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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 18:49

Le grand emprunt
servira-t-il  à financer
 le projet de captage et stockage
des déchets de gaz carbonique CO2
sur le site Veolia de Claye-Souilly ?


 Extrait article paru sur le site du journal de l’environnement :
 Le grand emprunt devrait faire la part belle à l’environnement 12/11/2009 13:55 par Sabine Casalonga

La «bioéconomie», les énergies renouvelables, la «ville de demain» et la «mobilité du futur» devraient constituer 4 des 7 priorités du grand emprunt, selon la commission qui y est consacrée, co-présidée par le maire de Bordeaux UMP Alain Juppé et l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, indique «Les Echos» dans son édition du 12 novembre. Il pourrait permettre de mobiliser 50 milliards d’euros d’investissements, dont 35 milliards d’euros d’effort public. L’effort public inclut les 13 milliards d'euros remboursés par les banques à l’Etat. Le terme «bioéconomie» recouvre la recherche en matière de santé (médicaments, biomédecine) et la chimie verte (biomasse et matériaux remplaçant le pétrole). Côté ENR, il s’agit de développer le nucléaire de quatrième génération ainsi que d’aider à la création d’un campus d'innovation recherche-industrie pour le solaire et le captage et stockage du carbone (CSC). …..
Ils proposaient de développer de nouveaux matériaux (agro-ressources, nanotechnologies), mais aussi de «réduire drastiquement la consommation d’énergie d’origine fossile» par l’amélioration technologique et l’utilisation d’autres sources d’énergie, le véhicule électrique étant identifié comme une priorité. Le développement des éco-industries, en particulier des ENR, ainsi que de l’écologie urbaine ou du CSC avait donc été préconisé

 article complet :  http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=2130&idThema=7&idSousThema=0&type=JDE&ctx=259

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 11:54
Extrait article paru sur le site Usine Nouvelle
Capture et stockage du CO2 : un calendrier européen « à trous »

Le 06 novembre 2009 par Ana Lutzky

 

Pressés de recevoir les financements européens, les porteurs de projets de capture et de stockage de carbone s’inquiètent du retard que prendra la réglementation.

Les fonds déjà dans les caisses, la réglementation encore dans les cartons. Tel pourrait être le dilemme auxquels se trouvent confrontés les industriels européens du captage et stockage de carbone (CCS).

Première vague d’un milliard d’euros fin 2009 Le plan de relance européen a réservé 1 milliard d’euros pour six projets de CCS. Les centrales de Hatfield au Roayume-Uni, Jaenschwalde (Vattenfall) en Allemagne,  Compostilla (Endesa ) en Espagne, Maasvlakte aux Pays-bas, Florange en France, et Belchatow en Pologne recevront 180 millions d’euros chacune. De plus, Porto Tolle en Italy recevra 100 millions d’euros.  Ces projets seront confirmés à la fin de l’année, vraisemblablement le 14 décembre. Si les industriels s’impatientent (les projets devaient être confirmés en octobre, puis ont été repoussés à novembre, puis décembre…), la suite du calendrier européen les inquiète encore plus fortement.

En effet, la directive européenne sur le captage et le stockage du CO2 est parue en mai 2009 : les Etats disposant de deux ans pour transposer cette directive en droit national, les industriels estiment ne pas avoir de visibilité suffisante pour déterminer la technologie à employer

 

….

article complet :

http://www.usinenouvelle.com/article/capture-et-stockage-du-co2-un-calendrier-europeen-a-trous.N120896

 

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 20:23

Article paru sur le blog de Nature Environnement 77 :

 

Silos dangereux

Les silos sont des installations qui peuvent engendrer trois principaux types de dangers : le phénomène d’auto-échauffement, l’incendie et l’explosion.

En Seine-et-Marne : 77 silos dont 27 soumis à autorisation, rubrique 2160 stockage de céréales.

Lors du CoDERST du 29 octobre 2009 ont été examinés 20 silos sur les 23 classés SETI  (pour leur localisation, voir OdJ du CoDERST) dont les volumes de stockage sont compris entre 13 220 m3 et 66 640 m3 ! et dont les Arrêtés Préfectoraux d’autorisation datent de 1985 à 1994.

Les silos sont  classés SETI (Silo à Enjeu Très Important) s’ils se trouvent à proximité d’habitations, de route, de voie ferrée, de tiers (entreprises, etc).

