour  ou contre une carrière à ciel ouvert à Villevaudé

les élus doivent s'exprimer ?

 

 

La Gazette du Val d’oise.fr :
Cormeilles-en-Parisis
La plus grande carrière de gypse à ciel ouvert d'Europe projette de s'étendre en souterrain

L'entreprise Placoplatre (filiale du groupe Saint-Gobain) s’apprête à déposer sa demande d’extension, pour extraire le gypse sous la butte du Parisis.

Dernière mise à jour : 11/06/2013 à 10:32

Un paysage sidérant s’offre aux yeux sur les hauteurs de la carrière de gypse de Cormeilles-en-Parisis. Un trou de cent dix mètres de profondeur et plusieurs dizaines d’hectares. «C’est l’une des plus grandes carrières à ciel ouvert du monde», confie le directeur général de Placoplatre, Thierry Fournier, au cours d’une visite organisée pour le public et la presse, vendredi dernier.

…… 

10% de la production de gypse vient de Cormeilles-en-Parisis

De la carrière de Cormeilles-en-Parisis (450 emplois dont 120 à l’usine) sont extraits 350000 tonnes de gypse par an : c’est 10% de la production nationale de gypse et 15% de celle d’Île-de-France. Autant dire qu’il s’agit là d’un trésor pour Placoplatre, filiale de Saint-Gobain, qui gère aussi la carrière de Baillet/Montmorency. La plus grande carrière souterraine de gypse d’Europe, qui alimente les cimenteries du nord de la France, assure à elle seule, avec 800 000 tonnes de gypse par an, plus de 15% de la production nationale et 25% de la production de l’Île-de-France.

Au vu de son importance stratégique et économique, le gisement de Baillet-Montmorency a d’ailleurs fait l’objet d’un classement en Projet d’intérêt général en 1999.

Le gypse cormeillais, très blanc, est jugé d’une exceptionnelle pureté. Si les techniques d’extraction ont évolué depuis la création de la carrière par Pierre-Étienne Lambert en 1822, une chose n’a pas changé, le gisement en lui-même, formé il y a quarante millions d’années.

La première couche de gypse, la plus pure, fait 16 mètres d’épaisseur.

Elle se trouve sous 70 mètres de marnes et d’argiles, qui empêchent la dissolution du gypse. Une deuxième et une troisième couches de gypse se situent en dessous, sous d’autres masses rocheuses.

Moins pur, ce gypse servira aux carreaux de plâtre. La pierre extraite en gros blocs de un mètre est ensuite concassée en tout petits morceaux. Puis direction l’usine, via un convoyeur à bande, où elle sera à nouveau concassée, stockée, broyée et cuite.

 

Le dossier d’extension de la carrière en souterrain déposé dans quelques mois

Placoplatre va déposer son dossier en préfecture «après cet été», confie-t-on. L’entreprise doit solliciter l’auto- risation administrative d’exploiter en souterrain sous la Butte du Parisis.

Il faudra compter environ un an d’enquête publique. Mais on n’a guère de doute sur l’issue du processus administratif. Le gypse est en effet un matériau vital, jugé «stratégique» pour l’industrie du bâtiment.

L’exploitation se fera à 70 mètres de profondeur sous la butte du Parisis, comme à la carrière de Baillet-en-France, sous la forêt domaniale de Montmorency, «et qui est fréquentée par des millions de visiteurs», rappelle Placoplatre, qui assure donc de son «savoir-faire» en la matière.

«Il n’y aura pas de nuisance en surface, pas d’impact sur la faune et la flore, les paysages et les nappes phréatiques, aucun bruit perceptible. Et si les craintes étaient que l’entrée de la carrière souterraine empêche le remblaiement total, nous levons cette crainte, l’entrée se fera à côté».

L’entreprise espère donc dès 2016-2017, juste après la cessation de l’activité à ciel ouvert, poursuivre son exploitation «sans rupture d’approvisionnement». Avec un même objectif : extraire 350000 tonnes de gypse par an, sur une période de trente ans. C’est la durée de vie moyenne d’exploitation d’une carrière de gypse.

