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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 18:37

 

 

Les déchets radioactifs DRNR (1) peuvent être stockés dans différents types de décharges, mais là où le bas blesse c’est la différence de traitement pour la sécurité du personnel et des populations entre ces types de décharges.

 

Dans le site Cires de Morvilliers appartenant à L’ANDRA :

- le personnel manipulant les DRNR est muni d’un dosimètre

voir page 10 http://www.andra.fr/andra-aube/download/andra-aube-fr/document/ra_cires_2012.pdf

Eau

- des contrôles caractéristiques radiologiques sont réalisés  en amont du point de rejet des eaux de la décharge

- des mesures radiologiques sont réalisées semestriellement dans les sédiments des rus recevant les eaux pluviales du site

- les mesures réalisées sur les eaux de ruissellements et la nappe phréatique sont transmises à la police de l’eau

Air

- les rejets atmosphériques doivent respecter des valeurs limites  pour les radionucléides.

……

http://www.andra.fr/andra-aube/pages/fr/menu4/le-cires/la-surveillance-de-l-environnement-1101.html

 


Dans la décharge de déchets dangereux Sita FD Villeparisis Classée Seveso à hauts risques

L’arrêté préfectoral de la Sita Villeparisis  n’impose aucunes des mesures  citées précédemment, pas même de contrôle de la radioactivité dans les sédiments du ru des Grues qui reçoit les eaux pluviales de cette décharge, ru qui est un affluent de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne en amont proche de l’usine de traitement d’eau d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 


 

Ces déchets radioactifs DRNR (1) sont stockés depuis près de 6 ans dans cette décharge, il est temps que les élus membres de la Commission de Suivi de Site de la Sita  Villeparisis et Monsieur le député de la 7ème circonscription entendent les demandes des associations de protection de l’environnement et se penchent sérieusement sur ce dossier.

 

Ces élus doivent demander  à Madame la Préfète qu’elle prenne un arrêté préfectoral imposant des prescriptions complémentaires afin que pour la sécurité des salariés et des populations ces déchets soient stockés dans les mêmes conditions à  Villeparisis que dans le site Cires de L’Andra à Morvilliers.

 

(1)   déchets à radioactivité naturelle renforcée

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez:

 

les élus siégeant à la Clis de Sita FD Villeparisis:

Madame Michèle Pélabère, conseillère générale du canton de Claye-Souilly

Monsieur Jean-Luc Pilar, maire de Courtry

Monsieur Jean-Paul Pasco-Labarre, maire de Le Pin

Monsieur Jean-Claude Poupet, adjoint au maire de Villeparisis

Monsieur Henri-Philippe Congar, adjoint au maire de Coubron

 

 

 le député de la 7ème circonscription et président du syndicat de la Basse Beuvronne

Monsieur Yves Albarello

 

 

 

Pour extrait étude de l’ANDRA

 

ETUDE DES SCENARIOS DE GESTION A LONG TERME DES DECHETS DE FAIBLE ACTIVITE MASSIQUE A VIE LONGUE (21/12/2012)

https://www.google.fr/#q=+ETUDE+DES+SCENARIOS+DE+GESTION+A+LONG+TERME+DES+DECHETS+DE+FAIBLE+ACTIVITE+MASSIQUE+A+VIE+LONGUE+ 

 

Pages 49 à 51

 

5.4 Déchets à radioactivité naturelle renforcée

Les déchets à radioactivité naturelle (RNR) font l’objet d’études et recherches pour compléter et

renforcer leurs modes de gestion à long terme. En particulier, l’Andra étudie conformément au

PNGMDR 2010-2012 dans le cadre de ses projets d’entreposage de déchets, la mise à disposition de

solutions d’entreposage pour les industriels produisant ponctuellement des déchets à radioactivité

naturelle renforcée destinés à être stockés dans le futur centre de stockage de déchets FAVL.

 

5.4.1 Définition et inventaire

Les déchets RNR sont des déchets générés par la transformation de matières premières naturellement

riches en radioéléments mais qui nesont pas utilisées pour leurs propriétés radioactives. Ces déchets

sont d’origines très diverses et présentent des volumes significatifs. Ce sont des déchets à vie longue

avec des activités radiologiques variables. L’Andra a mené uneétude bibliographique pour identifier

leurs modes de gestion à long terme.