Suite à deux gros incendies de silos en Seine et Marne, tous les silos classés SETI doivent respecter l’arrêté préfectoral  complémentaire du 20 février 2008.

La DRIRE a présenté les propositions de prescriptions techniques complémentaires de façon à réduire les risques. Compte tenu des résultats de l’étude de dangers et des modifications apportées sur certains silos, certains ont perdu leur classification SETI.

Si vous souhaitez d'autres infos, nous contacter : ne77@orange.fr  

 

Infos générales sur les silos et leurs dangers :

 

http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/Test-agriculture.html

 

 

 

pour plus amples informations : http://nature.environnement.77.over-blog.com/

 

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 19:14

La Commission européenne a adressé le 29 octobre

un premier avertissement écrit notamment

à la France au sujet de

1.647 installations exploitées

sans autorisation sur son territoire.


Combien d’installations classées

parmi les 614 de Seine et Marne

sont concernées par cet avertissement ?

 

 

 

Article paru sur le site Actua-Environnement :


Directive IPPC : les installations industrielles réexaminées avant fin 2010 en France

REGLEMENTATION - Actu-Environnement.com - 09/11/2009

La Commission européenne a adressé le 29 octobre un premier avertissement écrit notamment à la France au sujet de 1.647 installations exploitées sans autorisation sur son territoire.

Dans le cadre de la directive IPPC, relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution, les États membres de l'UE devaient, pour le 30 octobre 2007 au plus tard, délivrer de nouvelles autorisations à toutes les installations industrielles qui étaient exploitées avant le 30 octobre 1999 ou réexaminer et, le cas échéant, actualiser les autorisations existantes.


Dans un communiqué, la secrétaire d'État à l'Écologie Chantal Jouanno a annoncé le 6 novembre l'objectif du Ministère du Développement durable ''de terminer les réexamens de toutes les autorisations des installations industrielles avant fin 2010'' afin de se conformer aux obligations de la directive IPPC. ''Le ministère prend toutes les mesures nécessaires pour finaliser la mise à jour des conditions d'autorisation dans les meilleurs délais'', a-t-elle souligné, en rappelant qu'en France, ''les installations IPPC relèvent de la législation sur les installations classées, antérieure à la directive''.

La secrétaire d'Etat a précisé qu'au 1er novembre 2009, les autorisations d'environ 1.450 sites étaient encore en cours de réexamen, les 1.647 mentionnées par la Commission correspondant à la situation en juillet. ''Les réexamens en cours seront inscrits comme la priorité des actions nationales de l'inspection des installations classées pour 2010. Celle-ci se verra par ailleurs renforcer de 70 postes supplémentaires au cours de cette année'', a-t-elle ajouté. Rappelons que si 1.471 agents sont chargés d'inspecter ces installations, 200 postes supplémentaires devraient être créés d'ici 2012, selon Chantal Jouanno.

L'organisation environnementale France Nature Environnement (FNE) a dans un communiqué dénoncé ''fortement cette situation'' et appelé ''à la mise en conformité de ces Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) au plus vite afin de garantir une protection de l'environnement et de la santé en adéquation avec les évolutions technologiques récentes''.

Pour Marc Sénant, chargé de mission du pôle IPS de France Nature Environnement, ''cette réalité en dit long sur l'encadrement au quotidien des installations classées en France. Au manque d'encadrement humain des ICPE viennent maintenant se rajouter des usines en situation irrégulière, un défaut de transposition d'une directive qui a pour ambition de moderniser le parc industriel français en imposant des performances et des technologies de notre temps, plus propres et compétitives. Cette situation française va clairement dans le sens contraire de l'histoire''.

Le nombre d'installations relevant de la directive IPPC est estimé à plus de 4.000 en France sur un total de 48.000 installations soumises à autorisation.