 …………

 

Daniel Chollet

http://www.gazettevaldoise.fr/2013/06/11/la-plus-grande-carriere-de-gypse-a-ciel-ouvert-deurope-projette-de-setendre-en-souterrain/

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:10

Paru sur le site France Nature environnement :

 

L’air de rien, l’année de l’air s’achève…

 

Ce lundi 9 décembre 2013 se tient à Strasbourg la Conférence de clôture de l’année européenne de l’air, lancée le 8 janvier 2013 à Bruxelles. Cette rencontre organisée par la fédération ATMO-France sous le patronage de Janez Potočnik Commissaire de l’environnement, est l’occasion de revenir sur les temps forts de cette année et d’avancer sur la question pour relever enfin le défi de la qualité de l’air en Europe. Explications de France Nature Environnement (FNE). 



L’air pollué attaque aussi notre économie

Alors que la Commission devait annoncer u
ne partie de la révision de sa stratégie européenne de la qualité de l’air à l’automne, rien n’a été présenté à ce jour. Ceci alors même qu’un épisode de pollution aux particules fines traverse toute l’Europe et impacte une fois de plus la santé et le porte-monnaie des citoyens européens. Pour FNE, l’heure des constats est dépassée. Nous connaissons les impacts sanitaires désastreux des polluants de l’air. Le CIRC a classé le 17 octobre dernier l’air extérieur pollué comme cancérigène certain pour l’homme. La facture elle aussi est lourde, de l’ordre de 20 à 30 milliards d’euros par an en France métropolitaine rien que pour les coûts sanitaires liés à l’air extérieur. La facture humaine et pour notre économie est insoutenable ! 

Un éventail de solutions

Alors que des lobbies industriels font pression dans le sens d’u
ne régression de la stratégie air de l’Europe, France Nature Environnement rappelle qu’un éventail de moyens d’actions existe. De nombreuses solutions sont même testées et approuvées par certains de nos voisins européens. Comme le souligne le dernier rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement : « vivre en ville ne signifie pas nécessairement air pollué, congestion, bruit et longs temps de transport. De nouvelles idées dans les transports urbains sont en train de rendre de nombreuses villes plus saines et plus agréables à vivre ».

Pour José Cambou, pilote du réseau Santé-environ
nement de France Nature Environnement : « les institutions et les Etats européens, dont l’Etat français, doivent dès aujourd’hui prendre des engagements forts pour réduire les concentrations de polluants dans l’air qui mettent en danger les citoyens et affaiblissent encore un peu plus les finances de la collectivité. »

Télécharger ce communiqué en format PDF.

http://www.fne.asso.fr/fr/l-air-de-rien-l-annee-de-l-air-s-acheve.html?cmp_id=33&news_id=13510&vID=897

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 19:15

 

Paris

implante de l’agriculture bio

autour de ses captages d’eau pour les protéger.

 

Les communes d'Annet sur Marne et Claye-Souilly

donnent un  avis favorable pour implanter une décharge

à Annet sur Marne

à proximité du plus important captage de Seine et Marne

qui fournit en eau potable

près de 500 000 habitants.

 

 

 

 

En 2011

Prix de l’eau à Paris (1)               :   2.94 € le m3

Prix de l’eau à Claye-Souilly (2) :   5.55 € le m3

 

 

 

Cherchez l’erreur ?

 

 

 

 

 

(1) http://www.journaldunet.com/economie/magazine/tarifs-juillet-2011/eau-potable.shtml

(2) Calculé sur la base de 120 m3 consommés annuellement voir détail ci-dessous :

http://eau.seine-et-marne.fr/analyse-departementale

http://eau.seine-et-marne.fr/library/OBS-EAU-2012---Analyse-du-prix-de-l-eau

 

Paru sur le site Ouest France :

 

Le bio rempart de la qualité de l’eau parisienne 

France - 26 Mars

Les agriculteurs biologiques se portent en défenseurs de la qualité des eaux. En Normandie, ils ont invité Marguerite-Marie Larroque à parler de la politique « Eau de Paris ». 

Les eaux souterraines qui alimentent Paris sont captées sous forme d’émergences naturelles entre 100 et 150 kilomètres de Paris. Elles sont acheminées par des aqueducs construits à la fin du dix-neuvième siècle. Celui dit de la Vanne, en 1 873, celui de l’Avre en 1 893 ; celui du Loing en 1900 et enfin celui de la Voulzie en 1925. Les points de captages sont majoritairement situés en zone rurale.