Un inventaire des déchets RNR a été établi en s’appuyant sur les déclarations faites par les producteurs

en vue de l’établissement de l’Inventaire national. Ces informations ont été complétées par les données

collectées par l’association Robin des Bois [11] et les publications de l’ASN [12] et [13].

 

Des déchets RNR sont produits lors de l’extraction à partir de minéraux d’éléments valorisables (tels

que l’oxyde de titane, l’alumine, l’acide phosphorique, le zirconium, les terres rares). Il s’agit de boues

rouges, de phosphogypses et une partie des déchets radifères (déchets de Rhodia et de Cezus).

Les boues rouges sont produites notamment par l’extraction de l’alumineà partir de la bauxite et par

le traitement des eaux chargée en uranium, radium et en polluants chimiques (dans le cas d’unecoextraction

du manganèse et du fer).

 

Dans le domainede l’énergie, la production de chaleur et d’électricité par la combustion de la

biomasse et du charbon peut concentrer la radioactivité dans les cendres. L’extraction du gaz et du

pétrole produit des tartres et des boues radioactifs.

Un autre processus pouvant conduire à la concentration de la radioactivité naturelle est l’incorporation

d’un élément radioactif dans un produit. Il s’agit par exemple d’uranium ou de thorium dans des

alliages principalement utilisés dans l’aéronautique, de zircon dans des céramiques, ou de sable de

zircon utilisé en fonderie. Le zircon est un minérai naturellement riche en radionucléides.

Par ailleurs, la radioactivité peut également se concentrer sur des machines ou dans des tuyaux au

cours de processus industriels…..

 

Les déchets RNR concentrent les radioéléments des chaînes de désintégration de l’uranium 238 et du

thorium 232 (celle de l’uranium 235 est très peu présente) ainsi que le potassium 40. On trouve aussi

dans certains déchets de l’industrie de la papeterie et de la biomasse du césium 137.

 

…… 5.4.2.3 Gestion dans des centres de stockage de déchets conventionnels

La circulaire ministérielle [14] relative aux installations classées stipule les conditions d’acceptation de

déchets à radioactivité naturelle renforcée ou concentrée dans les centres de stockage de déchets.

Cette acceptation requiert notamment que l’impact radiologique associé à leur stockage nedépasse

pas 1 mSv / an en valeur ajoutée au rayonnement naturel. La méthodologie de l’évaluation de cet

impact a été définie par l’IRSN.

 

5.4.2.4 Gestion dans les centres de stockage de déchets radioactifs

Lorsqu’ils présentent une activité très faible, les déchets RNR peuvent être pris en charge en stockage au Cires.

Le Centre de stockage de l’Aube ne peut pas recevoir des RNR à cause notamment de leur exhalaison du radon (cf. 2.3). 

 

…..

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 14:35

 

 

 

 

 

Avant projet PREDEC

Protection de la ressource en eau

du captage d’Annet sur Marne 

 

 

 

Pourquoi les conseillers régionaux de Seine et Marne ont-ils voté à l’unanimité

 pour un avant projet qui permettra de continuer à implanter des décharges ISDI dans le bassin versant de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne en amont proche du captage d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants  ?

 

avant projet predec P164

Avant-projet PREDEC (1) page 164

 

 

Pourtant le tableau ci-dessus, dont ils avaient été destinataires,  montrait bien que la Seine et Marne était le département qui supportait la majorité des déchets inertes de l’Ile de France et le seul d’Ile de France où 6 nouvelles demandes d’implantation de décharges étaient en cours d’instruction en juillet 2013.

 

A noter que le département des Yvelines n’avait à cette date aucune décharge ISDI autorisée et aucune demande en cours d’instruction. 

 

(1) http://espaceprojets.iledefrance.fr/jahia/webdav/site/projets/users/plbertagna/public/Avant-Projet_PREDEC_25102013.pdf

 

 

 

Liste des conseillers régionaux de Sei ne et Marne

ayant voté à l’unanimité cet avant-projet : 

 

Mme Hamida Rezeg (UMP)

M. Éric Jeu nemaître (UMP)

Mme Chantal Brunel (UMP)

M. Gilles Battail (UMP)

Mme Claudine Thomas (UMP-PR)

M. Frédéric Valletoux (UMP)

Mme Marie-Pierre Badré (UMP)

M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre)  

M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie)

Mme Marie Richard (PS et app.)