Rachida Boughriet

 
 Pour plus amples informations :

Article lien article Actua-Environnement :

http://www.actu-environnement.com/ae/news/france_avertissement-ecrit_commission_reexamen_installations_fin_2010_8802.php4

 

Installations Classées en Seine et Marne 

http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/rechercheIC.php?selectRegion=P&selectDept=77&champcommune=&champNomEtabl=&selectRegSeveso=-1&selectPrioriteNat=-1&selectIPPC=-1&champActivitePrinc=-1&champListeIC=&selectDeclaEmi=&champEtablBase=&champEtablNumero=&ordre=&champNoEnregTrouves=624&champPremierEnregAffiche=80&champNoEnregAffiches=20

 

 

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:25

Extrait article paru sur le site :

Groupe des élus écologistes
 de Mitry Mory

Monsieur le Président du Conseil Général de Seine et Marne,

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à nos territoires au travers des assises territoriales que vous avez initiées depuis le 1 juillet 2009 à Dammartin-en-Goële.
Nos territoires demeurent largement impactés par la plateforme aéroportuaire et tenter de rassembler les élus locaux pour élaborer un projet cohérent d’aménagement sur nos collectivités nous semble très pertinent. Nous avons pu assister à la présentation et écouter votre message.

Toutefois, le diagnostic présenté demeure largement inconséquent. Il apparait même difficile de comprendre le cahier des charges donné au bureau d’études.
En effet, on nous dresse un tableau largement connu sans grande réflexion, des projets de développement assez déplorables comme « Aéroville » ou encore un terrain de Golf sont mis en avant.

Sur le plan environnemental, on évoque très vaguement le sujet, alors qu’un aéroport comme Roissy constitue une illustration de notre société d’hyper consommation qui porte de graves atteintes à l’environnement : mangeur d’espace agricole, imperméabilisation des surfaces, énergivore, générateur de déplacement automobile,
nuisance sonore, impact sur l’air et sur l’eau.
Vous ne faites aucune mention de la cartographie du bruit élaborée depuis peu qui montre le fort impact de nos territoires par le bruit issu de l’activité aéroportuaire, mais aussi celui causé par les infrastructures routières et ferroviaires.
Vous ne faites pas apparaitre le devenir des terres agricoles mises à mal. Pourtant le grignotage continu et les coupures multiples des accès, les exploitants agricoles ne pourront plus continuer leur activité vitale pour l’alimentation humaine.
…..
Par ailleurs vous faites abstraction du projet de CDG express, projet inique pour transporter des voyageurs occasionnels au détriment du voyageur du quotidien qui subit les conditions déplorables.

A l’heure où on parle de biodiversité, ces territoires doivent être préservés et devenir un tampon entre les zones habitées et l’emprise d’ADP.
Mais malheureusement, pour satisfaire les appétits d’ADP, vous militez avec vos collègues, pour l’ouverture des territoires de Mitry-Mory notamment. A notre sens ce point de vue ne peut être accepté.
…….
 
Nous vous prions de croire Monsieur le Président, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 10:10


Article paru sur le site :  « Le Bar des Sciences »
Sequestration géologique du CO2 :
 l’article que vous ne lirez jamais

Par Fabien Goubet, le 6 novembre 2009

 

Opinion. Chers amis du Bar des sciences, ça vous intéresserait un article sur tout ce qui s’est dit lors du 3ème colloque international sur le captage et stockage du CO2? Les dernières avancées techniques? Les questions sociétales? Les aspects juridiques? Oubliez tout cela, puisque les fonds du Bar seront amplement insuffisants : il faut débourser 800 euros pour y participer. Un colloque international sur ce genre de sujet, ce n’est pas tous les jours qu’on peut y assister. Organisé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l‘Institut français du pétrole (IFP), et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), il regroupe tous les principaux acteurs de la scène internationale de la séquestration géologique du dioxyde de carbone : politiques, industriels, scientifiques…

Le programme était alléchant : défis technologiques à relever, financements, aspects sociétaux, projets en cours… En tout ce sont plus d’une vingtaine d’intervenants qui sont venus exposer leurs idées à la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris, les 5 et 6 novembre 2009.

Hélas, lorsqu’on nous annonça le montant du tarif d’entrée, 800 euros, la fête fut quelque peu gâchée, avant même de commencer. Pourquoi un prix aussi élevé? Certainement pas pour payer les repas, subventionnés par des poids lourds de l’industrie comme Total ou Schlumberger. Serait-ce un tarif dissuasif afin d’éviter d’avoir trop de questions embarrassantes auxquelles répondre? A ce tarif, peu de rédactions ont du envoyer des journalistes sur place… Nous ne conclurons pas hâtivement sur cette question, bien que la tentation soit grande.

