A grand renfort de médias et de subventions Veolia lançait en 2008 un projet pilote de production de biométhane.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Après avoir encaissé les subventions, le marché ne se développant comme le souhaitait Veolia, la multinationale semble se désintéresser quelque peu du sujet.
Veolia va-t-elle rembourser les subventions aux collectivités ?
Ce n’est pas à l’ordre du jour
Il n’est pas admissible que des collectivités versent des subventions sans à minima imposer une obligation de résultats, car dans le cas présent ce n’est pas parce que le système ne peut pas fonctionner mais parce que le marché ne semble pas assez juteux pour Veolia.
Un sujet qui fâche le député-maire Yves Albarello présent ce jour à la commission de suivi de site.
En effet la commune de Claye-Souilly avait joué le jeu et acquis plusieurs véhicules devant fonctionner au biométhane afin de faire démarrer le projet.
Aujourd’hui la commune est obligée de se fournir ailleurs en biométhane ce qui n’est pas acceptable.
A l’approche de la COP 21, Antoine Frérot, PDG de Veolia, plutôt que de faire des recommandations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, devrait plutôt les appliquer à son entreprise.(1)
Car le temps n’est plus seulement au profit financier
mais il faut compter
également
sur le profit pour l’environnement.
Avant de faire subventionner par le Conseil Départemental au Val-Bréon une station-service de Gaz naturel pour véhicules (GNV) à partir de biométhane, nous conseillons à Jean-Jacques Barbaux de se rapprocher du député-maire Yves Albarello. (2)
Paru dans l’Usine Nouvelle :
Par A Cergy-Pontoise, Marion Kindermans - Publié le 03 juillet 2008 | L'Usine Nouvelle n° 3108
Environnement, Veolia Propreté Ile-de-France lance une unité de production de biométhane carburant à partir de biogaz, sur le site de stockage de déchets non-dangereux de Claye-Souilly (Seine-et-Marne). « Le procédé existe à partir de biogaz de station d'épuration, mais cela reste inédit à partir de biogaz de déchets », remarque Hervé Koch, le directeur des centres de stockage franciliens. Les travaux devraient démarrer en octobre pour une mise en service en 2009. L'unité produira 60 Nm3/h de biométhane carburant à partir de 200 Nm3/h de biogaz capté sur l'installation de stockage de déchets. Soit « l'équivalent des besoins énergétiques d'une flotte de 210 véhicules légers ». La ville utilisera ce carburant pour les bus, les bennes à ordures et les véhicules municipaux. .