M. Jean-Paul Planchou (PS et app.)

Mme Geneviève Wortham (PS et app.)

M. Jean-François Pellissier (FG)

Mme Liliane Pays (Europe Écologie)

M. Pascal Marotte (Europe Ecologie)

Mme Brigitte Eude (PS et app.)

M. François Kalfon (PS et app.)

Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie)

M. Philippe Sainsard (PS et app.)

Mme Julie Nouvion (Europe Écologie)

M. Philippe Camo (FG)

Mme Josette Mollet-Lidy (PRG)

M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie)

Mme Roseline Sarkissian (PS et app.)

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 14:32

Paru sur le blog d’Arnaud Gossement :

Déchets : les mâchefers sont soumis à TGAP même reçus sur uneICPE en post-exploitation

Par arrêt du 13 novembre 2013, la Cour de cassation vient de confirmer, d'une part que les mâchefers sont susceptibles d'être qualifiés de déchets, d'autre part qu'ils entrent dans l'assiette de la taxe générale sur les activités polluantes, et ce, même s'ils sont reçus sur une ICPE en post-exploitation.



Pour mémoire, la Cour de cassation a rendu des arrêts importants pour le régime juridique de la TGAP, ce 15 janvier 2013 et le 25 juin 2013.

Ces arrêts présentent pour intérêt commun la définition de la notion de déchets par la Cour de cassation.

____________________________________________

http://www.arnaudgossement.com/archive/2013/12/02/dechets-les-machefers-recus-sur-une-icpe-sont-soumis-a-tgap-52358

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 09:49

 

 

Ce qui se fait ailleurs en région PACA 

 

Pourquoi la région Ile de France ne finance pas de telles actions, au nord-ouest 77, dans le secteur le plus impacté par les décharges, industries polluantes et sites Seveso d’Ile de France ?

 

Pourtant l’Ile de France

connaît bien la Seine et Marne 

quand il s’agit d’y envoyer ses ordures !

 

 

 

Paru sur le site institut ecocitoyen :

Santé environnementale :

Comptage des pathologies

Le comptage des pathologies s’établit à partir des données de l’ORS PACA - notamment des diagnostics locaux de santé - complétées par les observations des médecins participant au réseau MILES pour la caractérisation des pathologies environnementales diagnostiquées sur le territoire de Ouest Provence.

Ces deux sources de données renseignent d’une part sur la base des informations des caisses de santé, et d’autre part sur la base d’observations plus qualitatives permettant de repérer un nombre anormalement élevé de certaines pathologies en fonction du nombre d’habitants sur la zone considérée.

Il s’agit, par ces deux démarches complémentaires, d’établir un constat général de santé sur le territoire de Ouest provence, et de préciser cette connaissance par des données s’appliquant à des populations exposées aux pollutions d’origine à la fois industrielle, logistique, agricole et tertiaire.

http://www.institut-ecocitoyen.fr/spip.php?article38

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 09:47

 

Paru sur le site de l’Ademe :
Mise en sécurité et réhabilitation de sites à responsable défaillant

 

L’Agence intervient, sur demande de l’Etat, pour assurer la conduite des travaux de mise en sécurité et de réhabilitation des sites et sols pollués à responsable défaillant.

En application du principe pollueur–payeur, l’Etat engage au préalable des actions administratives envers les responsables en vue de l’exécution des études et travaux rendus nécessaires par l’état des sites industriels.
En cas de non exécution des prescriptions ou d’insolvabilité du responsable, l’administration peut charger l’ADEME   des interventions nécessaires, par arrêté préfectoral et après accord du ministère du développement durable. L’ADEME consacre en moyenne 10 à 12 millions d’euros par an à ces opérations. Ce budget est renforcé à hauteur de 25 millions dans le cadre des actions Grenelle. Ces opérations ont porté sur environ 230 sites depuis 1996.
Les coûts d’intervention sont extrêmement variables suivant la nature des sites, la vulnérabilité des milieux, les risques, ….
Les opérations sont très diverses : mise en sécurité par enlèvement et élimination des déchets, surveillance de milieux, maintenance d’installations de dépollution, études et évaluations des impacts et des risques, travaux de dépollution….