Alors, de manière aigrie, nous nous demanderons si après tout, ce colloque, sponsorisé par Veolia, Alstom, GDF-Suez, Total, et autres entreprises notoirement bienfaitrices de l’humanité, fut vraiment un espace de débat et d’information, ou une vitrine des dernières percées de ces groupes industriels? Y a-t-il eu des gens dans la salle pour s’intéresser aux aspects éthiques, juridiques soulevés par cette technique? Par exemple, pourquoi enterrer ce gaz au lieu d’inciter les industries à en produire moins? Y a-t-il eu un débat lors des tables rondes ou était-ce une banale séance de cirage de pompes, et de félicitations mutuelles? Nous ne le saurons jamais, car visiblement, le grand public ne sera mis au courant de tout cela que lorsque tout sera inauguré, et que nous dormirons sous des poches immenses de CO2. C’est bien dommage

 

 

http://www.lebardessciences.com/2009/11/colloque-international-captage-stockage-co2/

 

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 22:06

 
PROJET DE STOCKAGE

DE DECHETS INDUSTRIELS GAZ CARBONIQUE CO2

 A CLAYE-SOUILLY PAR VEOLIA

 

LES RIVERAINS N’AURONT PAS LA PAROLE AU

 

 

3ème COLLOQUE INTERNATIONAL
CAPTAGE ET STOCKAGE GEOLOGIQUE DU CO2

5 et 6 Novembre 2009

Cité des Sciences et de l’Industrie Paris

http://www.colloqueco2.com/

 

Sous le haut patronage

du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer

 

Notre association avait sollicité une invitation à ce colloque,
mais le comité d’organisation n’a pas donné une suite favorable à notre demande
.

 

Message reçu le 21/9/2009

Bonjour,

Nous avons bien reçu votre demande d'invitation personnelle pour notre Colloque international "Captage et stockage géologique du CO2" qui se tiendra du 5 au 6 novembre 2009 à Paris et vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre événement.

 

Nous sommes néanmoins au regret de vous annoncer que le comité d'organisation n'a pas donné une suite favorable à votre demande.

 

Sachez que les présentations des orateurs seront mise en ligne à l'issue du congrès www.colloqueCO2.com

 

Cordialement

 

 

Patricia Fulgoni

IFP - Direction de la Communication

Organisation du colloque CO2

 

http://www.colloqueco2.com/




 




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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 11:50
Communiqué de presse de France Nature Environnement :

Capture et stockage du carbone :
oui au naturel, non à l’artificiel !

[05.11.2009] [Général]

A quelques semaines d’un accord mondial sur le climat à Copenhague, les difficultés à s’accorder sur des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre suscitent un grand intérêt pour des solutions palliatives. Parmi elles, la capture et le stockage artificiel souterrain de CO2, qui va faire l’objet cette semaine du 3ème Colloque International à la Cité des Sciences et de l’Industrie. Selon l’ADEME, c’est une « filière prioritaire parmi la grande panoplie actuelle des filières vertes ». Réaction de FNE.


Stockage artificiel du carbone : une nouvelle usine à gaz ?

Des expérimentations d’enfouissement de carbone sont en cours sur le territoire français, alors même que leur coût énergétique est considérable, leur efficacité inconnue et les risques de fuites sous-estimés. Ces techniques visent à capturer le CO2 émis par des sites pétroliers ou industriels pour l’injecter en sous-sol. Elles font d’ores et déjà l’objet de subventions publiques faramineuses ; 26 millions d’euros contre seulement 4 pour l’éolien et la géothermie.


Sébastien Genest, président de FNE, s’inquiète :
« Investir dans des technologies coûteuses et encore balbutiantes relève de l’irrationnel face à l’urgence climatique actuelle. » Arnaud Gossement, porte parole de FNE, ajoute : « Mettre du carbone sous le tapis ou dans un grand trou ne permet pas de réduire nos émissions mais simplement de différer, voire même d’aggraver le problème. Observons la nature plutôt que ces mirages industriels».

Stockage naturel du carbone : économe et efficace

Sur terre comme en mer, la nature ne manque pas de ressources. Les océans et les végétaux absorbent chaque année la moitié de nos émissions de gaz à effet de serre. Le carbone est stocké partout : 39 000 Gigatonnes dans les océans, 1 560 dans les sols, 610 dans la biosphère. Favoriser ce stockage naturel est donc la solution la moins coûteuse et la plus efficace rapidement.

Mais en l’état actuel, on estime que cette capacité arrivera à saturation en 2050. La restauration des milieux naturels et de leur fonctionnalité apparaît donc comme une priorité stratégique.