Devant les agriculteurs biologiques de Basse-Normandie et aux côtés de Raoul Leturcq, paysan biologique en Picardie, administrateur à la Fédération nationale des agriculteurs biologiques, Marguerite-Marie Larroque au service de la protection de la ressource « Eau de Paris » a expliqué comment la régie avait soutenu la promotion de l’agriculture biologique dans le secteur des sources de la Vanne. « Elles assurent 15 à 20 % de la consommation des Parisiens, et ont une capacité de production de 145 000 m 3. Elles alimentent également l’agglomération de Sens et de Saint-Benoist-sur-Vanne. Une vingtaine de captages communaux sont également sous influence de cette aire »

6 % de la surface agricole utile en bio

Les eaux des sources de la vallée de la Vanne sont concernées par les pratiques agricoles sur 47 000 ha, dans 41 communes. « Sur cette aire, explique Marguerite-Marie Larroque, Eau de Paris a voulu tester une action agricole pilote et innovante et relever le défi de la ville de Munich. Il y avait déjà cinq agriculteurs bio présents dans le secteur, et les terres y ont un potentiel de rendement inférieur à celui d’autres territoires. » 

Tout a commencé en 2008 avec le financement d’un poste d’animateur agricole dédié au bassin de la Vanne, complété en 2011 par le département de l’Aube et la fédération régionale de l’AB. Les financements d’aides à la conversion, en tirant toutes les ficelles des mesures agri-environnementales sont passés de 200 €/ha à € en 2010 et 2011, à 447 € en 2012. Les résultats son spectaculaires : 290 ha et 5 producteurs en 2008, 1 500 ha et 22 producteurs en 2012 ! :« Soit 6 % de la surface agricole utile cultivée en bio. »

« Eau de Paris » ne s’est pas arrêté à ce seul soutien financier. En menant une politique de rachat des terres sur les zones les plus critiques en convention avec la Safer de Bourgogne, elle participe par une politique de bail réduit au retour à l’herbe dans les zones vulnérables. Et « Eau de Paris » participe à l’organisation d’une filière bio. La collectivité a mis 370 000 € dans la mise en place d’une station de semences bio à Maisse dans le département de l’Essonne. « Si seulement l’agriculture biologique était soutenue aussi fortement que l’agriculture conventionnelle, elle permettrait de fournir une alimentation à une population de plus en plus large et à un coût raisonnable », note Raoul Leturcq. Les agriculteurs biologiques pensent qu’ils ont un rôle primordial à jouer dans la protection de la ressource en eau sur le territoire. Pour peu qu’ils soient encouragés. Au moins autant que les agriculteurs conventionnels.

François LEMARCHAND.

http://www.ouest-france.fr/le-bio-rempart-de-la-qualite-de-leau-parisienne-164977
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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 10:54

 

 

La rubrique d’Alain :


Jeudi 5 Décembre 2013: journée Mondiale des Sols

En attendant 2015 qui sera l'année Internationale des Sols, ce Jeudi avait lieu à l'auditorium de la Société Nationale d'Horticulture  un colloque pour la journée mondiale des sols organisé par l'Association Française pour l'étude des sols sous l'égide de la FAO (organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) et accueilli par Natureparif.

 

Un petit résumé partiel de la journée car j'ai dû partir avant la fin.

Les sols sont nos plus précieuses ressources, ignorées, dégradées, exploitées, polluées.

Un sol est constitué d'éléments minéraux et de matières organiques. Il se crée  lentement à partir de la roche mère et de matières organiques d'origine animale ou végétale. Son épaisseur dans nos contrées est d'environ un mètre avec une croissance d'environ 10 cm en 2000 ans.

Les sols stockent du carbone en grandes quantités,   on   estime  que   pour  les   

 premiers 30 cm cela correspond à :

·        35 Tonnes /ha pour la vigne 

·        50T/ha pour les cultures traditionnelles

·        80 T/ha pour les prairies

·        80 T/ha pour les forêts.