En 2011 et en application de la Circulaire du 8 février 2007, l’ADEME est intervenue aux frais des responsables pour le compte de l’Etat sur quinze sites en Ile-de-France (lien vers carte sites à responsables défaillants gérés par l’ADEME en Ile-de-France) :

  • LGD / Limeil-Brévannes (94) – activités de tri et transit de déchets BTP – gestion des incendies, surveillance et élimination déchets.
    Lettre LGD n°1 (PDF-1.3 Mo)
    Lettre LGD N°2 (PDF-2.5 Mo)
    Lettre LGD n°3 (PDF-1.5 Mo)
  • SNR / Sonchamp (78) - valorisation de métaux à base d’aluminium : élimination déchets.
  • GTB / Cachan (94) - ancien pressing industriel : travaux de maîtrise des impacts sur la qualité de l’air intérieur d’habitations riveraines du site ; travaux de dépollution.
  • LOUVRES (95) - ancienne usine de fabrication de cyanures : dépollution de la nappe du lutétien, exploitation de la station de pompage et dépollution de la nappe, protection de 20 captages AEP en aval hydraulique, surveillance des eaux superficielles et souterraines.
  • RODANET / Ballancourt-sur-Essonne (91) - régénération de solvants usés : surveillance de la qualité des eaux souterraines et caractérisation de l’extension de la pollution hors site.
  • GERBER / Sermaise (91) - régénération de solvants usés : surveillance de la qualité des eaux souterraines et de l’air intérieur des habitations.
  • NICOSOFRA / Courcouronnes (91) - fabrication de circuits imprimés : contrôle de la qualité des eaux souterraines.
  • ARLEQUIN à MITRY MORY (77) - Fabrication de peintures, vernis et diluants : caractérisation de l’extension de la pollution hors site et évaluation des risques sanitaires.
  • SCI DESFORGES / Boissise-le-Roi (77) - anciennes carrières remblayées avec des déchets : contrôle des eaux souterraines.
  • SAINT GERMAIN PRESSING / Saint-Germain-en-Laye (78) : travaux de maîtrise des impacts sur la qualité de l’air intérieur d’habitations.

Opérations terminées en 2011 :

  • NICOSOFRA / Courcouronnes (91) - fabrication de circuits imprimés : élimination déchets.
  • ARGENTURE NOE / Paris (75) - traitement de surface : élimination déchets.
  • MUELLER EUROPE / Longueville (77) - fabrication de tubes en cuivre, laiton : Interprétation de l’Etat des Milieux.
  • VIT’APPRETS / Ivry-sur-Seine (94) - activité de nettoyage à sec : caractérisation de l’extension de la pollution hors site et Interprétation de l’Etat des Milieux.
  • SEAM / Les Mureaux (78) : fabrication d’avertisseurs sonores.

http://ile-de-france.ademe.fr/-Mise-en-securite-et-rehabilitation-.html

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 13:10

 

 

Pour permettre d’améliorer la qualité de l’air

 les industriels de Seine et Marne

doivent verser

leur TGAP

Taxe sur les activités polluantes

à AIRPARIF

 

 

 

En effet la TGAP (Taxe sur les activités polluantes) peut être versée jusqu’à 171 000 € par an et par installation à Airparif, ceci permet à cette association de pouvoir financer des contrôles et des études de la qualité de l’air.

http://www.douane.gouv.fr/data/dab/pdf/00-233.pdf

 

http://www.airaq.asso.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/COLLECTIVITE/Adhérer%20à%20AIRAQ.pdf

 

La Seine et Marne, une fois de plus lanterne rouge

en effet, nous constatons qu’en 2012

seulement 4 industriels de ce département

ont versé la TGAP à Airparif :

 

                                                       GPN grande paroisse usine de Grandpuits

                                         TOTAL Grandpuits

                                         KNAUF  Saint Soupplets

                                         SITA NOVERGIE St Thibault des Vignes

 

Alors que dans les Yvelines et les Hauts de Seine ils étaient plus de 12.