Préserver et améliorer le stockage naturel du carbone : une priorité climatique

Les forêts primaires tropicales sont aujourd’hui détruites, principalement pour alimenter l’économie des pays industrialisés, contribuant ainsi pour 18% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pour Grégory Jean, chargé de mission forêt internationale à FNE : « Les pays industrialisés doivent assumer leurs responsabilités dans ce désastre annoncé. Aujourd’hui financièrement rentables, ces filières ne tarderont pas à prouver la pleine mesure de leurs coûts écologiques, climatiques et humains. »

Les politiques actuelles visent à aligner la production forestière sur le modèle de l’agriculture intensive. Pour Juliette Fatus, chargée de mission forêt à FNE :
« Privilégier une exploitation respectant les capacités du milieu reste une valeur sûre, à la fois économiquement et écologiquement, pour préserver l’un des premiers puits de carbone de notre territoire. »

Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE, ajoute : « L’agriculture de Haute Valeur Environnementale, qui laisse une place à la nature et utilise peu d’intrants est en première ligne pour répondre au défi du changement climatique. »

Limiter l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, qui grignotent l’équivalent d’un département tous les 10 ans et empêchent le stockage naturel de carbone par les sols, est une priorité incontournable.

Favoriser le stockage naturel de carbone par les sols est un choix gagnant à tous les niveaux. C’est ce qu’explique François Lefèvre, chargé des questions forestières à FNE : « favoriser ce stockage naturel de carbone par les sols, c’est augmenter leur teneur en matière organique, intensifier leur activité biologique, donc améliorer leur capacité de rétention des eaux et ainsi la résistance des écosystèmes face aux agressions climatiques. C’est gagnant pour la réduction de l’effet de serre et gagnant pour l’adaptation ! ». La Nature offre des solutions simples qu’il appartient à l’Homme de suivre, non de détruire.

Réduction des émissions - capture et stockage naturel : le duo gagnant

Pour FNE, la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à la sobriété énergétique doit rester la priorité. Préserver et restaurer le potentiel naturel des écosystèmes à capter et stocker le carbone par des choix politiques durables et responsables est aujourd’hui la seule stratégie gagnant-gagnant : pour le climat, pour la biodiversité et pour l’homme.

http://www.fne.asso.fr/fr/capture-et-stockage-du-carbone--oui-au-naturel-non-a-lartificiel-.html?cmp_id=33&news_id=1303&vID=1

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 09:16

RESEAU ENVIRONNEMENT SANTE


Extrait Communiqué de Presse (2 novembre 2009) : Plan Cancer - Un Plan qui a encore oublié l'environnement

 

Plan Cancer : Un Plan qui a encore oublié l’environnement


Le mérite du Plan Cancer est de rappeler l’ampleur de l’épidémie, la plus grave de notre temps puisqu’elle touche un homme sur 2 et une femme sur 3. La légère diminution de la mortalité ne peut être considérée comme satisfaisante dans la mesure où le nombre de nouveaux cas augmente régulièrement.

….

Rien ou presque n’est préconisé en matière d’action sur les causes.
Par exemple, on aurait aimé lire un Plan visant à l’élimination de l’environnement des substances classées cancérogènes……


Communiqué de presse complet :

http://www.reseau-environnement-sante.fr/ressources/mediatheque/84-communique-de-presse-2-novembre-2009--plan-cancer-un-plan-qui-oublie-encore-lenvironnement.html

 

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 20:19


LE GRAND PARIS,
en 1956 on en parlait déjà

Extrait d'une article fort intéressant trouvé
dans un journal de Seine et Marne
aujourd'hui disparu



Source : 1/3/1956 La Liberté de Seine et Marne (Médiathèque de Meaux)

 

  Le Conseil Général met à l’étude le plan d’aménagement du territoire

 

   La Seine et Marne devient partie intégrante du « Grand Paris »

 

….

Aménagement du Territoire

Le reste de la séance a été occupé par un exposé de M. Gibel sur le récent arrêté concernant l’aménagement de la région parisienne, pris en considération le 12 janvier.


Accroissement de la population

La Seine, la Seine et Marne et la Seine et Oise en leur entier tant partie de l’unité dite « Région Parisienne » notion née de l’anarchie qui présida aux constructions d’habitations, d’usines etc… aux environs de Paris. Cette notion est imposée par l’accroissement des facilités de transports et des relations avec  la capitale.