Les tendances sont à la baisse et il faut tout faire pour éviter ce "déstockage", d'autant plus que l'agriculture traditionnelle par les moyens utilisés pour la fertilisation "relâche" du protoxyde d'azote (16% des émissions de gaz à effet de serre en France) en quantité non négligeable (environ 72% de ces émissions).

Le sol pour ceux qui l'utilisent ou le cultivent est généralement considéré comme une simple surface et non pas comme un élément vivant. Or celui-ci est "normalement" bien vivant et comprend  une biodiversité tout simplement incroyable en abritant  plus de

25 % des espèces animales et végétales connues.

 

Mousses:

Mousse 

 

 

Les sols sont en danger partout dans le monde pour différentes raisons :

·       Erosion (lorsqu'elle est plus rapide que la génération)

·       Pollution (industrielle ou agricole)

. Imperméabilisation (entrepôts, parking, urbanisation, surfaces commerciales, aéroports…), en France 27m² chaque seconde, en Ile de France 21% des surfaces.

·       Disparition de la biodiversité

·       Acidification

·      Tassement

·    Exploitation de carrières (car même lorsqu'il y a "restauration" le milieu rapporté est hétérogène et n'a aucun rapport avec le sol d'origine)

·        Agriculture intensive.

 

Or les sols nous procurent de grands services:

·       Ils nous nourrissent

·       Ils participent de manière fondamentale au cycle de l'eau en évitant les ruissellements.

·       Ils filtrent et purifient les eaux

·    Ils participent à la composition de l'atmosphère en stockant et en relâchant des gaz à effet de serre

 

Pied de vigne et sol sain:

 PiedDeVigne

 

Tous les outils permettant d'analyser  et de quantifier les problèmes existent, les bases de données également, il existe de nombreux projets européens (23 entre 2010 et 2014), L'INRA travaille sur tous ces sujets mais rien ne se passe, on attend.

Une directive européenne Sols  attend toujours depuis 2008 puisque bien que 22 membres sur 27 à l'époque y étaient favorables, la majorité qualifiée n'a pu être atteinte puisque la France s'y est opposée (Paris était opposée au recensement systématique des sites potentiellement pollués et a  même ensuite  néanmoins rejeté une proposition qui visait à supprimer le caractère systématique du recensement). La vraie raison semble être le nombre très important de site Basol (1)"orphelins" dont les coûts de dépollution seraient à la charge

de l'Etat. 


SolCraquelé
 

Pourtant  il devient urgent que nos décideurs se décident, les mesures à prendre coûteraient sûrement très cher  mais personne ne veut effectuer le calcul de la non action (les dégradations qui continuent pendant que l'on attend et leurs conséquences..).

On enseigne maintenant le sol et sa composition aux élèves de 6ème, à quand des formations pour nos élus ?

(1) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/ 

 

Pour aller plus loin :

Une petite vidéo en français très pédagogique: http://vimeo.com/54012605

http://www.afes.fr/

http://eusoils.jrc.ec.europa.eu/library/maps/Biodiversity_Atlas/French.html

(avec un lien pour télécharger l'Atlas européen de la biodiversité des sols)

 

http://www.fao.org/docrep/003/v4830f/v4830f06.htm

http://www.gissol.fr/index.php

http://www.gessol.fr/

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 14:46

 

 

Le COPIL comité de pilotage arbres remarquables présidée par Monsieur Jean Dey, vice président du conseil général (EELV) doit se réunir le mercredi 11 décembre prochain pour classer certains arbres remarquables

 

 Adenca  a demandé le classement de l’allée de platanes de Montgé en Goële dans cette catégorie.


MONTG2 EN GOÊLE 11.10.2011

 

MONTG2 EN GO^LE 11102011

 

 

 

En effet nous avons constaté qu’aucune allée de platanes n’avait été classée dans cette catégorie au nord-ouest 77 et  pas même un seul arbre remarquable, chênes, hêtres, châtaigniers centenaires, de la forêt de Montgé en Goële

 

 

Parmi les élus qui votent ou sont représentés dans ce comité nous avons noté :

- Monsieur Jean Dey pour le CG 77 et  Madame Michèle Pélabère, conseillère générale du canton de Claye-Souilly , en sa qualité de présidente du Caue (1)

Adenca a contacté ces deux élus ainsi que Monsieur Bernard Corneille, conseiller général du canton de Dammartin-en-Goële  pour obtenir leur soutien.