 

 

Dans ce département qu’on surnomme « Le dépotoir de l’Ile de France » un seul exploitant  d’entreprise traitant les déchets verse la TGAP à AIRPARIF c’est SITA St Thibault.

 

Citons quelques  industriels du déchet  qui  ne versent pas cette contribution à AIRPARIF, il s’agit de :

 

Capoulade décharge Isles les Meldeuses

 

Gerep incinérateur de déchets dangereux de Compans.


   

Groupe Veolia

- Generis incinérateur Vaux le Pénil

- Somoval incinérateur de Monthyon

- Sytradem incinérateur de Montereau-Fault-Yonne

- décharge de Claye-Souilly

- décharge Veolia Fouju

- décharge Veolia Monthyon

 

 

 

Airparif au début de ce mois  a contacté un  certain nombre de ces industriels  qui à ce jour n’ont toujours pas donné suite.

 

 

Pour mémoire les incinérateurs de Vaux le Pénil, Monthyon et Montereau Fault Yonne sont la propriété de collectivités territoriales.

Pour préserver la santé des populations de Seine et Marne les élus de ces collectivités doivent imposer à leur sous-traitant de verser cette TGAP à AIRPARIF afin que cette association puisse réaliser plus d’études et de contrôles de la qualité de l’air en Seine et Marne

 

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:00

 

 

La rubrique d’Alain : 

 

 

 

Du plâtre, des trous et l'intérêt général de qui ?

  

 

Que ce soit le long de la Dhuys ou aux abords de Claye Souilly, à Montgé en Goële ou encore à Cormeilles en Parisis, partout où il y a du gypse, il y aura des drames écologiques.

·         C'est la même situation que pour le gaz de schiste.

·         C'est la même situation pour toutes les ressources naturelles non renouvelables.

·         Nous sommes "accros" et avec la mondialisation, on a généralisé les modes de  vie…   les industriels en font leurs choux gras.

·         Donc oui la Dhuys est vouée à devenir un chemin piétonnier au milieu de carrières à ciel ouvert.

·         Oui la forêt régionale de Montgé en Goële sera probablement sacrifiée…..

·         L'exploitation à ciel ouvert est inéludable, je cite "francebtp.com":

Cependant l’extraction actuelle, située au lieu-dit Bois-le-Comte prendra fin vers 2018 et Placoplatre envisage une extension de son périmètre à l’est de la carrière actuelle, sur les lieux-dits "Le bois de Gratuel" et "Les Mazarins" sur la commune de Villevaudé (77). "Il s’agirait d’exploitations à ciel ouvert qui permettent de valoriser 100% du gisement contre 20 à 35% en souterrain", explique Gilles Bouchet, responsable développement carrières Placoplatre. "Nous avons là une réserve de 15 ans, avec un rythme d’exploitation de 600.000 t/an." 

 

Mais non ce n'est pas comme le dit le journal "La Marne" :

"D’un côté, le calme et la verdure de la forêt régionale. Et de l’autre, le besoin d’extraire du gypse pour faire travailler des salariés. "

Les industriels n'extraient pas le gypse pour faire travailler des salariés (s'ils pouvaient le faire sans salariés ils le feraient).

On extrait le gypse pour plusieurs raisons:

·         On en exporte

·         On en consomme un peu partout dans la construction

·         On ne le recycle pas ou si peu.

·         La croissance de sa consommation est constante.

 

Le vrai visage de la croissance:

placoplatre villeparisis 22.6.2013 5

 

En rêvant un peu on peut penser à quelques solutions:

·         Protectionnisme au niveau des matières premières

·         Recycler le plâtre puisque comme le verre il est recyclable à l'infini.

·         Faire que  nous, les consommateurs, par notre pouvoir d'acheteur fassions que sa consommation soit réduite fortement tout du moins lorsqu'il ne s'agit pas de plâtre issu de recyclage (la consommation moyenne par habitant en France est de 100Kg)


Bien sûr ces problèmes de massacre de l'environnement sont graves, mais voyez-vous je pense qu'il y a pire. Car comme d'habitude dans notre merveilleux système, les pollueurs ou les massacreurs de l'environnement ne sont jamais les payeurs. Et là pour nous et les autres habitants des zones "plâtrières", c'est encore la peine multiple: nous devons subir ces massacres, vivre dans un environnement pollué et en plus c'est avec nos impôts que l'on va "aider" les industriels à faire ce qu'ils devraient faire de manière systématique, c’est-à-dire développer des filières de recyclage.