En 1939, cette « Région » était limitée à 35 km autour de Paris, mais après guerre elle fut étendue à toute la Seine et Marne à cause du développement démographique. La région parisienne avait 6 800 000 habitants en 1936, et 7 400 000 en 1954, soit 17 % de la population française. L’augmentation a été de 2%  en France, et de 8 % pour la seule région parisienne. Or, cet accroissement n’est effectif qu’aux environs de Paris, car Paris même, en est resté à sa population de 1911. Le gros de cette enflure démographique se localise surtout entre Vaires , Chelles, Lagny et Combs-la-Ville. En Seine et Marne l’accroissement a été de 12 % (409 000 habitants en 1936, 453 000 en 1954).


Aide aux communes

M. Gibel indiqua que l’Etat étudiait présentement une possibilité d’aide spéciale aux communes défavorisées  du fait de la création de lotissement qui ont faussé la gestion communale.


Extension et développements structuraux

Depuis 1939 est intervenu un développement considérable des transports, des routes, de la situation aérienne, au point que la base d’hydravions envisagée à Corbeil en 1939 ne peut plus être retenue maintenant. Les télécommunications, l’accroissement de la consommation électrique (qui a doublé en 10 ans) justifient l’extension de la notion « Région parisienne ».

Il faut freiner la surlocalisation des habitats, éviter l’extension des lotissements mal placés (en zone insalubre, en zone inondable, en zone de bruit), grouper certaines communes (telles que Chelles, Brou, Vaires), de zone urbaine contenue avec étude d’une gestion intercommunale.


Zone d’activités

Il convient de réserver les zones d’activités industrielles, avec décentralisation des implantations d’ateliers et d’usines pour décongestionner les centres ( Melun, Meaux, Montereau) ; des zones d’économie urbaine, pour éviter la surlocalisation industrielle, le peuplement en zone continue, l’éloignement des lieux de travail ; des zones d’économie rurale pour maintenir autour de Paris, en couronne, une ceinture libre correspondant aux forêts, aux bois et aux terres arables.


Zones protégées

L’arrêté d’aménagement prévoit des zones intégralement protégées. D’abord en faveur des terres de cultures à forte production agricole, maraîchère et fruitière. On a empiété jusqu’à présent pour construire, sur d’excellentes terres. Puis en faveur des régions riches en carrières (surtout de sable, qui se raréfie autour de Paris ; mais aussi de plâtres, de pierres à bâtir). Enfin des zones de protection en faveur des forêts et des sites naturels ou monumentaux : Fontainebleau,  Armainvilliers et autres forêts domaniales ; Champs-sur-Marne, Provins, Vaux-le-Vicomte, Champeaux et Blandy-les-Tours.


Circulation et routes

Le plan d’aménagement prévoit la construction de trois rocades (traitées en autoroutes) concentriques autour de Paris : une sur la grande ceinture, une à 5 kilomètres de la capitale, la troisième à la limite de l’agglomération parisiennes. Des liaisons nouvelles sont prévues (Melun-Meaux) ainsi que l’amélioration des radiales. L’autoroute du Sud, prévue par Mâcherin-Nemours, aura une liaison vers Meaux et l’autoroute du Nord.


Localisations

Des zones de localisations seront étudiées pour centraliser les établissements d’enseignement supérieur, du second degré, techniques, hospitaliers, les centres aéronautiques. La station d’essais de Melun-Villaroche en zone trop urbaine, ne sera plus consacrée aux engins prototypes. 58 centres de télécommunications seront aménagés.


Centrales Thermiques

L’électricité de France ne suffit plus avec ses installations actuelles à satisfaire à l’accroissement de consommation du courant. Elle va être obligée d’implanter une demi-douzaine de centrales thermiques dans la région parisienne, stations très importantes qui coûteront plusieurs dizaines de milliards chacune. Plusieurs seront installées en Seine et Marne. Pour l’une d’elles l’emplacement est déjà choisi entre La Grande Paroisse et Vernou.

Ces installations entraîneront des modifications de structures des environs à cause du passage des lignes HT, de 200 000 volts pour assurer les interconnexions. Les  centrales seront installées dans les vallées (Seine, Marne) pour bénéficier de la proximité de l’eau nécessaire à la réfrigération.



……

 

 

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