 

A l’heure où les populations du nord-ouest 77 s’inquiètent  quant aux risques de disparition de la forêt de Montgé-en-Goële nous attendons un signe fort de soutien des élus du Conseil Général de Seine et Marne  pour protéger cette forêt.

 

 

Nous vous tiendrons au courant des suites données à ce dossier…….

 

Maincy arbres remarquables

Allée de platanes à Maincy classée dans la catégorie arbres remarquables (2)

 

(1) http://www.caue77.fr/medias/files/rapport-activites-2012-caue77.pdf

 

(2) http://www.arbres-caue77.org/pages/arbres-remarquables/diaporama-des-arbres-remarquables.html

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 14:29

 

  SITA VILLEPARISIS PHOTO ABBESSES GAGNY CHELLES 17 5 2013

Décharge Sita Villeparisis, photo les Abbesses Gagny Chelles 17/5/2013

 

Monsieur Frédéric Mac-Kain, sous préfet de Torcy a réuni le 3/12/2013  la Commission de Suivie de Site de la décharge de déchets dangereux Sita Villeparisis, en effet bien que la loi l’oblige, cette commission n’avait pas été réunie en 2011.

 

Pour La Seine et Marne 

Elus présents, Madame et Messieurs :

- Michèle Pélabère, conseillère générale, canton de Claye-Souilly

- Jean-Claude Poupet, adjoint au maire de Villeparisis

- Jean-Paul Pasco-Labarre, maire de le Pin

- Jean-Luc Pilard, maire de Courtry

 

Aucun membre de l'Agence Régionale de santé n'était présent.

 

 

Résumé :

 

En 2012 :  92 % des déchets provenaient d’ailleurs (hors Seine et Marne).

 

27 % de Paris et des Hauts de Seine

32 % d’autres départements français hors Ile de France

et le reste des autres départements d’Ile de France.

 

En 2011 et 2012 aucuns déchets radioactifs DRNR (1)  

ne provenaient de Seine et Marne.

 

En 2012 , ces déchets radioactifs DRNR provenaient  pour majeure partie des départements suivants :

- 13.31 % de la Charente maritime

- 12.21 % du Nord

- 23.19 % de la Seine maritime

- 16.69 % des Hauts de Seine

 

Concernant  ces déchets radioactifs DRNR, la représentante  de NE77 a attiré l’attention des participants sur leurs conditions de stockage, elle a demandé  que ces déchets soient stockés dans les mêmes conditions de sécurité à Villeparisis que dans le site géré par l’Andra de Morvilliers le Cires (2) :

       

 que le personnel manipulant les DRNR soit muni d’un dosimètre

         voir page 10  http://www.andra.fr/andra-aube/download/andra-aube-fr/document/ra_cires_2012.pdf

 

            Nous souhaitons que Mme Fanny Millambourg, Messieurs Jean-Claude Schmitt et  Frédéric Todisco     représentants des salariés de Sita Villeparisis à la CSS soutiennent cette demande.

        

 que Madame la Préfète prenne un arrêté préfectoral imposant des      prescriptions complémentaires :

 .Stockage des déchets radiocatifs DRNR (1) dans une alvéole séparée

  . Eau

    -           contrôles des  caractéristiques radiologiques au point de rejet des eaux  de la décharge

    -           mesures radiologiques dans les sédiments du  ru des grues recevant les eaux  pluviales du site

    -           résultats des mesures réalisées sur les eaux de ruissellements et la nappe phréatique 

                 transmises à la police de l'eau

  .Air

    -           Rejets atmosphériques : respect de valeurs limites  pour les   radionucléides                                    

 

 

 

Nous souhaitons que les élus membres de la CSS

et  Monsieur Yves Albarello, député de la 7ème circonscription soutiennent ces demandes .

 

 

 

(1)   déchets à radioactivité naturelle renforcée

(2)     article Adenca http://adenca.over-blog.com/article-si-on-parlait-des-dechets-radioactifs-drnr-1-et-de-leurs-conditions-de-stockage-a-villeparisis-121437648.html

        http://www.andra.fr/andra-aube/pages/fr/menu4/le-cires/les-dechets-tfa-1094.html

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