L'Europe apporte donc son aide au travers du programme Life+ au projet Gypsum to Gypsum qui a pour objectif de transformer le marché des déchets de gypse de démolition, ceci pour une durée de 3 ans et pour un budget total de 3.5 millions d'euros.

 

Mon petit doigt me dit que les industriels mettent le paquet pour obtenir de nouvelles autorisations d'exploitation ou des extensions à celles-ci de crainte que de telles initiatives, si elles s'étendaient, réduisent la demande de matière naturelle et donc leurs bénéfices.

Bien que les réserves en gypse, comme celles des autres ressources naturelles ne nous permettent pas d'envisager pouvoir en disposer au-delà d'une poignée de décennies, cela n'empêche pas l'ensemble des industriels de mettre tous leur moyens pour avoir le droit d'aller dépecer jusqu'à l'os notre pauvre planète qui pour le moment n'a toujours pas été déclarée "Patrimoine de l'humanité", alors que chaque année on nous enfume avec le classement de tel ou tel site et que pendant ce temps on tolère toutes les atrocités écologiques à son égard.

Certains ont le Plâtre, d'autres de l'Huile de palme, de l'or ou de l'uranium mais il s'agit du même combat, seuls les consommateurs  peuvent décider même si c'est difficile …… 

 

En attendant voilà ce qui nous attend:

 placoplatre villeparisis 22.6.2013

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 19:14
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 11:08

 

 

Pour extrait article de l’Institut écocitoyen(1)

« La santé environnementale : l’effet de l’environnement sur la santé publique s’observe par le biais du comptage des pathologies et par l’établissement de profils individuels d’exposition. 
Ce dernier volet permet de constater l’état de santé de la population, de caractériser les pathologies observées en fonction de leurs origi
nes environnementales probables en tentant de lier les observations sanitaires aux mesures des différentes contaminations »

 

Pourquoi en Seine et Marne,

dans le département

 où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France

ne fait-on pas ce type d’études ?

 

Pas d’études santé environnementale = pas de problèmes ?

A vous de juger 

 

(1) Article  complet de l’institut écocitoyen :

Pollutions et Santé

Le territoire intercommunal de Ouest Provence abrite depuis 40 ans une zone industrielle et portuaire d’importance majeure à l’échelle européenne, composée de sites sidérurgique, chimique et pétrochimique, de centres de traitement des déchets, de terminaux méthaniers et de centrales de production d’électricité.

A ces activités industrielles s’ajoute une composante logistique engendrant de forts trafics routier et maritime. Enfin, le territoire de Ouest Provence conserve une activité agricole notable.

Il en résulte la combinaison de nombreuses sources de pollutions diversifiées touchant tous les compartiments environnementaux, soit directement en affectant la qualité de l’air et du milieu marin, soit indirectement par redéposition ou transfert de polluants.

La connaissance des pollutions consiste à mesurer l’état de contamination des milieux naturels par des substances polluantes, et à connaître les effets de ces contaminants sur l’homme et sur l’environnement. Les activités scientifiques de l’Institut Ecocitoyen se déclinent selon trois types d’approche :

L’observation de l’environnement vise à mesurer la contamination des milieux naturels par des composés polluants, afin de caractériser l’état environnemental du territoire et son évolution. Ce volet se fonde sur l’étude Aigrette, réalisée à l’initiative du SAN Ouest Provence, sur l’ensemble des compartiments. Les études conduites par l’Institut Ecocitoyen complètent et développent cette connaissance de l’état de l’environnement

L’étude de la toxicité des polluants : les conséquences des polluants sur l’environnement et sur la santé humaine sont abordées par l’étude de la toxicité des composés (effets et mode d’exposition) et par la connaissance de leur devenir (accumulation, transfert d’un compartiment à l’autre, métabolisation). 
Ce volet de la connaissance permet de traduire les taux mesurés en risques pour les milieux, d’évaluer la bioaccumulation de certains polluants et de caractériser la dangerosité des composés pris en compte.

La santé environnementale : l’effet de l’environnement sur la santé publique s’observe par le biais du comptage des pathologies et par l’établissement de profils individuels d’exposition. 
Ce dernier volet permet de constater l’état de santé de la population, de caractériser les pathologies observées en fonction de leurs origi
nes environnementales probables en tentant de lier les observations sanitaires aux mesures des différentes contaminations.

http://www.institut-ecocitoyen.fr/spip.php?rubrique3 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 10:44

 

 

Une bonne initiative  

du syndicat des hôteliers et restaurateurs parisiens

mais

à condition que la ville de Paris

implante des unités

de méthanisation-compostage de déchets fermentescibles.

 

 


 

Apres les mégas décharges la Seine et Marne ne doit pas laisser s’implanter sur son territoire des mégas unités de méthanisation-compostage de déchets fermentescibles pour traiter les déchets

des autres.

 

Chacun doit comprendre

que cette période d’envoyer ses ordures chez les autres

est révolue.

 

Ceux qui ne veulent pas supporter leurs ordures,

qu’ils n’en fassent pas

 


 

 

Paru sur le site de l’Hôtellerie et de la Restauration :

Le Synhorcat lance un programme pilote de valorisation des bio-déchets dans la profession

 

lundi 18 novembre 2013 12:34

 

Réagissez

Réagissez

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75 - Paris A l'occasion de son XIème congrès, le Synhorcat a présenté un programme pilote de valorisation des déchets qui va être mis en place dans trois arrondissements de la capitale.

 

De g à d : Alain Fontaine, président de la commission des Maîtres Restaurateurs au Synhorcat et qui participe au programme, Roger Beaufort (Moulinot Compost et Biogaz) et Stéphan Martinez.

Le développement durable a fait l'objet d'une plénière, jeudi 14 novembre, avec l'annonce notamment de la mise en place d'une opération pilote de collecte de bio-déchets par le Synhorcat, avec la collaboration de Moulinot Compost et Biogaz, une entreprise lancée par des restaurateurs. En 2015, un établissement qui atteindra 20 tonnes de bio-déchets par an sera considéré comme un gros producteur, le chiffre passe à 10 tonnes en 2016. « Cela correspond à un restaurant qui fait entre 100 et 300 couverts par jour » explique Stephan Martinez, fondateur de la société et co-patron de deux restaurants dans la capitale. « Dans ce projet, ce qui est essentiel, c'est de comprendre que c'est une solution qui émane de la profession. Vis-à-vis des pouvoirs publics, c'est nous qui amenons quelque chose et qui installons un cycle vertueux. Un restaurateur travaille de bons produits, des produits bruts, dont les déchets vont être valorisés par la méthanisation et le compostage. » Le programme va porter sur 80 établissements situés principalement dans trois arrondissements de la capitale ! 1er, 2ème et 8ème.  En juillet dernier, un premier test a été effectué. « Très vite, les équipes se sont emparées du projet. Le commis ici à de nouvelles responsabilités et on met les gens dans une situation qui est favorable à la planète, qui les concerne tous ». La société met à disposition des sacs en plastique recyclable transparents « ce qui permet aussi de voir ce que l'on jette, de s'apercevoir peut-être que les pluches sont trop épaisses ou que certains produits dans l'assiette ne sont pas consommés et n'auraient pas lieu d'être… » explique Stephan Martinez. Autre aspect pratique : les poubelles utilisées sont à fond rond, parfaitement nettoyables. Le syndicat s'est fixé six mois pour tenter l'aventure et voir sa viabilité à plus long terme mais le président du Synhorcat, Didier Chenet, est confiant et convaincu. Ce programme, initié avec la complicité de la commission développement durable du Synhorcat, présidé par Bruno Basy, va permettre aussi « de lutter contre le gaspillage alimentaire, de donner une image positive de  la profession auprès de la clientèle et va éviter de payer de nouvelles taxes... » estime Didier Chenet. Début du programme le 16 décembre.

Sylvie Soubes 

 


http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/salon-concours-syndicat-association/2013-11/Le-Synhorcat-lance-un-programme-pilote-de-valorisation-des-bio-dechets-dans-la-profession.htm

 

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